Conservation in the library, a handbook of use and care of traditional and nontraditional materials
Françoise Flieder
Michel Duchein
Martin H. Sable
Westport, CT : Greenwood press, 1983. - X-234 p. : ill.; 24 cm.
ISBN 0-313-23267-9
ISBN 92-3-201977-9 : 30 F.
ISBN 2-222-03419-1 : 95 F.
Urbana Champaign, IL : University of Illinois, Graduate school of library and information science, 1983. -6-207 p. ; 23 cm.
ISBN 0-87845-067-X
« Les agressions du monde moderne multiplient les dangers auxquels sont exposés les documents, au moment même où la nécessité de la production de masse diminue dans bien des cas la résistance des matériaux, par suite de l'introduction de composants chimiques dangereux pour la conservation ». Cette phrase, tirée du volume de F. Flieder et M. Duchein analysé plus bas, explique la multiplication des recherches et des publications dans le domaine de la conservation, comme il en a déjà été rendu compte dans ce Bulletin 1.
Un manuel sur la conservation dans les bibliothèques nous arrive des Etats-Unis. Il a l'originalité de faire la place la plus large aux matériaux et documents non traditionnels, qui pénètrent en force dans les bibliothèques sans que l'on soit toujours préparé à les recevoir ni que l'on connaisse bien les conditions de leur conservation.
Ainsi seuls les trois premiers chapitres intéressent les documents traditionnels et correspondent aux problèmes qui se posaient habituellement dans les bibliothèques. L'éditrice de ce volume collectif, S.G. Swartzburg, fait d'abord une présentation d'ensemble de ces problèmes : historique, nettoyage, ennemis du livre, soin des objets d'art, expositions, construction et rénovation des locaux, prévention des sinistres. La contribution de K. Burchberg concerne le papier qui demeure encore le support de la plupart de nos documents; après un bref historique de son évolution et de sa fabrication, sont passées en revue les questions d'environnement, d'acidité, de stockage et de conditionnement des documents, du contrôle des moisissures et atteintes d'insectes, des traitements pour faciliter la conservation, de la stratégie à mettre en œuvre, Après l'étude de la matière première, c'est à la forme que passe A. Fitzgerald en présentant le livre et sa reliure : historique, matériaux, structure, techniques de restauration.
Les huit autres chapitres traitent des nouveaux supports : photographies (G. Albright), diapositives (N.C. Schrock et C.L. Sundt), microformes (H. Borck), films (E. Boswer), vidéocassettes (S.G. Swartzburg et D. Boyle), enregistrements sonores (J. Mac Williams), vidéodisques (J. Paris et R.W. Boss) et ordinateurs (S.B. et A.E. White). Sans vouloir les réduire à un plan uniforme, on constate que la plupart de ces chapitres fournissent un historique et une description technique des supports, attirent l'attention sur les soins à prendre dans leur stockage et leur manipulation, montrent quelles détériorations ils peuvent subir, en recherchent les causes et en préconisent les traitements. Remarquons seulement que certains chapitres (microformes, vidéocassettes) sont moins développés que les autres, et que le dernier cherche surtout à placer l'ordinateur dans l'environnement de la bibliothèque. Des listes de fournisseurs et d'institutions ainsi qu'un index analytique complètent cet intéressant manuel.
Si la littérature sur la conservation abonde en langue anglaise, le public francophone est moins bien partagé. Aussi convient-il de saluer la publication d'un manuel en notre langue. Volontairement sommaire, il vise à fournir des directives pratiques et techniques aux archivistes, bibliothécaires et conservateurs de musées sur la préservation et la restauration des documents graphiques, le cadre choisi obligeant à exclure les nouveaux supports qui, d'ailleurs, mériteraient un traitement particulier. Il dresse un panorama des questions qui se posent et en présente l'état actuel à la lumière de la progression des recherches scientifiques et des expériences pratiques : « Il nous a paru utile... d'en résumer les données essentielles dans ce manuel de format maniable et, nous l'espérons, de lecture aisée ». Cela ne nuit d'ailleurs pas à la solidité de l'exposé, puisque l'on sait la compétence des auteurs, Mme Flieder, directrice du Centre de recherches sur la conservation des documents graphiques, et M. Duchein, inspecteur général des Archives de France.
