Un bookcrossing dans les tramways de Lyon

Lundi 16 février et mardi 17 février 2015, en partenariat avec la Fête du livre de Bron, le Systral et le réseau TCL organisent un bookcrossing sur la ligne de tramway T2 reliant Bron au centre-ville de Lyon.

200 ouvrages (romans, nouvelles, poésies, etc.) sont ainsi mis à disposition des voyageurs lors de leurs trajets afin qu’ils les feuillettent, les transmettent et les échangent avec d’autres personnes. Il est également possible pour les utilisateurs de la ligne de donner un avis sur les « livres voyageurs » qu’ils auront lus et ainsi de s’essayer à la critique littéraire.

Plus d’information sur le site web du Systral.

Adoption du principe de l'ouverture des bibliothèques le dimanche

L’assemblée nationale a adopté samedi 14 février le sous-amendement concernant l’ouverture des bibliothèques le dimanche, dans le cadre du projet de la loi « pour la croissance et l’activité » dite loi Macron.

C’est Aurélie Filippetti, députée et anciennement ministre de la Culture et de la Communication, qui a défendu ce sous-amendement inclus dans les débats sur le travail le dimanche. Le texte propose qu’au moment où un conseil municipal discute de l'ouverture dominicale des commerces, il discute également de l’ouverture des bibliothèques.

La députée a notamment rappelé lors des débats le rôle essentiel et « d’intérêt général » des bibliothèques dans le paysage social. A. Filippetti a déclaré  : « on a tous, au cours du mois difficile que nous venons de traverser, insisté sur l’importance qu’il y avait à donner accès aux jeunes à la culture, à l’éducation, aux livres, pour effectivement s’émanciper et s’éduquer. Les bibliothèques, médiathèques, c’est justement l’un des lieux de transmission des savoirs et d’émancipation individuelle. »

Pour rappel, l’association Bibliothèques sans frontières (BSF) avait, en janvier 2014, mis en ligne la pétition « Ouvrons + les bibliothèques  ! », demandant une ouverture plus large de ces espaces publics : plus tard le soir, les week-ends et pendant les vacances scolaires.

Le stockage des collections imprimées à l'heure du numérique

A l’heure du numérique, qu'en est-il de la dimension physique des collections ? Souvent sous-estimé, le développement de la documentation imprimée reste conséquent, une part importante de celle-ci devant être conservée. Ainsi, mettre en œuvre des bibliothèques de dépôt « est une condition sine qua non de la conversion au numérique et un nécessaire contrepoint aux projets de data centers ».

Dans un rapport publié récemment, l’Inspection générale des bibliothèques étudie les paramètres qui ont engendré l’ajournement de la constitution de bibliothèques de dépôt en région. L’IGB revient également sur « les contours d'une nouvelle carte documentaire qui permettrait d'articuler les missions nationales dévolues à la BnF, à la BPI, au CTLes et à l'ABES » ainsi que sur « le rôle interrégional que pourraient jouer quatre grandes réserves mutualisées en régions ».

L’impression à la demande et les bibliothèques

Introduction

Les possibilités offertes par l’impression à la demande ont fait couler beaucoup d’encre dans les bibliothèques étrangères, en particulier outre-Atlantique mais relativement peu en France. Un article de synthèse en français sur le sujet semble donc particulièrement opportun.

L’origine du modèle économique et son adaptation aux bibliothèques

Ces dernières années, les éditeurs et les imprimeurs ont constaté une tendance à la baisse du nombre moyen de tirages. Pour faire face à cette situation, et en particulier depuis 2002, est apparu un nouveau modèle économique : le Print on Demand (POD). Ce modèle économique consiste à imprimer en flux tendu en fonction de la demande et quasiment en temps réel. Originaire du japon où les échoppes avaient des difficultés, faute d’espace suffisant, à stocker plusieurs exemplaires d’un même produit, l’impression à la demande permet de ne plus avoir à prévoir à l’avance de nombre d’exemplaires qui devraient être vendus, de limiter ainsi les risques de surproduction, de ne plus connaître d’invendus, et surtout de ne plus avoir à gérer des stocks coûteux en personnel, en conservation et en loyer, et de diminuer significativement les coûts liés aux transports et à la logistique de la chaîne du livre. Avec ce modèle, la production, en flux tendu, est déterminée par la demande et non plus par l’offre. L’impression à la demande obéit donc à une logique assez voisine de celle de la numérisation à la demande puisqu’elle est actionnée directement par l’usager. Mais au lieu de convertir un document papier en document numérique, il s’agit, au contraire, soit de “ressusciter” un fac-similé papier à partir de son support électronique (ce qui implique une numérisation préalable du support papier original), soit d’offrir une première existence sur papier à un support nativement numérique (un livre auto-édité, par exemple). Particulièrement adaptée aux besoins de sociétés de plus en plus multiculturelles et multilangues, l’impression à la demande est l’application du modèle économique du “juste à temps” issu du monde de l’industrie au secteur de l’édition jusqu’alors basé sur un modèle “juste au cas où” (stocker pour anticiper les demandes).
Le prix d’un livre imprimé à la demande resterait 20 à 30 % plus cher, d’après un entretien de Luc Spooren au Nouvel Observateur publié le 9 juin 2009. Mais, si le coût de production avec le POD demeure supérieur, il ne faudrait, d’après (Dougherty, 2009) que 2 jours pour obtenir 30 000 exemplaires quand il faudrait 2 semaines selon un mode de production plus traditionnel.
D’après (Dougherty, 2009), la production de livres selon le mode traditionnel a connu une croissance de seulement 1 % en 2007, soit 276 649 nouveaux titres. Mais pour sa part, la production de livres sous la forme de print on demand est passée de 21 936 titres en 2006 à 134 773 en 2007. Et entre 2002 et 2007, selon ce même auteur, la croissance des titres selon le mode traditionnel n’a été que de 29 % tandis qu’elle a été de 313 % pour le Print on Demand. Aujourd’hui aux USA, d’avantage de livres seraient produits via ce modèle économique. En effet, les modalités spécifiques de l’impression à la demande en font un procédé de publication susceptible d’apporter de nouvelles perspectives économiques et de diffusion à certains secteurs de l’édition : l’autoédition en premier lieu, mais aussi la presse, les documents anciens, les ouvrages épuisés ainsi que les secteurs de niches ou très spécialisés tels que les presses universitaires par exemple.

