État présent de la normalisation française et internationale intéressant la documentation et les bibliothèques

Paul Poindron

Travaux de l'ISO/TC 46 et de son sous-comité I, résolutions du groupe de travail sur les publications scientifiques réuni par l'Unesco à Philadelphie (I6-2I septembre 1963), travaux de l'Afnor. -Périodiques et ouvrages (abréviations pour titres de périodiques, présentation des articles de périodiques, index d'une publication, feuillet de titre d'un ouvrage, présentation des documents et publications de congrès internationaux, Code du bon usage en matière de publications scientifiques). - Bibliographie (Références bibliographiques, analyses et résumés d'auteurs, fiches d'éditeurs, fiches bibliographiques, papillons analytiques). - Règles de catalogage. - Transcription, translittération, romanisation (caractères cyrilliques, extraits d'un document de travail du Dr Orne, arabe, hébreu, grec ancien et moderne, yiddish, chinois, japonais). - Microcopies. - Délimitation de compétences entre les sous-comités ISO/TC 46 SC I et ISO/TC 95 SC 4. - Les Comités ISO/TC 97 Terminologie. Principes et coordination et ISO/TC 97 Calculateurs et traitement de l'information

Depuis la dernière mise au point à laquelle nous avons procédé au début de l'année 1962 1, les problèmes de normalisation n'ont pas été traités sur le plan international dans le seul cadre de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) mais également par l'Unesco, par l'intermédiaire des groupes de travail de documentation scientifique et notamment par le groupe de travail sur les publications scientifiques qui s'est réuni à Philadelphie du 16 au 21 septembre 1963 à l'initiative du Département des sciences exactes et naturelles de l'Unesco et suivant les propositions du Comité consultatif international de bibliographie, de documentation et de terminologie de l'Unesco. Au cours de notre étude, nous aurons l'occasion plusieurs fois de nous référer au rapport relatif à cette réunion (Unesco/NS/184, 21 novembre 1963) à laquelle l'ISO était représentée par Mr A. A. Winters.

Le nombre des pays représentés au sein de l'ISO est passé de 44 au Ier avril 196I à 46 au Ier janvier 1963. Les nouveaux pays membres sont : Cuba, Pérou.

En ce qui concerne le comité technique ISO TC/46 Documentation dont le secrétariat général est à La Haye, il comprend actuellement 23 membres participants : Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Colombie, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Hongrie, Inde, Israël, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, et 15 membres observateurs : Australie, Autriche, Birmanie, Chili, Grèce, Irlande, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pérou, République Arabe-Unie, République d'Afrique du Sud, URSS, Yougoslavie.

La 9e réunion plénière du Comité ISO TC/46 a eu lieu à Paris du 25 au 28 juin 1962, la prochaine réunion plénière est prévue à Budapest du 14 au 17 octobre 1964.

Le Sous-Comité Reproduction documentaire dont la France a le secrétariat (ISO TC/46 Sc I) s'est réuni à Leverkusen (République de l'Allemagne fédérale) du 21 au 23 octobre 1963 (9e session) à l'issue du premier Congrès international de reprographie tenu à Cologne du 14 au 19 octobre 1963. Le sous-comité se réunira cette année à Budapest les 12 et 13 octobre 1964 avant la réunion plénière du Comité ISO TC/46.

Depuis mars 196I, six nouvelles recommandations ISO ont été publiées portant à quatorze le nombre des recommandations intéressant la documentation et les bibliothèques :
ISO R 4 Code international pour l'abréviation des titres de périodiques, mars 1954;
ISO R 8 Présentation des périodiques, octobre 1955;
ISO R 9 Système international pour la translittération des caractères cyrilliques, octobre 1955;
ISO R 18 Sommaire de périodiques ou d'autres documents, avril 1958;
ISO R 30 Manchette bibliographique, novembre 1956;
ISO R 77 Références bibliographiques. Éléments essentiels, décembre 1959;
ISO R 169 Formats de photocopies (sur papier) lisibles sans intermédiaire optique, décembre 1960;
ISO R 193 Microcopies sur supports transparents. Dimensions des supports recommandés, mars 196I ;
ISO R 214 Analyses et résumés d'auteurs, décembre 196I ;
ISO R 215 Présentation des articles de périodiques, décembre 196I ;
ISO R 218 Échelles des microfilms de 35 mm destinés aux échanges internationaux, décembre 196I ;
ISO R 233 Translittération de l'arabe, décembre 196I ;
ISO R 259 Translittération de l'hébreu, mai 1962 ;
ISO R 260 Termes relatifs aux microcopies et à leurs supports, mai 1962.

La bibliographie des normes publiée en 1958 par Mr Schuchmann (Bibliographie der Normen für das Gebiet der Dokumentation. - La Haye, Fédération internationale de documentation, 1958) a fait l'objet d'un supplément en 1962.

Périodiques et ouvrages.

Abréviations pour titres de périodiques.

Le Comité ISO TC/46 au cours de sa réunion de Londres en juin 1960 avait confié au comité membre français (Afnor) le soin de préparer un avant-projet de liste d'abréviations conventionnelles de certains noms génériques. Cette liste fut établie en avril 196I. Cet avant-projet permit à la réunion plénière de Paris (25-28 juin 1962) d'établir une première liste (66 termes) d'abréviations de noms génériques de périodiques qui a été diffusée parmi les membres du comité ISO TC/46 comme avant-projet de recommandation, le Ier février 1963 sous le numéro (Sec. 409) 667. Les commentaires ont été mis en circulation le 15 août 1963 sous le numéro (Sec. 417) 677. Une deuxième liste (152 termes), dans laquelle ont été insérés des termes (noms et adjectifs) indiquant la périodicité et qui sont souvent étroitement liés à un nom générique, a été établie en utilisant un projet britannique, lui-même fondé sur la liste ISA, Bulletin 23; cette deuxième liste a fait l'objet d'un avant-projet de recommandation du 15 août 1963 sous le numéro (Sec. 416) 676 qui a circulé parmi les membres du comité ISO TC/46.

Une décision à l'égard de ces deux listes devra être prise à Budapest, mais entre temps le groupe de travail sur les publications scientifiques de l'Unesco a abordé à Philadelphie au mois de septembre 1963 le problème des abréviations de titres de périodiques.

Chargé de rédiger un document de travail sur cette question pour la réunion de Philadelphie, nous nous prononcions sur la continuation des travaux de l'ISO et si possible leur accélération, mais nous constations : « même si un très large accord était réalisé dans les délais les plus courts sur les listes de l'ISO, le problème de l'abréviation des titres de périodiques ne serait pas entièrement résolu ». Étant donné la position prise par le groupe sur les publications scientifiques, nous croyons utile de reproduire ici avec l'autorisation de l'Unesco la plus grande partie de notre rapport qui n'a fait l'objet que d'une diffusion limitée :

« On a, à plusieurs reprises, suggéré de prendre la World list of scientific periodicals comme liste de référence (par exemple à la Conférence de la « Royal Society » de 1948) pour les abréviations des titres de périodiques. On a pour cela de bonnes raisons puisque la World list est en partie à l'origine des travaux de l'Institut international de coopération intellectuelle (IICI) et du Code international d'abréviations publié par l'IICI en 1930 (supplément en 1932) et qu'elle est conforme à quelques variantes près, aux principes de la Recommandation ISO R 4.

« Cela supposerait évidemment que l'autorité de la World list soit reconnue par les diverses entreprises bibliographiques qui accepteraient de renoncer à leurs propres abréviations lorsque celles-ci seraient différentes de celles de la World list. On notera que pour les abréviations de la 4e édition actuellement en préparation et qui doit paraître en 1964 2, il sera tenu compte des règles (actuellement en projet) du « British Standards Institution », même pour des mots qui n'appartiennent pas à la langue anglaise, ce qui peut présenter des inconvénients et soulever des difficultés.

