La question de l'évolution de l’ouverture des bibliothèques anime la profession, notamment depuis 2010.
Dans le cadre du plan pour le renouveau des BU de Valérie Pécresse, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de nombreuses BU ont, dès 2010, connu un élargissement de leurs horaires d’ouverture avec la mise en place du label NoctamBU.
En janvier 2014, l’association Bibliothèques sans frontières (BSF) relançait le débat avec sa pétition « Ouvrons + les bibliothèques ! » proposant une ouverture plus large des bibliothèques municipales. De plus, en février 2015, l’Assemblée nationale a adopté un sous-amendement facilitant la concertation pour l’ouverture des bibliothèques territoriales le dimanche. Plus récemment encore, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, a confié à la sénatrice Sylvie Robert la rédaction d’un rapport sur « l’adaptation des horaires d’ouverture des bibliothèques de lecture publique aux rythmes de vie des Français ».
Alors que la profession et les pouvoirs publics se focalisent sur les horaires d’ouverture, ne pourrait-on pas attendre une réflexion plus large sur l'accessibilité : ouverture à d’autres publics, accessibilité physique et numérique, offre de ressources électroniques ?
Aujourd’hui, certaines bibliothèques spécialisées n’hésitent pas à s’ouvrir au grand public. C’est le cas de la bibliothèque de l’école supérieure d’art de Dunkerque, qui, jusque-là réservée à ses étudiants, vient de s’ouvrir au grand public en proposant en libre accès ouvrages, documents et cours, dans une logique de démocratisation culturelle.
Comment protéger son identité et celles de ses proches sur internet ? Lors des cryptoparties, des spécialistes du web expliquent comment protéger ses données privées et prévenir les tentatives d’intrusion. A travers des conférences explicitant les différentes sources d’attaques, ces spécialistes de la cybercriminalité expliquent aux usagers comment se prémunir des dangers potentiels. Des ateliers permettent également de découvrir concrètement comment organiser sa protection sur le web.
Comptant désormais 3 000 e-books et un catalogue muscial de 45 000 albums, Médiathèque Numérique et ses 100 médiathèques partenaires en France (ainsi que 45 à l’international) poursuivent leur objectif « d’aider les médiathèques à adapter leurs offres au numérique » et de faciliter « l’accès de tous les publics à l’art et à la culture ».
Les 3 et 4 avril prochains, l’opération 48h BD fera son retour aux quatre coins de France et de Belgique. Ainsi, pour la 3e année consécutive, cette initiative va permettre au public de profiter d’œuvres littéraires à moindre coût.
En effet, les 12 éditeurs participants proposeront chacun des milliers d’exemplaires d‘un de leurs titres au prix de 1 euro. Dans les 800 librairies partenaires disposant d'un total de 216 000 exemplaires, les lecteurs pourront ainsi choisir parmi 12 titres différents. Parallèlement, la plateforme de téléchargement de BD numérique Iznéo permettra de se procurer les différents ouvrages pour 0,99 € l’unité.
Avec les revenus générés, cette opération, qui vise à faire revenir les lecteurs dans les librairies mais aussi à conquérir un nouveau public, permettra d’offrir environ 50 000 BD à des écoles, collèges, lycées et bibliothèques.
Comptant 15 millions d’utilisateurs et 16 000 points de lecture répartis sur l’ensemble du pays, les BM ouvrent en moyenne nationale actuellement 14 heures par semaine, et 32 heures dans les communes de plus de 40 000 habitants. Pour la ministre, leur succès est désormais conditionné par « leur ouverture (…) lorsque les utilisateurs (…) peuvent y accéder : lors de la pause méridienne, le soir, ou encore le week-end ».
Fleur Pellerin a rappelé que les bibliothèques sont « des piliers de la démocratie » et d’accès de tous à la culture et à la connaissance. Alors que la société est « confrontée à la remise en cause des valeurs de liberté, de tolérance et de laïcité », ces établissements ont, en tant que « premier réseau culturel dans les territoires », « un rôle central à jouer ».
« S’appuyant sur une consultation des élus locaux en charge des bibliothèques », la mission de Sylvie Robert devra notamment « identifier les expériences réussies et faire des propositions concrètes pour accompagner et soutenir les collectivités dans leurs démarches d’adaptation des horaires d’ouverture » ainsi que dans leur ambition de toucher un public toujours plus large.