Enjeux du POD pour les bibliothèques

Ce nouveau modèle d’édition imprimée devait nécessairement susciter des interrogations, trouver des applications et ouvrir des perspectives de changement dans le domaine des bibliothèques. Trois types d’enjeux peuvent être considérés.
Les bibliothèques numériques sont les premières concernées. Pour ces dernières, l’impression à la demande commence à être envisagée comme un prolongement naturel parce qu’il  représente un débouché économique, un retour sur investissement, même s’il est encore marginal. Les oeuvres libres de droit peuvent, en effet, après avoir été numérisées, c'est-à-dire après être passées du support papier au support électronique, être rééditées sur support papier et être à nouveau vendues comme des fac-similés brochés. On constate que les bibliothèques numériques bien installées, mutualisées ou non, proposent ce type de service (Gallica, réseau Ebooks on demand). Certaines associent même l’impression à la demande à l’expérimentation de nouveaux modèles (le financement participatif pour la plateforme Numalire).
En second lieu, le nouveau type de production imprimée issu de l'impression à la demande pourrait, dans les années à venir, interroger la gestion des collections en bibliothèque : comment  capter, évaluer et faire entrer cette nouvelle production imprimée, atypique parfois et dans tous les cas différentes, dans les collections de bibliothèques ?
Enfin, et c’est sans doute dans ce domaine que les initiatives les plus intéressantes se situent aujourd’hui, l’impression à la demande permet aux bibliothèques, universitaires comme publiques, d’offrir tout un panel de nouveaux services à leurs usagers : support à l’autoédition (Williamson County Public Library, Etat du Tennessee - Communiqué de presse Ingram, 2014), création de supports propres comme dans le cadre de l’initiative Je révise mon bac à la bibliothèque de la médiathèque de Romans-sur-isère qui utilise PédiaPress, le service de POD de Wikipedia (Coutagne, 2014), ou dans le cadre des “coursepacks” des bibliothèques universitaires anglaises grâce auxquels la bibliothèque devient un réel éditeur universitaire (Rowlinson, 2000). La modernisation d’un Prêt entre bibliothèques aujourd'hui vieillissant se voit aussi offrir des perspectives intéressantes grâce à ce nouveau modèle (Klopp, 2014).

Panorama de quelques expérimentations en bibliothèques

Les  éditeurs commerciaux partenaires des “grandes bibliothèques”

La forme la plus aboutie aujourd’hui de la pratique du POD en bibliothèque réside dans la conclusion d’accord public-privé entre les bibliothèques nationales ou les grandes bibliothèques universitaires et des éditeurs traditionnels ou des plateformes d’impression à la demande.
Le 23 mars 2009, un partenariat a été conclu entre Amazon BookSurge (branche POD d’Amazon) et la bibliothèque de l’Université de Cornell (USA). Ce partenariat porte sur la possibilité offerte par Amazon de produire et de commercialiser des imprimés brochés à la demande à partir des livres numérisés par la bibliothèque en échange de versement d’une part des bénéfices réalisés.
En février 2010, la Bristish Library annonçait que 65 000 livres numérisés du domaine public seraient vendus sous forme de Print on Demand sur Amazon BookSurge. En octobre 2010, la Bibliothèque du Congrès en annonçait 50 000.
En France, Chapitre.com a noué un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en mars 2011 pour l’impresssion à la demande de fac-similés de documents issus de Gallica. Les commandes depuis Chapitre.com sont imprimés par les Editions du Net et expédiées sous 4 jours pour un prix moyen entre 15 et 20 euros et pouvant osciller entre 6 et 40 €. Une partie des bénéfices est reversée à la BnF et à Chapitre.com qui pour sa part toucherait 25 % de la somme payée. Au début de l’opération, des chiffres de 5 à 6 commandes par jour ont été communiqués à la presse.
Hachette a également noué un partenariat avec la BnF en utilisant les services de la société Lightning Source. Ainsi, depuis le 31 juillet 2013, il est possible d’imprimer en noir et blanc 180 000 titres antérieurs à 1900 et 10 000 partitions de musique. D’après BnF-Partenariats, environ 20 000 livres imprimés auraient été vendus entre janvier et octobre 2013 via le partenariat Hachette (Klopp, 2014).
Les éditions The Book Edition et Edilivre qui, pour cette dernière, utilisent les services de la société So Book, sont également en partenariat avec la BnF pour la vente de documents imprimés à la demande.