« La proposition favorable à la World list présente quelques autres inconvénients. Elle ne résoudrait le problème que pour des périodiques qu'elle signale et par conséquent laisserait de côté notamment le cas de tous les périodiques postérieurs à sa dernière édition (la troisième, qui n'est pas encore remplacée, remonte à 1952). En outre, s'il est facile de savoir l'abréviation d'un périodique dont on connaît le titre, plus difficile est de connaître le titre d'un périodique dont on connaît l'abréviation. Enfin n'oublions pas que la World list est d'abord une liste de périodiques scientifiques et un catalogue collectif, ce n'est que secondairement qu'elle renseigne sur les abréviations de titres.

« On a aussi, à plusieurs reprises, parlé d'un enregistrement des titres de périodiques par un organisme international qui attribuerait à chaque périodique son abréviation. Cette solution serait intéressante pour les périodiques nouveaux mais le système aurait peut-être un caractère administratif assez lourd. Au surplus, il faudrait au départ déterminer les règles suivies par l'organisme.

« Ce qu'il faut, c'est trouver une solution qui permette à plusieurs personnes de nationalités différentes de donner à un même périodique la même abréviation, que ce périodique soit très ancien ou très récent, mais aussi une solution qui permette à l'usager de déterminer le titre d'un périodique d'après une abréviation. La solution pourrait être donnée par une liste des mots se trouvant généralement dans les titres des périodiques et qui ne soit pas limitée aux noms génériques. C'est dans ce sens que s'étaient orientés l'Institut international de coopération intellectuelle et même l'ISA (ISA-Bulletin 23, 1940). C'est aussi dans ce sens que se sont orientées plusieurs normalisations nationales.

« Faut-il reprendre à l'échelon international l'établissement d'une telle liste d'abréviations? Oui, mais avec une procédure différente. Quant aux listes préparées par les organisations de normalisation nationale, craignons qu'elles n'ajoutent à la confusion quand elles concernent l'abréviation des mots appartenant à des langues étrangères.

« La solution ne serait-elle pas de faire établir par les organisations nationales de normalisation une liste des mots se trouvant dans les titres de périodiques rédigés dans la langue nationale ? Dans certains cas la liste serait établie par accord entre plusieurs organismes nationaux de normalisation. Par exemple l'Association française de normalisation pourrait établir en liaison avec ses homologues en Belgique, en Suisse et au Canada, une liste d'abréviations de mots se trouvant dans les titres de périodiques français en partant du Répertoire de la presse des publications périodiques françaises, 2e édition, 1960 par H. F. Raux. La liste serait à double entrée : par mots abrégés et par abréviations.

« L'établissement de telles listes, en commençant par les principales langues, permettrait d'avoir une liste internationale qui respecterait les usages internationaux mais qui n'exigerait pas d'accords internationaux. Il faudrait cependant prévoir un comité international de coordination, par exemple lorsqu'à une même abréviation correspondraient deux mots n'ayant pas le même sens et ne pouvant être considérés comme apparentés.

« La liste internationale pourrait être mise à jour par l'introduction des nouveaux mots et de mots appartenant à des langues non retenues dans les éditions antérieures. Rien ne s'opposerait à ce que l'on tînt compte des accords réalisés au sein de l'ISO pour l'établissement des listes d'abréviations des noms génériques de périodiques.

« La solution proposée a l'avantage d'intéresser tous les périodiques de quelque discipline qu'ils soient.

« Bien que fondée sur des usages nationaux (notons que ce sont également les usages nationaux qui ont été pris en considération par la Conférence internationale sur les principes de catalogage, Paris 196I, pour le traitement des noms d'auteurs), la liste des abréviations des mots pris dans le titre des périodiques devrait observer les principes de la Recommandation ISO R 4. Or, à ce sujet, l'attention est appelée par le Dr Frank B. Rogers et Thelma Charen (Abbreviations for medical journal titles dans Bulletin of the Medical library association, vol. 50, n° 3, July 1962) sur les problèmes de ponctuation et de majuscules et nous avons pu constater que le projet actuellement préparé par l' « American Standards Association » s'écarte des règles de l'ISO R 4, notamment en ce qui concerne ces deux points.

« Pour les Américains, on utilise une majuscule pour la première lettre du premier élément de l'abréviation; pour le reste on utilise des majuscules soit pour toutes les lettres, soit pour la première lettre de chaque élément, soit pour aucune lettre, mais on n'utilise pas la majuscule pour différencier un substantif d'un adjectif comme le demande l'ISO R 4.

« En ce qui concerne la ponctuation, l'ISO R 4 recommande le point dans les abréviations par suspension, les Américains préconisent soit un point soit un espace; si l'espace est employé, chaque élément de l'abréviation doit commencer par une lettre majuscule.

« Exemples :
Canadian Pharmacy Journal
Can. pharm. j.
Can Pharm J
CAN PHARM J
non Can pharm j. »

Nous terminions notre étude en notant que si une révision de la recommandation ISO R 4 s'avérait nécessaire et en particulier pour tenir compte de certaines difficultés 3 posées par l'emploi de machines quant aux majuscules et à la ponctuation, il faudrait évidemment y procéder d'urgence avant l'établissement des listes d'abréviations et demander à l'ISO d'employer si possible une procédure rapide.

Du débat qui a eu lieu à Philadelphie, il est ressorti : « qu'une norme proposée par l' « Américan Standards Association » 4 est assurée d'être rapidement adoptée aux États-Unis par tous les intéressés; il semble en outre que cette norme de l'ASA serait généralement acceptée dans d'autres pays également, aussi le groupe de travail a-t-il adopté la recommandation suivante : ... notant les difficultés auxquelles s'est heurtée dans certains pays l'adoption de la recommandation ISO R 4, invite l'Unesco à faire une démarche auprès de l'ISO pour qu'elle reconsidère la recommandation en question afin de faciliter son acceptation universelle (recommandation n° 3) ».

Signalons en outre qu'à cette même réunion, le Dr D. B. Baker des Chemical abstracts a mentionné les Codens (abréviations en lettres des titres de revues scientifiques et techniques publiées en 1963 par l' « American Society of testing materials 5 » (les membres du groupe ont estimé que ce genre d'abréviations devait retenir l'attention et ils ont demandé à l'Unesco aux autres organisations internationales intéressées « d'étudier l'emploi des Codens pour assurer dès ce premier stade des opérations une certaine uniformité et d'envisager la création d'un centre d'information sur les Codens ».

Présentation des articles de périodiques.

Le projet de recommandation ISO concernant la présentation des articles de périodiques ayant été approuvé par l'ISO a été accepté comme recommandation ISO R 215 (déc. 1961) 6.

Index d'une publication.

Deux avant-projets de recommandation avaient déjà été établis sur ce point en 1960, le premier datant d'avril, le second d'octobre. C'est ce deuxième avant-projet établi à Londres sous le n° 570 et diffusé en octobre sous le n° 581 ainsi que les commentaires qu'il a suscités (document n° (Sec. 375) 60I) qui ont été examinés lors de la réunion de Paris de juin 1962. Un troisième avant-projet a été diffusé en janvier 1963 sous le n° (Sec. 406) 664 et soumis à l'avis des membres du Comité ISO/TC 46.

Feuillet de titre d'un ouvrage.

Un nouvel avant-projet ayant été établi en novembre 1960 sous le n° (Sec. 354) 580 et les commentaires recueillis le 5 juillet 1961 (Sec. 376) 602, la question fut à nouveau étudiée lors de la réunion de Paris en 1962 et l'on décida d'accepter et de diffuser comme avant-projet le document (Paris 1962-9) 654 du 27 juin 1962. Un document n° 699 est actuellement en circulation auprès des membres du Comité ISO/TC 46.

