Chronique des bibliothèques

Bibliothèques interuniversitaires

Paris. Bibliothèque interuniversitaire de pharmacie

Exposition : «Des Apothicaires aux universitaires » (1er-7 février 1982). - Cette exposition fut organisée à l'occasion du Centenaire des bâtiments de la Faculté de pharmacie de Paris.

Dans la galerie du doyen, face à l'exposition des pots pharmaceutiques, la Bibliothèque interuniversitaire de pharmacie a présenté en sept vitrines et deux panneaux une soixantaine de pièces diverses (archives, manuscrits, livres, photographies, objets) concernant l'histoire de la pharmacie à Paris de la fin du XVe siècle au début du XXe siècle.

Les lettres patentes de Charles VIII, données en août 1484, représentent l'acte de naissance de la « Communauté » ou corporation des apothicaires-épiciers de la ville de Paris qui se dota dès 1570 d'une bibliothèque et dont l'un des maîtres, Nicolas Houël, fonda en 1576 l'établissement charitable qui est à l'origine de l'enseignement de la pharmacie par des pharmaciens. Témoignent aussi de cette époque un recueil d'arrêts du parlement commencé en 1577, des registres de comptes fin 17e-18e siècles, des livres de Nicolas Houël et deux reliures de Marie de Médicis.

Après de longues querelles avec les épiciers et avec la Faculté de médecine de Paris, le droit à l'enseignement public de la pharmacie fut définitivement reconnu aux maîtres apothicaires par la création en 1777 du Collège de pharmacie. La vie du Collège de la rue de l'Arbalète est évoquée par le registre d'inventaire de la bibliothèque établi en 1786-1788 et par quelques annuaires-almanachs à l'usage des membres du Collège.

A la suite de la Révolution, le Collège de la rue de l'Arbalète devint l'École gratuite de pharmacie de la Société libre des pharmaciens de Paris, jusqu'à la création en 1803 de l'École de pharmacie. De nombreuses pièces illustrent l'École au XIX" siècle : Lettres manuscrites, autographes, projets d'extension, notes de cours, cachet d'estampillage, etc.

La bibliothèque de l'École, promue bibliothèque universitaire par la réforme de Jules Ferry en 1878-1879, fut dirigée de 1884 à 1922 par un éminent bibliothécaire, docteur en médecine, Paul Dorveaux. Depuis 1882 la bibliothèque était installée dans les nouveaux bâtiments de l'avenue de l'Observatoire. Sous la tutelle de l'École et de la Commission de surveillance. Paul Dorveaux réglementa le service, inventoria, classa et accrut considérablement le fonds par des échanges, des dons, et des achats judicieux. Tout en étant devenue universitaire, l'ancienne bibliothèque des apothicaires resta cependant ouverte aux professionnels comme en témoignent un registre et des lettres de lecteurs autorisés.

L'exposition a aussi présenté trois aspects du livre pharmaceutique particulièrement bien représentés à la bibliothèque : les premiers livres imprimés ou incunables : Ortus sanitatis, éd. de Mayenne 1491 et éd. de Paris vers 1501 ; Arbolayre, éd. de Besançon et Lyon, 1490. Des livres de recettes de médicaments : 2 manuscrits du XVe siècle et quelques anciennes pharmacopées : Ricettario fiorentino, éd. de Florence, 1567 ; le Guidon des apothicaires, éd. de Lyon 1572 ; la Pharmacopée royale galénique et chymique de Moïse Charas, 1753 et deux ouvrages de Jean de Renou : Institutionum pharmaceuticarum, 1609 et les Œuvres pharmaceutiques, 1626, où figure le serment des apothicaires. Des Ouvrages de botanique des 16e, 17e et 18e siècles, remarquables par leurs illustrations, ainsi que quelques planches botaniques extraites de collections particulières.