L’Espresso Book Machine (EBM)

Cette machine, créée en 2006, commercialisée par la société OnDemandBooks et un temps, par Xerox, résulte de l’intégration d’un photocopieur et d’un massicoteur-plieur et brocheur dans une même machine. L’Espresso Book Machine permettrait d’imprimer des livres allant d’un format 11,4 x 12,7 cm à un format 21 x 27,3 cm, en 5 minutes pour un livre de 300 pages à 20 minutes pour des documents plus complexes (Anderson, 2010) pour un coût moyen de 10 $ (Dougherty, 2009) soit un peu plus de 7 €. Ce coût varierait de 6 $ pour un livre de 150 pages à 10 $ pour un livre de 151 à 450 pages (Geitgey, 2011). Il faudrait imprimer plus de 1000 livres par an pour que l’opération reste rentable (Chamberlain, 2010) et environ 60 000 livres par an pour maintenir un coût intéressant à l’unité (Wilson-Higgins, 2011), mais, en comparaison avec les coûts pratiqués par les services de prêts entre bibliothèques qui avoisineraient les 30 $, ce coût serait très compétitif. L’achat et l’installation d’une machine serait d’environ 92 000 $ (Wilson-Higgins, 2011), soit près de 68 000 € et nécessiteraient une maintenance technique pour les bourrages éventuels, les consommables, le papier, l’encre, la colle, et les cartons de couvertures… Récemment, une machine aurait été achetée près de 46 000 € par la bibliothèque de Toronto afin de mettre en place un service Asquith Press Book (Jost, 2014).

Installée dans un lieu public, une librairie ou une bibliothèque à forte fréquentation, elle permet à ses lecteurs d’acheter sur place sous forme d’imprimés brochés l’intégralité des livres numérisés disponibles sur son catalogue EspressNet qui contient 8 millions de titres et peut être complété par les livres numérisés par les bibliothèques partenaires. EspressNet contient une partie de Google Books (1 million de livres), archive.org (plus de 2 millions de livres), HathiTrust, Lightning Source et Gallica. En effet, le 27 septembre 2011, la Bibliothèque nationale de France annonçait que plusieurs milliers de livres de Gallica seraient accessibles pour du print on demand via l’Espresso Book Machine. Au delà de l’impression de documents numérisés, l’Espresso Book Machine est également et surtout utilisée pour l’autopublication.

En France, aucune Espresso Book Machine n’a encore été installée à ce jour. La Bibliothèque nationale de France n’a pas souhaité expérimenter une ouverture sur un métier qui n’est pas le sien et la Bibliothèque Sainte-Geneviève, après hésitation, n’a finalement pas concrétisé un partenariat envisagé sous la forme d’une concession avec la société On Demand Books (Andro, 2012).

Conclusions

L’impression à la demande, bien que peu expérimentée en France par les bibliothèques, leur permettrait d’offrir de nouveaux services tout en bénéficiant d’un retour sur investissement et d’une nouvelle source de revenu. Elle permettrait aussi aux bibliothèques de s’ouvrir à des collaborations avec des entreprises, des éditeurs ou des libraires en participant à créer de l’activité économique autour de leurs projets de numérisation, sous la forme de délégations de services publics, de locations, de franchises ou de concessions. L’impression à la demande pourrait également être utilisée pour ajouter des titres dans les collections des bibliothèques, multiplier les exemplaires des livres les plus demandés, remplacer des documents manquants, permettre l’impression de thèses, l’autopublication, l’édition de livres pour les événements, les congrès ou pour les entreprises, et last but not least, remplacer le vieillisant prêt entre bibliothèques (Geitgey, 2011). Ainsi, selon une étude de l’Université Virginia Tech, le prêt entre bibliothèque d’un livre coûterait 30 $ aux États-Unis quand le coût moyen d’impression d’un livre à partir d’une EBM ne serait que de 10 $ (Dougherty, 2009).
Pour les bibliothèques, il s’agirait néanmoins d’une évolution importante de leurs missions, les bibliothèques devenant éditeurs, imprimeurs et libraires, et même, avec l’acquisition d’Espresso Book Machines, des centres d’autoédition. Or, dans la mesure où les bibliothèques ne sont plus des lieux où se rassemblent un public nombreux, le résultat demeure moins certain que celui qui pourrait être obtenu dans des gares ou des aéroports, par exemple. Par ailleurs, jusqu’à aujourd’hui, les bibliothèques fonctionnent selon un modèle “juste au cas où”, c’est à dire qu’elles stockent pour anticiper les demandes de leurs lecteurs. Leur expertise repose, en bonne partie, de la connaissance de leurs publics qui fonde leurs politiques d’acquisitions (Klopp, 2014) et de la capacité à constituer des collections qui est au coeur du métier et fonde les politiques documentaires des bibliothèques. Le passage à un modèle économique du “juste à temps” pourrait donc, finalement, se présenter comme une remise en question importante du coeur de métier.
La première machine a ainsi été installée à la New York Public Library le 21 juin 2007. Depuis, des Espresso Book Machines ont été Installées à la Bibliothèque Publique de la Nouvelle Orleans, à l’Université du Michigan, l’Université de l’Utah Marriot Library, la librairie Blackwell  à Londres, la Bibliothèque Grace Mellman Community, l’Université de Pittsburgh Hillman Library, la bibliothèque de l’Université McGill, la Bibliothèque d’Alexandrie en Egypte, l’Université de New York, Abu Dhabi… Au total, en juillet 2012, des EBM ont été installées aux USA (27), au Canada (12), au Royaume Uni (2), aux Emirats Arabes (2), en Australié (2), mais aussi en Chine, en République Dominicaine, en Egypte, au Japon, au Pays Bas et aux Philippines dans 18 librairies commerciales et 17 librairies universitaires et 13 bibliothèques.