A Philadelphie, après examen d'un document de travail de M. Baker (Chemical abstracts service), le groupe de travail a approuvé la recommandation suivante n° 6.

« Étudiant les moyens d'améliorer la diffusion effective et efficace de l'information scientifique et technique a estimé que la clarté et le caractère significatif des titres de publications scientifiques constituent un objectif particulièrement important et

« Recommande en conséquence que l'Unesco, les Unions scientifiques internationales et les organismes d'édition scientifique nationaux prennent des mesures pour répandre l'emploi de tels titres; il

« Recommande en outre que dans les futures éditions du Code du bon usage en matière de publications scientifiques, on souligne la nécessité de donner aux publications scientifiques des titres clairs et significatifs. »

Présentation des documents et publications de congrès internationaux.

Les problèmes de normalisation des documents et publications de congrès internationaux ont été abordés dans une Étude sur le contenu, le rôle, l'accessibilité et la valeur des publications et comptes rendus des congrès scientifiques établie par la Fédération internationale de documentation en collaboration avec l'Union des associations internationales (U. A. I.) et le Bureau des résumés analytiques du Conseil international des unions scientifiques (C. I. U. S.), à la demande et sous contrat de l'Unesco 7.

A la réunion du Comité ISO/TC 46 à Paris en juin 1962, une étude préparatoire sur la présentation des documents et publications de congrès internationaux fut, compte tenu de l'étude précitée, demandée à la F. I. D. en liaison avec l'U. A. I. et le C. I. U. S. Ayant assuré pour la F. I. D. la rédaction de l'étude de 1962, nous avons été chargé de la préparation du document demandé à Paris. Actuellement, un premier texte a été approuvé par le Bureau de la Fédération internationale de documentation, il doit être soumis pour avis à un certain nombre d'organisations internationales avant d'être transmis à l'ISO.

Code du bon usage en matière de publications scientifiques.

Ayant publié dans ce bulletin 8 le texte du code et quelques commentaires, nous nous bornerons à rappeler qu'une première rédaction du code a été proposée au Comité d'études « Documentation » de la Délégation générale à la recherche scientifique et technique par Mr Boutry avant d'être soumise à plusieurs organisations internationales et largement diffusée par l'Unesco.

A la réunion de Philadelphie, les organisations représentées au sein du groupe de travail ont été encouragées à examiner le code en détail et à soumettre à l'Unesco les suggestions constructives propres à l'améliorer encore.

Bibliographie

Références bibliographiques.

La recommandation R 77 sur les références bibliographiques publiée en décembre 1958 ne portait que sur les éléments essentiels. En janvier 1962, un avant-projet n° (Sec. 390) 620 comprenait non seulement les éléments essentiels pour l'identification mais aussi des éléments complémentaires qui peuvent être ajoutés dans une référence bibliographique pour indiquer le caractère, l'objet, l'autorité ou la disponibilité de l'ouvrage auquel on se réfère. Bien que les règles bibliographiques ne puissent être totalement assimilées aux règles catalographiques il a paru nécessaire de demander aux membres du Comité ISO/TC 46 de confronter les données de l'avant-projet avec les résultats de la Conférence internationale sur les principes de catalogage organisée à Paris en octobre 196I par la Fédération internationale des associations de bibliothécaires. Après commentaires des différents membres, il fut décidé à la réunion de Paris de 1962 d'accepter comme projet de recommandation ISO le document 620 Références bibliographiques. Éléments essentiels et complémentaires, complété et révisé par le document (Paris 1962-14) 659. Un document n° 680-682 va être soumis aux membres de l'ISO comme projet de recommandation.

Une liste des abréviations fréquemment en usage dans les références bibliographiques a été établie en mars 1962 par le Comité membre polonais (Pologne 8.629). Il fut examiné lors de la réunion de Paris en juin 1962. Un nouveau texte (ze édition) a été mis depuis en circulation.

Analyses et résumés d'auteurs.

La Recommandation ISO R 214 a été acceptée en décembre 196I.

Un projet de norme française suivant de très près la recommandation internationale a été soumis par l'Afnor à l'enquête publique de janvier à mai 1962. Les réponses recueillies ont été examinées et le texte définitif mis au point en mai 1963. La norme a été homologuée en août 1963 sous la référence NF Z 44-004 9.

La recommandation n° 1 de la réunion de Philadelphie est ainsi conçue :
« Que toutes les revues soient encouragées à publier, après mise au point rédactionnelle, des résumés d'auteur;
« que les rédacteurs en chef des revues acceptant de publier, après mise au point rédactionnelle, des résumés d'auteur, soient invités à les donner dans deux langues au moins, à savoir :
a) la langue originale de la communication;
b) une autre au moins des langues couramment employées pour la rédaction d'ouvrages scientifiques;
« que les rédacteurs en chef de revues publiant, après mise au point rédactionnelle, des résumés d'auteur reproduisent, dans leurs directives aux auteurs, le Guide pour la rédaction des résumés d'auteur de l'Unesco ou qu'ils appellent par quelque autre moyen l'attention sur ce guide;
« que les rédacteurs en chef soient invités à réduire au minimum le délai entre le moment où ils acceptent une communication et celui où ils envoient à un service professionnel d'analyse les épreuves imprimées et les résumés d'auteur 10 ».

Fiches d'éditeurs, fiches bibliographiques, papillons analytiques.

Un avant-projet établi sur les bases du document ISA 22 de 1940 avait été soumis le 2 janvier 196I aux membres du Comité ISO/TC 46 pour commentaires. Il convient de rappeler que deux documents avaient été antérieurement établis sur le même sujet, le document (Sec. 69) 129 du 18 mai 195I et le document (Sec. 98) 173 du 4 février 1952.

Les membres du Comité ISO/TC 46 et en particulier la France ayant opposé de nombreuses critiques à l'encontre de l'avant-projet proposé, la question fit à nouveau l'objet des délibérations d'un groupe de travail lors de la réunion de Paris de juin 1962; il fut décidé de demander aux membres d'envoyer au secrétariat toutes normes qu'ils pourraient avoir concernant ce sujet; à partir de ces documents, les délégations belge, néerlandaise et allemande furent chargées de rédiger un nouvel avant-projet.

Règles de catalogage

Une Conférence internationale sur les principes de catalogage organisée par la Fédération internationale des associations de bibliothécaires s'est tenue à Paris du 9 au 18 octobre 196I. Le but de la conférence était « de parvenir à un accord sur les principes de base qui déterminent le choix et la forme de l'entrée dans le catalogue auteurs et titres ». L'exposé des principes adoptés par la conférence à une très large majorité a été publié dans de nombreuses revues professionnelles 11. Le compte rendu définitif a paru en 1963 12.

Plusieurs contrats ont été signés par l'Unesco, conformément aux résolutions prises à la Conférence. Le premier concerne les usages nationaux pour l'entrée des noms de personnes et vient de donner lieu à une édition provisoire après une enquête menée par A. H. Chaplin, secrétaire exécutif du Comité d'organisation de la Conférence 13 ; le deuxième concerne une liste normalisée de noms d'États (elle a été confiée à Mme Honoré, conservateur en chef chargée du Service des échanges internationaux à Paris); l'autre est une liste normalisée des titres de classiques anonymes (elle a été confiée à Mr Pierrot, conservateur à la Bibliothèque nationale). Il est regrettable qu'il n'ait pas été possible de donner suite jusqu'à ce jour à l'édition annotée de l'exposé des principes qui avait été prévue et qui aurait été particulièrement utile pour les pays ayant à établir leur code de catalogage.

La Conférence internationale sur les principes de catalogage a trouvé un très large écho dans le monde. Il est indispensable que les résolutions qui ont été prises s'inscrivent dans les faitset que les efforts vers l'unification des règles de catalogage soient poursuivis.