Bibliothèque interuniversitaire de Toulouse. Section médecine - pharmacie - chirurgie dentaire

Exposition : « Les thèmes de la publicité pharmaceutique dans les périodiques français de médecine praticienne 1880-1980 » (15 septembre - 15 décembre 1981). - La Bibliothèque a créé en 1981 un fonds de 10 000 publicités pharmaceutiques publiées dans les revues françaises de médecine depuis 1880 et qui est alimenté de façon régulière. Il a paru intéressant d'en choisir un millier parmi lesquelles on a recherché les divers thèmes qui, par la destination finale du produit, paraissaient se raccrocher à la notion de combat. L'exposition a donc été divisée en trois parties : la lutte thérapeutique, ses protagonistes et leurs armes.

La première partie consacrée à la lutte thérapeutique a permis d'en distinguer les nombreuses variantes : la lutte guerrière, avec ses prémisses, qui ne débouche pas souvent sur la victoire, la lutte sportive qui utilise toutes les images possibles, la lutte contre la douleur qui depuis vingt ans tend à supplanter les deux premières et dont la traduction est souvent culturelle, enfin la lutte contre le mal qui ne sera pas fréquente mais souvent angoissante. La deuxième partie, consacrée aux protagonistes de la lutte, montre peu souvent le médecin et encore l'est-il de manière elliptique ou stéréotypée ou même fantasmatique ; par contre l'image du malade est assez fréquente et privilégie le malade isolé et proche de la cause de sa maladie : il sera alors suivi dans tout son parcours de la prise du médicament à un rétablissement toujours rapide. Les représentations des malades guéris sont plus fréquentes que celles données sous une apparence pathologique et deux catégories sont traitées de façon gratifiante, la femme et l'enfant. Mais qu'il s'agisse de malades avant ou après guérison, leur représentation préfigure leur réduction future à l'organe, cette « médecine en miettes » qui occupera une si grande place dans la troisième partie. Cette troisième partie rassemble donc les publicités qui se réfèrent au seul médicament, ce qui constitue presque la moitié de la production. Quelques caractéristiques de l'arme thérapeutique sont soulignées : son nom, la nouveauté, l'expérience, la supériorité, les contre-indications ou les effets indésirables. Mais l'aspect le plus important est celui de l'action particulière sur un symptôme ou un organe au point que l'on pourrait étudier à travers ce thème toute la technique publicitaire et établir un classement par ordre décroissant d'importance des pathologies ; d'autre part, les publicités les plus intéressantes sont celles qui utilisent toutes les ressources de la comparaison, du symbole, de la métaphore pour mettre en valeur le produit proposé et la référence culturelle est souvent mise à contribution mais avec plus ou moins de bonheur. Enfin la composition du médicament et sa forme galénique sont parmi les thèmes les plus anciens mais le thème du laboratoire qui le produit, s'il se manifeste sous plusieurs faces, n'est pas très fréquent.

En conclusion, quelques thèmes sont présentés qui traduisent la réalité des pouvoirs du médecin, du médicament et du laboratoire mais sont traités sur un mode nettement fantasmatique.

La publicité pharmaceutique, de qualité souvent artistique, présente généralement des modèles connus, donc sécurisants, de comportements médicaux ou sociaux qui sont presque toujours positifs et la lecture de ses images devient ainsi pour le médecin une gratification psychologique, aboutissant au marquage mnésique qui est son propos initial.

Cette exposition a été présentée à deux congrès, celui de la réunion conjointe des Associations française, espagnole, portugaise, belge et suisse de pharmacologie et celui de l'Association française de médecine nucléaire pour lesquels cinq visites commentées ont été faites ; elle a été visitée par environ 400 enseignants et chercheurs et un millier d'étudiants. Enfin un catalogue commenté de quatre pages a été édité et peut être obtenu gracieusement.

Bibliothèques municipales

Blois (Loir-et-Cher)

Inauguration d'une bibliothèque annexe (20 février 1982). - Ouverte au public depuis le 7 décembre 1981, cette succursale de quartier dite « Bibliothèque Maurice Genevoix » a été officiellement inaugurée en présence de Mme Chassagne, préfet de Loir-et-Cher, de M. Bleton, inspecteur général des bibliothèques, de MM. Sudreau, maire de Blois, ancien ministre, Desanlis, député, Paganelli, directeur régional des affaires culturelles de la région Centre, Daudrix, directeur de la Discothèque de France et de nombreuses personnalités départementales et municipales ainsi que de bibliothécaires de la région.

