S’inscrivant « dans une démarche durable, initiée par la communauté d’agglomération du Grand Troyes », cet événement a pour objectif de permettre à « tous de lire en proposant des œuvres accessibles à la vente dès 1 € » et d’offrir une seconde vie aux livres. 6 500 documents (romans, essais, BD, mangas, etc.) seront mis en vente.
Projet de service de la nouvelle BU Santé de Saint-Etienne
Contexte
Implantée au sein du Campus Santé Innovations sur le site de l'hôpital Nord de Saint-Etienne, la nouvelle BU Santé de l’Université Jean Monnet a été inaugurée le 26 juin 2015. Avec la Faculté de médecine Jacques Lisfranc, le Campus Santé Innovation rassemble plusieurs structures de formation et de recherche autour de la santé, la prévention et l’innovation médicale favorisant ainsi les collaborations pédagogiques, scientifiques et industrielles entre médecins, ingénieurs, entreprises et étudiants. Installée dans le bâtiment de la Faculté de médecine, la BU est ainsi positionnée de manière idéale dans un environnement particulièrement riche.
Une bibliothèque « transférée » ou une nouvelle bibliothèque ?
Bien plus qu’un transfert d’équipement, la nouvelle BU Santé a été conçue pour être un lieu qui tient compte, dans ses espaces et son offre de services, de l’évolution des études, de la documentation médicale et des pratiques très diversifiées de la filière médecine. Sa réalisation a été portée par une équipe de neuf agents très investie dans ce projet et dans les nombreux chantiers réalisés en amont du déménagement.
De fait, pour répondre à la préoccupation constante des étudiants de médecine de trouver toujours plus de places en BU, un travail collectif très approfondi a été mené sur l’implantation du mobilier. Parallèlement, les collections imprimées en libre-accès et en magasin ont été fortement réduites. La majorité des abonnements a basculé en version online. La BU a ainsi pu optimiser son nombre de places assises, proposant à ses usagers 450 places de travail pour un espace public de près de 1800 m2 (mobilier de détente non inclus). Parallèlement, prenant acte de l’appréhension des étudiants de voir les premières années (PACES) investir massivement la nouvelle bibliothèque, il a été décidé dès le départ de répartir les collections dans des salles de travail spécifiques en fonction de leur niveau d’études. Un espace PACES + et un espace ECN, tous deux identifiés comme zones silencieuses, ont ainsi été créés et aussitôt très appréciés des étudiants. Par ailleurs, afin de prendre en compte les multiples usages de travail, 8 carrels individuels et 4 salles de travail en groupe ont été aménagés.
Les services liés au confort des étudiants qui utilisent la BU pendant de longues heures ont été également privilégiés : création d’un espace détente à l’entrée de la bibliothèque avec des distributeurs de snacking, de boissons et d’eau réfrigérée ; installation de casiers de rangement en libre-accès ; mise à disposition de Fatboy pour la sieste ou le travail en posture allongée, et d’une collections de documents orientés vers les loisirs (films de cinéma en DVD, bandes-dessinées, romans graphiques, revues de détente).
Une offre de services pour concourir à la réussite des étudiants
L’ensemble des services proposés dans ce nouvel équipement répond à une volonté forte du SCD de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, d’inscrire la bibliothèque comme un acteur clé de la réussite étudiante. Parmi ces services, deux y répondent de manière plus ambitieuse que les autres.
Le premier est le Point info-doc qui est un espace de formation individualisée dans le domaine des sciences de la santé. Il vise à accompagner plus spécifiquement les étudiants de médecine externes et internes dans la réalisation de leurs bibliographies, thèses ou mémoires.
Les deux bibliothécaires qui gèrent le Point Info-Doc forment plus particulièrement ces étudiants à l’utilisation des bases de données médicales, des ressources documentaires de l’Université et du logiciel de gestion des références bibliographiques Zotero. Le modèle des rendez-vous d’aide à la recherche documentaire est désormais un « classique » en BU. Il fonctionnait déjà dans l’ancienne bibliothèque et avait démontré son utilité. Il s’agissait de lui réserver un espace dédié plus accueillant, d’organiser son fonctionnement dans les nouveaux locaux, et d’en assurer une meilleure visibilité à travers une communication dynamique.
