The Early Modern Book Project

The Early Modern Book Project vise à mettre en relation des jeunes chercheurs travaillant de près ou de loin sur le livre à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne.

Les chercheurs confirmés et les professionnels des métiers du livre sont les bienvenus dans le projet. Prenant acte des frontières disciplinaires souvent très rigides et, parfois, de l’absence de communication, ce projet cherche à favoriser la circulation de l’information et le partage des compétences scientifiques et techniques dans le domaine du livre manuscrit et imprimé à un niveau international.

Le site web dédié au projet s’articule autour de plusieurs axes :

  • un « Who’s who » des jeunes chercheurs travaillant sur ce domaine. Le Member Directory est un moyen de retrouver facilement les personnes s’intéressant à un aspect spécifique du sujet;
  • le calendrier, ouvert à tous, permet de repérer les conférences, les appels à contribution et les offres de postes liés à l’histoire du livre;
  • le forum, réservé aux inscrits, est un espace d’échange informel, où il est possible de se tenir informé des nouvelles publications et de demander des conseils d’aide à la recherche : renseignements bibliographiques, traductions, transcriptions, identifications de provenances, d’éditions, de textes, d’images (entre autres);
  • un glossaire multilingue des termes liés à l’histoire du livre est également en cours de constitution.

Outre cette plate-forme en ligne, des ateliers ouverts aux membres ainsi qu’aux autres chercheurs seront organisés. Chacun pourra intervenir en fonction de ses centres d’intérêt :

  • des ateliers thématiques seront l’occasion pour les jeunes chercheurs de se former à des méthodes issues de toutes les disciplines liées à l’étude du livre ancien, qui peuvent leur être utiles dans leur recherche : par exemple la codicologie, la bibliographie matérielle, le catalogage, les instruments de recherche, l’analyse des textes et des images;
    • sur le long terme, des stages et journées d’études auprès de spécialistes du domaine sont également envisagés.

Rapport IGB : le parcours et la carrière des conservateurs de bibliothèques

Intitulé « Le parcours et la carrière des conservateurs de bibliothèques », le dernier rapport de l’IGB fait un état des lieux de la profession de conservateur des bibliothèques et propose certaines évolutions « de nature à améliorer leur parcours et leur carrière ».

Pour l’IGB, les conservateurs des bibliothèques « répartis en deux corps, exercent, avec une capacité avérée à évoluer, un métier multiforme au carrefour de l’éducation, de la formation, de la recherche et du développement culturel et social ». Elle propose notamment :

  • la fusion des deux corps ;
  • la mise en commun des concours de recrutement de l’État et des collectivités territoriales ;
  • la rénovation de la formation initiale ;
  • le recours à la Bourse interministérielle de l'emploi public (BIEP) pour le recrutement des postes de direction ;
  • la définition de critères d’évaluation de l’expertise ;
  • la création d’emplois fonctionnels pour certains postes de direction.

Gallica fête ses 20 ans

Avec plus de quatre millions de documents en ligne et 16 millions de visiteurs par an, Gallica est l’une des plus importantes bibliothèques numériques au monde, accessible gratuitement. À l’occasion des 20 ans de sa mise en ligne, la BnF a annoncé le lancement de nouveaux services.

Déjà disponible, GallicaStudio est « un dispositif participatif dédié aux internautes pour transformer, accommoder et améliorer Gallica », les projets collaboratifs y occupant une place centrale. L’outil de cartographie Gallicarte, développé pour « permettre une géolocalisation des recherches effectuées dans Gallica », va également faire son entrée dans la bibliothèque numérique.

A partir de janvier 2018, un ensemble exceptionnel de vidéos comprenant des entretiens de grandes personnalités « viendront enrichir et diversifier l’offre de contenus de Gallica ». Conçue pour « favoriser l’appropriation des outils et contenus par le public », Gallica vous conseille facilitera les recherches des internautes, proposera des suggestions de documents illustrant le thème recherché et redirigera le lecteur vers des contenus éditorialisés (billets de blog, réseaux sociaux, etc.).

Quelques chiffres à retenir :

  • 270 partenaires ;
  • 4,3 millions de documents ;
  • 15,5 millions de visiteurs en 2017.

Evolution des usages du livre numérique

À l’occasion des Assises du livre numérique, le Syndicat national de l'édition (SNE) a présenté les principales évolutions de l’usage du livre numérique sur les cinq dernières années.

Plusieurs éléments ressortent de ce bilan :

  • les lecteurs de livres numériques sont de plus en nombreux : 21 % des Français lisent des livres numériques en 2017, contre 5 % en 2012 ;
  • le lecteur de livres numériques est également un grand lecteur de livres imprimés : 21 % des lecteurs de livres numériques lisent au moins 20 livres imprimés par an ;
  • Concernant les supports de lecture numérique, la liseuse reste le support privilégié mais son usage diminue : 83 % des possesseurs l’utilisent contre 92 % en 2012. La lecture via tablette tend également à baisser, au profit des smartphones, utilisés par 34 % des lecteurs de livres numériques contre 27 % en 2012.

