Conférence Eblida

Athènes – 15 et 16 juin 2022

Ton van Vlimmeren

Le coucher de soleil depuis le mont Lycabette à Athènes offre un spectacle incomparable qui fera partie des souvenirs que garderont les participants au congrès de l’European Bureau of Library, Information and Documentation Associations (Eblida) organisé à Athènes les 15 et 16 juin 2022, avec ceux des conversations passionnantes et fécondes, ou encore du plaisir de se retrouver après deux ans de réunions en ligne. Conformément au titre « Les engagements des bibliothèques en faveur d’une société durable, démocratique et équitable », les réflexions générales sur le développement durable ont été assorties de propositions d’actions et de projets dans les bibliothèques publiques et universitaires, et de moyens de les financer. Le concept de bibliothèques comme agoras modernes a été revu dans le projet des Lignes directrices du Conseil de l’Europe / Eblida sur la législation et la politique régissant les bibliothèques en Europe. Et comment une société peut-elle être équitable, lorsque le niveau d’habileté numérique est faible et n’est pas soutenu par une politique de prêt numérique solide et efficace ?

Avec plus de 100 participants venus de plus de 20 pays, cette conférence a été l’une des plus réussies de l’histoire d’Eblida. Cela est dû à l’approche clairement européenne des intervenants et des personnes à la présidence du congrès, mais aussi à une série d’ateliers et de tables rondes qui ont suscité l’intérêt de tous les participants et donné lieu à des discussions animées. La présence de représentants de NAPLE et de Public Libraries 2030 (PL2030) a grandement contribué à la richesse des discussions. Les contributions provenaient de points de vue variés et intéressants, par exemple des « bibliothèques phares » du projet PL2030 et des agences de gestion locales. Tout porte à croire que la défense des bibliothèques, telle qu’elle a été discutée et promue au cours de la conférence, générera des financements pour les bibliothèques au niveau local sur un ensemble de priorités.

Il est évident que le développement durable influence à grande vitesse l’administration et la politique des bibliothèques, et que de nouvelles formes de gouvernance et de réglementations financières voient le jour grâce à la diversification des budgets des bibliothèques. Tout cela se produit malgré la guerre en Ukraine et le fait que l’attaque barbare de la Russie nous fait revenir en arrière et nous éloigne de la date-clé de 2030 énoncée dans le programme de développement durable adopté en 2015 par les États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pendant la conférence, les ateliers ont été une source importante d’inspiration et de propositions, et Eblida assure déjà le suivi des activités proposées pendant les ateliers, notamment celui sur l’Ukraine. L’Ukraine est une question trop importante pour être négligée et la dynamique créée par Eblida et ses partenaires doit se poursuivre et même aller plus loin.

Après le soutien reçu lors de la réunion annuelle du congrès, Eblida entre, avec les opportunités générées par le plan stratégique 2022-2025, dans une nouvelle phase de son histoire et élargit encore son horizon en tant qu’organisme de mise en réseau pour toutes les organisations de bibliothèques en Europe qui luttent pour une société durable, démocratique et équitable.

L’engagement des bibliothèques en faveur du développement durable

Despina Anagnostopoulou et Anastasia Psallida, respectivement maître de conférences et doctorante à l’université de Macédoine en Grèce, ont présenté l’état de l’art de l’Agenda 2030 de l’ONU sur le développement durable, en mettant l’accent sur les objectifs de développement durables (ODD) nº 4 (Assurer à tous une éducation de qualité) et nº 16 (Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable), en se concentrant également sur les cibles et les indicateurs mentionnés dans les rapports de l’Union européenne (UE). L’évolution du discours sur le développement durable dans l’UE est flagrante, malgré les répercussions négatives de la guerre en Ukraine.