Conçue par l'architecte Dominique Perrault et inaugurée le 30 mars 1995 par François Mitterrand, la Bibliothèque nationale de France vient de fêter son 20e anniversaire.
D’abord décrié pour son emplacement et ses conditions d’accès difficiles, le site François Mitterrand (implanté sur 7,5 hectares dans le 13e arrondissement de Paris) avec ses quatre tours en forme de livres ouverts surplombant les bords de Seine, a progressivement trouvé son public.
Lors d’une allocution, Bruno Racine, président de la BnF, a rappelé le soutien « primordial » du ministère de la Culture dans le « défi de l’ouverture démocratique du savoir », la ministre Fleur Pellerin confirmant que cette « ambition de François Mitterrand » était « plus que jamais d’actualité ». Bruno Racine a également déclaré que « le pari de faire entrer la BnF dans l’ère de la modernité » avait été tenu.
Accueillis toute la semaine à la médiathèque par une bibliothécaire afin d’élaborer un projet sur le thème de la maison, les élèves vont participer à des séances de lecture, d’écoute musicale, de projection de film et de travail leur permettant de confectionner l’objet culturel qu’ils doivent réaliser durant ce séjour à la bibliothèque.
L’objectif de cette semaine très enrichissante est ainsi de faire découvrir les bibliothèques aux enfants, en leur apprenant notamment à s’y repérer et à découvrir les différentes collections.
« Quels sont les documents les plus achetés par les bibliothèques de lecture publique ? Quels sont les documents les plus empruntés au sein de ces bibliothèques ? Peut-on comparer les usages en bibliothèque et les pratiques d’achat de livres en librairie ? »
Pour répondre à ces questions, le ministère de la Culture et de la Communication (en partenariat avec TMO Régions, C3Rb et BibLibre) a, sur un panel représentatif d’une centaine de bibliothèques de différentes tailles et réparties sur tout le territoire, établi un « baromètre » des titres les plus achetés et les plus empruntés en 2014.
Se basant sur 5 millions de prêts et 230 000 acquisitions, il s'inspire notamment d’expérimentations menées depuis plusieurs années par certains établissements eux-mêmes, qui publient régulièrement leurs statistiques de prêt et d’achat.
Les résultats de ce baromètre montrent notamment que :
Presque la moitié (45 %) des 10 000 titres les plus empruntés correspond à des BD tout public (viennent ensuite les ouvrages jeunesse hors BD, les fictions puis les documentaires).
Deux tiers des 10 000 titres les plus achetés par les bibliothèques correspondent à la BD tout public et aux fictions (33 % chacun).
Enfin, comparer emprunts et acquisitions sur une période donnée s’avère « difficile » car il y a un décalage entre les dates d’acquisitions et d’emprunts, mais aussi parce que les œuvres anciennes sont prépondérantes dans les emprunts (la moitié d'entre elles ont une date d’édition antérieure à 2009 et seulement 6% ont été éditées en 2014).
Après cette première version, le ministère de la Culture devrait chaque année publier un baromètre des prêts et des achats en bibliothèque de lecture publique.
Mis en place en mars 2013 pour permettre aux étudiants de se former de façon homogène à la méthodologie de la recherche d’information, Accrodoc est un site d’autoformation géré par le Service commun de la documentation de l’Université Lyon 2.
Une arborescence simplifiée propose une trentaine de supports accessibles en ligne sans authentification : des tutoriels (screencast), des cours en ligne avec outils d’auto-évaluation, de petits films et des ressources externes.
Il est actuellement géré et alimenté par une équipe de 5 personnes (1,25 ETP).
Usages d’Accrodoc
Conçu notamment pour pallier aux difficultés rencontrées par les bibliothécaires pour intervenir lors des formations méthodologiques des étudiants en première année de licence, Accrodoc encourage un usage autonome de la part des lecteurs. Les statistiques confirment la réalité de cet usage personnel et pragmatique des supports de formation : on constate que les supports les plus consultés sont, dans les premiers mois de l’année universitaire, ceux qui permettent d’appréhender la recherche de documents (Trouver de la doc, Préparer mes recherches, le tutoriel Rechercher rapidement un ouvrage) ; dans un second temps, les consultations s’équilibrent en faveur de supports consacrés à des thématiques plus précises (Bibliographie, Thèses et mémoires, Evaluer un site web), et finissent par diminuer aux époques où les lecteurs étudiants sont a priori déjà acculturés et formés aux réalités documentaires de l’enseignement supérieur.