La publication de la norme française relative aux vedettes d'auteurs et d'anonymes (Pr Z 44-06I) avait été différée dans l'attente des résultats de la Conférence internationale sur les principes de catalogage.

La révision a consisté essentiellement en une simplification du projet primitif pour la partie « noms étrangers ». Les participants à la conférence ayant résolu, comme nous l'avons dit ci-dessus, de lancer une enquête sur la question des usages nationaux, la norme française devait, en attendant les résultats, se borner à poser les principes. Le nouvel avant-projet de norme a été diffusé en février 1963 et les commentaires qu'il a suscités ont été examinés en mars. La norme a été homologuée en août 1963 sous la référence NF Z 44-06I : Les catalogues alphabétiques d'auteurs et d'anonymes. Choix des vedettes.

L'Afnor a d'autre part publié sous le titre Classement des noms propres étrangers comportant des particules ou d'autres éléments accessoires. Répertoire de quelques usages nationaux un fascicule de documentation FD Z 44-062 (juillet 1963) complétant la norme précitée et où sont consignés les principaux usages nationaux actuellement codifiés ou constatés. Cette publication est antérieure à celle faite en ce qui concerne les usages nationaux par le Comité d'organisation de la Conférence internationale.

Les travaux concernant les périodiques et publications en série sont poursuivis par la Commission française du Code de catalogage.

Transcription, translittération, romanisation.

Une résolution prise lors de la réunion plénière de Paris en juin 1962 a conduit à la création d'un groupe de travail permanent pour la translittération. Une des premières tâches de ce groupe a été de formuler clairement les divers principes sur lesquels repose le travail de la translittération, la rédaction de la « note introductive » de la Recommandation ISO R 9 de la translittération des caractères cyrilliques n'étant pas jugée satisfaisante. Le texte qui a servi de base aux travaux du groupe lors de sa réunion du 14 au 16 octobre 1963 à Bruxelles est dû au Dr J. Orne, bibliothécaire de la bibliothèque universitaire de la Caroline du Nord, et président du sous-comité « Translittération » du Comité Z 39 de l'« American Standards Association » et fut diffusé sous le n° (USA 7) 683. Un nouveau texte a été mis au point au cours de la réunion de Bruxelles et étant donné son importance nous croyons utile de le publier bien qu'il n'ait reçu encore aucune sanction définitive (il figure en tête du document (Sec. 426) 697 du 15 décembre 1963).

« Plusieurs méthodes de conversion sont utilisées pour représenter une langue écrite par les caractères d'une autre. Une des fonctions de la conversion qui ont la plus grande importance pour les travaux de bibliothéconomie et de documentation est de faciliter le classement alphabétique, en une série unique, des documents ou des fiches rédigés en des langues qui emploient des alphabets différents. Une autre est de permettre la reproduction des textes écrits dans des alphabets variés par les moyens mécaniques habituellement disponibles, comme la machine à écrire.

« Définitions :

« Les méthodes de conversion les plus courantes sont :
« La transcription : elle consiste à représenter les éléments d'une langue, sons ou signes, quelle qu'en soit l'écriture originale, par tout autre système écrit de lettres ou de signes phonétiques.
« La translittération : elle consiste à représenter les caractères ou signes d'un alphabet par ceux d'un autre, en principe lettre par lettre. Cette méthode de
conversion s'applique spécifiquement à la représentation des alphabets entièrement littéraux, comme l'alphabet cyrillique, dans un autre alphabet littéral, comme l'alphabet latin.
« Ces méthodes sont applicables à la conversion de textes en différents alphabets et permettent notamment : la romanisation, l'arabisation, la cyrillisation, etc...
« La romanisation, en particulier, est le genre de conversion qui consiste à représenter les caractères ou signes de langues n'utilisant pas l'alphabet latin par des lettres de celui-ci.

« Principes :

« On apportera la plus grande attention à éviter toute ambiguïté, tout en s'efforçant de n'introduire aucune complication inutile et de conserver les liens de parenté les plus étroits entre chaque lettre ou signe et son correspondant dans la conversion.

« Dans la translittération, l'équivalence lettre par lettre est l'idéal à atteindre, mais une cohérence absolue dans l'application de ce principe peut ne pas être possible. Dans certains cas, des signes diacritiques pourront être utiles pour atteindre ce but ou d'autres, mais l'emploi de tels signes doit être limité au strict minimum. Dans l'élaboration de tout système de translittération, un effort déterminé devrait être fait pour obtenir une réversibilité immédiate, dans toute la mesure du possible, afin de faciliter en cas de besoin la reconstitution d'un texte dans la graphie originale.

« L'adhésion éventuelle d'un grand nombre d'utilisateurs à un système de conversion ne doit pas être perdue de vue au cours de l'élaboration d'un tel instrument de travail.

« S'il existe d'ailleurs un système de conversion largement répandu il y a intérêt à le prendre comme base d'établissement d'une norme internationale à moins qu'un autre procédé paraisse devoir entraîner une adhésion plus générale. »

Caractères cyrilliques 14.

Nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'attirer l'attention sur les difficultés auxquelles se heurtait la Recommandation ISO R 9 dans son application dans les pays anglo-saxons. La question des caractères cyrilliques ayant été inscrite à l'ordre du jour de la réunion de Philadelphie, un document de travail avait été préparé par le Dr Orne sous le titre : Considérations sur la conversion d'une langue écrite dans une autre portant plus spécialement sur l'alphabet cyrillique. Nous croyons utile de reproduire ici, avec l'autorisation de l'auteur, de larges extraits de ce document :

« Bien que le Royaume-Uni fasse partie des pays qui ont approuvé le projet de recommandation R 9, la « British Standards Association » a publié en 1958 une norme intitulée British Standard 2979 : 1958, Transliteration of Cyrillic and Greek charracters, qui complétait la recommandation R 9 par un système « britannique » pour la translittération du cyrillique. Ce système BSI diffère suffisamment du système de l'ISO pour être considéré comme un système indépendant et, comme il est plus conforme à l'usage anglais en ce qui concerne le choix et la prononciation des lettres, son emploi dans tous les pays de langue anglaise s'est répandu plus largement que celui du système ISO. Cela ne veut d'ailleurs pas dire qu'il ait été, à un moment quelconque, adopté partout dans les pays de langue anglaise, ou même au Royaume-Uni, puisque, par exemple, un système légèrement différent est employé par le « Permanent Committee on Geographic Names » et qu'aux États-Unis un organisme homologue, le « U. S. Board on Geographic Names », et la Bibliothèque du Congrès appliquent chacun un système différent de tous les autres. Il est vrai que les divergences entre tous ces systèmes ne portent que sur un petit nombre de lettres. Le tableau 1 montre les principales différences entre les systèmes de l'ISO et du BSI. Les numéros laissés en blanc correspondent dans le système ISO à des lettres qui n'existent pas en russe.

« En reproduisant ce tableau, on a voulu surtout présenter sous une forme synoptique les divers éléments qui font de la translittération de l'alphabet cyrillique un problème aussi difficile.

« La publication parallèle du système ISO et du système britannique illustre bien l'aspect phonétique du problème. Dans beaucoup de langues utilisant l'alphabet latin, on trouve des combinaisons identiques de lettres qui servent à noter des sons différents d'une langue à l'autre. Il existe, à cet égard, des différences sensibles entre l'allemand, le français, l'espagnol et l'italien, ainsi qu'entre l'anglais et toutes les autres langues. Il est donc extrêmement difficile de trouver une lettre ou une combinaison de lettres de l'alphabet latin qui soit reconnue comme l'équivalent d'une lettre cyrillique donnée par toute personne habituée à l'une des langues utilisant l'alphabet latin.