Des cinq parties qui le composent, la première consiste en une présentation historique et technique des principaux matériaux constitutifs des documents : papyrus et écorce d'arbre, cuir et parchemin, papier, encres manuscrites. De moindre importance, les encres d'imprimerie (qui ne semblent pas encore poser de problèmes), les adhésifs et ficelles utilisés en reliure (qui, eux, en posent) ont été laissés de côté. La seconde partie énumère et décrit les principaux agents de détérioration : l'environnement dont les agents physico-chimiques (lumière, humidité, température, pollution) et biologiques (champignons, bactéries, insectes) sont soigneusement analysés pour que les conservateurs puissent bien les connaître; la mauvaise qualité des matériaux constitutifs des documents n'est qu'évoquée, parce que la question ne se pose guère pour les matériaux antérieurs à l'époque industrielle, à l'exception des encres et de certains pigments; sont évoqués aussi les sinistres naturels et accidentels (inondations, cyclones, incendies) et les méfaits dus à l'homme, qui vont du vandalisme délibéré aux manipulations maladroites, tout aussi dangereuses parce que souvent inconscientes.
Après avoir reçu des notions sur la composition des documents et les dangers qui les guettent, reste à savoir comment prévenir et guérir. La prévention est d'abord une question de locaux bien conçus. C'est ce dont traite la troisième partie qui étudie l'emplacement et la disposition générale des bâtiments, les normes dimensionnelles, l'ossature et les rayonnages, les problèmes posés par l'utilisation de bâtiments anciens, la protection des locaux contre la lumière, la température, l'humidité, la pollution, les insectes, le feu et le vol; elle se termine par quelques notes sur le matériel et le mobilier. La quatrième partie indique les traitements d'urgence à appliquer en cas de sinistre : assèchement des documents inondés par la lyophilisation, désinfection des documents atteints par les moisissures ou les insectes par oxyde d'éthylène en autoclave (il existe aussi des traitements seulement fongicides ou seulement insecticides), sans oublier la désinfection des locaux, nécessaire pour ne pas rendre vaine la désinfection des documents. Enfin, et c'est l'objet de la dernière partie, les documents détériorés doivent être restaurés : « on doit intervenir afin de leur rendre un aspect et une solidité aussi proches que possible de l'état d'origine, sans en modifier pour autant la valeur documentaire et artistique ».
Les deux membres de cette phrase réconcilient des points de vue d'orientations différentes, celui de certains collectionneurs qui souhaitent la reconstitution des objets dans leur fraîcheur originale, ce qui peut être fallacieux, et celui des conservateurs de collections publiques qui devraient se soucier de préserver les traces dont les documents se sont chargés au cours d'une existence parfois de plusieurs siècles. Ce ne sont pas les techniques de restauration qui sont exposées ici, car elles nécessiteraient de plus amples développements, et la restauration ne s'apprend pas dans les livres, mais par la pratique et l'expérience. Quelques principes sont seulement proposés : définition de l'opportunité d'une restauration (ce qui ne dépend pas seulement de l'état du document, mais aussi de l'usage qui en est fait et de sa valeur), respect de l'authenticité, description minutieuse du document, choix des procédés de restauration, efficacité du traitement, innocuité des produits et du procédé, réversibilité des opérations. Complété par une bibliographie sommaire, une note sur la composition de divers papiers, l'adresse de quelques centres de restauration, ce petit volume rendra des services évidents, répondra à beaucoup de questions que se posent les bibliothécaires quand ils sont confrontés à des problèmes de conservation, et a donc sa place marquée parmi nos usuels.
Pour que ces manuels puissent dresser un panorama des problèmes de la conservation et établir un bilan des progressions de la recherche, il faut que les résultats de cette recherche soient diffusés. Ils sont généralement publiés sous la forme d'articles, soit isolés dans des revues spécialisées, soit regroupés en volumes rassemblant les actes d'un symposium ou les travaux d'un laboratoire. C'est ainsi que le Centre de recherches sur la conservation des documents graphiques vient de publier un nouveau recueil de travaux qui ne dément pas l'intérêt du précédent.