Niki Dandolou, secrétaire spéciale chargée des programmes des fonds sociaux européens pour le ministère du Développement et des Investissements en Grèce, a informé les participants des développements actuels des fonds structurels et d’investissement européens 2021-2027 en mettant l’accent sur les fonds sociaux européens. L’accord de partenariat entre la Grèce et la Commission européenne a été signé début 2022 et les fonds structurels peuvent représenter une occasion idéale pour les bibliothèques grecques.

Rauha Maarno, directrice du service client et relations publiques pour la bibliothèque finlandaise Celia qui est spécialisée dans l’accessibilité, a montré comment le contexte politique et le renouvellement urbain peuvent faire la différence dans le développement des bibliothèques. Elle a également fourni quelques idées concrètes et essentielles sur la manière dont le développement traditionnel des bibliothèques entre parfois en conflit avec les ODD.

Trois vidéos ont fourni des exemples concrets d’ODD mis en œuvre dans des bibliothèques grâce à des projets financés par les fonds européens structurels et d’investissement entre 2014 et 2020 (Veronica Ceruti, directrice des bibliothèques municipales de la ville de Bologne en Italie, Guillaume Gast, responsable de la Médiathèque Nord, à Strasbourg, et Spaska Tarandova, directrice de la Global Libraries Foundation, en Bulgarie). Après ces présentations, les participants se sont réunis en trois ateliers pour partager des exemples de réussite. Dans le premier atelier, « Développement durable et bibliothèques publiques », l’intérêt s’est porté sur les nombreux projets décrits par le deuxième rapport européen Eblida sur le développement durable et les bibliothèques. Les success stories du deuxième atelier, « Développement durable et bibliothèques universitaires », et du troisième atelier, « Développement durable et collecte de fonds », étaient respectivement celles de la bibliothèque universitaire Masaryk en République Tchèque et de la Rete delle Reti en Italie, en collaboration avec l’Association des bibliothèques italiennes (Associazione Italiana Biblioteche, AIB).

Pendant les ateliers, les participants ont fait des propositions concernant le rôle qu’Eblida pourrait jouer afin d’aider les bibliothèques dans leur plaidoyer auprès des représentants gouvernementaux, au nom des usagers. Il est indispensable de proposer un forum pour l’échange citoyen et la conception participative de projets pilotes et de programmes de bibliothèques liés aux ODD, et Eblida devrait aider le personnel des bibliothèques à communiquer les résultats des projets qu’ils coordonnent aux décideurs politiques et aux représentants gouvernementaux.

Eblida devrait également soutenir les bibliothèques publiques et universitaires en leur fournissant des informations sur les canaux de financement possibles pour les projets relatifs aux ODD dans les bibliothèques. Il faut sensibiliser au développement durable, un sujet qui n’était pas autrefois considéré comme directement pertinent pour le travail en bibliothèque et qui désormais en fait partie intégrante grâce, notamment, aux guides, vade-mecum et autres outils de communication publiés par Eblida. Le travail quotidien des bibliothécaires a toujours un lien avec les ODD, même si cela n’est pas évident.

L’engagement des bibliothèques en faveur de la démocratie

En 2000, le Conseil de l’Europe, en collaboration avec Eblida, a rédigé les Lignes directrices du Conseil de l’Europe / Eblida sur la législation et la politique régissant les bibliothèques en Europe, qui se sont avérées être un cadre de référence pour les bibliothèques travaillant dans des situations souvent difficiles au niveau local, ainsi que pour les administrateurs régionaux et municipaux désireux de restructurer les bibliothèques locales.

Zélia Parreira a présenté le projet des Lignes directrices du Conseil de l’Europe / Eblida sur la législation et la politique des bibliothèques en Europe et ses cinq thèmes :

  1. Liberté d’expression, libre accès à l’information et participation démocratique ;
  2. Les bibliothèques dans le cadre de l’agenda européen sur le développement durable ;
  3. Les menaces mondiales et locales et les activités des bibliothèques ;
  4. La transformation numérique et la promotion d’un écosystème de bibliothèque durable, fiable et inclusif ;
  5. Les droits d’auteur et la protection du patrimoine des bibliothèques.