Bibliographie

Anderson, R. (2010). The Espresso Book Machine:The Marriott Library Experience. Serials, 23(1):39-42.
Andro, M., Chaigne, M., Smith, F. (2012). "Valoriser une bibliothèque numérique par des choix de référencement et de diffusion. L'expérience de la Bibliothèque Sainte-Geneviève". Les Cahiers du numérique 9(3): 75-90
Chamberlain, E. (2010). Digitisation-on-Demand in Academic Research Libraries. 62 p.
Coutagne S. (2014), Wikipédia et les bibliothèques françaises, mémoire d’étude DCB, ENSSIB,  p. 66.
Dougherty, W. C. (2009). Print on Demand: What Librarians should know. The Journal of Academic Librarianship 35(2):184-186
Geitgey, Terri (2011). The University of Michigan Library Espresso Book Machine experience. Library Hi Tech, Vol. 29, Issue 1, pp. 51-61
Jost, C. (2014). Imprimer son propre livre à la bibliothèque, c'est possible ! Archimag, le 05/08/2014
Klopp, S. (2014). Numérisation et impression à la demande en bibliothèque : un panorama. mémoire d’étude DCB, ENSSIB,  133 p.
Rowlinson C (2000)., «Supporting learning through on-demand and electronic services», Collection Building 19 (2), MCB University Press, p 56-60
Wilson-Higgins, S. (2011). Could print on-demand actually be the “new interlibrary loan”? Interlending & Document Supply, 39(1):5-8
Communiqué de presse du groupe Ingram «Tennessee Public Library Launches Publishing Program with IngramSpark Platform», [en ligne]

Une médiathèque itinérante à Calais

Dans la continuité du médiabus déjà présent dans la commune, les élus de la ville de Calais viennent de voter l’achat d’une médiathèque mobile appelée Ideas Box.

Avec cette médiathèque portable s’adaptant à différents publics et pouvant être installée au cœur d’espaces publics (gymnases, établissements scolaires, etc.), les élus souhaitent  aller à la rencontre des habitants et notamment des populations éloignées du réseau de lecture publique.

Se déployant en 20 minutes, une Ideas Box peut accueillir jusqu’à 100 personnes et se compose de :

  • quatre modules : administration, bibliothèque, cinéma, informatique;
  • 15 tablettes tactiles avec connexion Internet satellitaire haut débit;
  • 250 livres papier;
  • des cours en ligne ouverts;
  • un écran avec une offre gratuite d'une centaine de films;
  • des jeux vidéos, des jeux de société et diverses activités ludiques;
  • 5 caméras HD permettant de faire du journalisme participatif;
  • 3 GPS permettant de faire de la cartographie participative.

Pendant environ six mois, un intervenant de Bibliothèques sans frontières (ONG à l’origine du concept) formera le personnel municipal de Calais (première ville française à adopter le dispositif) à son utilisation.

Inciter à la lecture avec les bibliothèques et médiathèques

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, viennent de présenter leur feuille de route en faveur de l’éducation artistique et culturelle et de l’éducation aux médias et à l’information.

Annonçant plusieurs priorités, comme la mise en place d'une stratégie commune de ressources numériques, elles ont également indiqué que « l’incitation à la lecture et à l’expression orale  » faisait partie de leurs orientations de travail.

Ainsi, en relation avec le plan pour la maîtrise de la langue française lancé par le Gouvernement, des programmes « d’incitation à la lecture et d’expression orale seront développés en s’appuyant sur les bibliothèques et médiathèques qui constituent le premier réseau culturel de notre pays ».

Un nouveau Learning Center à Nice

Depuis janvier 2015, les BU de l’université Nice Sophia Antipolis ont ouvert un espace de travail misant sur le partage de connaissance : le Learning Center SophiaTech.

Proposant de nouveaux services aux communautés du campus SophiaTech et du technopôle de Sophia Antipolis, ce nouvel équipement mise sur l’innovation, le partage et l’échange entre étudiants, enseignants, chercheurs, pôles de compétitivités et créateurs d'entreprises. Il offre ainsi un cadre de travail à la fois individuel et collectif accompagnant au mieux tout projet (écrans partagés de portables, impression via Internet, etc.)

Situé dans le bâtiment Forum du campus (au niveau –2), le Learning Center SophiaTech s’étend sur une superficie de 450 mètres carrés d’espace modulable et comprend 160 places assises.