La conservation des reliures anciennes pose de redoutables problèmes aux bibliothèques et aux archives. Aussi, Mme Chahine a-t-elle soumis des échantillons provenant de différents fonds à une analyse chimique. Elle a pu constater que les matières grasses dans le cuir sont peu stables et se décomposent facilement; d'où la nécessité de réincorporer régulièrement des graisses aux cuirs, même si l'on connaît encore mal les processus de décomposition. Les dos sont toujours plus détériorés que les plats; quelle qu'en soit la diversité des causes, il est évident que le milieu extérieur exerce une action sur cette partie la plus exposée de la reliure. On note d'ailleurs que les spécimens venant de la région parisienne et de la Normandie industrielle sont plus atteints que ceux des régions rurales. Les cuirs du XIXe siècle accusent une détérioration chimique plus poussée, ce qui peut être dû à leur fabrication propre comme à celle des autres composants de la reliure. Quant à la résistance mécanique des parchemins, elle semble moins liée que celle des cuirs à la détérioration chimique. Le texte est soutenu par un ensemble de tableaux et de graphiques. Ce même problème a suscité l'étude de Mlles B. Pichon et S. Bonnassies sur la stabilité des différents lipides utilisés pour la nourriture des cuirs de reliure, l'évolution de ces produits pouvant les transformer en agents nocifs pour le collagène. Une étude bibliographique, s'appuyant sur 70 références, permet de recueillir des renseignements assez complets sur la composition chimique de ces produits et sur les différentes méthodes de leur analyse. Le travail a consisté ensuite à élaborer un protocole d'analyse de l'huile de pied de boeuf et de ses produits d'oxydation, puis à expérimenter le vieillissement de l'huile, seule et appliquée sur des peaux de veau. D'autres expérimentations sont prévues pour poursuivre ce travail.
Autre problème aigu de conservation, celui des tracés pulvérulents (fusains, pastels, crayons etc.). Aussi faut-il chercher à fixer ces tracés pour éviter leur dégradation et leur perte. Une étude collective (R. Talbot, F. Flieder, C. Laroque) recense et analyse les méthodes de fixation. Une première partie, appuyée sur une vaste enquête bibliographique (114 références), recense la variété des matériaux testés, expérimentés et utilisés, substances naturelles ou matériaux synthétiques, sans oublier les solvants employés. Puis une expérimentation a été opérée sur un choix de matériaux, après élimination de ceux qui peuvent être nocifs pour une raison ou une autre. Les résines naturelles donnent de bons résultats, mais présentent certains inconvénients. Plusieurs résines synthétiques ont été éliminées à cause de leur mauvaise réversibilité; parmi les autres, trois ont été spécialement retenues : le Plexisol 550, l'Elvamide 8061 et le Klucel G.
Les résultats obtenus avec les fixatifs du commerce sont nettement inférieurs. Parmi les documents à tracé pulvérulent, les pastels sont particulièrement fragiles. Aussi une étude spéciale (C. Schwarts, B. Guineau; F. et N. Flieder, C. Laroque) leur est-elle consacrée. Une partie historique retrace l'évolution de la technique, la définition et la composition des pastels, la notion que l'on a eue de leur fragilité et de leurs agents de détérioration, les différentes méthodes que l'on a utilisées pour les fixer, les polémiques entre les théoriciens du fixage et les partisans du naturel. L'étude expérimentale procède d'abord à l'analyse des pastels commerciaux dont elle constate la diversité et l'insuffisance de désignation ; elle montre aussi que beaucoup de pigments sont encore d'origine minérale, et peut donner des précisions sur les bases et argiles rencontrés. Elle aborde ensuite trois problèmes. Celui des effets de la lumière, particulièrement des ultraviolets ; l'expérience montre que presque tous les pigments organiques ont mal réagi, avec des variations suivant les couleurs, mais il est difficile d'extrapoler pour des pastels anciens. La désinfection à l'oxyde d'éthylène pose aussi un problème, l'expérience montre que ce produit ne semble guère avoir d'effet néfaste sur le pastel. Pour tester l'effet des fixatifs, on a joint aux trois fixatifs relevés dans la contribution précédente, le Plexigum P675; si l'Elvamide et le Klucel semblent donner les meilleurs résultats, il n'en faut pas moins agir avec prudence et ne les employer que lorsque la bonne conservation de l'œuvre est menacée.