Cet usage d’Accrodoc est corrélé à des besoins bien identifiables. Il semble confirmer que beaucoup de nos étudiants sont en demande d’informations méthodologiques complémentaires à leur formation universitaire. Il paraît essentiel que cet usage perdure et reste possible, notamment pour les étudiants n’ayant pas suivi un cursus complet dans la même université, et ayant dû appréhender in medias res tous les prérequis en termes de compétences informationnelles propres à Lyon 2.
Néanmoins, force est d’admettre que l’acquisition poussée de compétences informationnelles est encore le fait d’une minorité d’étudiants. Depuis plusieurs années, le Service commun de la documentation n’intervient plus dans les cursus de première année de licence à Lyon 2. Les composantes et facultés sont néanmoins tenues de maintenir un enseignement de méthodologie en première année de licence, sans que les mentions relatives à la documentation y soit systématiques, ni référencées. Accrodoc avait également pour objet de permettre aux chargés de cours de ces UE de posséder une base commune de connaissances, de ressources et de références pour les aider dans l’enseignement des aspects documentaires de la méthodologie.
Ce type d’usage est difficilement quantifiable par les statistiques du site. Proposition avait été faite aux enseignants par divers biais (lettre aux personnels, intranet, présentation en conseils) de contacter le SCD pour l’élaboration de supports spécifiques, supplémentaires, ou simplement pour un accompagnement dans la prise en main d’Accrodoc. Aucun retour n’a jamais eu lieu sur cette proposition.
Contexte de l’enquête auprès des enseignants
Après dix-huit mois d’existence, l’équipe Accrodoc a donc souhaité enquêter auprès des enseignants de l’université pour savoir comment ils percevaient cet outil, s’ils l’utilisaient, personnellement ou dans un cadre pédagogique, et comment ils concevaient le lien entre leurs pratiques méthodologiques et les outils que leur proposaient les bibliothèques universitaires.
Avec le concours du SESAP (Service des études statistiques et d’aide au pilotage) de Lyon 2, une enquête a été lancée auprès des enseignants de l’université en novembre 2014. Un courriel d’invitation et deux relances ont été adressés à 911 enseignants de tous statuts. 299 ont répondu à l’enquête de façon complète, ce qui nous a paru un taux de réponse relativement favorable de la part d’une population traditionnellement difficile à intéresser à ce type de dispositif.
Les résultats de l’enquête ont confirmé un certain nombre d’hypothèses à partir desquelles nous travaillions.
Connaissance d’Accrodoc
Tout d’abord, elle établit clairement que très peu d’enseignants connaissent notre site d’autoformation à la méthodologie, puisque 84% des sondés répondent à la question « Connaissez-vous Accrodoc ? » par la négative. Sur les 44 réponses positives, 24 disent ne pas connaître de façon détaillée les supports pédagogiques qui y sont proposés.
Accrodoc a fait l’objet de plusieurs campagnes de communication, dont certaines spécifiquement en direction des enseignants. Cette réponse très nette établit une fois de plus que ceux-ci constituent un public difficile à informer. Comment toucher de façon certaine cette population segmentée, parfois volatile (chargés de TD, ATER) ?
Les suggestions faites par les répondants en texte libre donnent quelques pistes concernant cette question : améliorer encore la visibilité web d’Accrodoc, notamment sur les pages liées à la bibliothèque électronique, diffuser des documents de communication auprès des enseignants, lier de nouveau la formation, y compris par Accrodoc, aux maquettes universitaires.
La préoccupation méthodologique
La question de l’enseignement de la méthodologie universitaire dépasse largement les bibliothécaires, et notamment à Lyon 2 où les personnels du SCD n’interviennent plus que ponctuellement dans les UE de méthodologie. Aussi, il est assez difficile d’évaluer l’effort fait dans les facultés pour la formation des étudiants aux compétences informationnelles, et plus encore d’évaluer l’intérêt qu’y prennent les enseignants en tant que population.