Education artistique et culturelle en bibliothèque

Depuis la mise en place des parcours d’Education artistique et culturelle en 2013 et de la réforme des rythmes scolaires, quelles nouvelles actions ont été déployées au sein des bibliothèques territoriales et quel positionnement ont-elles adopté ? Pour y répondre, une enquête a été menée par le SLL (ministère de la Culture et de la Communication) auprès des bibliothèques territoriales de 400 collectivités.

Cette étude analyse « les bénéfices et les difficultés de la nouvelle politique culturelle envers le jeune public (…) et de la réforme des rythmes scolaires dans ses premières applications ».

Le rapport propose également deux documents à destination des bibliothèques territoriales et les élus :

  • un vade-mecum listant des conseils pratiques,
  • des fiches présentant des projets éducatifs intéressants.

 

Le livre, un médium à fonctions multiples

La mort programmée du livre traditionnel devant les (N)TIC a été prononcée depuis les années 80 : « en l’an 2000, quand sera implanté un réseau de communication interrogeable dans tous les points du globe et à même d’assurer à tous un accès rapide à une partie considérable des connaissances indispensables, les [livres] auront subi le sort des brontosaures ». [Girard, 1994]

Trente ans après cette promesse, la résistance du livre a déjoué tous les pronostics relatifs à sa survie et à sa viabilité, entraînant par la même occasion un changement de préoccupation : « […] le problème n’est pas de savoir si les [livres] vont disparaître, mais quand » [Lahary, 1994, p 78].

S’il en est ainsi, c’est parce que le livre bien qu’offrant des services semblables à ceux d’Internet, remplit d’autres fonctions spécifiques qui lui permettent de se positionner et de résister à l’invasion des NTIC. Mais aussi, l’expérience montre qu’en matière de média, il y a rarement exclusion d’un médium par un autre, mais plutôt superposition des différents médias ; d’où la tendance actuelle à la double édition : une électronique, suivie d’une impression à la demande. D’autre part l’édition électronique qui serait une menace pour le livre traditionnel, concerne surtout les revues scientifiques et les ouvrages de références [Girard, 1994]. Or, le seul exemple des Etats Unis montre que les romans représentent la part la plus importante des collections et des emprunts dans les bibliothèques publiques moyennes ; [Apostle et Raymond, 1987].

Cette communication qui prend la défense du livre traditionnel, tentera de démontrer l’inconvénient majeur de l’Internet par rapport à la mission principale du livre, avant de mettre en exergue les fonctions spécifiques de ce dernier qui fondent sa résistance face aux NTIC ; ensuite, elle s’attèlera à démontrer qu’en réalité, l’Internet n’est pas le vrai concurrent du livre ; les deux médias se complètent plutôt. Pour la promotion de la lecture, des orientations adaptées à la culture de l’oralité seront esquissées.

Quelques limites de la lecture sur Internet

L’Internet à n’en pas douter doit son succès à la fascination qu’exercent les NTIC sur les populations, notamment les jeunes.

Mais du point de vue pédagogique et didactique la lecture sur Internet est à beaucoup d’égards, critiquable, à cause notamment de l’hypertexte et de l’hypermédia qui caractérisent le net; en d’autres termes, c’est dans ses qualités qu’on retrouve les défauts d’Internet en matière de lecture : l’activité de lecture y est qualifiée de « butinage », de « surf » ou de « navigation », de « pseudo-lecture » par opposition à une lecture attentive et profonde, une lecture pédagogique, didactique que l’on pratique sur un livre imprimé [Baccino, 2011] . Sur le web, le lecteur balaie rapidement les titres, […] son attention est imparablement attirée par d’autres informations qui apparaissent en simultané et qui peuvent ou non avoir une pertinence pour lui…On passe d'une page à l'autre, d'un paragraphe à l'autre. On n'est plus dans des lectures linéaires et cumulatives, mais dans des lectures circulaires et itératives[1]

Quelques fonctions du livre traditionnel : la leçon des citations

Le rôle du livre est souvent réduit à celui de conteneur de l’information. Or, on lit à des fins d’édification (la bible), pour s’évader (roman policier ou énigme), pour s’instruire (un livre d’histoire grand public), pour des motifs professionnels (ouvrage sur les pratiques élémentaires de comptabilité), pour le simple plaisir de lire (dans sa position et son heure préférées)   : « je ne vois pas mes lecteurs le soir dans leur lit avoir des lectures virtuelles » déclarait une bibliothécaire [Diament, 1994, p 10]; dans certains cas le livre sert à décorer la bibliothèque du salon, comme le fait bien remarquer Mispelblom à propos du tracé peu convaincant de la frontière entre service et produit : « (…) on achète un livre moins pour le toucher que pour ce qu’on y lit, alors qu’une collection d’encyclopédie sert en général à orner une bibliothèque personnelle» [Mispelblom, 1995, p 122].

Pour mettre en évidence quelques fonctions spécifiques du livre et de la lecture, nous nous sommes servis pour l’essentiel de quelques citations distribuées à l’occasion de la 20e édition du Salon Francophone du Livre de Beyrouth de 2013, par les élèves des classes de seconde du Grand Lycée Franco-Libanais de Beyrouth aux visiteurs du salon[2].

Fonction esthétique et de valorisation sociale :

C’est le cas, quand une collection d’encyclopédies sert à orner la bibliothèque du salon ; mais aussi de l’intellectuel qui aime avoir sa bibliothèque de livres, compter le nombre de livres lus, être à côté de son patrimoine livre lors de prises de photos, d’interviews etc.