« Les variantes adoptées par le système britannique mettent aussi en évidence une seconde catégorie de problèmes, les problèmes graphiques. Comme on peut le voir d'après le tableau, une grande partie des divergences sont dues aux signes diacritiques qui, tout en étant facilement compris des peuples slaves et même de ceux de l'Europe occidentale, ne sont ni utilisés ni compris en anglais. De ce point de vue aussi il y a des différences entre les langues qui utilisent l'alphabet latin. Cette catégorie comprend trois problèmes d'ordre mécanique. Le premier provient des machines de bureau, notamment les machines à écrire, auxquelles manquent en totalité ou en partie les accents ou les signes diacritiques utilisés dans tel ou tel système. Le deuxième provient de la capacité de représentation encore plus limitée des nouvelles machines utilisées avec les grandes calculatrices et autres merveilles électroniques chères aux documentalistes. Le troisième problème - le plus complexe - lié directement au second, tient au fait qu'il est très difficile de mettre au point un système qui non seulement soit adaptable à la machine mais aussi puisse être transposé facilement dans un système audio-visuel connu ou à partir d'un tel système.

« Enfin, il y a des problèmes qu'on peut appeler linguistiques ou historiques. Ils proviennent du coeur même de la langue vivante, dont l'essence est le changement. Toute langue vivante est en perpétuelle évolution et, sauf en créant un équivalent purement mécanique au moyen de chiffres, de symboles ou d'un autre mode de représentation, il n'est pas possible d'arrêter l'évolution ou de fixer une langue de façon permanente à un moment donné. Aussi bien, si l'on créait un système mécanique de cette nature, il commencerait à dater dès sa création.

« Le système BSI (N. S. 2979 : 1958) a été très bien accueilli dans les pays de langue anglaise, tandis que le système ISO restait peu employé même dans les pays qui l'avaient approuvé. On sait que les tentatives de normalisation visent à établir un système adopté en principe et utilisé aussi largement que possible; il faut donc que ce système soit acceptable et utile pour le plus grand nombre d'utilisateurs potentiels à un moment donné. Le fait de prévoir une révision périodique implique qu'on reconnaît la nécessité de tenir compte des changements résultant de l'évolution naturelle des langues vivantes. Devant l'urgence résultant du développement rapide des échanges internationaux, on s'est efforcé résolument, aux États-Unis, de trouver un terrain d'entente, au moins pour la partie de l'alphabet cyrillique dont l'emploi est le plus actuel, c'est-à-dire l'écriture du russe moderne. Une série de réunions, dont la dernière a été organisée en 196I par l'« American Association for the Advancement of Science », a poussé le comité américain, membre de l' « American Standards Association », à faire de nouveaux efforts pour arriver à une conclusion satisfaisante. Le Comité Z 39 de l'ASA, par les soins de son sous-comité de la translittération, agissant en coordination avec le BSI, a mis au point un projet de tableau de conversion pour l'alphabet russe moderne 15. Ce système est fondé sur celui du BSI et n'en diffère que par quelques détails. Ce nouveau tableau a l'approbation, pour l'alphabet russe, des comités membres britannique et américain. Il est entendu que le BSI modifiera son tableau et en publiera une nouvelle version, identique à celle de l'ASA, comme projet de norme. Le tableau II ci-après montre les différences minimes entre le système original du BSI et le nouveau.

« On voit que le nouveau système anglo-américain ne comprend que le strict minimum de signes diacritiques et se limite aux lettres cyrilliques d'usage courant. Grâce à ce registre rigoureusement limité, ce système peut s'adapter aux machines plus facilement que n'importe quel autre système actuellement connu. Les trois notes figurant au bas du tableau donnent un moyen commode de régler les rares problèmes qui peuvent se poser. On peut prévoir que la simplicité de ce système le fera adopter chaque fois qu'il s'agira seulement du russe moderne.

Il existe des différences considérables entre le système ISO/R 9 et le système BSI-ASA. Ce dernier ne porte que sur une langue, le russe, et ne comprend pas les lettres périmées ou inutilisées. Le système R 9 s'applique à cinq langues et comprend des caractères anciens qui ne sont plus usités actuellement. Il emploie au moins six signes diacritiques, dont la plupart ne se trouvent pas couramment sur les machines modernes. Le système BSI-ASA n'en emploie que deux, dont l'omission lors des travaux à la machine ne présente pas d'inconvénients graves. Le système R 9 comprend 44 lettres, tandis que le système BSI-ASA, limité au russe moderne, n'en a que 32.

« Ces différences sont capitales : elles indiquent les critères auxquels il faut se référer dans tout travail de cette nature.

« I. Le système doit être simple. Il ne doit pas être alourdi par des éléments historiques ni par des procédés linguistiques traditionnels. Il n'est pas nécessaire qu'un même système soit applicable à toute une famille de langues.

« 2. Le système doit être conçu pour l'usage courant et s'adapter de façon aussi parfaite que possible à cet usage.

« 3. Il faut admettre que la simplicité du système et la possibilité d'utiliser des machines peuvent ne pas permettre la réversibilité automatique sans compétence linguistique.

« 4. Tout système proposé doit être assez pratique pour être largement adopté, faute de quoi il ne sera jamais qu'une construction de l'esprit. Un système n'est viable que s'il peut être, finalement, adopté par tous. »

A la suite du débat auquel a donné lieu le document de Mr Orne à Philadelphie, le groupe de travail n° 1 sur les publications scientifiques réuni par l'Unesco a adopté la recommandation suivante :

« Considérant que la Recommandation R 9 de l'Organisation internationale de normalisation sur la translittération des caractères cyrilliques a tardé à être généralement acceptée dans un certain nombre de pays ayant particulièrement besoin de traductions de publications scientifiques et techniques rédigées dans des langues qui emploient l'alphabet cyrillique,

Considérant que la communication rapide et sans entraves de l'information scientifique et technique exige d'urgence l'établissement par voie d'accord international de règles claires et sans ambiguïté pour la translittération de ces langues,

Considérant qu'un autre système international mis au point par l'ASA et la BSI a reçu de nombreuses adhésions spontanées et offre des avantages manifestes de simplicité et d'économie,

Décide d'inviter l'Unesco à transmettre à l'Organisation internationale de normalisation une demande tendant à obtenir que son comité ISO/TC 46 considère comme prioritaire la modification ou le remplacement de la recommandation R 9 relative à un système international de translittération des caractères cyrilliques, lors de la réunion du Comité technique en 1964 (recommandation n° 5). »

Au cours de la réunion de Paris de juin 1962, un délégué anglais, Mr Geelan, et une déléguée française, Mlle Miakotine, avaient été chargés de proposer des corrections aux tableaux de la Recommandation ISO R 9. Le texte amendé de la recommandation fut diffusé parmi les membres de l'ISO/TC 46 au début de 1963 et soumis à leurs commentaires. Ces derniers furent communiqués sous le n° (Sec. 412) 671 et (Sec. 413) 672 aux membres du groupe « Translittération » à Bruxelles en octobre 1963.

Ce groupe de travail a décidé de préparer un document de travail comprenant :
I° le texte des principes généraux sur la conversion d'une langue écrite dans une autre (reproduit ci-dessus);
2° un tableau séparé pour le russe moderne;
3° un tableau amélioré pour les langues cyrilliques slaves;
4° un nouveau tableau représentant les langues non slaves utilisant les caractères cyrilliques (le groupe de travail a décidé que les travaux de Gilarevskij seraient présentés comme avant-projet sur cette question 16).

Ce document a été mis en circulation auprès des membres du Comité ISO/ TC 46 sous le n° (Sec. 426) 697 le 15 décembre 1963. Les membres du Comité auront à se prononcer entre le système ISO et le système anglo-américain.