Plusieurs questions visaient donc à situer les répondants par rapport à cette question. Il ressort que :
Plus d’un tiers des répondants enseignent eux-mêmes la méthodologie, et 15% évoquent plus particulièrement la méthodologie de l’information
Près de la moitié affirme donner aux étudiants des conseils de nature méthodologique relatifs à la façon dont ils peuvent se documenter
Ces taux indiquent à notre sens :
Que la préoccupation méthodologique est un biais de l’enquête. Les enseignants en méthodologie sont a priori surreprésentés dans les répondants, et on peut légitimement penser qu’ils se sont sentis plus particulièrement interpellés par l’objet de l’enquête. Il en est probablement de même pour les enseignants qui se sentent investis d’une mission pédagogique comprenant également l’apprentissage de compétences documentaires.
Qu’une population non-négligeable de chargés de cours de méthodologie et d’enseignants préoccupés par les questions liées à la recherche par les étudiants est présente à Lyon 2, élément sur lequel nous n’avions pas à proprement parler de certitude. Ces enseignants seraient notamment en mesure de conseiller à leurs étudiants la consultation d’Accrodoc, s’ils le connaissaient[i].
Néanmoins, les résultats de l’enquête mettent en relief le fait que si beaucoup d’enseignants sont; ou se sentent; investis d’une mission d’acculturation méthodologique, très peu en revanche connaissent suffisamment l’outil Accrodoc pour l’utiliser ou le conseiller en contexte.
Même parmi les répondants ayant connaissance d’Accrodoc, un grand nombre ne l’utilise pas, considérant essentiellement le site comme un outil d’autoformation (ce qu’il est au demeurant), déjà connu des étudiants et inadapté au contexte des cours.
Pistes d’évolutions
Les résultats de l’enquête ne pointent donc pas particulièrement de défaut dans le contenu de la plateforme Accrodoc, mais bien davantage deux points problématiques.
On sait, par les statistiques d’usages, que les étudiants utilisent bien la plateforme et ses supports, mais l’enquête nous confirme que c’est bel et bien dans une dynamique d’autoformation, et non parce que l’outil leur aurait été prescrit ou présenté par un enseignant.
Il nous semble qu’au moins actuellement, il s’agit d’une limite de l’outil, car la faculté à s’informer de façon totalement autonome est inégalement partagée par nos lecteurs. Les supports Accrodoc sont conçus pour apporter des compétences, mais encore faut-il que les étudiants en aient connaissance. Or, le plus petit dénominateur commun entre étudiants reste l’enseignement, et donc les enseignants. Puisque les résultats de l’enquête établissent que la problématique de l’acquisition de connaissances en recherche d’information préoccupe un nombre important d’enseignants, nous pourrions considérer cette prescription d’Accrodoc par les enseignants comme possible, et même probable, à deux limites près :
La faible connaissance de cet outil par les enseignants : les bibliothécaires ont souvent l’occasion de le constater, les enseignants en université sont une population difficile à former et à informer. Accrodoc est un outil conçu en priorité pour les étudiants, et en tant que tel, ne fait pas partie de leur environnement familier et immédiat. L’effort de communication autour d’Accrodoc a beau être constant, il est surtout manifestement efficace sur les étudiants et extérieurs ; la communication ciblée (par présentation dans les conseils par exemple) ne touche qu’une faible partie de la communauté enseignante, et la communication par la Lettre aux personnels de Lyon 2 et l’intranet ne semble pas du tout toucher son but.
L’inadéquation formelle entre les supports,conçus pour l’autoformation des étudiants, et un usage en cours. Au-delà de ce constat, on remarque que la perspective qui suscite le plus d’approbation chez les répondants est celle de créer des supports plus spécialisés selon les disciplines, signe que malgré l’intérêt marqué pour la méthodologie d’un grand nombre de répondants, les enseignants restent des spécialistes. Or, Accrodoc ne traite actuellement pas d’exercices proprement disciplinaires.
