Dans un communiqué, l’ABF a apporté son soutien aux bibliothèques d’étude et de recherche qui, contraintes par des restrictions budgétaires et la hausse des tarifs des éditeurs, se voient obligées de mettre fin à certains de leurs abonnements à des revues scientifiques.
L’association, n’hésitant pas à qualifier les bibliothèques d’études et de recherche de « gardiennes et pourvoyeuses de savoirs et de connaissances », a souligné qu’en l’absence d’acquisitions de documents, le public était alors confronté à « une documentation tronquée et enchaînée ».
L’ABF a également fait état des nombreuses conséquences des baisses de budget, dénonçant notamment :
- le « net amoindrissement dans le développement des ressources documentaires »,
- les collections publiques brutalement stoppées,
- les « achats éparpillés et démultipliés de titres isolés dans les laboratoires, les composantes et les centres de recherche »,
- la « création de niches ou de placards documentaires parallèlement à la bibliothèque (…) peu accessibles, sans gestionnaires pour les versions électroniques, sans suivi professionnalisé ».
L’ABF a enfin insisté sur « l’importance d’un rétablissement des équilibres budgétaires » en faveur des bibliothèques universitaires.