Le groupe de travail a émis le vœu que le comité membre russe participe à la révision de la Recommandation ISO R 9 et qu'un délégué russe puisse assister à la 10e réunion plénière à Budapest. Si le système actuel ISO R 9 devait être remplacé par un système voisin du système actuel ASA-BSI, il conviendrait d'être assuré que le nouveau système a l'agrément des pays utilisant l'alphabet cyrillique. En outre, étant donné les incidences que peuvent avoir les possibilités des machines utilisées pour l'automatisation de la documentation dans le choix d'un système de translittération, le secrétariat du Comité ISO/TC 46 consultera au sein de l'ISO les comités, sous-comités ou groupes de travail compétents dans le domaine des langages-machines.

Arabe 17.

Le second avant-projet adopté en 1959 sur les bases de l'avant-projet initial élaboré en 1956 par une commission de l'Afnor, et auquel M. Rodinson a pris une très grande part, est devenu, après révisions par les membres de l'ISO, le projet de recommandation ISO n° 353 en janvier 196I. Plus de 60 % des votants ayant accepté le projet, celui-ci a abouti à une recommandation ISO R 233 acceptée en décembre 196I. L'Afnor a publié un fascicule de documentation FD Z n° 46-002 en mai 1963 qui reproduit la recommandation ISO R 233.

Hébreu.

Les travaux relatifs à cette question furent entrepris par le Comité technique dès 1952 et aboutirent en 1959 à l'adoption d'un projet de recommandation ISO. En mai 1960, ce projet de recommandation ISO, sous le n° 379, fut soumis à tous les comités membres de l'ISO. Il fut approuvé sous réserve de quelques modifications d'ordre rédactionnel par vingt-quatre comités membres tandis que la Belgique et le Danemark se déclarèrent opposés à l'approbation du projet. Le projet de recommandation ISO fut alors soumis au Conseil de l'ISO qui décida en mai 1962 de l'accepter comme recommandation ISO sous le n° ISO R 259. Un fascicule de documentation est prévu par l'Afnor en 1964.

Grec ancien et moderne.

Le deuxième projet de recommandation ISO n° 315 (ISO/TC 46 (Sec. 352) 578, octobre 1960) a été distribué à tous les membres de l'ISO le 16 décembre 1960.

Ce deuxième projet a suscité des commentaires (Sec. 377) 604, eux-mêmes commentés par Mr Geelan (Royaume-Uni) dans le document (Sec. 378) 605.

Le Secrétariat ISO/TC 46 a procédé à une enquête complémentaire en avril 1962.

Yiddish.

Cette question avait été inscrite au programme des travaux du Comité à Londres en 1960, mais le Comité membre français qui avait été chargé de préparer un avant-projet ayant demandé à être relevé de cette mission, il fut fait appel au comité membre néerlandais lors de la réunion de Paris en juin 1962. Un document de travail préparé par le Dr Fuks d'Amsterdam a été examiné à Bruxelles en octobre 1963 et a été diffusé sous le n° 698 en décembre 1963 parmi les membres du comité pour commentaires.

Chinois.

Cette question fut mise à l'étude à la suite de la réunion de Londres de 1960. Une commission fut réunie par l'Afnor en janvier 1962. Le système choisi comme base de travail par les spécialistes français auxquels l'Afnor fit appel est le système officiel d'écriture du chinois en caractères latins, révisé en 1958 par le Gouvernement de la République populaire de Chine. A la réunion de Paris, en juin 1962, il fut résolu qu'un sous-groupe de travail spécial devait être réuni pour étudier la romanisation du chinois, l'Afnor étant chargée d'élaborer le matériel préparatoire (en utilisant les travaux de Mr Ryghaloff sur le « latinxua » (École des hautes études).

Japonais.

Cette question a été mise à l'étude par décision de la réunion de Paris en juin 1962. Un premier document de travail a été présenté à la réunion du groupe « Translittération » qui s'est tenue à Bruxelles en octobre 1963. Ce document préparé par l'ASA (États-Unis) doit être envoyé en premier lieu au comité membre japonais pour examen 18.

Microcopies

Terminologie des microcopies.

Le projet de recommandation n° 386 relatif à la terminologie des microcopies et de leurs supports après avoir été soumis au Conseil de l'ISO est devenu la recommandation ISO R 260 acceptée en mai 1962.

Le projet de recommandation ISO n° 483 concernant la terminologie des appareils pour microcopies a été transmis au Conseil de l'ISO.

A la réunion du sous-comité 1 à Leverkusen en octobre 1963, le sous-comité a pris en considération le document trilingue Begriffe der Reprographie. Benennungen und Definitionen in Deutsch, Englisch und Französisch ; les comités membres États-Unis et Royaume-Uni d'une part, France d'autre part, seront invités à examiner les versions anglaise et française du point de vue linguistique. Le document ainsi amélioré sera mis en circulation et les membres du sous-comité seront priés de formuler leurs observations techniques.

Microfilms de 16 et 35 mm.

Le secrétariat du Sous-Comité 1 a été invité à la réunion de Leverkusen à refondre en un seul document les deux avant-projets n° 181 et 182 relatifs aux microfilms de 35 et de 16 mm en tenant compte notamment des amendements enregistrés dans le document 205. Le nouveau texte sera transmis au secrétariat du Comité ISO/TC 46 et ISO/TC 36 : Cinématographie.

Formats des microfiches transparentes et microfiches-film.

Les formats des microfiches transparentes et microfiches-film ont été fixés par la recommandation R 193 de mars 196I : Microcopies sur support transparent. Dimensions des supports recommandés.

La question des formats des microfiches transparentes fut soulevée en marge du premier Congrès international de reprographie dans une réunion officieuse organisée par la « Microfiche foundation » de Delft.

Le sous-comité 1 qui était représenté à la réunion de la «Microfiche foundation » a rappelé dans sa réunion de Leverkusen que toute proposition de normalisation internationale d'un ou de plusieurs nouveaux formats de microfiches-film devrait exclusivement être traitée par la voie d'une proposition d'amendement à la Recommandation ISO R 193 régulièrement soumise aux procédures de l'ISO.

Le sous-comité a d'autre part fait connaître qu'il était disposé à recevoir de l'« American Standards Association » une proposition de révision de la série de formats de microfiches-film prévue par la Recommandation ISO R 193, aussi limitée que possible et tenant compte le plus possible du paragraphe 4 de ladite recommandation. Il est également disposé à recevoir toute proposition de même nature formulée par un autre comité membre. Il examinera en outre avec intérêt toute documentation fournie par l'ASA et susceptible de conduire à une normalisation pour la présentation des microfiches-film.

Échelle des microfilms de 35 mm destinés aux échanges internationaux.

Le projet de recommandation n° 370 après avoir été accepté par le Conseil de l'ISO en décembre 196I a été publié comme recommandation ISO R 218.

Caractéristiques essentielles des appareils de lecture pour microfilms de 35 mm.

Le projet de recommandation ISO n° 485 est actuellement soumis au vote final des comités membres de l'ISO. Une norme française est parue en février 196I sous la référence NF Z 43-040.

Luminance des écrans des appareils de lecture.

La question ayant été examinée à Leverkusen, un nouveau document sera présenté au secrétariat du Comité ISO/TC 46 par le secrétariat du sous-comité 1 pour vote des membres du comité 46.

Caractère typographique conventionnel ISO pour essais de lisibilité.

Le projet de recommandation ISO n° 482 a été soumis aux membres de l'ISO et approuvé par la majorité requise.

Mire et micromire ISO.

Un projet de recommandation n° 593 (mire) a été soumis aux membres de l'ISO.

Un avant-projet (Sec. 404) 662, Essais de lisibilité. Description et utilisation de la micromire ISO. Lecture, a été diffusé auprès des comités membres de l'ISO/TC 46 en 1962, approuvé par la majorité et transmis au secrétariat général de l'ISO pour devenir un projet de recommandation ISO.

Conservation des microcopies.