D'une superficie de 1150 m2, cette nouvelle bibliothèque presque entièrement de plain-pied a été conçue de telle manière que les surfaces des salles pour enfants et pour adultes d'une part, des magasins d'autre part, puissent par surélévation du bâtiment être doublées.

Avec sa discothèque, elle apporte désormais d'importants moyens de documentation, de distractions et de culture à ce nouveau quartier dit de « La Croix Chevalier » situé au nord ouest de la ville.

Laon (Aisne)

Exposition : « Comme l'oiseau sur la page » (12-27 septembre 1981). - A l'occasion du 19e festival des Heures Médiévales de Laon, la Bibliothèque municipale a organisé une exposition évoquant l'intérêt que les hommes ont toujours porté aux oiseaux et comment cet intérêt s'est exprimé dans les livres, soit à travers leur décoration, soit à travers des textes scientifiques et littéraires.

Sur les pages des livres manuscrits médiévaux, dès le temps des Mérovingiens, les oiseaux sont présents et forment - ployés, contournés et bigarrés à l'imitation des bijoux d'orfèvrerie cloisonnée - les lettres ornées qui indiquent le début des chapitres ; ils ne sont généralement pas identifiés à telle ou telle espèce mais représentent l'Oiseau, symbole spirituel par excellence, symbole de l'ange, de l'âme quand ce n'est de l'Esprit-Saint. Cette période était représentée par un Isidore de Séville et un Paul Orose de facture laonnoise.

A travers les manuscrits de la renaissance carolingienne, qui gardent aux représentations d'oiseaux leur rôle décoratif, on peut cependant reconnaître ceux qui souvent paraient les mosaïques gallo-romaines dont le Musée de Laon a, dans ses collections, un si bel exemple avec la mosaïque d'Orphée de Blanzy-les-Fismes ; comme dans celle-ci, oies, canards, corbeaux, paons, aigles et échassiers variés ornent les pages des plus somptueux manuscrits, notamment un évangéliaire du temps de Charles-le-Chauve provenant du scriptorium de l'Abbaye Saint-Martin de Tours.

Aux XIe et XIIe siècles les oiseaux identifiables sont peu nombreux et, comme dans le bestiaire sculpté des églises et des cathédrales, ils deviennent créatures fantastiques à demi animales, à demi végétales, dragons ou sirènes ailés, griffons, harpies : un manuscrit des épîtres glosées de Saint Paul vraisemblement originaire d'un scriptorium parisien représentait magnifiquement, entouré de manuscrits de facture locale, cette période romane.

Pendant toute la période gothique, l'artiste décorateur de manuscrits tend à représenter de façon réaliste les oiseaux les plus familiers de la vie quotidienne, dans de petites scènes auxquelles l'initiale sert maintenant de cadre ou qui agrémentent les marges du texte : voici une cigogne guettant sa provende à côté du moine qui retourne le sol (dans un manuscrit du « Miroir naturel » de Vincent de Beauvais de la fin du XIIIe siècle), une pie qui assiste perchée sur une branche à une chasse à courre (dans un Saint-Thomas d'Aquin de la fin du XIIe siècle également), un chardonneret qui chante dans le buisson de fleurs ornant la marge d'un livre d'heures de la fin du XVe siècle (provenant de l'atelier de Jean et François Colombe).

Ce souci d'exactitude se confirme dans les livres imprimés de la Renaissance, qu'il s'agisse des figures des traités de fauconnerie ou de celles qui illustrent les premiers ouvrages véritablement scientifiques d'ornithologie : ceux du médecin suisse Conrad Gesner qui consacre un volume de son « Histoire des animaux » aux oiseaux, ou du naturaliste italien Ulysse Aldrovandi qui leur en consacre trois dans son énorme « Histoire Naturelle ». Ces figures, gravées sur bois, avec l'accompagnement d'un texte érudit, permettent d'identifier l'oiseau dans sa forme, sa couleur et ses mœurs (réelles ou légendaires).