Deuxième service mis en place à l’ouverture de la BU Santé, l’espace Vesalius se révèle beaucoup plus innovant. Dénommé ainsi en référence à l’anatomiste et médecin André Vésale (1514-1564), ce lieu est entièrement réservé à l’apprentissage de l’anatomie. Il a pour objectif de fournir un solide appui pédagogique aux étudiants en complément des enseignements de la Faculté Jacques Lisfranc.
Enjeux d’un espace consacré à l’anatomie
De fait, si le modèle du Learning Center n’a pas pu être retenu pour ce projet de construction dont les prémisses datent du début des années 2000, l’ambition d’inscrire de manière dynamique la documentation dans les processus d’apprentissage des étudiants en lien avec les enseignements n’en était pas moins un objectif prioritaire. En quoi, la création d’un espace anatomie au sein de la BU Santé pouvait-il y répondre ?
En tant que base indispensable à la bonne compréhension des différentes spécialités médicales, l’étude de l’anatomie du corps humain demeure une étape incontournable de la formation médicale. Mais chaque année, de nombreux étudiants rencontrent des difficultés en l’abordant. Michel Dufour, enseignant en anatomie et en technologie kinésithérapique y voit plusieurs explications (1). La masse de connaissances à acquérir en PACES est vertigineuse et représente de très nombreuses heures de travail pour les assimiler (60 à 70% du travail personnel selon une enquête). Par ailleurs, n’ayant pas été abordée dans le secondaire, cette matière nouvelle repose sur un enseignement concret, qui peut déstabiliser des étudiants. Actuellement, les cours de PACES à l’Université Jean Monnet se déroulent sous la forme d’un cours magistral (44h). Les étudiants devront attendre la 3ème année avant d’être confrontés à la réalité anatomique, en participant à des travaux pratiques de dissection. Rares sont encore les étudiants de médecine comme par exemple ceux de l’Université de Besançon qui peuvent bénéficier des services d’un laboratoire d’anatomie dès la première année à l’internat (2).
Naissance du projet : l’Espace Vesalius
En adoptant une démarche de benchmarking, force a été de constater qu’un grand nombre de bibliothèques et de centres de ressources du monde anglo-saxon mettaient déjà à disposition des modèles anatomiques, voire des espaces dédiés à l’anatomie comme le learning center de l’Université de Logan (3) (Utah, États-Unis). En France, les expériences étaient très limitées. On peut noter l’exemple de la BU de Clermont-Ferrand qui offre une collection de modèles anatomiques empruntables. En 2011, la lecture du mémoire DCB-Enssib (4) de Raphaële Moatti a révélé le projet du SCD d’Angers visant à : «proposer un espace d’apprentissage interactif de l’anatomie : on y trouverait réunis des ouvrages d’anatomie, le squelette Stan49 et différents types d’os. Les étudiants pourraient aimanter posters, photographies et documentation à un mur. Les lecteurs interrogés semblaient très réceptifs à ce projet, qui correspond à un besoin réel. On sait en effet que travailler sur des os et un squelette est important pour les étudiants de première année qui apprécient beaucoup de pouvoir en trouver en BU. »
Le projet d’expérimenter dans la nouvelle BU Santé un espace consacré spécifiquement à l’anatomie est né à la suite de cette étude comparative. Le public cible identifié en priorité a été celui des étudiants de PACES pour lesquels les besoins d’accompagnement dans cette discipline sont, comme on l’a vu, particulièrement importants. L’objectif principal a donc été de leur fournir, au sein d’un lieu qui privilégie les échanges en groupe, les outils nécessaires pour améliorer leurs chances de réussite au concours. Il a semblé aussi important de cibler en second lieu les kinésithérapeutes, les élèves-infirmiers et les ostéopathes pour leur permettre de compléter et d’approfondir leur apprentissage. Compte-tenu de la richesse de cette matière, et du degré de détails à intégrer dans des délais très courts, un grand nombre d’étudiants sont dans une démarche d’ «apprentissage par cœur » et non dans la compréhension. Ils oublient donc très rapidement des éléments qu’ils n’ont pas compris.