A Leverkusen, des amendements ont été apportés au document ISO et enregistrés dans le document 206. Cette question étant étudiée en collaboration avec le Comité ISO 42 Photographie, la consultation sera poursuivie auprès du Comité 46 et du Comité 42 19.

Axes de bobines.

Le sous-comité 1 a procédé à Leverkusen à un échange de vues sur le document 185. L'avant-projet sera réétudié par le secrétariat dans le sens d'une simplification aussi poussée que possible.

Boîtes de rangement.

Le sous-comité a procédé à Leverkusen à un échange de vues sur les documents 183, 192 et 198. Il a pris note avec intérêt d'une proposition allemande tendant à spécifier en outre certaines caractéristiques des cartons ou autres matières utilisées. Un nouveau document sera préparé par le secrétariat pour la prochaine réunion du sous-comité.

Délimitations de compétences entre les comités ISO/TC 46, sous-comité 1 et ISO/TC 95, sous-comité 4

En 1960, a été créé au sein de l'ISO le Comité technique ISO/TC 95 « Machines de bureau » dont le secrétariat est assuré par le Comité membre italien. Ce comité comprend 10 sous-comités :
Sous-Comité 1 Machines à écrire (États-Unis).
Sous-Comité 2 Machines à additionner et à calculer (sans chariot mobile et sans clavier alphabétique) (Italie).
Sous-Comité 3 Machines comptables, machines à facturer et caisses enregistreuses (États-Unis).
Sous-Comité 4 Duplicateurs et machines à reproduire (Royaume-Uni).
Sous-Comité 5 Machines à dicter (Royaume-Uni).
GT/F Machines à adresser, à affranchir, à ouvrir et plier le courrier et autres machines spéciales (Allemagne).
Sous-Comité 7 Terminologie (Suisse).
Sous-Comité 8 Équipement d'entrée-sortie (Italie).
Sous-Comité 9 Présentation des documents (Suède).
Sous-Comité 10 Coordination (France).
GT/L Équipements électriques (États-Unis).

Le sous-comité 1 : Reproduction documentaire, du Comité ISO/TC 46 a été saisi au cours de sa réunion de Leverkusen du problème de la délimitation de compétence entre son propre domaine d'activité et celui du sous-comité 4 : Duplicateurs et machines à reproduire les documents, du Comité 95.

Le sous-comité 1 a exprimé le sentiment que le problème ainsi posé devait être élargi et qu'il convenait de s'interroger sur la façon dont la reprographie serait traitée à l'intérieur de l'ISO.

Rappelons que suivant la définition donnée par les Allemands la reprographie est l'ensemble des procédés de copie utilisant un rayonnement, par exemple un rayonnement de lumière, un rayonnement de chaleur, un rayonnement électrique. La reprographie c'est donc la reproduction photographique, la reproduction thermique et la reproduction électrostatique. La duplication est exclue de la reprographie, mais les procédés de reprographie servent à l'obtention des matrices pour les duplicateurs hectographiques, duplicateurs à stencils et offset.

Le sous-Comité 1 a marqué son intérêt pour la création d'un comité spécial Reprographie au sein de l'ISO avec le statut de Comité technique. Un tel comité devrait à son avis comporter plusieurs sous-comités dont le secrétariat serait confié à plusieurs comités membres de l'ISO. Cette question sera vraisemblablement discutée au cours de la prochaine réunion plénière à Budapest du Comité 46 après qu'une liaison aura été établie avec tous les comités de l'ISO intéressés.

Le comité ISO/TC 37 Terminologie. Principes et coordination

Nous ne pouvons terminer ce panorama de la normalisation de la documentation sans mentionner deux autres comités techniques et tout d'abord le Comité ISO/TC 37. Terminologie. Principes et coordination.

Le secrétariat de ce comité, créé en 1952, est en Autriche. Il comprend trois groupes de travail : GT I. Principes de dénomination; GT 2. Procédés; GT 3. Présentation des vocabulaires.

Les membres participants sont au nombre de 15 : Allemagne, Autriche, Colombie, Espagne, États-Unis, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Tchécoslovaquie, URSS. 23 pays sont membres observateurs.

Plusieurs avant-projets, à des stades différents d'avancement, circulent auprès des membres du Comité ISO/TC 37 et sont en voie de devenir des projets de recommandation. Ce sont :
- vocabulaire de la terminologie;
- principes de dénomination (notions et définitions - termes - codification des notions et des termes - contexte);
- principes d'unification internationale des vocabulaires et des termes;

- guide pour l'élaboration des vocabulaires multilingues;
- présentation des vocabulaires;
- indicatifs de langues, de pays et d'autorités;
- symboles lexicographiques.

Le comité ISO/TC 97 Calculateurs et traitement de l'information

Ce comité a été créé en 1960. Son secrétariat est aux États-Unis. Son objet est la normalisation de la terminologie, de la définition des problèmes, des langages de programmation et des caractéristiques de communication des données dans les calculateurs et les dispositifs, équipements et systèmes de traitement de l'information.

Les membres participants sont : l'Allemagne, la Belgique, les États-Unis, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la Tchécoslovaquie.

Il existe plusieurs sous-comités :
Sous-Comité 1 Vocabulaire (Pays-Bas).
Sous-Comité 2 Jeux de caractères et codage (France).
Sous-Comité 3 Reconnaissance des caractères (États-Unis).
Sous-Comité 4 Supports d'entrée-sortie codés (Italie).
Sous-Comité 5 Langages de programmation.
Sous-Comité 6 Transmission des informations codées.

Le Comité s'est réuni en mai 196I à Genève, en 1962 à Paris; il se réunira en mai 1964 à New York.

Le sous-comité 2 a préparé un deuxième avant-projet (Sec. 22) 75, décembre 1963, Jeux de caractères et codage, actuellement soumis aux membres du Comité 97.

La reconnaissance des caractères (Sous-Comité 3) fera l'objet à New York de deux avant-projets : Reconnaissance magnétique (caractères américains E. 13 B - caractère C M C 7).

En ce qui concerne le sous-comité I, une étude préalable a été confiée à l'IFIP 20 et au Centre international de calcul (termes et définitions en anglais); elle sera remise à New York; une traduction littérale sera faite en français par l'Afnor avec l'aide du Centre national de l'automatisation.

La normalisation de l'Algol sera mise à l'étude à New York (sous-comité 5).

Pour les supports d'entrée et sortie des informations, une liaison est établie (comité mixte) entre l'ISO/TC 95. Machines de bureau (SC 8), chargé des bandes perforées, la Commission électrotechnique internationale (C. E. I.), sous-comité 53/SC D, chargée des rubans magnétiques, et le Comité ISO/TC 97, sous-comité 4, chargé des cartes perforées.

Conclusions

Le rapide tour d'horizon auquel nous avons procédé montre certes que le nombre de recommandations ISO augmente mais aussi que le champ offert à la normalisation en matière de bibliothèque et de documentation ne cesse de s'étendre. La nécessité d'une répartition précise des tâches entre les divers comités techniques ISO intéressés (y compris leurs sous-comités et leurs groupes de travail) mais aussi l'obligation de liaisons permanentes entre ces comités sont reconnues mais les liaisons doivent être pratiques et on devra veiller en particulier à ce qu'elles ne paralysent pas le système.

Notre exposé a rappelé que la normalisation ne se discute pas seulement au sein de l'ISO. La réunion de Philadelphie organisée par l'Unesco a eu, entre autres, le mérite, sinon de faire découvrir l'ISO à quelques-uns de ses éminents participants, du moins de faire mieux connaître plusieurs recommandations et certainement de révéler certains travaux en cours. L'ISO n'aime pas beaucoup faire de publicité autour de travaux qui n'ont pas franchi tous les obstacles et n'ont pas reçu la consécration suprême du conseil de l'ISO. C'est une attitude fort sage et la mise en application d'avant-projets ou de projets non approuvés ne peut avoir que des conséquences désastreuses. Mais la diffusion des informations comporte des degrés et l'ISO devrait s'employer à faire mieux connaître ses travaux non seulement dans le milieu de bibliothécaires et de documentalistes mais auprès des producteurs de documents, auteurs et éditeurs, dont beaucoup sont dans l'ignorance la plus absolue de l'oeuvre de l'ISO. Cet appel que nous renouvelons à l'ISO s'adresse également aux organisations nationales de normalisation dont les publications n'atteignent pas toujours le public qu'il faudrait toucher lorsqu'il s'agit de la normalisation relative à la documentation.

