La présidente de l’IFLA à Lyon pour une conférence de presse


Dans le cadre du 80e congrès mondial de l’IFLA qui se tiendra à Lyon du 16 au 22 août 2014, Sinikka Sipilä, présidente de l’association, sera présente le 28 avril à l'hôtel de ville de Lyon, pour une conférence de presse.

Le congrès de l’IFLA, qui réunira des experts du monde des bibliothèques de plus de de 150 pays, a cette année pour thème « Bibliothèques, Citoyenneté, Société : une confluence vers la connaissance ».

Les chiffres clés 2014 du secteur du livre

Publiés chaque année à la veille du Salon du livre de Paris par l'Observatoire de l'économie du livre du Service du livre et de la lecture de la DGMIC, les chiffres clés 2014 du secteur du livre viennent d’être présentés.

Rassemblant les données statistiques les plus récentes sur les évolutions du marché du livre en France, ceux-ci font notamment état de l'évolution de la production et de la vente liée à ce secteur.

Le « Prêt Numérique en Bibliothèque » (PNB) en question

Couperin, consortium réunissant les opérateurs de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche autour des questions liées au numérique a, dans un  communiqué, déclaré le projet PNB (mené par Dilicom) « non  adapté aux besoins de l’enseignement supérieur et de la recherche ».

En effet, s’il  « semble adapté au développement du nombre de livres numériques à destination des collectivités », il n’en est pas de même pour ceux destinés à l’enseignement supérieur et de la recherche. « Malheureusement, faute de prise en compte des particularités et de l’hétérogénéité des publics de l’Enseignement Supérieur et des missions de ses établissements, PNB risque de brider l’innovation en France dans ce domaine », explique notamment Couperin.

Appelant « à une évolution du modèle économique de PNB et à l’ouverture d’une large concertation associant DILICOM, les éditeurs et CAREL », le consortium rappelle ainsi que le développement de la lecture numérique doit associer « l’ensemble des partenaires concernés, au premier chef desquels les éditeurs et les bibliothécaires ».

Bobcatsss 2014 à Barcelone

Depuis mon arrivée à l’ENSSIB, l’on m’a dit beaucoup de bien du congrès Bobcatsss et je reconnais qu’avant d’avoir la chance d’y assister, je rêvais d’y aller depuis des mois. Je n’ai pas été déçue… Voici, concisément, ce que je retiendrai de mon premier congrès.

Tout d’abord, le thème de l’année, « Library (r)evolution : promoting sustainable information practices » m’a tout de suite enchantée. Cela annonçait des sujets originaux, hors des sentiers battus, ce qui n’a pas manqué. J’ai découvert avec enthousiasme tout un pan des sciences de l’information que j’ignorais, tourné vers l’écologie et le développement durable, et dont l’organe le plus représentatif est sans doute le groupe IFLA ENSULIB (Environmental Sustainability and Libraries), créé en 2009. Les tables rondes « Green libraries coming up ! » de Petra Hauke (co-auteure de The Green Library[), « Green archiving ; archiving for a sustainable world » de Geert-Jan Van Bussel et « Towards a greener library » de Harri Sahavirta m’ont particulièrement plu. J’en retiens que les initiatives « vertes » au sein des bibliothèques sont de plus en plus nombreuses et inventives, mais sont encore trop peu pensées dans un esprit global. On ne peut pas encore parler d’un « mouvement » mondial des bibliothèques vertes. Le groupe ENSULIB pourrait peut-être, à terme, contribuer à une homogénéisation des bonnes pratiques. Des publications sont à venir, en particulier en français, qui permettront de faire le point sur ces « Green libraries ».

D’autres interventions ont spécialement retenu mon attention, en particulier la table ronde traitant de l’identité problématique du curateur, organisée par Anna Maria Tammaro, ainsi que le retour d’expérience d’Eszter Csorba-Simon au sujet de l’atelier de bibliothérapie qu’elle a mis en place dans une prison. D’une manière générale, peu d’interventions m’ont déçue par leur manque de contenu et/ou de préparation.

Les posters présentés étaient de qualité inégale, mais la diversité des thèmes et l’originalité de certains ont rattrapé les défauts des moins bons. En toute objectivité (mais non sans un poil de patriotisme enssibien), je soulignerais le beau travail de mes camarades Marine Peotta, Solenne Billard-Nichele et Morgane Desard. Leur poster, dont la particularité était d’inviter ses lecteurs à participer au débat, a été salué et couronné d’un prix. Bravo à elles !

