Chronique des bibliothèques
Paris. Bibliothèque nationale.
Cinquante-cinquième exposition de la Société des Peintres-graveurs français. Innovation et tradition. - La 55e manifestation des peintres graveurs français est pour 1976 placée sous le signe de la tradition et de l'innovation 2.
La Société, fondée en 1889, organise depuis cette date des expositions régulières, et a compté parmi ses membres tous les artistes les plus prestigieux tels que Bonnard, Degas, Toulouse-Lautrec, ou encore Matisse, Rouault, Villon. La Bibliothèque Nationale reçoit chez elle les peintres graveurs français depuis cinquante ans, et elle est très attachée au maintien de cet usage. A chaque exposition correspondent les dons des sociétaires enrichissant le Cabinet des Estampes.
La manifestation présentée du 2 au 30 mai s'ouvre sur une rétrospective du Bois gravé des Nabis et des Fauves, avec des oeuvres de Gauguin, Vlaminck, Derain, Dufy. Dans l'histoire de la gravure, le retour à la technique du bois de fil est une initiative des peintres et coïncide très exactement avec la fondation de la Société des peintres graveurs français et avec le renouveau de la gravure originale de peintre.
La deuxième partie de l'exposition honore la mémoire de trois sociétaires disparus : Dunoyer de Segonzac, Robert Cami et Philippe Lelièvre. La troisième partie est consacrée aux envois des sociétaires et de leurs invités. Ces invitations qui sont une tradition de la Société lui donnent toutes les chances de découvrir de jeunes talents, parmi lesquels elle choisira un jour de nouveaux membres titulaires.
Fidèle à sa tradition d'ouverture et d'indépendance, la Société accueille pour 1976 six nouveaux membres et six invités. Les artistes n'exposent que des gravures originales. Soulignons en outre un aspect important : cette manifestation reflète en totalité les différentes tendances de l'estampe d'aujourd'hui, où se mêlent innovation et tradition. Les œuvres exposées par les sociétaires et les invités peuvent être acquises sur place pendant la durée de l'exposition et après le 30 mai, au secrétariat de la Société des peintres graveurs français, galerie Sagot-Le-Garrec, 24, rue du Four, 75006 Paris.
Bibliothèques interuniversitaires et d'université.
Bibliothèque de l'Université de Clermont-Ferrand.
Exposition de Dessins de Christian Sandrin. - Rompant avec les habituelles présentations d'ouvrages médicaux ou d'expositions sur des thèmes ayant trait à la médecine, la section biomédicale de la Bibliothèque de l'Université de Clermont, dans le cadre de son action culturelle, a exposé du 9 au 20 mars 1976, dans ses vitrines et sur ses murs des dessins originaux de Christian Sandrin.
C'était un honneur pour la bibliothèque de présenter cet artiste, un des plus connus et des plus estimés sur le plan régional, riche d'un magnifique métier parfaitement maîtrisé. Sandrin expose régulièrement à Paris et ses toiles se trouvent dans des collections suisses et américaines; après la biennale de Menton, il a reçu le second prix de la critique à Paris et, en 1964, le premier grand prix des volcans. Peintre réputé, c'est peut-être avant tout un prodigieux dessinateur, digne des meilleurs. Les œuvres exposées, principalement des dessins à l'encre de Chine, (la plupart de grand format), mais aussi des lithographies, des gravures sur bois, monotypes, dessins au crayon et une splendide eau-forte Le Prophète, étaient fort significatives de la manière de Sandrin : une gravité quelquefois tendue, une poésie secrète mais forte, parfois une tendance expressionniste plus marquée allant jusqu'à la satire (Le Paysan). Christian Sandrin ne recourt pas aux effets de clairobscur, bien que son admiration pour Rembrandt soit évidente; cependant, au-delà des traits noirs dus à la plume, et dans un style qui lui est propre, une très extraordinaire lumière se dégage, transfigurant chaque portrait, chaque paysage comme chaque objet qui en reçoit une extraordinaire « présence » (La Lampe tempête). On a dit qu'il y a chez Sandrin « une certaine rudesse qui ne se départit jamais d'une certaine tendresse profonde ». Gravité, émotion, poésie, perfection et intelligence du dessin, tout cela caractérise Sandrin qui confirme lui-même : « on ne pénètre pas impunément les êtres; peindre, c'est aller au-dedans des choses, en extraire ce qui est caché, le meilleur de nous-même. Je suis un expressionniste, je peins ce que je ressens et comme je le ressens. Ce qui importe, c'est de faire ressentir les passions, les luttes, tout ce qui fait un être humain. Je regarde autour de moi, j'essaie de comprendre, je suis un spectateur et il y a tant de choses à voir pour qui sait les voir ».