La décision a donc été prise de proposer dans cet espace des outils facilitant la mémorisation pour une meilleure compréhension des liens logiques entre les différentes notions : sélection de logiciels spécifiques en 3D, affichage de planches anatomiques, mise à disposition d’un tableau blanc pour dessiner des schémas. L’offre d’une sélection de modèles anatomiques et d’un squelette STAN s’est par ailleurs imposée pour permettre l’apprentissage à la fois par la vue et le toucher. La présence d’un vidéoprojecteur et d’un ordinateur portable empruntable sur place permet de travailler à plusieurs. Elle donne aussi les moyens aux tuteurs en anatomie de préparer leurs séances de travail. Enfin, des livres de référence en consultation sur place, viennent compléter les collections déjà présentes dans l’espace PACES+.
En 2012, ce projet a été validé dans le cadre d’une commission pédagogique de la Faculté de médecine. Il a recueilli un avis enthousiaste du Doyen, des enseignants et des étudiants élus. Néanmoins, la collaboration avec les enseignants en anatomie qui devait suivre pour sélectionner les ressources en 3D et les modèles anatomiques n’a pas obtenu les résultats escomptés. En l’absence de leur avis, les bibliothécaires en charge du projet et la responsable de l’organisation des services aux usagers ont organisé début 2015 un focus groupe réunissant des étudiants de la PACES à l’internat. Des échanges constructifs ont permis de sélectionner les planches et modèles à acquérir en priorité pour le démarrage du service, (vertèbres, hanche, crâne, cœur, coude, oreille, genou, œil et épaule).
La période de 2014 à 2015 a été consacrée à la longue mais nécessaire instruction de l’organisation de l’Espace Vesalius. L’enjeu était de rendre accessible cet espace au plus grand nombre d’étudiants tout en garantissant un cadre de contrôle sur les matériels qui soit gérable au quotidien par le personnel. Dès les premiers mois de fonctionnement, il a été évident qu’une évaluation serait nécessaire pour ajuster la trame de l’organisation initiale.
Fonctionnement de l’Espace Vesalius
Le fonctionnement du lieu a été fixé dans un règlement d’usage qui est affiché dès son entrée. Il est réservable uniquement par les lecteurs inscrits à la BU selon trois créneaux horaires. Deux réservations maximum par semaine et par groupe sont autorisées pour favoriser un roulement optimal des étudiants. Avec une capacité de huit places, l’espace Vesalius nécessite, pour être réservé, un minimum de 3 inscrits qui doivent déposer leur carte à l’accueil. Les inscriptions se font actuellement à l’accueil de la BU ou par téléphone. Une solution de gestion informatisée des réservations est à l’étude. A leur arrivée, les étudiants se voient remettre la clé et le matériel dont ils ont besoin (brosse, feutres, câble HDMI …) et le personnel de permanence à l’accueil ouvre les vitrines qui contiennent les modèles anatomiques. Les étudiants effectuent un état des lieux d’entrée sur les modèles. L’état des lieux de sortie est effectué par le personnel. Un questionnaire est remis aux étudiants à la fin de la séance de travail. Il a pour objectif de mesurer leur degré de satisfaction, et de consigner leurs remarques et attentes. L’état des réservations est affiché à l’entrée de la salle. Il est à noter que lorsque la salle n’est pas réservée, les étudiants peuvent l’utiliser librement car la pression sur les places de travail est forte.
Pour en assurer le bon fonctionnement, les deux bibliothécaires en charge de ce service ont rédigé une procédure disponible pour le personnel à l’accueil. En outre, ils ont établi un récapitulatif des consignes à respecter.
Valorisation du service
Fin août 2015, à l’ouverture de la bibliothèque, les agents de la BU Santé ont présenté cet espace aux étudiants PACES dans le cadre des visites organisées chaque année par la Faculté de médecine.