Consultez l’intégralité de cette étude sur le site du SNE.

Retour sur la 2e édition du Hackathon BnF

La 2e édition du Hackathon de la BnF a eu lieu les 25 et 26 novembre derniers. Durant 24 heures sans interruption, les participants ont développé des projets en lien avec le thème de la musique, à partir des collections sonores et des bases de données de la BnF. Organisé dans le cadre de la Semaine de l’innovation publique, cet événement a récompensé (parmi huit prototypes proposés) le projet MusiViz, qui permet une visualisation enrichie des documents sonores.

MusiViz, kaléidoscope sonore et visuel, « propose de visualiser les contenus audio dans Gallica et facilite ainsi la navigation dans les collections sonores ». Remportant la seconde édition du Prix du Hackathon (en succédant au projet Gallicarte), l'équipe de MusiViz sera « accompagnée pendant un an par la BnF et le prototype sera développé afin d'être intégré à l'environnement Gallica ».

Durant ce « marathon participatif », la BnF a également lancé Gallica Studio, une plateforme en ligne proposant une vitrine aux réalisations des Gallicanautes et à leurs projets collaboratifs. Des tutoriels et une boîte à outils sont également consultables.

Rapport IGB : le réseau documentaire des écoles françaises à l’étranger

Intitulé « Le réseau documentaire des écoles françaises à l’étranger », le dernier rapport de l’IGB fait un état des lieux du réseau de cinq écoles

  • Casa de Velázquez (Madrid) ;
  • École française d’Athènes (Athènes) ;
  • École française d’Extrême-Orient (Paris) ;
  • École française de Rome (Rome) ;
  • Institut français d’archéologie orientale (Le Caire).

Ce document dresse « le tableau de la coopération documentaire actuelle entre ces écoles » et émet des « préconisations pour la renforcer encore ». Il revient aussi sur la « contribution de chacune de ces écoles aux autres réseaux, nationaux (français ou étrangers) ou locaux, dont elles font partie ». Ce rapport décrit enfin « les axes de développement propres à chaque école et les problématiques particulières qu’elles rencontrent ».

ScanR et IdRef s’associent afin d’identifier les acteurs de la recherche

ScanR, moteur de la recherche et de l’innovation, propose « de nombreux jeux de données sous licence ouverte (…) qui sont synchronisées avec data.gouv.fr, plateforme des données publiques françaises ».

Avec cette logique d’ouverture des données, « l’Abes a utilisé les données IdRef et ses algorithmes d’identification afin de lier 3 jeux de données issues de ScanR » :

  • les lauréats du trophée « Les Étoiles de l’Europe » ;
  • les finalistes et lauréats du concours « Ma Thèse en 180 secondes » ;
  • les membres de l’Institut universitaire de France.

Cette coopération fructueuse montre que « l’ouverture des données contribue à améliorer leur qualité – ici leur interopérabilité – grâce à une identification fiable et pérenne ».

La BnF lance une nouvelle application pour les jeunes

L’application Fabricabrac vient d’être lancée par la BnF. Elle permet aux plus jeunes, à partir de 6 ans, de découvrir les collections de l’établissement en jouant et en inventant.

Fabricabrac propose aux enfants divers scénarios pour satisfaire leur imagination et leur curiosité :

  • imaginer leur animal fantastique en « puisant dans une sélection d’éléments à positionner, agrandir, réduire ou retourner » ;
  • inventer leur pays imaginaire, en « plaçant montagnes, îles, fleuves, villes et habitants sur le fond de carte ancienne » de leur choix ;
  • manipuler des alphabets imagés pour créer une affiche ou une invitation.

L’enfant peut ensuite passer à la dernière étape : donner un nom à sa création et lui associer une fiche descriptive complète. Des notices permettent de prolonger la découverte des éléments utilisés, tous issu des collections de la BnF.

Disponible sur l’AppStore et bientôt sur le Google Play Store, Fabricabrac « sera progressivement enrichie de nouveaux jeux conçus sur le même principe créatif ».

Communiqués de l’ABF

L’Association des bibliothécaires de France a récemment publié deux communiqués :

Dans le premier, l’Association rappelle notamment qu’aux cotés des acteurs de la lutte contre l’illettrisme, « les bibliothèques, lieux de découverte, de mixité sociale, de brassage culturel et d’émancipation, jouent un rôle fondamental pour permettent à tous un accès facile à la culture, à l’éducation et au numérique ».

Dans le second communiqué, l’ABF a appelé élus, cadres dirigeants territoriaux et personnels de bibliothèques à « aborder la situation consécutive à la formation des nouveaux ensembles intercommunaux avec pragmatisme et progressivité en évitant tout risque de dégradation des services rendus à la population ». Pour elle, la coopération intercommunale en matière de bibliothèques conduit « à une meilleure efficience avec des économies d’échelle et une mutualisation des compétences » et repose sur un « maillage dynamique du territoire avec des équipements complémentaires garantissant à chacun un service de proximité ».

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