La réunion de l'Unesco aura donc eu un rôle salutaire si ses participants en sont partis mieux informés et il va sans dire que l'ISO doit se montrer spécialement attentive aux résolutions prises à Philadelphie d'autant plus que dans ses résolutions le groupe de travail sur les publications scientifiques a fait appel à l'ISO. Si on veut que la normalisation internationale s'établisse dans l'ordre, c'est en effet vers l'ISO que doivent converger tous les efforts et pas seulement ceux d'un petit groupe de bibliothécaires et de documentalistes dans chaque pays mais ceux de tous les bibliothécaires, de tous les documentalistes, de tous les auteurs, de tous les éditeurs, de tous les rédacteurs de revues, de tous les responsables de congrès, de tous les bibliographes, etc...

L'ISO doit être prête à recueillir et à examiner tous les avis que lui transmettront d'autres organisations internationales, comme elle doit compter sur ces organisations pour mieux faire connaître et mieux faire appliquer les recommandations ISO, mais la procédure d'une collaboration étroite mériterait d'être précisée même si des liaisons sont déjà établies.

Ce sont là quelques-unes des idées que nous avons déjà développées dans notre article de 1962 et sur lesquelles nous sommes revenus dans un récent éditorial de la Revue internationale de la documentation (vol. 30, n° 4, novembre 1963) ; il n'était peut-être pas inutile d'y revenir.

Le rapport du The President's Science Advisory Committee, connu également sous le nom de Rapport Weinberg (du nom de son rédacteur), publié le 10 janvier 1963 par la Maison Blanche sous le titre : Science, Government, and Information commence son sommaire par cette phrase :

« Transfer of information is an inseparable part of research and development. All those concerned with research and development - individual scientists and engineers, industrial and academic research establishments, technical societies Government agencies-must accept responsibility for the transfer of information in the same degree and spirit they accept responsibility for research and development itself. »

De même, tous ceux qui ont une responsabilité nationale ou internationale dans les bibliothèques, la documentation, l'information, doivent assumer une responsabilité dans la normalisation concernant ces secteurs d'activité.

Illustration
Tableau I. - Comparaison des systèmes ISO et BSI (1/2)

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Tableau I. - Comparaison des systèmes ISO et BSI (2/2)

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Tableau II. - Comparaison des systèmes BSI et BSI-ASA

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Tableau des principales normes françaises intéressant les bibliothèques et la documentation (1/2)

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Tableau des principales normes françaises intéressant les bibliothèques et la documentation (2/2)

  1. (retour)↑  Voir : B. Bibl. France, 7e année, n° 1, janvier 1962, pp. 19-31.
  2. (retour)↑  Le premier volume vient de paraître.
  3. (retour)↑  Ces difficultés sont probablement en voie d'être surmontées.
  4. (retour)↑  Voir : Note sur la norme américaine dans Library resources and technical services. Vol. 8, n° I, Winter 1964, p. 91.
  5. (retour)↑  Wyandotte-ASTM punched card project. Codens for periodical titles; an aid to the storage and retrieval of information and to communication involving journal references; prepared and maintened for Com. E 13; ed. by Lester E. Kuentzel. - Philadelphia, American Society for testing materials, 1963. - 426 p.
  6. (retour)↑  Boussion (A.-M.). - Recommandation ISO/R 215. Présentation des articles des périodiques [In : Courrier de la normalisation, n° 169, janvier-février 1963, pp. 44-45].
  7. (retour)↑  Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques, vol. 16, n° 3, mai-juin 1962, pp. 121-124 et n° 4, juillet-août 1962, pp. 177-189.
  8. (retour)↑  B. Bibl. France, 8e année, n° 7, juillet 1963, pp. 287-295 : La normalisation au niveau de la production documentaire. Les résumés d'auteur. Le code du bon usage en matière de publications scientifiques.
  9. (retour)↑  La normalisation au niveau de la production documentaire. Les résumés d'auteurs. Le code de bon usage en matière de publications scientifiques. (In : B. Bibl. France, 8e année n° 7, juillet 1963, pp. 287-295.)
    Poindron (P.). - Recommandation ISO R 214. Analyses et résumés d'auteurs (In : Courrier de la normalisation, n° 169, janvier-février 1963, pp. 43-44). Conférence internationale sur l'analyse des documents scientifiques... Rapport final. - Paris, Unesco, 196I.
  10. (retour)↑  « Bien qu'il puisse être utile, mentionne le compte rendu de la réunion de Philadelphie, d'ajouter sur les pages de titre des mots-clés « descriptifs », il a été décidé de ne pas formuler pour le moment de recommandation générale à cet effet. »
  11. (retour)↑  Fédération internationale des associations de bibliothécaires. Conférence internationale sur les principes de catalogage, Paris, 9-18 octobre 196I... Rapport officiel préliminaire (In : B. Bibl. France, 6e année, n° 12, décembre 196I, pp. 559-574).
  12. (retour)↑  International federation of library associations. International conference cataloguing principles. Paris, gth-18th october 196I. Report. [Edited A. H. Chaplin and Dorothy Anderson.] - London, Organising Committee of the International conference cataloguing principles, 1963, 293 p.
  13. (retour)↑  International conference on cataloguing principles (I. C. C. P.) 196I. National usages for the entry of names of persons. A survey by A. H. Chaplin,... Provisionnal edition. - London, Organising committee, I. C. C. P., 1963, 11-70 p.
  14. (retour)↑  Voir : Neiswender (Rosemary). - Russian transliteration sound and sense. [In Special libraries, vol. 53, January 1962, n° I, pp. 37-4I.]
  15. (retour)↑  Voir également:
    Orne (Jerrold). - Transliteration of modern Russian. [In : Library resources and technical services, vol. 8, n° I, Winter, 1964, pp. 5I-53.]
    Orne (Jerrold). - Transliteration of modern Russian[In : Library Journal, vol. 88, 1963, PP. 4157-4160.]
  16. (retour)↑  La Translittération des caractères cyrilliques. A propos de deux articles récents : [Translittération du russe cyrillique en alphabet latin. Royal Society, Londres. - Translittération en caractères latins des notices bibliographiques rédigées dans les langues des peuples de l'URSS, par R. S. Gilarevskij et N. V. Krylova] [In : B. Bibl. France, 6e année, n° 6, juin 196I, pp. 279-292].
    C'est le texte français de l'article de R. S. Gilarevskij et N. V. Krylova publié dans le Bulletin des bibliothèques de France qui est diffusé en annexe au n° 697.
  17. (retour)↑  Voir : Rodinson (Maxime). - La Translittération de l'arabe et la nouvelle norme de l'ISO (In : B. Bibl. France, 9e année, n° 1, janvier 1964, pp. 1-24).
  18. (retour)↑  A noter qu'une thèse de l' « University of Texas » a été consacrée en 1962 à Study of problems of romanization of the Japanese language in library cataloging par J. T. Tsukamoto.
  19. (retour)↑  Voir sur ces problèmes l'article que leur a consacré l'ingénieur en chef Jean Cruset, un des auteurs français du projet ISO : La conservation des microcopies sur film (Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques, vol. 17, n° I, janvier-février 1963).
  20. (retour)↑  International federation for information processing - Fédération internationale pour le traitement de l'information.