Barbara Schleihagen, directrice de l’Association des bibliothèques allemandes, a précisé plus en détail ce que signifient « politique et législation des bibliothèques ». La gouvernance d’une bibliothèque est, ou peut être, le résultat d’un savant mélange de législation et de politique. Elle a souligné l’importance des lignes directrices en tant que moteurs du changement dans les pays où la législation fait défaut ou lorsque de nouvelles politiques structurelles doivent être adoptées. Knut Skansen, directeur de la bibliothèque municipale d’Oslo (Norvège), a présenté le concept de bibliothèque en tant que « lieu indépendant de rencontre, de discussion et de débat public » (loi norvégienne sur les bibliothèques, 2013). Il a souligné l’application pratique de cette loi au sein de la bibliothèque municipale d’Oslo, où les usagers sont libres de mettre en place leurs propres ressources par le biais de fabriques de podcasts et d’autres initiatives de publication. Dragos-Adrian Neagu, directeur de la Biblioteca Judeteana Panait Israti à Brăila (Roumanie), président de l’Association des bibliothèques roumaines, a décrit le processus de transformation de la politique des bibliothèques en législation sur les bibliothèques, et comment ce processus a donné un élan au développement des bibliothèques roumaines. Il a également mentionné le développement de la démocratie et le rôle joué par les bibliothèques roumaines pour faire face au flux de réfugiés ukrainiens. Kathrin Merkle, responsable de la division Culture et Patrimoine culturel, et Jovana Poznan, chargée de projet, division Culture et Patrimoine culturel au Conseil de l’Europe, ont développé le statut des lignes directrices du Conseil de l’Europe pour le Conseil de l’Europe et la société civile. Elles ont également soumis une proposition importante : convertir le projet actuel de Lignes directrices du Conseil de l’Europe / Eblida sur la législation et la politique des bibliothèques en Europe en Recommandations du Conseil de l’Europe avec des Lignes directrices annexées. Cela donnerait beaucoup plus de visibilité aux lignes directrices et permettrait d’avoir un impact plus important.

L’engagement des bibliothèques en faveur de l’égalité d’accès à l’information

Andrew Cranfield a détaillé le concept d’égalité d’accès à l’information et au prêt numérique. Il a souligné l’importance de l’habileté numérique comme objectif commun à toutes les bibliothèques.

Giuseppe Vitiello, directeur d’Eblida, a montré combien l’interaction entre le droit d’auteur et son fondement économique peut être fructueuse. Sur la base des tableaux présentés dans le panorama, il a montré comment le prêt numérique en bibliothèque est sous-développé ; le panorama devrait être utilisé pour plaider en faveur des bibliothèques en ce qui concerne l’habileté numérique aux niveaux national et européen.

Valérie Bouissou, directrice de la bibliothèque municipale de Nîmes (France), a présenté le premier panorama d’Eblida sur le prêt numérique en Europe du point de vue des bibliothèques publiques. Le rapport montre clairement que, là où les agrégateurs sont présents, il y a un effet de normalisation sur le marché du prêt numérique, avec une réduction des modèles économiques de prêt numérique et, dans une certaine mesure, des pratiques moins chaotiques.

Mikkel Christoffersen, consultant principal pour The Digital Public Library au Danemark, a présenté le système de prêt numérique dans les bibliothèques danoises, un modèle de réussite basé sur la coopération entre les bibliothécaires et les éditeurs. Il a également déclaré que les pratiques devaient être soigneusement analysées dans un contexte européen, car le marché britannique présente des caractéristiques qui ne peuvent être aisément comparées aux caractéristiques du prêt numérique dans d’autres pays européens.

Erna Winters, directrice générale d’ABC Huis, aux Pays-Bas, a fourni des données supplémentaires sur le rôle des agrégateurs et le rôle positif que joue la Bibliothèque royale des Pays-Bas dans les négociations avec les éditeurs.

