IGB : deux nouveaux inspecteurs généraux des bibliothèques
Odile Grandet, actuellement chef de projet du campus Condorcet, et Philippe Marcerou, actuellement directeur de la BIU de la Sorbonne, ont été nommés inspecteurs généraux des bibliothèques.
Odile Grandet, actuellement chef de projet du campus Condorcet, et Philippe Marcerou, actuellement directeur de la BIU de la Sorbonne, ont été nommés inspecteurs généraux des bibliothèques.
Le 61e congrès de l’Association des bibliothécaires de France (ABF) s’est tenu du 11 au 13 juin 2015 à Strasbourg, sur le thème « Inventer pour surmonter. Bibliothèques en tension ».
Diverses captations vidéo de ce congrès sont en ligne sur la chaîne YouTube de l’ABF. Pour les visionner, cliquez ici
Retrouvez le programme complet et le dossier de presse sur le site web de l'ABF.
La Ville de Paris vient de publier les résultats d’une enquête lancée en début d’année 2015 et menée auprès des habitants et des agents municipaux de la capitale. Après plusieurs mois de consultation, 70 mesures destinées à faciliter la vie des habitants ont été proposées par la mairie de Paris. Concernant les bibliothèques, plusieurs initiatives sont également prévues.
Alors que 68 % des sondés ont affirmé leur volonté de pouvoir accéder aux bibliothèques le dimanche, seuls quatre établissements sont aujourd’hui ouverts le dimanche. La Ville de Paris lancera prochainement une concertation avec le personnel afin de permettre l’ouverture de nouveaux établissements le dimanche. Les Parisiens désirent aussi participer davantage à la vie des bibliothèques et des médiathèques, ainsi qu’aux différents projets menés : divers ateliers de loisirs créatifs leurs seront proposés. La municipalité devrait également généraliser les boîtes de retour de livres à l'extérieur des bibliothèques, permettant de rendre ses documents en dehors des horaires d'ouverture. Enfin, elle souhaite aussi poursuivre son implication dans le soutien scolaire (cinq bibliothèques proposent déjà du soutien scolaire apporté par des jeunes dans le cadre du service civique).
La mairie de Paris précise que si certaines de ces mesures pourront rapidement être déployées, d’autres nécessiteront du temps quant à leur mise en place.
Dans le cadre du label Bibliothèques numériques de référence (ministère de la Culture et de la Communication), la médiathèque Emile-Zola de Montpellier vient de mettre en place un service proposant aux usagers déficients visuels de recevoir directement à leur domicile des documents numériques adaptés.
S’adressant aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer, ce service leur permet de s’inscrire sur le nouveau site web du réseau des médiathèques de Montpellier Méditerranée Métropole. Elles peuvent alors faire une demande d’emprunt de documents adaptés et les recevoir ensuite chez elles. Grâce au portage à domicile de ces documents, « l’égalité de service est garantie pour les usagers les plus empêchés ».
Cette nouveauté s’ajoute au service « Homère », espace dédié de la bibliothèque aux personnes malvoyantes ou non-voyantes qui permet de consulter sur place, une copie en braille, en numérique ou au format audio, conformément à l’exception au droit d’auteur en faveur des personnes en situation de handicap.
La lettre de mission adressée par la Ministre de la Culture et de la Communication à l’Inspection générale des bibliothèques pour l’année 2013 comprenait une étude sur l’action territoriale de la Bibliothèque nationale de France (BnF) avec l’ensemble des bibliothèques de France.
Lancée au début de l’année 2014, cette étude montre notamment que la BnF, « plus grande bibliothèque de recherche de France par ses collections, son public, ses experts et les programmes scientifiques qu’elle mène », occupe « dans le paysage trop éclaté des bibliothèques françaises, et sans tutelle unique, une place majeure et inégalée ». De par « sa taille, sa modernité, le niveau de qualité et d’expertise qu’elle a désormais acquis », la BnF est l’établissement phare de l’ensemble de ce paysage.
« Extrêmement structurante pour le réseau des bibliothèques françaises et pour son évolution », la BnF possède de réelles capacités à « irriguer l’ensemble des bibliothèques et à leur donner les moyens d’un rayonnement plus grand en matière d’action culturelle, d’information et de recherche », comme le prouve « la satisfaction de l’ensemble des organismes qui bénéficient de son action ». Le rapport souligne également qu’il « est important que la BnF accroisse la visibilité et la lisibilité de son action territoriale, distinguant ce qui est du partenariat de ce qui est du service rendu ». L’action territoriale devra donc « être considérée dans son ensemble, grâce à un pilotage placé au plus haut niveau de l’établissement ».
Enfin, il est indispensable que « la BnF soit associée au pilotage des programmes des institutions documentaires liées à l’Education nationale, comme à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Elle doit aussi renouer une collaboration forte avec la Bibliothèque publique d’information ».
L’IGB propose également plusieurs recommandations au sein de ce rapport :
« Depuis une dizaine d’années, les universités françaises connaissent des évolutions profondes dans leur organisation territoriale » corrélées à celles des métropoles et des régions. Les universités ont notamment été invitées à coopérer et, avec la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013, « première loi relative à la fois à l’enseignement supérieur et à la recherche », plusieurs possibilités de collaboration ont vu le jour. Concernant la fusion d’universités, celle-ci présente « des effets immédiats sur le réseau documentaire, car elle conduit à mettre en place une nouvelle organisation des services et a pour objectif l’amélioration de leur performance ».