En novembre 2015, l’équipe de la BU Santé et la responsable de la communication du SCD, ont travaillé sur un plan de communication ciblé en direction des étudiants. Ce dernier a intégré également la promotion de l’atlas d’anatomie en 3D : Visible Body de l’éditeur Ovid récemment acquis.
De novembre 2015 à janvier 2016, les principaux vecteurs de communication ont été les écrans de diffusion de la BU et de la Faculté, le blog des BU (5) et les réseaux sociaux (Twitter, Facebook). Une rubrique spécifique à l’Espace Vesalius a été créée sur le site web. Des mailings ont été envoyés aux étudiants de PACES par l’intermédiaire de la scolarité 1er cycle.
Des réunions avec les tuteurs en anatomie ont été organisées à la BU afin de présenter l’espace à ces étudiants et leur offrir la possibilité de l’utiliser pour organiser leur séance de travail.
En dernier lieu, un logo a été créé par un bibliothécaire de l’équipe pour favoriser l’identification de ce service dans les documents de communication et dans les locaux.
Bilan intermédiaire
Après neuf mois de fonctionnement, il est encore difficile de tirer un bilan complet de l’utilisation de ce nouveau service. Les demandes de réservation n’ont réellement démarré qu’en janvier 2016 lorsque les cours magistraux en anatomie ont débuté. Pour autant, les premières appréciations des étudiants sont positives. Les modèles anatomiques sont en adéquation avec les besoins exprimés. Les créneaux de réservation conviennent. C’est également un service qui a tendance à fidéliser un public. De plus, l’envoi du mailing par la scolarité 1er cycle a suscité de nombreuses réservations.
Cependant, on constate que l’utilisation de cet espace par les étudiants de PACES est circonscrite dans le temps, sur le 1er semestre. L’option de toucher plus largement les étudiants de la filière santé (kinés, ostéopathes, IFSI) s’avère en conséquence une piste pertinente à creuser.
Les étudiants de PACES ayant à gérer un planning de révisions complexe et exigeant, il faut sans doute assouplir les règles de réservation pour répondre aux demandes formulées le jour même. Par ailleurs, l’obligation de constituer un groupe de 3 personnes semble un frein, certains étudiants souhaitant réserver la salle pour 2 personnes.
Dans les mois à venir, il s’avère essentiel de poursuivre le travail d’approche en direction des tuteurs et des enseignants en anatomie pour atteindre l’objectif initial qui est d’intégrer étroitement l’activité de l’espace Vesalius aux enseignements.
2. Moulun A-G. Lieu d’enseignement et de recherche. Un laboratoire d’anatomie ouvert à tous les étudiants. Le Quotidien du Médecin. 9 mars 2015. n°9393). p.10.
RecycLivre.com, « site internet de vente de livres d'occasion original qui crée un lien solidaire entre ses clients et les populations défavorisées », vient de lancer un tout nouveau site web concernant les boîtes à lire.
Cet annuaire permet de découvrir l’emplacement de ces petites bibliothèques de rue (où chacun a la possibilité de déposer ou d’emprunter des livres gratuitement) sur l’ensemble du territoire francophone.
Plateforme collaborative, il est possible de rajouter une boîte à lire n’apparaissant pas sur la carte via un formulaire présent sur le site.
Auparavant directeur de l’association des bibliothèques autrichiennes (réunissant une quinzaine d’établissements), il remplace Jennefer Nicholson, qui était en poste depuis 2008.
L’Inist met les compétences de ses ingénieurs au service des chercheurs, laboratoires et groupements de recherche, afin de leur proposer des « ressources terminologiques normalisées, validées et interopérables, issues de ses propres réservoirs de données, de réservoirs externes ou créés à la demande ».
De type « lexiques, thésaurus, ontoterminologies, ou ontologies », ces ressources répondront à différents besoins : aide à la décision, analyse de contenus textuels, annotation, exposition, indexation, recherche d’information, rédaction technique, structuration de connaissances, etc.
