Mise en exploitation à titre expérimental de la base océanographique française DOCOCEAN

Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO). Brest (novembre-décembre 1980)

Élaborée par le Bureau national de données océaniques (BNDO), la base documentaire DOCOCEAN a fait l'objet pendant le dernier trimestre 1980 d'une exploitation expérimentale destinée à assurer sa mise au point définitive et l'adaptation du logiciel MISTRAL CIIHB qui la supporte.

Après avoir participé à un stage d'initiation-formation au Centre océanologique de Bretagne (Brest), sept organismes pilotes dont la Section Sciences de la Bibliothèque interuniversitaire de Rennes ont eu la possibilité d'en tester toutes les caractéristiques gratuitement pendant 3 mois.

Grâce à une information largement diffusée auprès des bibliothécaires du réseau des bibliothèques universitaires, plusieurs d'entre elles ont pu ainsi mieux apprécier les possibilités d'information qui sont offertes aux chercheurs concernés par les disciplines de la mer.

Plus de soixante-dix interrogations ont ainsi été réalisées à l'intention des usagers d'une dizaine d'universités métropolitaines ou de visiteurs locaux.

DOCOCEAN, base composite regroupe, sans recouvrement, les données de quatre bases traitant d'océanographie et d'hydrobiologie (OCEANIC ABSTRACTS, ASFA, PASCAL et BNDO). Elle donne accès à 300 000 références et s'accroît de 40 000 références environ chaque année.

DOCOCEAN est accessible via Transpac sur le serveur IRIS 80 du CNEXO de Brest. Elle permet une recherche rétrospective portant sur l'ensemble des bases ou sur l'une d'entre elles seulement (600 demandes par an) ou une diffusion de l'information sur profil personnalisé.

D'autres réalisations sont en cours : l'une d'elles regroupera, sous forme de banque, les matériels disponibles en aquaculture.

L'excellente collaboration établie depuis plusieurs années entre le Centre océanologique de Bretagne (COB) et la Bibliothèque interuniversitaire de Rennes a notamment permis l'examen des modifications qu'il convenait d'apporter au logiciel MISTRAL du constructeur dans le but d'en améliorer l'efficacité opérationnelle.

Cette remarque est importante : elle montre l'impact que peuvent avoir les utilisateurs sur les concepteurs de base de données nationales, mais aussi et surtout, sur les responsables de grands logiciels documentaires. Cet état d'esprit mériterait d'être développé dans le proche avenir.