Réseau Carel : nouvel article sur PNB

« Il y a deux ans, PNB regroupait moins de 10 bibliothèques. Récemment, Dilicom annonçait que 100 bibliothèques ou groupements étaient désormais adhérentes à PNB ».

« Au départ de PNB, de grandes villes surtout s’étaient lancées ». Aujourd’hui, de petites villes, des BDP et des groupements de ville rejoignent le système. « Réseau Carel a essayé de sensibiliser les éditeurs à ces problématiques et à la nécessaire adaptation des offres aux dimensions des adhérents ». En 2016, 200 000 prêts auront été réalisés, « ce qui commence à représenter un véritable service ».

Découvrez la suite de cet article sur le site du réseau Carel.

Rencontrer des amis à la bibliothèque ?

Au Canada, une bibliothèque publique de la ville de Regina propose à ses usagers de participer à des soirées afin de « se faire de nouveaux amis ».

Basées sur le même principe que les speed dating, ces rencontres proposent aux participants de discuter de sujets lancés par les organisateurs durant deux minutes et demie. Organisées selon deux tranches d’âge (21-35 ans et plus de 35 ans), ces sessions ont énormément de succès et affichent toujours complet.

Rapport IGB : premier bilan du dispositif national des Bibliothèques numériques de référence

Initié en mars 2010 par le ministère de la Culture et de la Communication en lien avec le contrat numérique aux collectivités territoriales, le programme national des Bibliothèques numériques de référence avait pour objectif de faire émerger « cinq bibliothèques d’excellence au plan régional pour leurs collections et services numériques ». Le programme a été mis en œuvre grâce à deux leviers : « la réforme du concours particulier pour les bibliothèques de la D.G.D et la mise à disposition des conservateurs d’Etat ».

Faisant un bilan du dispositif, le rapport montre qu’au terme des cinq années, l'attractivité du label BNR « est perçue de manière très positive par les bibliothèques et les collectivités ». Deux enjeux se dessinent désormais au niveau national : « la poursuite du programme (…) et le maillage équilibré des territoires », tandis que les bibliothèques territoriales devront «  trouver les modes de fonctionnement adaptés à leurs nouvelles missions ».

Un programme de numérisation à la Bulac

Créée en 2011, la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (Bulac), située dans le 13e arrondissement de Paris, s’est fixée comme objectif de défendre « l’accès ouvert à l’information ». Pour le mener à bien, l'établissement a notamment :

  • lancé des archives ouvertes institutionnelles ;
  • accompagné les chercheurs lors du versement des données de leurs travaux de recherche dans le dépôt national HAL ;
  • proposé des rendez-vous individuels pour tout renseignement ;
  • organisé des sessions de formation pour les doctorants et les étudiants en master, etc.

La Bulac propose des horaires d’ouvertures larges : de 10 h à 22 h du lundi au samedi et elle propose aussi de réserver des carrels de travail 24 sur 24. Elle est ainsi la bibliothèque la plus ouverte dans ce secteur de Paris.

Cinq ans après son ouverture, la Bulac possède « une vision plus précise de ses collections (…) constituées de plusieurs fonds autrefois dispersés, ainsi que de nombreux dons ». Cela l’a notamment conduit à « postuler au dispositif national de conservation documentaire partagée CollEx ». La Bulac a également débuté « un vaste programme de numérisation de ses manuscrits » dont la première livraison (fin 2017) donnera accès à 300 documents.

Bibliothèque de Foix : des portraits géants des usagers

Depuis le 5 novembre dernier et pour célébrer ses 200 ans, la bibliothèque municipale de Foix a fait installer dans plusieurs lieux du centre ancien de la ville 26 portraits géants de ses usagers.

Réalisée par la photographe Geneviève Lagarde, cette exposition « s’inscrit également dans le projet Routes singulières initié par la ville de Foix et dont l’objectif est de créer un réseau transfrontalier de petites villes créatives ».  

Réouverture de la bibliothèque américaine de Paris

La Bibliothèque américaine de Paris a rouvert ses portes en septembre dernier au sein d’espaces entièrement restaurés. Créée en 1920, la bibliothèque réunit alors « ce qui reste des livres envoyés pendant la guerre par les bibliothèques américaines pour constituer des camp libraries destinées aux soldats du Nouveau Monde venus combattre en France ».

Cette rénovation constitue un nouveau départ pour l’établissement. Agrandi par les travaux, le hall d’accueil laisse entrer davantage de lumière pour donner une vue globale des trois niveaux de la bibliothèque. Des espaces supplémentaires pour les animations, une nouvelle salle de lecture et d’activité (au sous-sol) ont également été aménagés.

Possédant aujourd’hui 100 000 ouvrages, l’établissement dispose « de la plus grande collection de prêt en langue anglaise sur le continent européen ». Ses 3 000 membres (de 60 nationalités différentes) viennent partager la culture américaine, très présente au sein du programme culturel de la bibliothèque.

