Cataloguing machine-readable data files

an interpretative manual

par Alban Daumas-Flocia

Sue A. Dodd

Chicago, IL : American library association, 1982. - XIX-247 p. ; 24 cm.
Index p. 241-247. - ISBN 0-8389-0365-7.

La prolifération des MRDF [Machine readable data files] 1 aux États-Unis est telle qu'il est désormais nécessaire de les cataloguer d'une façon claire en suivant des normes connues et acceptées de tous. Voilà ce qu'il est important de savoir car la même obligation s'imposera un jour chez nous. Pour le reste, les bibliothécaires catalogueurs concernés 2 appliqueront les règles telles qu'elles sont définies au chapitre 9 des AACR2 3. Le livre, à ce propos, offre des exemples nombreux et pertinents, des interprétations cohérentes, et montre bien pourquoi et comment il faut cataloguer les MRDF. La difficulté principale est bien entendu celle-ci : les MRDF ne sont pas des objets ayant une consistance matérielle et de plus ce sont des entités changeantes. D'autre part, des questions peuvent être posées : qui sont les auteurs réels de telle ou telle MRDF, sous quelle vedette matière classer telle autre. Les passages les plus intéressants sont ceux qui vont « pas à pas, au milieu d'exemples de catalogage », et l'annexe A qui donne des précisions capitales sur l'importance de la ponctuation et les différences que l'on trouve entre les normes AACR2 et l'ISBD (G) 4. On trouvera une courte bibliographie sélective en fin de volume et un glossaire bien utile. On pourrait faire un seul reproche à Sue Dodd : est-il encore nécessaire de nos jours d'expliquer surtout en quelques pages ce qu'est un ordinateur, et qu'il comporte des systèmes d'entrée, de mémoires, de sortie ?

  1. (retour)↑  Cette abréviation est utilisée tout au long de ce manuel. Notons que l'on trouve ailleurs « MRBD », abréviation aussi peu prononçable que la précédente pour « machine-readable bibliographic database ». On dit aussi « computer database », « bibliographic database », etc. Il est surprenant que la langue américaine, qui crée si aisément des acronymes, n'ait rien trouvé ici : une place à prendre.
  2. (retour)↑  On parle, dans les bibliothèques américaines, de « data archivists » et de « data librarians » ; ces spécialisations sont lourdes de signification.
  3. (retour)↑  Anglo-american cataloguing rules, 2e édition, 1979.
  4. (retour)↑  « General ISBD » : on sait que l'Issn comprend une version ISBD (NBM) pour les documents qui ne sont pas des livres, mais dans son état actuel l'ISBD (NBM) n'inclut pas les MRDF, en conséquence, c'est l'ISBD (G) qui est utilisée.