Action conjointe Eblida-NAPLE-PL2030 pour l’Ukraine : rapport d’avancement

Le 24 février 2022, Eblida et NAPLE-PL2030 ont publié une déclaration condamnant l’attaque barbare de la Russie contre l’Ukraine. Immédiatement après, le site web « Libraries for Refugees » a été créé pour répertorier les activités des bibliothèques en direction des personnes déplacées d’Ukraine.

Au cours de l’atelier qui s’est tenu lors de l’événement conjoint Eblida-NAPLE-PL2030 le 16 juin, de nombreux bibliothécaires ont fait part des difficultés rencontrées pour recevoir des livres ukrainiens, les routes bordant l’Ukraine étant interdites d’accès à des fins militaires. Non seulement ils ne reçoivent pas les livres qu’ils ont commandés, mais ils ne peuvent pas proposer des activités de prêt entre bibliothèques, car celles-ci ne sont pas suffisamment approvisionnées. Dans certains cas, les bibliothèques sont en concurrence les unes avec les autres pour acquérir des livres.

Certains participants se sont demandé si des livres ukrainiens étaient imprimés hors d’Ukraine, également sur la base d’une impression à la demande (et certaines bibliothèques ont même proposé de le faire). D’autres ont demandé dans quelle mesure les livres ukrainiens au format numérique (par exemple, pour les étudiants désireux de passer leurs examens en ligne) pouvaient circuler par le biais d’agrégateurs de livres numériques. D’autres participants ont suggéré de recruter du personnel ukrainien, dont les compétences numériques sont importantes, pour améliorer la distribution en ligne des livres ukrainiens.

Eblida a soulevé le problème auprès de la Fédération des éditeurs européens (FEE). Dans leur réponse, ces derniers recommandent de « contacter les éditeurs ukrainiens qui pourraient imprimer à la demande ». Par ailleurs, pour les offres en ligne, les responsables de YAKABOO permettent aux Ukrainiens en exil d’accéder aux livres numériques. Il existe différents sites donnant accès à la littérature ukrainienne, comme knigi.ua ou book-ye.com.ua, http://www.ukrlib.com.ua/books/.

Eblida, NAPLE et PL2030 ont porté la question ukrainienne à l’attention de la Commission européenne, notamment dans le cadre du programme Erasmus+. La Commission européenne a répondu que « les bibliothèques et les associations de bibliothèques et de bibliothécaires sont éligibles en tant que coordinatrices et partenaires dans plusieurs initiatives Erasmus+ ». En réponse à la situation en Ukraine, la Commission européenne a décidé que « les institutions bénéficiaires de projets Erasmus+ en cours dans des domaines comme l’inclusivité, la diversité et la citoyenneté, peuvent tout à fait réaffecter une partie de leurs fonds de projet existants à des activités soutenant les défis de l’éducation et de la formation liés à la crise des réfugiés ». La liste des Agences nationales et leurs coordonnées sont disponibles ici : https://erasmus-plus.ec.europa.eu/national-agencies.

La Commission européenne encourage également « à mobiliser les réseaux et à candidater dans le cadre des prochains appels à propositions Erasmus+ avec des projets de soutien aux réfugiés ukrainiens dans un contexte éducatif ».

Nous sommes actuellement à la recherche de solutions pour soutenir les secteurs culturel et créatif ukrainiens à court, moyen et long terme, à la fois par le biais d’Europe Créative et par la coordination avec d’autres services de la Commission et des institutions européennes.

Table ronde PL2030 « La défense des bibliothèques en Europe »

Ilona Kish, directrice de PL2030, a animé une session vivante et interactive autour de la défense des bibliothèques en Europe, impliquant un groupe de 47 participants. Elle a fait un bref discours d’introduction sur la signification et les objectifs du plaidoyer dans le contexte des bibliothèques.

