The London classification of business studies : a classification and thesaurus for business libraries...

par Marie-Thérèse Laureilhe

K.D.C. Vernon

Valerie Lang

2nd ed. rev. by K.G.B. Bakewell, and David A. Cotton. - London : Aslib, 1979. - 253 p. ; 30 cm. Bibliogr. p. 16-18. Index p. 211-253. -ISBN 0-85142-124-3.

En 1970, Mr Vernon et Miss Lang ont établi une classification pour les études sur les affaires 1 éditée par l'École de préparation aux affaires de Londres, l'HEC britannique. C'est l'Aslib qui publie la réédition révisée. Nous ne décrirons par les buts de cette publication, qui sont les mêmes que ceux de la première édition. Rappelons qu'il s'agit d'une classification à facettes, divisée en classes et subdivisions affectées d'un code, groupe de lettres. Les utilisateurs avaient constaté quelques faiblesses, auxquelles les auteurs ont tenté de porter remède, après avoir pris conseil, de 1973 à 1977, de 4 séminaires d'utilisateurs réunis à la « London business school » et à Oxford. La classification révisée a été testée avant d'être publiée.

Les différences entre ces deux éditions, thesaurus autant que classification, sont d'abord l'abandon de toute hiérarchie, plus de termes génériques, BT ou spécifiques, NT, il ne reste plus que des termes associés, RT. Cependant, en haut de chaque sous-division de la classe, on a indiqué un terme plus large entre parenthèses et souligné. De sorte qu'il y a une autre différence, il peut y avoir polyhiérarchie : « Management services » peut être classé dans la classe S « Management science » ou dans A « Management ». « Sales tax » est à la fois dans P « Law » et dans J « Economie », etc... Autre différence encore, la disposition des listes est différente, selon que l'aspect thesaurus l'emporte sur l'aspect classification, ou l'inverse. On a augmenté le nombre de notes d'utilisation, SN, de renvois, UF et de relations d'équivalence, RT. On a effectué des changements de dispositions, qui sont indiquées classe par classe, certaines de celles-ci ont été complètement restructurées et on a ajouté 3 nouvelles classes aux 22 de la 1re édition. De même, on a apporté quelques modifications aux tables auxiliaires, qui permettent une indexation plus poussée, selon les points de vue de lieux, de langue, de temps, de forme, etc.

Une liste de 75 institutions, qui se servent de la première édition, montre que celle-ci est utilisée partout où on parle anglais. Révisée comme elle l'a été, la deuxième sera encore plus utilisée dans le monde anglophone. Ailleurs, c'est forcément plus difficile, d'autant plus qu'en France il existe des thesauri dans les mêmes domaines.

  1. (retour)↑  Voir : Bull. Bibl. France, sept.-oct. 1970, n° 2089.