Certaines de ces réalisations sont consultables sur le site http://terminologies.inist.fr/fr/. Diffusables à la demande, elles seront bientôt mises en ligne sur la plateforme Ortolang.
Pour faciliter la recherche de « jeux de données publiques réutilisables gratuitement et librement », le site Precisement.org a récemment publié une série de liens dirigeant vers plusieurs portails open data.
Les intempéries ayant récemment frappé le centre et le nord de la France ont provoqué de nombreux dégâts et touché des milliers de foyers. Elles ont également impacté plusieurs bibliothèques.
La semaine dernière, les activités des médiathèques et bibliothèques des villes de Nemours et Montargis ont cessé, l’établissement de Nemours étant actuellement en cours d’évacuation. Plusieurs autres structures ont été fermées, comme à Argenteuil et Epernon. Les bibliothèques de Souppes-sur-Loing et de la Maison Elsa Triolet-Aragon (située à Saint-Arnoult-en-Yvelines) ont été inondées. A Gif-sur-Yvette, la bibliothèque a également été endommagée et son fonds jeunesse perdu à 80 %. Un appel aux dons a été lancé par l’établissement afin de pouvoir « rouvrir dans de bonnes conditions ».
Alors que la Seine atteignait 6,1 mètres dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, la BnF avait, vendredi, fermé au public et aux chercheurs ses deux sites en bord de Seine, dans le cadre du plan de protection contre les inondations établi en 2007. L’ensemble « des manifestations prévues sur les sites François-Mitterrand, situés le long de la rive gauche du fleuve, et Arsenal, sur la rive droite » avaient ainsi été annulées. Seul le site Richelieu, n’étant pas en zone inondable, était resté ouvert. Les collections placées au sous-sol du site de l’Arsenal ont également été déplacées par précaution.
C’est au sein d’un groupe de travail, mis en place pour répondre « aux défis auxquels leur fonction les confrontaient », que des bénévoles formateurs de l’association Valentin Haüy ont « dressé les contours » de ce nouvel Institut Valentin Haüy « pour la formation des formateurs en informatique et nouvelles technologies adaptées ».
La Fondation APAM (sous égide de la Fondation Valentin Haüy), a décidé de soutenir le projet afin de contribuer à « l’autonomie informatique des personnes aveugles ou malvoyantes ».
La médiathèque de Saint-Raphaël a publié les résultats d'une étude sur les pratiques numériques du grand public (usager ou non des bibliothèques). Menée « avec l’aide méthodologique de Christophe Evans, responsable du service Etudes et recherche » de la Bpi, cette enquête avait pour objectif de « recueillir des données sur les pratiques de lecture » et d’évaluer « la connaissance par les lecteurs des ressources numériques de la bibliothèque de Saint-Raphaël ».
Les résultats montrent un fort intérêt pour les services liés au numérique, et notamment que la lecture numérique (concernant près d’une personne sur quatre), n’est pas « une pratique marginale ». L’étude souligne en revanche que les ressources numériques des médiathèques sont méconnues du grand public. En effet, plus de la moitié des répondants déclarent « ne pas connaître les services numériques proposés sur place, et 72 % ne pas connaître les services numériques à distance ».
Un deuxième axe de l’enquête, portant sur les pratiques numériques des élèves du lycée Saint-Exupéry de Saint-Raphaël, le montre également : 91 % confirment « ne pas avoir connaissance de l’offre de livres numériques de leur CDI ». Enfin, 43 % déclarent « que le livre numérique ne les intéressent pas ».
Le public jeunesse est au cœur de la « politique d’accès à la culture pour tous » de la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire. Celle-ci prévoit notamment de créer un centre régional de la littérature pour la jeunesse, sur le modèle du CNLJ (Centre national de la littérature pour la jeunesse) de la BnF.
Si ce don d’ouvrages complète opportunément les fonds de la BNCI, « la collaboration entre les deux bibliothèques se prolongera dans les prochains mois par des transferts de compétences en matière de littérature jeunesse ».