Die Bibliotheken österreichs in Vergangenheit und Gegenwart
Franz Unterkircher
Rudolf Fiedler
Michael Stickler
Cet aperçu d'ensemble sur les bibliothèques autrichiennes se divise en trois parties. La première, due à F. Unterkircher, retrace l'historique des anciennes bibliothèques. Malgré les guerres, les invasions, les incendies, les inondations, les sécularisations et les déprédations de toutes sortes, subsistent une trentaine de bibliothèques monastiques, ayant leur origine au Moyen âge, depuis Saint Peter de Salzburg qui remonterait à l'an 700. Elles ont réussi à conserver des fonds intéressants, souvent dans d'extraordinaires salles baroques, et rassemblent encore plus de 1 800 000 volumes, 15 000 manuscrits et 10 000 incunables. Neuf bibliothèques ecclésiastiques plus récentes sont aussi décrites. Un second chapitre traite des bibliothèques profanes, en premier lieu la Bibliothèque nationale, ancienne Bibliothèque impériale (Hofbibliothek) dont les origines remontent à la fin du Moyen âge et qui conserve actuellement 2 300 000 volumes dont un bon nombre de précieux 1. Les bibliothèques universitaires (Vienne, Graz, Innsbruck et Salzburg) rassemblent 5 500 000 volumes et plusieurs milliers de manuscrits et d'incunables. Après avoir décrit quelques autres bibliothèques académiques et les anciennes bibliothèques régionales (de Haute Autriche à Linz, de Styrie à Graz, de Basse Autriche à Vienne), l'auteur donne quelques notes sur les bibliothèques privées et les bibliothèques disparues.
Due à R. Fiedler, la seconde partie comprend deux chapitres. Le premier décrit les principales bibliothèques fondées au XIXe et au XXe siècle : bibliothèques de l'Académie des sciences, des nouvelles universités, généralement spécialisées, des écoles artistiques supérieures, du Parlement, des ministères, des administrations, ainsi que les nouvelles bibliothèques régionales, d'archives, de musées, d'instituts de recherche, etc. Le second chapitre traite de l'organisation et de l'activité des bibliothèques dans les dernières décennies, insistant sur le Conseil pour les bibliothèques auprès du Ministère de l'éducation et sur le groupe de travail pour la réforme des bibliothèques, constitué en 1971. Dans la troisième partie, M. Stickler retrace le mouvement des bibliothèques populaires : ses premiers débuts au milieu du XIXe siècle, son développement dans la seconde partie de ce siècle, les différentes associations de lecture publique, le renouvellement après 1945, et l'état actuel. Voici donc un panorama bien complet qui permettra une bonne connaissance des bibliothèques autrichiennes.