Dizionario degli istituti di perfezione
Vol. 6 : Monachesimo urbano - Pinzoni
Le nombre des notices consacrées aux congrégations et à leurs fondateurs passant de 4 000, chiffre prévu au début de la publication du Dizionario 1 à 5 000, celui-ci comportera, après le tome 6, trois autres volumes, dont un de statistiques et de tables ; celui des collaborateurs s'élève à près de 400, dont certains n'ont rédigé que la notice de leur congrégation ou institut.
Parmi les sociétés religieuses représentées dans ce volume, on relèvera d'abord celles qui ont l'appellation de « Petites sœurs » ou « Petits frères » (par ex. les P.F. et les P.S. de Jésus), d'Oblats (Oblats de Marie-Immaculée) et d' « Oblates », de nombreuses sociétés placées sous l'invocation de Notre-Dame (de la Compassion, de Fidélité, etc.), puis les Ursulines (Orsoline), les Oratoriens (St Philippe Néri) et l'Oratoire de France (Bérulle), suivis par les Passionnistes, les « Paulistes » (Pia Società di S. Paolo) ; les frères de saint Jean de Dieu, etc. Parmi les fondateurs, on retiendra les noms du P.B. Moreau (congrégation de la Sainte Croix), de J.-M. Moye, l'abbé Noailles, saint Pierre Nolasque, saint Paul de la Croix, J.J. Olier (Saint-Sulpice et les séminaires postridentins).
Le souci d'information qui guide les directeurs du Dizionario les a incités à développer les articles relatifs aux formes nouvelles de la vie religieuse (les monastères de vie simple), mais c'est surtout aux « thèmes » avec leurs riches bibliographies que s'intéressera le chercheur, qu'il soit ou non spécialisé, pour disposer d'une documentation bien mise à jour : le monachisme urbain (Dom J. Dubois), le novice et le noviciat, le vœu d'obéissance, la notion d' « observance », celle de « perfection » (col. 1438-1518), l' « Opus Dei », les rapports avec le monde (Dom J. Leclercq), l'oblature (séculière et régulière), les rapports entre les papes et les religieux (avec la liste des papes religieux avant leur élection), le passage d'un institut à un autre, la musique (vue dans diverses congrégations, jusqu'aux bouleversements postconciliaires). On apprendra - détail qui n'est pas sans intérêt pour les bibliothécaires - que, chez les capucins, le chapitre général de 1970 a renoncé à donner désormais aux nouveaux profès le nom de leur lieu d'origine et a obligé les anciens à opter entre la conservation de ce nom ou la reprise de leur nom patronymique.
Dans le secteur des établissements monastiques, l'ordre alphabétique appelait des notices sur le Mont-Cassin, Montevergine, Nonantola, Montserrat, le Mont-St-Michel, etc. Les origines du monachisme sont représentées par saint Pacôme et le monachisme orthodoxe après 1453 n'est pas oublié (avec la collaboration du directeur du séminaire de Tinos, l'archimandrite Mastroyanopoulos).
Ces « sondages » à travers les colonnes du Dizionario n'en épuisent nullement les richesses ; ils ont pour but d'en montrer une fois encore la diversité et l'ampleur, même si l'on peut regretter qu'une fondation réduite à deux religieuses (col. 1661-1662) ait bénéficié d'une notice aussi développée.