Ouverture de la bibliothèque de recherche en histoire de Strasbourg

La nouvelle bibliothèque de recherche en histoire de l’université de Strasbourg a ouvert ses portes au public le lundi 7 novembre 2016.

Située au 1er étage du Palais universitaire, elle propose en un seul et même lieu les fonds de « cinq bibliothèques de recherche d’histoire : médiévale, moderne, contemporaine, d’Alsace et des religions ». D’une superficie de 900 m2 (500 m2 d’espaces publics et 400 m2 de magasins),  la bibliothèque de recherche en histoire dispose notamment de 90 000 volumes signalés dans le catalogue de la bibliothèque et de 120 places assises. Destinée en priorité aux étudiants de master, aux doctorants et aux enseignants-chercheurs, elle offre désormais « de meilleures conditions d’accueil à ses usagers », grâce à des horaires d’ouverture élargis (de 9h à 18h du lundi au vendredi).

En parallèle, de nouveaux équipements et services sont mis en œuvre par l’ensemble des  bibliothèques universitaires strasbourgeoises pour améliorer l'accueil des publics :

  • labellisation Marianne de trois bibliothèques ;
  • élargissement des horaires d'ouverture dans le cadre du Plan « Bibliothèques ouvertes » ;
  • nouveaux services : application mobile Affluences, application mobile BU Alsace, chat Ubib, retour indifférencié des documents ;
  • construction du Studium, future Maison de l’étudiant – Learning centre de l’université de Strasbourg.

CNRS : livre blanc « Une Science ouverte dans une République numérique »

La Direction de l’information scientifique et technique (DIST) du CNRS vient de publier un guide intitulé Une Science ouverte dans une République numérique.

« Construit pour jalonner et faciliter l’application de la loi pour une République numérique, adoptée en septembre 2016 », ce livre blanc a pour objectif de « présenter les applications pratiques des dispositions légales nouvelles introduites par la loi dans le domaine des pratiques numériques de la science ».

Le document présente d’abord une analyse « des implications du libre accès aux publications scientifiques », puis une discussion de « la notion de TDM et de ses enjeux ainsi qu’une analyse comparée des structures existantes en France et à l’étranger ». Il émet également des « propositions pour l’application de la loi, comme la création d’un réseau de conservateurs de données et d’une agence nationale de la science ouverte ».

Ouverture du learning center de l’Université Toulouse-1-Capitole

Le 7 novembre, la bibliothèque universitaire de l’Arsenal de l’université Toulouse-1-Capitole) a « rouvert ses portes après s’être métamorphosée en learning center ». S’appuyant notamment sur plusieurs enquêtes Libqual+, ce projet avait pour objectif de repenser entièrement les services et l’aménagement de la bibliothèque afin de « renforcer trois missions fondamentales : être un appui à la réussite des étudiants, accompagner la pédagogie et soutenir la recherche ».

La rénovation de la bibliothèque centrale de l’Arsenal a notamment permis de créer 28 salles de travail collaboratif, une salle de conférence, deux salles de formation, un espace réservé aux chercheurs et des espaces adaptés au travail des étudiants en situation de handicap. De nouveaux équipements informatiques (ordinateurs fixes, tablettes, bornes wifi) et des écrans connectés en réseau sont également disponibles. Les espaces associés du learning center « se déploient à présent dans les deux principales bibliothèques du campus », la bibliothèque de la Manufacture des Tabacs ayant été rénovée en 2014.

L’offre de services a également été revue :

  • les horaires d’ouverture aux publics ont été étendus et adaptés au calendrier universitaire (de 9 h à 22 h en semaine et de 9 h 30 à 20 h les samedis) ;
  • un catalogue de services personnalisés a été mis en place ;
  • les services d’appui à la recherche, en direction des étudiants en doctorat et des chercheurs, ont été renforcés.

Gallicarte récompensé par le premier Prix du hackathon BnF

Organisé les 19 et 20 novembre derniers (dans le cadre de la semaine de l’innovation publique), la BnF a accueilli pour son premier hackathon une centaine de participants, réunis « pour imaginer la bibliothèque de demain ». Regroupés en équipes, ces derniers ont placé Gallica (la bibliothèque numérique de la BnF) au cœur de leurs travaux.

Suite à ce « marathon participatif », le premier Prix du hackathon BnF a été remis à l’équipe de Gallicarte, pour son « projet de géolocalisation des résultats de recherche dans Gallica », qui prend la forme d’une navigation cartographique au sein des résultats de recherche de Gallica. En effet, les notices interrogées dans Gallica ne contenant « pas directement de données géolocalisables », l’innovation « consiste à réussir à identifier des indications de lieu dans la masse d’informations associées aux documents ». Grâce à ce projet combinant toutes les ressources de la BnF (Gallica, data.bnf.fr, catalogue général), les résultats de recherche s’affichent tout simplement sur une carte.

Ce premier prix « signe l’engagement de la BnF à intégrer le projet Gallicarte au sein de ses services numériques », sous licence Creative Commons (CC-BY), pour « respecter le principe d’ouverture et de partage des données publiques ».

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