Periodicals for South-East Asian studies

Ce catalogue a été conçu et réalisé par le « South-East Asia library group » (SEALG), association créée en 1968, afin de répondre à l'intérêt croissant des bibliothèques et universités britanniques pour l'Asie du Sud-Est. Son but a d'abord été de recencer, localiser et éditer une liste des périodiques, vivants ou morts, en langues asiatiques ou européennes, publiés en Asie du Sud-Est.

Primitivement, seuls les périodiques conservés dans les bibliothèques de Grande-Bretagne devaient être retenus. Rapidement on décida d'y adjoindre certains établissements de France, d'Allemagne fédérale et des Pays-Bas, et d'intégrer tous les périodiques concernant l'Asie du Sud-Est, même s'ils n'y étaient pas publiés. Aussi, ce catalogue ne fait pas double emploi avec celui de G. Raymond Nunn, paru en 1977 sous le titre : Southeast Asian periodicals : an international list. Ce dernier, en effet, prend exclusivement les périodiques publiés en Asie du Sud-Est et recense ceux conservés dans les Bibliothèques américaines et du Sud-Est asiatique.

Cent quarante-sept bibliothèques ont été retenues par le SEALG. Il faut noter que, pour la France, les deux seuls établissements représentés sont la Bibliothèque Nationale et le Centre de documentation et de recherche sur l'Asie du Sud-Est et le monde insulindien. Ni la Bibliothèque de l'École des langues orientales ni celle du Musée Guimet ne figurent.

Les notices de ce catalogue donnent pour chaque titre les éléments bibliographiques suivants : le ou les différents titres successifs ; le ou les différents éditeurs successifs ; le lieu de publication ; les dates extrêmes ; le nom de la bibliothèque possédant le titre et l'état de ses collections.

Enfin, chaque périodique fait l'objet de deux entrées : l'une au titre, l'autre à l'éditeur.

Il faut noter deux lacunes regrettables ; d'une part, l'absence d'indications concernant la périodicité ; d'autre part, le manque d'index par thèmes ou, au moins, par pays. Étant donné le nombre considérable de titres cités, leur caractère souvent confidentiel ou éphémère, de tels index auraient pourtant été fort utiles aux chercheurs.