Les participants ont ensuite été invités à réfléchir, conjointement avec la personne assise à côté d’eux, aux clés d’un plaidoyer efficace, et à faire part de leurs réflexions au groupe. Les résultats ont fait apparaître un large éventail de caractéristiques qui ont ensuite été discutées au sein du groupe, en relation avec une liste de « dix conseils pour un bon plaidoyer », notamment : être préparé, fiable, honnête, compréhensif, sympathique, rigoureux, concis, cohérent, singulier et médiateur ! Ilona Kish a souligné que le succès du plaidoyer est une question de relations et de résultats à long terme.

En se référant à de nombreux exemples pratiques tirés du contexte des bibliothèques, Ilona Kish a montré qu’un engagement pour des résultats collectifs devrait être à la base de toute bonne stratégie d’advocacy. Les organisations devraient s’aligner à la fois sur les objectifs et les approches, partager les initiatives et la veille, développer un message commun et enfin célébrer ensemble les succès. Les participants ont été invités à partager leurs expériences individuelles avec le groupe.

Pour conclure la session, Ilona Kish a présenté la prochaine campagne d’advocacy de PL2030, NAPLE et Eblida dans le cadre de l’actuelle présidence tchèque de l’UE. Ensemble, les trois organisations font pression autour d’une action centrée sur les bibliothèques dans le nouveau plan de travail de l’UE pour la culture (2023-2026) qui sera adopté par les ministères de la culture de chaque pays, en novembre de cette année. PL2030, NAPLE et Eblida se coordonneront et se mettront d’accord sur leurs principaux messages et objectifs : une excellente occasion de collaborer et de mettre en commun.

Table ronde « Le prêt numérique en Europe »

Si la notion de prêt numérique est évidente – selon les termes d’Eblida, il s’agit de « la mise à disposition d’un objet numérique en vue de son utilisation pour une durée limitée et non pour un avantage économique ou commercial direct ou indirect » 1

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Eblida. E‐publishing and the challenge for libraries. Un document de discussion préparé par Harald von Hielmcrone, Rosa Maiello, Toby Bainton et Vincent Bonnet, 12 avril 2012. En ligne : http://www.eblida.org/news/european-libraries-and-the-challenges-of-e-publishing.html.

 – son champ d’application ne l’est pas du tout. La taxinomie du prêt numérique, c’est-à-dire les types de documents inclus dans le prêt numérique, doit être définie.

On parle souvent de « livre numérique » : un fichier texte converti ou publié dans un format numérique. Néanmoins, il faut tenir compte du fait que les « livres audionumériques » (un enregistrement sonore de la lecture d’un livre qui a été converti ou publié dans un format audionumérique) peuvent être une catégorie populaire, parfois même plus attractive pour les usagers des bibliothèques que les livres numériques. Le premier problème qui se pose, lors d’une analyse du prêt numérique, est donc de définir le champ d’application du prêt numérique et ce qu’il recouvre.

Les chiffres inclus dans le premier panorama Eblida du prêt numérique en Europe montrent clairement que le prêt numérique est soit inexistant dans les bibliothèques publiques européennes, soit une activité encore peu développée. Ce bilan très médiocre s’avère également anormal si on le compare au pourcentage de personnes maîtrisant les outils numériques en Europe par rapport à la population du pays. Quel que soit le niveau d’habileté numérique dans un pays, il est manifeste que le prêt numérique dans les bibliothèques publiques ne correspond pas au pourcentage de personnes maîtrisant le numérique, même dans les pays où le nombre de prêts numériques est relativement élevé par rapport au reste de l’Europe.

Le panorama complet (disponible en 2023) élargira le nombre de pays couverts par l’étude, analysera davantage d’aspects du prêt numérique – définitions, fonction des agrégateurs, influence du droit de prêt public, rôles respectifs des éditeurs et des bibliothèques – et déterminera les éléments des futurs plaidoyers en faveur des bibliothèques.

* Texte traduit de l’anglais par Lara Touitou.