Grâce à Sandrin, les lecteurs fréquentant la bibliothèque auront appris à « voir », puisqu'ils ont apprécié cette exposition d'un nouveau genre pour eux, la première d'une série, d'autres artistes devant être conviés de temps à autre à présenter leurs œuvres à la bibliothèque, à l'intention des étudiants et enseignants de médecine et de pharmacie.
Publications de la bibliothèque.
Médecine.
I° Index alphabétique quinquennal des sujets traités dans les thèses de médecine soutenues en France [et dans certaines universités de langue française] / par Raymond Perrin et collab., sous la dir. de Jacques Archimbaud, 1963-1967 (en préparation).
2° Id. : 1968-1972. - XII-606 p. [ISBN 2-900004-0I-2].
3° Index alphabétique annuel des sujets traités dans les thèses de médecine soutenues en France [et dans certaines universités de langue française] / par Raymond Perrin et collab. sous la dir. de Jacques Archimbaud, 1973-1974. - X-262 p. [ISBN 2-900004-03-9].
4° Id. : 1974-1975. - IX-325 p. [ISBN 2-900004-06-3].
5° Id. : 1975-1976. - (en préparation).
Pharmacie.
I° Catalogue des thèses de pharmacie soutenues devant les universités de province / par Jacques Archimbaud et collab. : 1960-1967. - 56 p.
2° Id. édition sur microfiches CNRS.
3° Catalogue des thèses de pharmacie soutenues en France / par Jacques Archimbaud et collab., 1968-1972. - 80 f. [ISBN 2-900004-02-0].
4° Id. édition sur microfiches CNRS.
5° Catalogue annuel des thèses de pharmacie soutenues en France... 1973 et années suivantes (paraît régulièrement dans « Labo-Pharma ». Une cumulation quinquennale est prévue).
Odontologie.
I° Catalogue des thèses françaises des sciences odontologiques et de chirurgie dentaire / par Gisèle Dufour, Raymond Perrin et collab. sous la dir. de Jacques Archimbaud, 1968-1973. - IV-18I p. [ISBN 2-900004-04-7].
2° Id. édition sur microfiches CNRS.
3° Id. supplément annuel 1974. [ISBN 2-000004-07-I].
4° Id. supplément annuel 1975-1976 : en préparation.
Autres publications de la bibliothèque.
* Catalogue collectif des périodiques biomédicaux reçus dans les bibliothèques, centres de documentation, services hospitaliers et universitaires de la région de Clermont-Ferrand, / établi par Marie-Louise Buffet, sous la dir. de Jacques Archimbaud. - 1976, 146 p. [ISBN 2-900004-05-5].
Ce catalogue sera périodiquement remis à jour.
* Actualités bibliographiques en médecine, pharmacie et sciences biomédicales / par Jacques Archimbaud [Mises à jour du traité de base « Bibliographie et recherche documentaire en médecine et pharmacie » (924 p.)]. - Rueil-Malmaison : Sandoz éditions.
Série I(1973).
Série II (1974).
Série III (1976) sous presse.
Bibliothèque de l'Université de Dijon.