Fonction sociale :

La lecture en bibliothèque, contrairement à une idée admise, est certes un acte « individuel », mais pas un acte « solitaire » car elle se fait sous l’émulation attentive des autres lecteurs : les lecteurs qui manquent de courage, les étudiants esseulés ou qui cherchent à s’armer de courage en période de révision, fréquentent volontiers les bibliothèques ou autres lieux de rencontre pour apprendre et lire ensemble.

Pour illustrer cette socialisation par la lecture Jacques Salomé nous apprend qu’« un livre a toujours deux auteurs : celui qui l’écrit et celui qui le lit » Selon Marcel Proust, « chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.» et que « la lecture est une amitié », ce que semble confirmer Tahar Ben JELLOUN : « une bibliothèque est une chambre d’amis ».

Fonction pédagogique :

« Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue » : proverbe chinois. Virgile, poète latin affirme : «   on se lasse de tout, excepté d'apprendre » et Jules Renard de dire : « chacune de nos lectures laisse une graine qui germe ».

« La lecture dissipe la sécheresse, active les facultés, déchrysalide l’intelligence et met en liberté l’imagination » selon Albalat Antoine, qui poursuit : « un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu’on n’a pas lu ».

Quant à Jouhandeau, « un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ».

Le livre, source de vie et de bonheur :

Paraphrasant Descartes, « les auteurs publient, donc existent » :

«Mes livres sont là, ne sont que là. C'est le seul endroit où mon œuvre existe dans sa continuité. Dans les moments où je ne publie pas, je vais dans les bibliothèques pour me rassurer : là je suis vivant, là l'auteur ne meurt pas » témoignait un auteur [BORZEIX, 1998] 

Simone de BEAUVOIR  nous traduit le  bonheur lié au livre et à la lecture en ces termes : « je me disais que, tant qu’il y aurait des livres, le bonheur m’était garanti». Et Jules Renard de confesser : « quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux ». Le bonheur que procure la lecture continue avec Gaston Bachelard  qui nous révèle que « le paradis, à n'en pas douter, n'est qu'une immense bibliothèque » ; alors que Cicéron, Jacques Attali et Alain (Emile-Auguste Chartier)  nous rappellent successivement que :

  • « si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut » ;
  • « contempler sa bibliothèque, c'est rêver qu'on ne saurait mourir avant d'avoir lu tous les livres qui la remplissent » ;
  • « …le bonheur de lire est tellement imprévisible qu’un lecteur exercé s’en étonne lui-même ».

Fonction de sécurité

Dans la pyramide de Maslow[3], le besoin de sécurité occupe une place importante dans l’échelle des valeurs.

Or, il est largement admis que l’information et/ou le document procure à son détenteur un sentiment de sécurité : « l’avoir » devient synonyme du « savoir ». Ce phénomène est perceptible dans le domaine de la photocopie ; on fait des copies que l’on stocke, en attendant de les jeter plus tard. L’information est identifiée à l’objet qui la véhicule c’est-à-dire le document, on confond la possession de la photocopie avec la connaissance que l’on souhaiterait avoir avec l’information. Un phénomène comparable apparaît avec les utilisations de l’information électronique en ligne, que l’on a qualifié de « syndrome de l’imprimante » [Varloot, 1983, p 586]. La plupart des utilisateurs d’un terminal d’interrogations de banques de données en ligne exigent d’avoir une imprimante de recopie d’écran pour garder une trace sur papier de l’interrogation effectuée, même s’ils demandent l’impression des références en différé[4].

Les écoliers se rendent compte après coup que le week end était trop court pour valoir la peine de s’encombrer de tant de livres et autres documents scolaires qu’ils n’auront finalement pas lus à la maison.

Fonction patrimoniale

Ma propriété « mon livre » est parfois plus valorisante que la nôtre (l’internet)[5].

L’amateur de beaux livres anciens qui veut se constituer une bibliothèque digne de ce nom aime passer du temps à découvrir, contempler, évaluer, prendre en mains les ouvrages précieux, les palper, humer l’odeur du papier, caresser les dos, entendre les petits sons en tournant les pages…c’est une véritable histoire d’amour qui le lie au livre.

Il s’agit autant d’une quête intellectuelle que d’un plaisir sensuel[6].

La fonction thérapeutique [7]:

Le livre renferme une véritable fonction thérapeutique comme en témoignent les citations suivantes :

  • « le temps de lire, comme le temps d’aimer, dilate le temps de vivre » disait Daniel Pennac,
  • « je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé » renchérit  Montesquieu, alors que pour  Paul Désalmand « la lecture comme l'amour est la pierre à aiguiser l'âme ».