Si au XVII° La Fontaine fait de l'oiseau, tout en lui gardant son individualité, un représentant des qualités et surtout des vices humains, le XVIIIe siècle scientifique se préoccupe, à l'instigation de Linné, de classification, de description, d'identification au moyen de belles gravures sur cuivre et d'un texte précis : les meilleurs représentants en sont Buffon dont 9 volumes de l' « Histoire Naturelle » nous disent les caractères et les mœurs des oiseaux, et les innombrables voyageurs-ornithologues de ce temps : Pierre Sonnerat, Philibert Commerson le naturaliste de Bougainville, James Bruce, Pierre-Simon Pallas, François Levaillant ou James Cook ; enfin l'Encyclopédie de d'Alembert et Diderot, puis celle de Panckoucke qui condensent dans la deuxième moitié du XVIIIe tout le savoir des siècles précédents.

Le XIX° siècle représente et décrit dans des ouvrages pleins de rigueur les oiseaux exotiques répertoriés par des voyageurs comme l'abbé David, missionnaire en Chine, qui publie en 1877 ses « Oiseaux de Chine », illustrés de fines planches en couleurs, tandis qu'aux États-Unis Jean-Jacques Audubon publie sa « Biographie ornithologique » et en Angleterre John Gould ses « Oiseaux de Grande-Bretagne », ornés tous deux de gravures admirables de naturel et d'art.

Notre siècle reprend et systématise les études scientifiques, soit dans des sommes comme celle toute récente de Jean Dorst (« La Vie des Oiseaux » - « Les Oiseaux dans leur milieu »), soit dans des guides d'identification par aires géographiques ; les ornithologues cherchent également à percer les mystères de la vie des oiseaux, celui des migrations par exemple, tandis, que les poètes et les artistes restent plus que jamais sensibles à la couleur, la beauté, la gaieté que les oiseaux apportent dans notre civilisation urbanisée.

Nîmes (Gard)

Exposition Flores illustrées du XVIe au XXe siècle (27 octobre-5 décembre 1981). - Cette exposition a été présentée à l'occasion de l'acquisition de la Flore complète... de Gaston Bonnier. Cette dernière était particulièrement à l'honneur ainsi que les autres ouvrages du même auteur. Mais cette présentation aura permis aux visiteurs de se rendre compte de la richesse de leur bibliothèque dans ce domaine, tout au moins sur le plan historique ; richesse due en grande partie au savant botaniste Jean-François Séguier, puisque l'on compte près de six cents ouvrages de botanique dans le fonds ancien. Certains sont spectaculaires, comme le Vegetable system de John Hill (1759-1775), d'autres, moins grandioses, présentent d'autres qualités, comme ce Macer floridus imprimé vers 1500. Pour le XIXe siècle, citons les travaux de P.-C. de Pouzolz et G. Cabanès, mais aussi la naissance de la Société d'histoire naturelle, toujours vivante, et dont les Mémoires et Bulletins étaient exposés en bonne place.

Présentation de « L'Homme qui rit » de Victor Hugo (École Lakanal - 8 décembre 1981) et exposition Victor Hugo (8 décembre - 29 janvier 1982). - Dans le cadre d'un cycle de représentations de « L'Homme qui rit » de Victor Hugo par le Théâtre national populaire (G. Guillaumat) organisé par l'Association du Théâtre populaire, et en collaboration avec elle, la Bibliothèque municipale a présenté le spectacle à l'école Lakanal le 8 décembre. Ce spectacle, « rêverie autour d'un livre », apparaît en effet comme le complément naturel des activités d'une bibliothèque, et l'architecture du hall de l'école Lakanal, dans laquelle la bibliothèque a une annexe jeunes, est particulièrement adaptée à ce type de spectacle. Une centaine de personnes y ont assisté, avec attention et intérêt.

Parallèlement une exposition Victor Hugo a été présentée dans le hall de la bibliothèque Séguier.

Vannes (Morbihan)

Activités 1981

L'homme et le cheval (mars-avril). - Plusieurs associations sportives de la région ont aidé à la réalisation de cette exposition en fournissant renseignements, statistiques, photos, diapositives, ou prêt d'objets. Un montage audiovisuel accompagnait la visite de l'exposition qui fut quelques mois plus tard remontée au Centre social du Ménimur où fonctionne une des annexes.