Una conferencia alegre y amable

Toutes ces graines (bio) de savoir, que j’ai essayé de retranscrire au maximum sur le vif, ne me seraient sans doute pas si précieuses si je n’avais pas par ailleurs ressenti une si belle émulation parmi les professionnels et étudiants en SIB. Difficile de ne pas se laisser conquérir par cet enthousiasme, favorisé par les régulières pauses dédiées aux échanges informels, les visites de bibliothèques et (last but not least) une superbe soirée de gala. S’imprégner de la culture catalane, entre architectures, « châteaux humains »[4] et autres tapas, mais aussi des cultures des autres participants (Suédois, Hongrois, Tchèques, Québécois, Indiens, Américains…) a été un réel plaisir. Le rythme soutenu du congrès ne permettait certes pas d’escapade purement touristique, toutefois les trajets effectués à pied entre les différents sites (l’université de Barcelone, la faculté de bibliothéconomie, le palais de la musique catalane, le collège d’architecture, la bibliothèque de la Sagrada Familia…) ont pu nous permettre de régaler nos yeux.

Un bémol cependant : certaines décisions ont été prises pour que le congrès lui-même soit écoresponsable, mais toutes n’ont pas été mises en œuvre. Par exemple, à la cérémonie de fermeture, un des organisateurs nous a appris que nous n’avions pas bu d’eau provenant de petites bouteilles en plastique (alors que, j’en suis sûre, l’on nous en a distribué deux midis de suite). On pourrait également reprocher aux organisateurs les instructions vagues et trop peu visibles sur les poubelles de recyclage installées à la faculté de bibliothéconomie pour l’occasion et qui n’ont donc pas été remplies de la manière la plus adéquate. Toutefois, ces maladresses ne doivent pas éclipser les autres initiatives, notamment un soin particulier apporté aux menus végétariens, la prise en compte des personnes intolérantes au lactose et au gluten, la distribution de café équitable et de cahiers en papier recyclé…

Bref, j’ai adoré Bobcatsss, et si vous me cherchez en janvier 2015, je serai sans doute à Brno, où se tiendra le prochain congrès. Vous ne connaissez pas Brno, la deuxième plus grande ville de République Tchèque ? Laissez-vous donc séduire par cet alléchant teaser[5]… et peut-être à janvier prochain !

L’ABF soutient les BU

Dans un communiqué, l’ABF a apporté son soutien aux bibliothèques d’étude et de recherche qui, contraintes par des restrictions budgétaires et la hausse des tarifs des éditeurs, se voient obligées de mettre fin à certains de leurs abonnements à des revues scientifiques.

L’association, n’hésitant pas à qualifier les bibliothèques d’études et de recherche de « gardiennes et pourvoyeuses de savoirs et de connaissances », a souligné qu’en l’absence d’acquisitions de documents, le public était alors confronté à « une documentation tronquée et  enchaînée ».
L’ABF a également fait état des nombreuses conséquences des baisses de budget, dénonçant notamment :

  • le « net amoindrissement dans le développement des ressources documentaires »,
  • les collections publiques brutalement stoppées,
  • les « achats éparpillés et démultipliés de titres isolés dans les laboratoires, les composantes et les centres de recherche »,
  • la « création de niches ou de placards documentaires parallèlement à la bibliothèque (…) peu accessibles, sans gestionnaires pour les versions électroniques, sans suivi professionnalisé ».

L’ABF a enfin insisté sur « l’importance d’un rétablissement des équilibres budgétaires » en faveur des bibliothèques universitaires.

Un colloque sur le droit de la concurrence à l’administration culturelle

Les 17 et 18 avril 2014, la faculté de droit de Grenoble organisera le colloque « Culture et concurrence. Quel cadre juridique pour l'action publique ? ».

Cet événement aura pour but de fait un état des lieux des logiques concurrentielles en droit de la culture, en mêlant les réflexions d'universitaires, de régulateurs  et de professionnels.

Lettre ouverte des auteurs de « L'art de la bande dessinée »

Un e-mail, envoyé par un inspecteur pédagogique régional aux professeurs documentalistes de l'académie de Limoges, fait grand bruit dans le milieu enseignant et le monde de la bande dessinée. Ciblant ouvertement le contenu de l’ouvrage « L'art de la bande dessinée », le message a rapidement fait réagir professeurs, représentants syndicaux, auteurs et spécialistes du domaine.  