Quant à Emmanuel Kant[8] « une lecture amusante est aussi utile à la santé que l’exercice du corps » ; pour  Claude  Le Roy[9] « la lecture est un vrai moment de respiration »

Pour la culture générale et la connaissance du monde :

Cette fonction est peut être la plus connue :

 « Toute relecture est une découverte. » affirme Calvino. « J’ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot» disait H Balzac. Bobin Christian  emploie la métaphore du papier de format A4 pour définir son pays : « mon pays fait vingt et un centimètres de large, sur vingt-neuf de long : une feuille de papier blanc ». Amélie Nothomb et François Mauriac d’affirmer respectivement : « on lit pour découvrir une vision monde » ; « la lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté »

Le livre pour l’évasion et l’émotion :

L’association livre-lecture et évasion-émotion n’est plus à démontrer comment le prouvent les citations qui suivent :

  • « tant de pages, tant de livres qui furent nos sources d'émotion, et que nous relisons pour y étudier la qualité des adverbes ou la propriété des adjectifs! » s’exclamait Emil Michel Cioran.
  • Marcel Proust de nous rappeler : « Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre».
  • Quant à Julien Green : « une bibliothèque, c'est le carrefour de tous les rêves de l'humanité » et qu’« un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade».

Le livre et l’Internet, même combat

Les théoriciens de la concurrence ont longtemps attiré l’attention sur les difficultés à identifier les vrais concurrents d’une entreprise et d’une activité.

Le secteur du bâtiment a longtemps concurrencé le secteur de l’automobile avant que l’on ne s’en aperçoive ; de même la bicyclette a eu à concurrencer la lecture ; la combinaison : logement-voiture-mariage est souvent arrivée dans le désordre [10]; le cinéma est apparu un moment comme le concurrent de la lecture[11] etc.

En effet, il existe 2 sortes de concurrence :

  • la concurrence directe ;
  • la concurrence indirecte plus difficile à identifier.

Pour les pays africains, l’opinion s’accorde à reconnaître que l’oralité semble constituer l’un des défis majeurs à surmonter pour régler la question de la lecture et du livre[12].

Ces phrases qui suivent et de A Hampâté Bâ et de J P Sartre renseignent suffisamment sur le statut de la lecture et de la bibliothèque dans les contextes africain et européen :

« En Afrique quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » disait Amadou H BA pendant que Sartre affirmait : « on me laissa vagabonder dans la bibliothèque […]. C'est ce qui m'a fait[13]. « Le livre n’est pas. La lecture le crée, à travers des mots créés, comme le monde est lecture recommencée du monde par l’homme »[14].

L’internet doit en partie son succès dans les pays à civilisation orale par ses caractéristiques qui riment avec les attributs d’une telle civilisation : culture de jeu, de groupe, de partage, de mutualisation, du collectif etc.

« La tradition communautaire est fortement ancrée dans la culture en Afrique. La télévision, le téléphone et même la presse écrite se sont développés sur ce mode ».[15]

L'Internet est un objet culturellement africain, tout à fait adapté au mode de vie africain, comme le faisait remarquer Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la Fondation Internet Nouvelle Génération (FNIG) en ces termes : "l'économie africaine, faite de débrouillardise et d'échanges, fonctionne en réseau, comme Internet". Et qui continue : (…) "pour moi,…les Américains, en inventant Internet, ont inventé un outil "africain". Non pas pour toucher tout le monde mais pour que tout le monde soit touché."[16]

C’est la raison pour laquelle, la lecture, qui extrait l’enfant de sa communauté, devient source de punition pour ce dernier qui par conséquent, tente de la fuir.

Transformer les menaces de la culture orale en opportunités

Si tant est que la culture orale constitue l’obstacle à la lecture, les spécialistes en stratégie nous apprennent qu’il faut apprivoiser les menaces et les transformer en opportunités. Pour cela, et à titre d’illustrations, choisissons deux faits : la communauté et les croyances religieuses qui caractérisent la culture orale.

La dimension communautaire pour promouvoir la  lecture

Romain Liane, dans Club de lecture pour les apprenants adultes : Guide à l’intention des intervenants en littératie des adultes[17] donne neuf raisons qui militent en faveur de la création d’un Club de lecture ; selon l’auteur, un club de lecture permet de:

  • Bonifier la lecture individuelle.
  • Pousser le lecteur ou la lectrice à franchir ses limites.
  • Revoir sa lecture en groupe.
  • S’identifier avec le livre.
  • Développer une meilleure compréhension du livre.
  • Mousser l’enthousiasme pour le livre.
  • Découvrir une variété d’auteurs et de genres littéraires.
  • Établir des liens avec les membres du club de lecture.
  • Développer le goût de la lecture.

Les croyances africaines

Le chameau, pour plusieurs raisons liées aux croyances, exerce sur les populations africaines un pouvoir d’attraction et de séduction. Son utilisation au Kenya a connu un réel succès pour la promotion de la lecture dans le réseau de lecture de ce pays.

Conclusion

Tout semble indiquer que le livre continuera d’exister encore à côté des TIC malgré les prévisions les plus alarmistes ; il est même apparu que souvent l’édition électronique et l’édition traditionnelle se complètent harmonieusement : une impression électronique, suivie d’une impression en papier à la demande.

Les raisons de cette résistance du livre traditionnel sont à rechercher entre autres dans ses fonctions spécifiques, mais aussi, l’expérience montre qu’un nouveau média ne chasse pas les précédents mais vient se superposer à eux.

La question du livre et de la lecture n’est pas liée dans les cultures orales à la concurrence de l’Internet, mais au rapport qui lie le livre à la société.

La prise en compte de cette dimension de l’oralité doit être  le crédo qui guide toute stratégie de promotion de la lecture dans le contexte des pays africains.  

 

[1] Entretien avec Sylvie octobre, sociologue chargée d’études sur les jeunes au DEPS, Royaume Uni [en ligne) :  (consulté le 10 décembre 2013)

[2] Diffusion de citation sur la lecture [en ligne].