Fêtes du livre (mai). - La Bibliothèque municipale de Vannes s'est associée à la Fête du livre de Paris, en organisant une exposition sur ses activités, photos, maquette, guides du lecteur de la bibliothèque centrale et des annexes, des bibliothèques pour tous et des librairies, tandis qu'une carte de la région vannetaise signalait les dépôts de la BCP et les communes où fonctionnait le prêt direct avec ses horaires.

Le Pays vannetais autrefois : cartes postales (juin-juillet). - Depuis plusieurs années, la bibliothèque municipale a recueilli des cartes postales anciennes et contemporaines sur Vannes et ses environs ; la collection proprement vannetaise étant devenue assez importante pour être exploitée aisément, elle a pu constituer une exposition de plus d'une centaine de cartes antérieures à 1940, qui a attiré de nombreux habitants de la ville.

Québec et Bretagne : Marie Le Franc 1879-1964 (août-novembre). - L'œuvre de cet écrivain, Prix Fémina 1926, née et enterrée près de Vannes, se passe soit dans le Morbihan, soit à Montréal, ou dans les forêts du Québec, où elle a vécu 40 ans. Avec l'aide de la ville de Montréal, du Ministère du tourisme du Québec, des Services culturels de l'ambassade du Canada, de la Délégation du Québec à Paris, de l'Office franco-québécois de la jeunesse à Rennes, il a été possible de réunir une importante iconographie sur le Québec, et d'organiser plusieurs séances de projections de films sur cette région. Une forte demande d'ouvrages de Marie Le Franc a été remarquée aussi bien à la bibliothèque municipale et ses annexes, que dans les dépôts de la BCP.

Babar a 50 ans (5 décembre 1981 janvier 1982). - Le mémoire de maîtrise de Marie de Brunhoff, petite nièce de l'illustrateur, a servi de base à l'exposition réalisée en collaboration avec la BCP. Elle a accepté également d'animer une après-midi de réflexion sur l'œuvre et le graphisme de Jean de Brunhoff.

Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)

Inauguration de la bibliothèque municipale. -La bibliothèque municipale de Villefranche-de-Rouergue a été inaugurée le 28 novembre 1981 par M. le Sous-préfet, en présence de M. Robert Fabre, maire et médiateur, du docteur Rigal, député et de M. Penel, président de la commission culturelle.

Elle a été inaugurée dans l'ancienne chapelle des Pénitents bleus ; elle est vaste et claire ; elle comporte, au rez-de-chaussée, une entrée spacieuse, une salle de prêt pouvant loger 15 000 volumes, un réserve avec 5 000 volumes actuellement, une salle de reliure ; à l'étage, sur mezzanine, la salle de lecture avec 3 000 volumes et la section enfantine qui ne comporte encore que 800 volumes environ.

Elle est située dans le centre ville et est destinée à jouer un rôle important dans le domaine culturel ; un deuxième élément est prévue dans un avenir proche avec l'organisation de la discothèque de jazz Hugues Panassié qui vient d'être acquise par la ville.

Bibliothèque polonaise de Paris

Exposition de l'édition Nowa (28 novembre-22 décembre 1981). - L'exposition de Nowa était la première en dehors de la Pologne et elle reflétait l'effort de ses éditeurs mené principalement dans deux directions.

D'abord sur le plan technique ils voulaient montrer les progrès qu'ils ont accomplis compte tenu des moyens dont ils disposaient - au début la sérigraphie, puis la multiplication ronéo, enfin les machines offset, ceci pendant la durée de 1977 à 1981.

Ensuite, ils présentaient l'éventail des diverses éditions tels que : tracts, affiches et périodiques : Puls, Zapis, Krytyka, et puis les livres traitant de belles-lettres, de poésie, de politique et d'histoire.

  1. (retour)↑  Les informations figurant dans la partie « Chronique » constituent les textes ou ont été établies sur la base de renseignements ou de documents, transmis à la Rédaction du Bulletin des bibliothèques de France par les responsables des différents établissements.
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