Information sources in architecture

par Marie-Thérèse Laureilhe
ed. by Valerie J. Bradfield.
London; Boston; Durban [etc.] : Butterworths, 1983. - XVI - 419 p. : ill.; 23 cm. - (Butterworths guides to information sources).
Index p. 401-419.
ISBN 0-408-10763-4 : £28.

Ce manuel des sources d'information en architecture indique aux architectes comment ils pourront trouver une documentation professionnelle; il ne concerne en rien les historiens de l'architecture. Il pourrait avoir un certain intérêt, malheureusement il concerne seulement les architectes anglais, les architectes français y auront très peu recours.

Ce n'est pas une bibliographie; cependant, de très nombreux ouvrages, en anglais dans la proportion de 95%, sont indiqués tout au long de l'ouvrage, mais dans le texte, de sorte que leur recherche et leur utilisation ne sont pas très faciles, bien que certains chapitres, pas tous, soient suivis de bibliographies.

Pourtant il y a bien des données utiles dans cet ouvrage qui cherche à initier les architectes aux techniques de l'information. On leur indique comment se servir des bibliothèques et celles qu'ils pourront utiliser en Grande-Bretagne, celles qui ont publié leurs catalogues dans ce pays et aux Etats-Unis. On leur donne des notions utiles sur les techniques actuelles de recherche de l'information, on leur apprend à se servir de cartes perforées et sommairement ce qu'est une base de données. Il y a même un chapitre sur les bibliographies et plusieurs sur les publications officielles ou privées, cartes, photographies, diapositives, plans, etc. pouvant les intéresser. On leur apprend à mettre sur pied un projet, mais de façon purement livresque. Evidemment dans tout cela il y a des notions utiles, mais peut-être plus pour les élèves des écoles d'architecture que pour les architectes.

En appendice on trouve les indices de la classification de Dewey, de la CDU (classification décimale universelle) pas très poussée, et d'autres classifications peu usitées en France. Il y a un index des associations et de leurs sigles. Les architectes français mettent sur leur papier à lettre et leur carte des sigles indiquant leur formation, DPLG (Diplômé par le gouvernement), DESA (Diplôme d'études spéciales d'architecture), ETP (Ecole spéciale des travaux publics du bâtiment et de l'industrie), etc. Il est inutile de les chercher, ils n'y sont pas, pas plus que l'Académie d'architecture; la seule abréviation française est sans intérêt pour un cabinet d'architecte.

Nous ne voyons guère la place de cet ouvrage dans une agence d'architecture française, ni guère dans une bibliothèque spécialisée dans la technique de l'architecture. Il est caractéristique de constater que parmi les douze collaborateurs de l'ouvrage, il n'y a pas un architecte. Il eut pourtant été bon d'associer à la rédaction d'un tel livre ceux pour lesquels il a été fait, ils auraient pu lui donner une orientation mieux adaptée à leurs problèmes.