Un rapport de l’IGB analyse la situation de la documentation dans les fusions d’universités déjà effectives (Aix-Marseille, Bordeaux, Strasbourg et en Lorraine), étudie les tendances au sein des fusions plus récentes ou en préparation (Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Montpellier et Paris-Est) et enfin évalue « la contribution ainsi apportée à la structuration des sites universitaires ».
Ce rapport s’intéresse tout d’abord à la situation documentaire précédant les fusions d’universités et à la planification de ces fusions. Il propose ensuite d'étudier les évolutions organisationnelles des personnels et des services aux publics. Le rapport revient également sur l’évolution de l’organisation de la documentation, de la politique documentaire, des ressources électroniques et des systèmes de gestion documentaire.
En conclusion, le rapport de l’IGB souligne notamment que la coopération des SCD, « aussi bien au niveau national qu’à l’échelle des sites », prend une « dimension nouvelle dans le cas des fusions d’universités, qui modifient profondément l’organisation et le fonctionnement même de ces services ». La fusion constitue de plus « une démarche globale, engageant tous les personnels et toutes les activités des universités concernées ». Enfin, les situations se distinguent par des disparités de tous ordres (historique, taille des établissements, champs disciplinaires, nombre de sites, etc.).
Le rapport propose également des recommandations sur :
Selon une étude réalisée par le Motif (Observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France), la région parisienne totalise aujourd’hui environ 1 100 établissements : bibliothèques municipales, universitaires, médiathèques, etc. Entre les années 2000 et 2010, ce ne sont pas moins d’une centaine de médiathèques qui ont été construites dans la région, soit « un accroissement de plus de 100 000 m2 de lecture publique offerte aux usagers ». Au niveau des départements, c’est la Seine-et-Marne qui est la mieux pourvue avec 232 bibliothèques pour 1,3 million d’habitants.
Le Motif souligne que cette augmentation du nombre d’établissements devrait amener une réorganisation de leur fonctionnement : par la réforme territoriale (prévue par le gouvernement), « la mutualisation des moyens est inexorablement accentuée avec pour objectif d'améliorer les services aux usagers ». Pour le moment, une vingtaine de réseaux engendrant des transferts d’équipements et de personnels ont été dénombrés.
Concernant la question de l’extension des horaires d'ouverture des bibliothèques, alors que de nouveaux chiffres devraient paraître courant 2015, le Motif rappelle qu'en 2011, seulement 29 bibliothèques sur 956 étaient ouvertes le dimanche.
Persée, programme de publication électronique de revues scientifiques en sciences humaines et sociales, vient de lancer une version de démonstration de son nouveau portail, qui sera entièrement déployé en septembre 2015.
Suite à une enquête à laquelle plus de 5 000 personnes ont répondu, ce nouveau portail fait écho aux besoins actuels des utilisateurs. Parmi les évolutions majeures, on trouve :
Un partenariat avec l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (ABES) offre même la possibilité d’être redirigé vers les notices d'autorité de l'auteur (Idref).
La version de démonstration ne couvrant pas encore toutes les fonctionnalités présentes sur le portail actuel, l'ensemble des contenus et des services de Persée.fr restent accessibles pendant l'été. Enfin, un espace collaboratif a été mis en place afin de recueillir des commentaires sur cette nouvelle version.
Faisant partie du projet de restructuration de la Bibliothèque publique d'information (BPI), le service « Nouvelle génération » a pour objectif de mettre en place un espace destiné aux 18-25 ans. Ce projet propose notamment de :
Il est prévu que l’espace « nouvelle génération » occupe toute la mezzanine de la bibliothèque et qu’il soit organisé autour de plusieurs points forts : rencontres et débats, ateliers et jeux en ligne, bar à tablettes, jeux sur consoles, etc.
Les 800 m2 alloués seront modulables selon les usages et organisés autour de 3 grandes zones :
Concernant les ressources consultables, l’accent est mis sur les documents illustrés, les graphiques et la nouveauté :
La réalisation de ce projet dépend de la validation de l’ensemble de la restructuration de la BPI par le ministère de la Culture. Depuis décembre 2013, quelques installations ont vu le jour : le « Salon graphique » et le « Salon jeux vidéo ».
Le chiffre d’affaires global s’élève à 2 652 millions d’euros pour 422 millions d’exemplaires vendus, ce qui représente une baisse de 1,3 % en valeur et de 1,2 % en volume par rapport à 2013. S’il s’agit de la quatrième année de baisse, celle-ci est « moins importante que les années précédentes et les signes sont encourageants ». Au sein des industries de biens culturels, le secteur de l’édition est ainsi celui qui « résiste le mieux ». En effet, « les ventes des cinq premiers mois de l’année 2015 sont en augmentation de 5 % ». La production d’ouvrages est également en hausse (de 3 %), tout comme l’édition numérique, qui atteint 6,4 % des ventes de livres en 2014.
Pour le Syndicat national de l’édition, « compte tenu de ces perspectives, et face aux nombreux enjeux, 2015 et 2016 s’annoncent comme des années déterminantes pour le secteur du livre et de l’édition ». Deux axes prioritaires vont définir le cadre et l’ambition des actions du SNE :