Bibliothèque nationale de France
Martine Poulain
Conférence de presse de Jean Favier, président de la Bibliothèque nationale de France, le 6 juillet dernier sur le chantier.
Un chantier qui progresse à vive allure. Le gros œuvre est terminé. On est aujourd'hui dans le second œuvre : l'infrastructure et le mobilier. 1 500 personnes travaillent sur le site ; elles seront 1 800 à partir d'octobre. Les clés du bâtiment seront remises au maître d'ouvrage le 23 mars 1995. Le président estime ensuite à 18 mois le temps nécessaire aux opérations d'avant ouverture. Le déménagement des collections commencera avant l'ouverture et se terminera six mois après ; il aura donc lieu entre février-mars 1996 et l'été 1997. La Bibliothèque nationale de la rue de Richelieu sera fermée en septembre 1996 (soit pas davantage que d'habitude, la fermeture annuelle de mai étant reportée à cette date). Ces 18 mois seront également consacrés à l'embauche et la formation du personnel nécessaire et à la « mise à l'épreuve du système informatique ». D'où une inauguration et une ouverture au public qui auraient lieu entre le 30 octobre et la fin novembre 1996, et non une inauguration précédant largement l'ouverture, comme il avait été envisagé à un moment pour des raisons de calendrier politique.
Jean Favier a également rappelé que l'espace abriterait deux bibliothèques et précisé une nouvelle fois le nombre de places dans chacune d'elles, soit :
- 2 034 places dans la bibliothèque de recherche en rez-de-jardin : 494 places dans le département 1 (philosophie, histoire, sciences de l'homme et de la société) ; 303 places dans le département 2 (sciences politiques, juridiques et économiques) ; 199 places dans le département 3 (sciences et techniques) ; 411 places dans le département 4 (littérature et art) ;
- 1 556 places en haut-de-jardin : 275 en D1 ; 275 en D 2 ; 190 en D3 ; 556 en D4.
Décision nouvelle : l'audiovisuel sera présent dans les deux espaces et pas seulement, comme il était envisagé initialement, dans l'espace recherche : 120 places au total sont prévues.
On sait que l'appel d'offres en vue de la réalisation du système informatique avait été déclaré infructueux en mai et avait fait l'objet d'une procédure négociée avec les entreprises soumissionnaires. Ces négociations ont abouti au choix suivant : la maîtrise d'oeuvre est confiée à la société Cap-Sesa tertiaire, qui travaillera en partenariat avec IBM, désignée comme sous-traitant principal. Le communiqué de presse du 6 juillet poursuit : « La mise au point des accords entre la Bibliothèque nationale de France et ses partenaires se poursuit ; elle devrait déboucher sur une notification du marché au mois de septembre ».