La FNAC organise une nouvelle collecte de livres pour BSF

Du 30 mai au 6 juin, la Fnac propose sa troisième grande collecte nationale au profit de l’association Bibliothèques sans frontières (BSF). Chacun est ainsi invité à déposer un ou plusieurs livres dont il n’a plus l’usage dans les magasins de l’enseigne. Les ouvrages seront ensuite acheminés par BSF dans les bibliothèques de nombreux pays à travers le monde.

En donnant une seconde vie à ces livres, Bibliothèques sans frontières poursuit ses objectifs de soutenir les bibliothèques et de faciliter l’accès à la culture à des milliers de personnes.

Pour rappel, la collecte de l’année dernière avait permis de rassembler et de distribuer 170 000 ouvrages à travers des bibliothèques du monde entier.

Enquête sur les ressources numériques en bibliothèque

Pour la quatrième  année consécutive, la société Vodeclic, spécialiste du numérique, vient de publier les résultats de son enquête annuelle à propos du développement des ressources numériques en bibliothèques. Avec plus de 450 établissements participants, les conclusions de l’étude montrent que :

  • 68 % des bibliothèques proposent des ressources numériques.
  • 72 % proposent des accès à distance.
  • 85 % affirment que les ressources numériques représentent de nouvelles opportunités.
  • 81 % des bibliothèques sans ressources numériques déclarent avoir un projet de lancement.
  • L’autoformation est la ressource numérique la plus demandée lors d’un lancement.

Consultez l’enquête complète ici.

Texte alternatif pour l'image
Infographie des résultats de l'enquête

Lancement de la bibliothèque numérique de la bibliothèque Mazarine

Plus ancienne bibliothèque publique de France, riche de plus de 600 000 ouvrages, la bibliothèque Mazarine vient d’ouvrir son portail numérique, baptisé Mazarinum.

Constituée d’un large corpus d’incunables, cette bibliothèque numérique intégrera également une quarantaine de manuscrits médiévaux, des archives, ainsi qu’un exemplaire intégral de la première édition de l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Son moissonnage par les bases Gallica et Europeana est en cours.

Une nouvelle «President-Elect» élue à l’IFLA

Glòria Pérez-Salmerón, membre du conseil d'administration de l’IFLA, bibliothécaire documentaliste, présidente de la FESABID (Federación Española de Sociedades de Archivística, Biblioteconomía, Documentación y Museística), et ancienne directrice de la Bibliothèque nationale d’Espagne a aujourd'hui été élue « President-Elect », pour la période 2015-2017, de l’IFLA.

« Lire en short », la grande fête du livre pour la jeunesse

Fleur Pellerin (ministre de la Culture et de la Communication), Sylvie Vassalo (Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil) et Vincent Monadé (CNL) ont dévoilé, lors d’une conférence de presse, le nom, l’affiche et le programme complet de la grande Fête du livre pour la jeunesse. Celle-ci a été baptisée « Lire en short » et aura lieu du 17 au 31 juillet 2015 dans toute la France.

Cet événement national et populaire aura pour but de « promouvoir le livre et la lecture auprès des jeunes » pour leur transmettre le plaisir de lire. Afin que chacun puisse trouver l’animation de son choix, à côté de son domicile ou de son lieu de vacances, « Lire en Short » proposera de nombreux événements :

  • 4 scènes nationales (à Bordeaux, Cergy-Pontoise, Marseille et Fécamp),
  • 45 événements labellisés,
  • plus de 600 événements référencés.

Retrouvez la programmation complète sur le site officiel de « Lire en short ».

Un nouveau learning center à Mulhouse

A l'image de l’université Lille 1, l’université de Haute-Alsace accueillera dans quelques années sur le campus d’Illberg (Mulhouse) une bibliothèque universitaire dite learning center.

Plaçant la bibliothèque au cœur du processus éducatif et pourvu d’une architecture très moderne, ce bâtiment sera composé d’un sous-sol et de deux étages pour une superficie totale de 3 500 m2. Favorisant le travail collaboratif et le partage des connaissances, ce learning center regroupera notamment la recherche documentaire, l’apprentissage des langues et des technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’un espace d’exposition ouvert au public.

Financés par l’Etat et les trois collectivités territoriales impliquées (région Alsace, département du Haut-Rhin et Mulhouse Alsace Agglomération), les travaux démarreront d’ici la fin de l’année. La livraison est prévue pour 2018.