Les documents sonores, dont la présence commence à s'étendre dans les bibliothèques et les archives, posent aussi de sérieux problèmes de conservation. M. Fontaine consacre une étude de synthèse sur les bandes magnétiques, en s'appuyant sur une bibliographie riche de 216 références. Après un bref historique, il explique ce que sont le processus d'enregistrement-lecture et la bande magnétique. Puis il s'étend sur les agents extérieurs de détérioration. Les conditions défectueuses de manipulation et de fonctionnement des bandes peuvent provoquer des détériorations irrémédiables; les variations de la température et de l'humidité risquent d'entraîner des déformations du support; la pollution atmosphérique peut mener à un processus de dégradation biologique, chimique ou mécanique; les microorganismes peuvent détériorer les bandes; les champs magnétiques et les rayonnements électromagnétiques présentent un danger potentiel permanent; l'électricité statique est responsable de certains incidents de fonctionnement; les incendies présentent une nocivité évidente, mais difficile à apprécier dans la mesure où le comportement des bandes est mal connu. Le signal acoustique lui-même peut subir des détériorations, par l'effet d'empreinte ou d'écho, la démagnétisation spontanée, l'effacement, les bruits de fond, la distorsion harmonique, le pleurage et le scintillement, et par le drop-out qui se caractérise par un affaiblissement très bref du signal. L'intérêt de cet ensemble fait espérer une publication régulière des résultats des travaux du Centre.
Le volume suivant rassemble des exposés faits en novembre 1981 devant des bibliothécaires, des archivistes, des restaurateurs, des relieurs et des étudiants de l'université de l'Illinois, sur le thème de la conservation et de la préservation des documents de bibliothèque.
R.H. Patterson estime que la conservation est le principal défi lancé aux bibliothécaires pour les deux décennies à venir. Devant la pénurie de personnel formé et qualifié en ce domaine, les bibliothécaires doivent se charger de la formation en conservation et en préparer les programmes. La préservation a un champ étendu et constitue une part cruciale de la gestion des bibliothèques, requérant un jugement critique et des efforts coopératifs. De tels efforts impliquent une formation de haute qualité. Pamela W. Darling note aussi que la préservation n'est pas seulement le domaine de quelques spécialistes, mais qu'elle engage aussi la responsabilité de tous les bibliothécaires. Pour les aider, elle détaille plusieurs projets et programmes en ce domaine. Carolyn C. Morrow la complète en retraçant une chronique récente des plans nationaux de préservation et des efforts de coopération régionale pour la conservation.
Le soin des documents sur papier fait l'objet de deux exposés. Carolyn Harris traite des méthodes de désacidification de masse. Elle en souligne les avantages et les limites, et détaille quatre procédés. Le système Longwell VPD procède par vaporisation à base de carbonate de cyclo-hexylamine, mais ce traitement doit être discontinu à cause des risques toxiques. Le procédé à la morpholine, qui avait été mis au point par Barrow, n'est pas non plus recommandé parce qu'il ne donne pas de réserve alcaline, la morpholine se volatilisant, ce qui risque en outre d'engendrer des substances cancérigènes. Moins contesté que les précédents, le procédé dit « Wei To », du nom de la compagnie qui commercialise le produit, utilise du methylcarbonate de magnésium dans un solvant (méthanol et méthane dichloridifluor). Liquide envoyé sous vide, il imprègne les livres (qui doivent être bien secs) comme un gaz. L'auteur attend d'en savoir plus sur les expérimentations en cours et les résultats obtenus par ce procédé. Enfin le procédé au diéthyle de zinc pose des problèmes de responsabilité et de sécurité, car ce gaz est inflammable et explosif à l'air libre. Lorsqu'il sera bien mis au point, il présentera sans doute de grandes possibilités pour la désacidification de masse. Il faut remarquer que ce texte date de 1981, et que les recherches sur ce sujet se sont poursuivies activement depuis. Ensuite, G.W. Lundeen étudie les causes de détérioration du papier. Il remarque une tendance encourageante à l'utilisation de papier alcalin ; mais, comme il estime que c'est plutôt pour des raisons économiques, il invite les bibliothécaires à insister auprès des éditeurs pour qu'ils utilisent du papier permanent. Les bibliothèques engrangent aussi de façon croissante des documents qui ne sont plus sur papier; G.D. Gibson commente les recherches présentes et futures sur la préservation des films, des documents sonores, des bandes magnétiques, des produits de l'informatique et- autres.