[3] La pyramide de Maslow. In: Le sémioscope [en ligne]. (consulté le 27 décembre 2013)

[4] On retrouve de plus en plus à la fin des messages cette recommandation : « Merci de nous aider à préserver l'environnement en n'imprimant ce courriel et les documents joints que si nécessaire ».

[5] Essai de traduction littérale d’un proverbe wolof

[6] Camille Sourget, Livres anciens [en ligne] : (consulté le 10 décembre 2013)  

[7] Le wolof (la langue nationale la plus parlée au Sénégal) traduit le livre par « téré » lui-même traduit aussi par « gris gris » qui, en Afrique noire peut désigner une amulette fabriquée par un sorcier pour porter bonheur et conjurer les mauvais sorts

[8] http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=amusante (consulté le 10 déc. 2013)

[9] Entraîneur de foot ball qui a eu à gagner la coupe d’Afrique avec le Cameroun et qui a entraîné le Sénégal.

[10] L’idéal pour la plupart étant d’acquérir une maison, puis une voiture et ensuite se marier, du moins dans le contexte des PVD

[11] D’où l’idée en France, de prélever des taxes sur l’industrie cinématographique en faveur des livres

[12] Argument loin de faire l’unanimité

[13] Jean-Paul Sartre, Les mots [en ligne].  (consulté 11 déc. 2013)

[14] Edmond Jabès, Extrait de : « Le livre des questions » [en ligne].  (consulté le 10 décembre 2013)

[15] Laurent Raphael, Réseau à palabres (Dossier) [en ligne].   (consulté le 14 mai 2004)

[16] Ibid.

[17] Romain, Liane, Club de lecture pour les apprenants adultes : guide à l’intention des intervenants en littératie des adultes, [en ligne]. http://centrefora.on.ca/sites/default/files/documents/freeproducts/club_de_lecture_web.pdf (consulté le 13 déc. 2013)

 

Références bibliographiques

APOSTLE, Richard, RAYMOND, Boris. - Le paradigme de l’information. – Bulletin des Bibliothèques de France, tome 32, n°4, 1987, p 290-299

BACCINO, Thierry. - « Lire sur internet, est-ce toujours lire ? », BBF, 2011, n° 5, p. 63-66
[en ligne].  (Consulté le 15 novembre 2013) 

BORZEIX, Jean-Marie. - Rapport pour Cathérine TRAUTMANN sur la question du droit de prêt dans les bibliothèques (03. 09. 1998)

 DIAMENT, Nic. - Evolution des missions, évolution du métier : compte rendu du Carrefour 2 du Séminaire préparatoire de Clermond Ferrand de l’Association des Bibliothécaires Français. - Bulletin d’information de l’ABF, n°164, 1994 p 9-11

DIARRA, Mamadou. -  Les NTIC : opportunités ou menaces pour les professionnels des SID. Colloque international « Information, Démocratie et Développement », Ebad, Dakar, 8-12 juin 2001

GIRARD, Christine. - Savoir faire professionnel. – Bulletin d’information de l’ABF, n° 164, 3ème trim. 1994

JABES, Edmond. - Extrait de : « Le livre des questions » [en ligne].  (consulté le 10 décembre 2013)

LAHARY, Dominique. - Du profil de poste au métier. – Bulletin d’information de l’Association des bibliothécaires français, n° 164, 3ème trim. 1994, p 71-82

La lecture, passe–temps inavouable ? Entretien de Marion Cocquet avec la sociologue Sylvie Octobre [en ligne].  (Consulté le 15 novembre 2013)

LAURENT, Raphael, Réseau à palabres : Dossier [en ligne].  (consulté le 10 décembre 2013)

MISPELBLOM, Frederik. - Au-delà de la qualité: démarches qualité, conditions de travail et politiques du bonheur. – Paris: Syros, 1999. – 288p. – (Alternatives économiques)

ROMAIN, Liane, Club de lecture pour les apprenants adultes : guide à l’intention des intervenants en littératie des adultes, [en ligne].  (consulté le 13 déc. 2013)

SARTRE, Jean-Paul. - Les mots [en ligne]. (consulté 11 déc. 2013)

VARLOOT, Denis. – ‘’Du puits au robinet’’. – Bulletin des Bibliothèques de France, tome 28, n° 6, 1983, p 582-589

Une nouvelle bibliothèque digitale à bord des TER

Après la Lorraine, c’est au tour du Languedoc-Roussillon de proposer à bord des TER l’accès à une bibliothèque digitale, afin que les usagers puissent se divertir lors des longs trajets.

Comment accéder aux ouvrages pour les voyageurs ? De manière très simple, il suffit de flasher, avec un smartphone ou une tablette, le code du livre qu’ils souhaitent lire : le téléchargement commencera instantanément.

Elaborée avec StoryLab et Parallèles Editions, cette bibliothèque embarquée propose un large choix d’œuvres permettant de redécouvrir des classiques de la littérature et, en partenariat avec Languedoc-Roussillon Livre et Lecture, des feuilletons littéraires provenant d’auteurs régionaux. La plupart des 60 titres disponibles sont gratuits, quelques titres étant téléchargeables à partir de 0,99 €.

Pages

Subscribe to Front page feed