Publication. - La Bibliothèque de l'Université de Dijon a publié en mars 1976 3 une liste des périodiques (Lettres, droit, économie) reçus dans les bibliothèques de la région de Bourgogne. La précédente édition remontait à 1970 pour les sciences humaines, mais elle ne concernait que les bibliothèques du campus universitaire. Il est intéressant d'avoir tenté d'élargir la liste départementale traditionnelle aux dimensions de la région, ce qui n'enrichit guère la liste des titres, car ce sont essentiellement des bibliothèques d'établissements scolaires et quelques bibliothèques. municipales qui participent ainsi pour la première fois à ce recensement.
La liste confond en une seule suite les périodiques français et étrangers, sans élimination mais pour les titres les plus répandus (Bulletin officiel de l'éducation,, Journal officiel, etc.), une indication générale a cherché à éviter les accumulations. de sigles. La liste des catalogues collectifs locaux de périodiques parus antérieurement et une carte des établissements recensés s'ajoutent aux habituelles listes des. établissements et listes des sigles. Enfin, un système d'astérisques a permis de faire apparaître dans la liste les renvois à l'erratum.
Il faut regretter que la bibliothèque ait mis un an à mettre le texte au point alors que le recensement avait été arrêté au 30 avril 1975, et surtout qu'un tirage trop. restreint limite la diffusion de cette liste aux seuls participants.
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier.
Exposition d'Art non figuratif. - Du 16 février au 5 mars 1976, la Section des lettres de la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier a présenté une exposition d'art non figuratif patronnée par la section de philosophie de l'Université Paul Valéry. Cette manifestation était organisée par M. Sondag, chargé de cours d'esthétique et présentait des productions d'un groupe de jeunes artistes de Montpellier et de Perpignan presque tous enseignants des Écoles des Beaux-Arts.
Il s'agissait de mettre en contact direct les universitaires et les œuvres artistiques; pour cela, au lieu d'installer l'exposition dans un local particulier où, seul le public informé serait allé, de grandes tentures peintes ont été accrochées dans le hall central de la bibliothèque : ainsi décoré, celui-ci prenait d'emblée un aspect inhabituel qui incitait les lecteurs à se rendre sur la palier de l'étage où les œuvres étaient présentées.
Il s'agissait, en somme, d'une sorte d'animation (silencieuse) de la bibliothèque autant que d'une exposition traditionnelle et quelques œuvres avaient même été spécialement exécutées pour la circonstance.
L'ensemble était destiné à provoquer les réactions du public universitaire et à illustrer un débat sur les conceptions parfois divergentes que se font public et artistes du sujet en peinture. C'est ainsi qu'étaient promus « oeuvres d'art » des objets à la limite de l'insignifiant ou d'un extrême dépouillement - voire du canular - à des fins démonstratives.
Un cahier ouvert à cet effet a recueilli, à côté des inévitables facéties et polémiques, des observations souvent très pertinentes et, le samedi 21 février après-midi, la section régionale des professeurs de philosophie a organisé une intéressante discussion sur les productions artistiques d'aujourd'hui où les points de vue des auteurs, des spécialistes et du public ont été confrontés.
La presse régionale (Midi libre, Sud) a rendu compte de cette exposition qui a également fait l'objet d'un catalogue 4.
Il faut reconnaître que si l'esthétique des œuvres présentées a parfois provoqué l'ironie des lecteurs dont beaucoup auraient souhaité une sélection plus sévère de la part des exposants, beaucoup d'universitaires ont été sensibles à cette ouverture de la bibliothèque et se sont déclarés très favorables à de telles initiatives.
Bibliothèque interuniversitaire B. Paris. Bibliothèque de documentation internationale contemporaine. Musée des deux guerres mondiales.
Exposition : Dunoyer de Segonzac. Œuvre de guerre 1914-1918. - Le 12 mars 1976, le Musée des Deux guerres mondiales, section de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) a inauguré sa première exposition temporaire dans les salles qui lui ont été affectées, lorsqu'il a dû quitter le château de Vincennes en 1973, en l'Hôtel national des Invalides. M. Robert Mallet, recteur de l'Académie, chancelier des Universités de Paris, présidait ce vernissage auquel Mme Saunier Séïté, secrétaire d'État aux universités, s'était fait représenter par M. le Recteur Chevalier.