Comment rendre un portail de bibliothèque accessible à tous ?

L’année dernière, Tosca consultants et pixFL ont mené une enquête sur l’accessibilité numérique de 133 portails de bibliothèques. Le résultat fut sans appel : aucune des bibliothèques testées n’était en conformité avec les exigences du Référentiel général d’accessibilité de l’administration (RGAA), pourtant obligatoire.

Cela démontre que de nombreuses personnes en situation de handicap (déficients visuels, dyslexiques, personnes à mobilité réduite, etc.) sont confrontées à d’importantes difficultés pour consulter le portail de leur bibliothèque.

Cette étude a également révélé que les bibliothèques avaient une relative méconnaissance des démarches à mettre en œuvre pour disposer d’un portail accessible. La méthode étant pourtant simple, Tosca consultants a souhaité décrire la marche à suivre.

En général, la prise en compte de l’accessibilité du web dépend de 5 conditions :

  • une charte graphique accessible,
  • des contributeurs respectant les règles d’usage garantissant l’accessibilité des sites,
  • des logiciels générant des pages web conformes aux exigences d’accessibilité,
  • des ressources numériques accessibles,
  • un dispositif de contrôle transparent.

La bibliothèque souhaitant refondre son portail ne doit surtout pas hésiter à imposer aux acteurs du projet ces exigences précises, gage de la future accessibilité de leur portail numérique.

Si la bibliothèque n’a pas réussi à inscrire la réalisation de son portail dans une démarche rigoureuse de mise en accessibilité, il sera alors nécessaire d’agir a posteriori.

Plus d’informations sur le résumé de l’étude.

Des nouveaux directeurs d’établissements à la rentrée 2015

Faisant suite à la CAP des conservateurs du 7 mai 2015, plusieurs établissements accueilleront leur nouveau directeur à partir du 1e septembre 2015 :

  • Johann Berti, au SCDU Aix-Marseille.
  • Philippe Besnie, à la BU de Nouvelle Calédonie.
  • Ottilia Henriet, au SCDU Haute-Bretagne Rennes2.
  • Anne-Laurence Mennessier, à la BU de Nîmes.
  • Christine Perrichon, à la BMC d’Orléans.

Des nouveaux directeurs de départements pour la BnF

Faisant suite à la CAP des conservateurs du 7 mai 2015, quatre nouveaux directeurs de départements prendront leurs nouvelles fonctions à la BnF au 1e septembre prochain :

  • Mathias Auclair, au département de la musique.
  • Catherine Aurerin, au département droit/économie/politique.
  • Pascale Issartel, au département de l’audiovisuel.
  • Benoît Tuleu, au département du dépôt légal.

ADBU : « la réussite étudiante compromise, la recherche menacée »

L’ADBU a récemment publié les conclusions de son enquête annuelle sur les dépenses documentaires des BU. Portant sur les chiffres de 2002 à 2014 et sur les budgets prévisionnels 2015, cette étude rassemble 72 établissements documentaires de tailles, de disciplines et de statuts différents.

Cette enquête confirme les tendances remarquées depuis 2010 et souligne aussi une baisse globale des budgets documentaires sur les cinq dernières années (– 3,72 %, soit – 3 millions d’euros sur le seul panel de l’étude). De plus, si les dépenses concernant la documentation électronique ont augmenté de 50 % depuis 2010, les achats de périodiques imprimés ont baissé d’autant. Enfin, la baisse des crédits (– 27,5 % en 5 ans, soit – 7 millions d’euros sur le seul panel de l’étude) entraîne une forte diminution d’achats d’ouvrages par les BU.

L’offre de ressources numériques apparaît de ce fait souvent identique d’une bibliothèque à l’autre et difficilement adaptable aux besoins réels des établissements, tandis que de moins en moins de monographies variées sont mises à disposition des étudiants.

En plus de limiter les acquisitions à destination des étudiants, certains établissements ont dû pour la première fois « tailler » dans les abonnements de niveau recherche, et l’ADBU dresse un constat « d’appauvrissement généralisé de la documentation de niveau universitaire en France ».  Soulignant le retard pris depuis 5 ans dans l’acquisition de la production éditoriale, l’association met en garde contre « les dommages irréparables (…) causés à la richesse documentaire des BU françaises », les publications non acquises à leur sortie étant ensuite très difficiles à se procurer.

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