« Ce mail a suscité une émotion extrêmement vive chez les professeurs, qui n'ont absolument pas compris ce qui était à la fois une remise en cause de leur professionnalisme (…) et une censure exercée par rapport à cet ouvrage », raconte Marianne Corrèze, co-secrétaire académique du SNES-FSU de l'académie de Limoges, au journal Sud-Ouest. « Ce type de message, c'est complètement inédit, nous n'avons jamais vu ça. Nous avons averti le recteur. Nous lui avons demandé de réaffirmer qu'il n'y a aucune volonté de censure dans notre académie », explique-t-elle encore.

De leur côté, les auteurs, après avoir eu connaissance de l'e-mail, avaient envoyé un courrier à l’inspecteur en question dans le but d’obtenir davantage de précisions. N'ayant pas eu de réponse, ils ont décidé de donner une plus large visibilité à cette affaire, en diffusant l’information sous forme de lettre ouverte.

Au-delà de la critique de l’ouvrage, ces derniers ne veulent pas que le débat déborde une fois encore sur la bande dessinée en général. « Au-delà de ce réflexe puritain d'un autre âge (…), il s'agit, à travers nous, de s'attaquer à la bande dessinée dans son ensemble, ramenée à son statut ancien de  mauvais genre. La bande dessinée progresse mais la morale régresse », ont-ils notamment écrit.

Des éditeurs au soutien de la BIU Santé

Très impactée par les restrictions budgétaires et la hausse des tarifs des éditeurs, la BIU Santé (Paris Descartes) avait dû, en début d’année 2014, renoncer à l’ensemble de ses abonnements à des revues imprimées. Certaines collections de périodiques parfois uniques avaient alors été brusquement suspendues.

Depuis, plusieurs éditeurs se sont mobilisés pour soutenir ce CADIST de médecine, odontologie et cosmétologie, en décidant de lui envoyer gratuitement les numéros en cours de leurs revues. Ainsi, la BIU pourra continuer à les mettre à disposition des étudiants et des enseignants chercheurs.

Vous pouvez retrouver la liste des éditeurs concernés sur le blog de la BIU Santé.

Vers un rapprochement statutaire des emplois de bibliothèques ?

A la suite d’un rapport sur l’avenir de la fonction publique, six associations de bibliothécaires (l’AAF, l’ABF, l’ACIM, l’ADBDP, l’ADBGV et l’AGCCPF), se ont déclarées être pour la proposition de « rapprochement statutaire » des emplois de bibliothèques.

En effet, un possible rapprochement a notamment été évoqué pour ces emplois « rattachés à la filière culturelle territoriale et la filière bibliothèque de l’Etat, ainsi que pour les corps et cadres d’emploi du secteur patrimoine » (source : le Motif.fr).

La FNCC souhaite faire vivre la culture

 

Quelques semaines avant les élections municipales, la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (créée il y a plus de 50 ans dans le but de consolider l’engagement culturel des pouvoirs locaux) a présenté, lors d’une conférence de presse le 6 mars dernier, un document d’interpellation aux candidats aux prochaines élections municipales.

Intitulé « Faire vivre la culture : au cœur des politiques des communes », il s’appuie sur quatre points essentiels, à la fois politiques et sociétaux :

  • « Le très haut degré d’engagement tant financier que politique des collectivités territoriales, et tout particulièrement des communes, dans l’action culturelle leur donne une responsabilité nationale vis-à-vis de l’avenir de la culture et des professionnels des arts.
  • La contraction des ressources publiques confère aux choix des élus une acuité particulière tant la fragilité des milieux de la culture est grande.
  • L’attente de culture n’a jamais été si forte, à la fois d’offres et de pratiques, ce qui exige une profonde réinvention des politiques culturelles.
  • Enfin, le processus de la décentralisation en cours (métropoles, intercommunalité…) mettra chaque élu(e) devant une situation politique largement inédite et incertaine » (Source : communiqué de la FNCC).

La FNCC propose également le texte « 101 problématiques pour un projet culturel pour les élections municipales de 2014 », qui traite de façon approfondie « les questions qui se posent aux élu(e)s qui assumeront la charge complexe et sensible de la culture et, au-delà, à l’intégralité de l’équipe à laquelle ils participent ».

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