Assistaient à cette première exposition du Musée des Deux guerres mondiales dans ses nouvelles salles des Invalides le général de Galbert, gouverneur militaire de Paris et le général d'Avout d'Auerstaedt, directeur du Musée de l'Armée. Plus de 400 personnes étaient présentes à ce vernissage parmi lesquelles de nombreuses personnalités des arts et des lettres : MM. Yves Brayer, André Hambourg, Raphaël-Leygues, Osouf, Benn, Jean Amblard, Mmes Camoin, Laboureur, Marquet, Mme Roland Dorgelès, M. et Mme J. Guéhénno, MM. Jacques Meyer, Noël-Duval, etc...; la famille d'André Dunoyer de Segonzac et les fondateurs de l'Association Dunoyer de Segonzac assistaient également à cette manifestation.
Les salles du Corridor de Valenciennes dans lesquelles était présentée cette exposition sont situées dans le bâtiment de façade, au rez-de-chaussée, avec une fort belle vue sur l'Esplanade des Invalides. Ce sont d'anciens celliers voûtés dont les murs en pierres apparentes et l'aspect à la fois austère et élégant, mettent bien en valeur un accrochage. Malgré le peu de moyens dont dispose la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine depuis sa nouvelle installation à Nanterre et aux Invalides, Mlle Cécile Coutin, conservateur chargée du Musée depuis 1973, a fort bien utilisé cet ensemble d'œuvres dont la donation futfaite en 1956 à l'Université de Paris pour la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Musée des deux guerres mondiales) par l'artiste, soucieux de laisser rassemblé son oeuvre graphique de la guerre de 1914-1918 : il y attachait une grande valeur documentaire en tant que témoignage vécu.
Une centaine de tableaux de Dunoyer de Segonzac étaient exposés. A côté des nombreux originaux, aquarelles, plume aquerellée, plume ou crayon, lavis, etc..., figurent quelques gravures, publiées soit dans l'Élan, le Crapouillot ou la Baïonnette, soit dans les œuvres littéraires parues plus tard (celles de Roland Dorgelès en particulier), ainsi que des photographies sur la vie de l'artiste et de ses compagnons. dans les tranchées.
Le groupe des artistes affectés comme Dunoyer de Segonzac à la section « Camouflage » était représenté par des peintures ou dessins appartenant également au Musée : Fernand Léger, Jacques Villon, André Mare, Pierre Falké, J. E. Laboureur, etc... Ses amis du groupe de St. Tropez, eux aussi témoins de 1914-1918, tels L. A. Moreau, Charles Camoin, y avaient également leur place 5.
Le caractère de témoignage direct et les conditions exceptionnelles dans lesquelles ces dessins et peintures ont été réalisés en font un ensemble un peu particulier dans l'œuvre d'André Dunoyer de Segonzac. Il était d'autant plus intéressant de le montrer au moment où l'Orangerie présentait une grande exposition consacrée à cet artiste.
Bibliothèques municipales.
Cholet (Maine-et-Loire).
Exposition : Histoire du développement urbain de Cholet. - La Bibliothèque municipale de Cholet a accueilli du 9 au 24 mars une exposition organisée par l'Association « Culture et Liberté » et consacrée à l'histoire du développement urbain de Cholet. L'idée centrale de cette exposition était que le développement d'une ville est lié aux types d'activités de ses habitants. A Cholet, le tissage a été de bonne heure l'activité principale : les artisans travaillaient dans leurs caves et habitaient au-dessus, ce qui a donné lieu à un certain type d'habitat.
A partir de documents d'archives, d'agrandissements de cartes postales, l'histoire de l'habitat choletais était présentée depuis l'antique agglomération qui comptait 300 habitants jusqu'au Cholet actuel avec ses HLM, ses maisons individuelles, ses résidences, ses cités ouvrières, fort de ses 52 ooo âmes.