Il n’existe pas de façon simple de résoudre le problème de la méconnaissance. Communiquer auprès des enseignants, c’est reprendre sans cesse le travail où on l’a laissé. Parce qu’une partie de cette population est volatile (chargés de cours et de TD, ATER), parce que beaucoup d’enseignants ne se sentent pas forcément ciblés par la communication institutionnelle, deux pistes sont à explorer : la recherche de partenariats et la rencontre d’interlocuteurs enseignants d’une part, l’inscription dans les cadres de l’enseignement à l’université (maquettes) d’autre part.
La relance de projets impliquant les composantes et les enseignants apparaît donc comme une nécessité. Alors même qu’Accrodoc a été conçu comme un outil indépendant, permettant l’autonomie, et émancipant les bibliothécaires formateurs vis-à-vis des enseignements en présentiel, on constate que ces caractéristiques s’opposent en partie à son appropriation par la communauté Lyon 2.
Ce paradoxe s’exprime, tout en offrant une piste de résolution, dans la question d’un accès par grandes disciplines d’enseignement aux supports d’autoformation. Aux origines d’Accrodoc, un accès thématique par discipline était prévu en complément des accès actuellement déployés (par niveau d’études et par objectif).
L’équipe Accrodoc s’est aperçue très rapidement que cela touchait aux limites de ses compétences : il était difficile de déterminer avec certitude ce qu’un enseignant de Lyon 2 préconiserait, par exemple, en termes de documentation pour un commentaire de texte littéraire. Cet accès a donc été désactivé. Nous sommes cependant bien conscients que pour l’autoformation, cet accès serait sans doute le plus efficace, la discipline représentant un point identitaire important pour les étudiants.
La logique d’autoformation elle-même nous ramène donc à la question des enseignements et du partenariat avec les enseignants.
La difficulté à mobiliser ces partenaires sur le long terme est une donnée bien connue des responsables de service de formation des lecteurs. A cet égard, il est important de noter que les outils d’autoformation ne permettent que partiellement de contourner cette difficulté.
Cependant, ce que nous retiendrons préférentiellement des résultats de l’enquête; c'est que les problématiques traitées par nos supports d’autoformation sont estimées pertinentes par les enseignants ; cet intérêt ne suffisant pas à ce que cet outil soit réellement connu des enseignants, il apparaît désormais qu’en sus de la fourniture de cet outil autonome, informel et pratique, la formation des usagers doit également passer par une forme de ré-institutionnalisation à l’intérieur de l’université.
La persistance de cet enjeu a conduit à proposer un projet qui, dérivant d’Accrodoc, relève toujours des problématiques de la formation à distance : le SCD souhaite soumettre à l’Université, dans le cadre des maquettes de licence, un dispositif combinant autoformation et cours en présence qui permettrait d’inclure la formation aux compétences informationnelles à l’unité d’enseignement méthodologique imposée aux étudiants de licence. De cette façon, un travail plus étroit pourra être mené pour et avec les enseignants visant à « normaliser » la présence de la documentation dans les enseignements en s’appuyant sur les outils numériques pédagogiques.
[i] Il est à noter que les statistiques de consultation d’Accrodoc n’ont pas été substantiellement impactées par l’enquête. C’est étonnant dans la mesure où on aurait pu estimer que les répondants, ne connaissant pas l’outil, auraient eu massivement la curiosité d’aller voir le site à cette occasion.
A l’occasion du Salon du livre de Paris (20-23 mars 2015), Sylvie Vassalo (Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil) et Vincent Monadé (CNL) ont rapidement présenté la prochaine Fête du livre pour la jeunesse, qui aura lieu du 17 au 31 juillet 2015.
Au programme :
quatre temps forts (à Bordeaux, Cergy, Marseille et en Seine-Maritime),
une vingtaine d’événements « labellisés »,
600 événements recensés.
Forte de son partenariat avec le CNL et d’autres accords conclus avec des acteurs publics (Radio France), associatifs (la Fédération des campeurs, la Ligue de l’enseignement) et privés (les librairies Sorcières, Média-Participations), cette Fête du livre pour la jeunesse sera présentée début mai par Fleur Pellerin. La ministre de la Culture et de la Communication dévoilera le nom officiel de la manifestation, le visuel choisi ainsi que le programme complet.