W.T. Henderson traite des « Décisions de préservation et de conservation dans la bibliothèque locale » et pose à la fois des questions épistémologiques (une bibliothèque doit-elle préserver? Que doit-elle préserver ? Comment ?) et des questions techniques : faut-il préserver le contenu intellectuel plutôt que la matérialité du document, ou bien les deux ? En illustration, il décrit le traitement de la rouille par l'orthophenylphenol. Des décisions doivent aussi être prises au niveau de l'atelier de restauration. Louis Kuflik rappelle qu'un sérieux examen physique des documents doit être entrepris avant que soit suggéré le traitement proposé. Celui-ci doit prendre en considération la stabilité des matériaux et répondre au principe de réversibilité, car de meilleures techniques et de meilleurs matériaux peuvent apparaître dans le futur.
Puis quatre représentants de firmes illustrent le rôle des services commerciaux dans la conservation : J. Orr pour la reliure courante, W. Anthony pour la reliure manuelle et soignée, L. Ketiell pour les fournitures de conservation, entre autres le polypropylène, et Anita Warling pour le microfilmage de sécurité. De son côté, D.W. Kummell soulève l'irritant problème du conflit entre les nécessités de la conservation et les besoins des chercheurs. Il montre que le contenu intellectuel des documents ne peut pas être séparé de leur forme physique et estime que les chercheurs doivent être sensibilisés aux problèmes de la conservation et manifester leur compréhension à cet égard. Le dernier exposé, par E.D. Cluff, essaie de cerner le rôle et les responsabilités de la bibliothèque dans la conservation et insiste pour qu'elle organise sa politique pour faire face aux problèmes avec les ressources présentes et garantir l'avenir des documents.
Enfin la bonne conservation des collections de bibliothèques nécessite aussi la résolution des nombreux problèmes posés par la sécurité. Une revue américaine, spécialisée dans ce domaine, vient de publier un numéro spécial consistant en une bibliographie de ce qui a été publié à ce sujet. Malgré son sous-titre, cette bibliographie de 1085 notices se réfère surtout à des publications en langue anglaise; néanmoins un dixième des notices porte sur des publications en d'autres langues : allemand, italien, français, danois, etc. Les références sont réparties en une quinzaine de chapitres où elles suivent un ordre chronologique. Il suffira d'énumérer ces chapitres et d'indiquer le nombre de références rassemblées par chacun pour rendre compte des différents aspects de la sécurité dans les bibliothèques et de l'importance relative que l'on attache aux uns et aux autres : généralités sur la sécurité (75 références), généralités sur les sinistres (30), tremblements de terre (11). détection électronique et systèmes de sécurité (91), feu (108), inondations et dégâts des eaux (77), assurances (80), droit et aspects légaux (59), mutilation des livres (75), vols et pertes (318 + 50 : cette abondance manifeste que ce danger semble plus préoccupant que l'eau et le feu), vandalisme (62; donc distingué des mutilations), guerre (34), dégâts du vent : cyclones, ouragans, tornades (11). Un index alphabétique des auteurs termine ce répertoire qui n'est probablement pas complet, mais qui n'en rendra pas moins des services appréciables.
Ce nouvel ensemble de publications sur la conservation montre la diversité des aspects sous lesquels il convient de l'envisager et invite les bibliothécaires à prendre leurs responsabilités. Il faut remarquer aussi l'attention croissante portée à la conservation des nouveaux supports.