L'exposition a attiré à la bibliothèque municipale de nombreux Choletais que préoccupe le développement de leur ville et qu'avait déjà sensibilisés le débat engagé depuis plusieurs mois autour du dossier « Cholet, ville moyenne ».
Dinan (Côtes-du-Nord).
Exposition : Votre bibliothèque municipale. - Du 19 mars au 16 avril 1976 s'est tenue à la discothèque de la Bibliothèque municipale de Dinan l'exposition sur le fonctionnement des bibliothèques municipales. En plus des panneaux de l'exposition itinérante, aimablement prêtés par la Bibliothèque de Saint-Brieuc, Dinan présentait cinq vitrines : les manuscrits de la bibliothèque (Hingant de la Tiemblaye, portulan de Pascoal Roiz 1632); les éditions rares de la bibliothèque : (Instruction pour les curés d'Olivier Senant, 1515); Bibles de Robert Estienne et de Plantin, l'imprimerie à Dinan; l'imprimerie en Haute-Bretagne et quelques types de reliure.
Ouverte tous les jours, sauf le dimanche, cette exposition a attiré de nombreux visiteurs.
Graulhet (Tarn).
Exposition archéologique. - Du 17 au 28 février 1976, le Groupe archéologique de Graulhet a présenté une exposition dans le hall de la bibliothèque municipale. Y figuraient des découvertes de l'époque gallo-romaine (verreries, lampes, monnaies) ainsi que des poteries de l'époque médiévale, recueillies sur divers sites de la contrée. Le 20 février, au cours d'une soirée, eut lieu une visite de l'exposition commentée par les membres du Groupe archéologique qui a été suivie d'une projection de diapositives prises sur les sites gallo-romains de la région. D'autres visites ont été organisées pour les écoles primaires et pour le CES. 500 enfants environ y participèrent, accompagnés de leurs maîtres.
Lourdes (Hautes-Pyrénées).
Inauguration des nouveaux locaux de la bibliothèque municipale. - Les nouveaux locaux de la Bibliothèque municipale de Lourdes (18 ooo habitants) ont été inaugurés le 26 janvier 1976, afin de répondre à une fréquentation toujours croissante.
Treize ans après sa création, après plusieurs déménagements, la bibliothèque dispose enfin d'un emplacement de choix, à la fois rationnel et agréable, digne d'une bibliothèque publique. En effet, si la nouvelle bibliothèque se situe en plein centre ville à côté d'une artère très animée de la cité (non loin du bureau de poste), il est à remarquer qu'elle est parfaitement isolée du bruit grâce à l'ilôt de verdure dont elle est entourée où, pour en faciliter l'accès, des parkings ont été aménagés.
Située dans un immeuble ancien chargé d'histoire, où un laboratoire de langues est installé au premier étage, la bibliothèque, au rez-de-chaussée, outre un hall d'entrée qui sert de hall d'exposition, occupe une superficie de 312,5I m2 répartis comme suit :
- salle de manutention..................................... 42,76 m2
- magasin à livres......................................... 52,00 m2
- deux bureaux.......................................... {14,87 m2 - deux bureaux..... 12,87 m2
- ensemble sanitaire....................................... 54,60 m2
- grande salle pour le public................................ 134,42 m2
comprenant un coin pour enfant..... 47,58 m2 une partie réservée au prêt et à la lecture sur place pour adultes, une banque de prêt, à deux postes de travail, en demi-cercle permettant la surveillance de l'ensemble de la salle.
Le souci d'esthétique et de confort qui a présidé à l'agencement général frappe dèsl'entrée : une moquette recouvre le sol, les murs sont clairs, de nombreuses porte-fenêtres devant lesquelles trônent des bacs à fleurs aux couleurs vives contribuent à faire un ensemble gai où la note dominante est la luminosité, impression que renforce par sa sobriété et son élégance le mobilier choisi.
Le coin de lecture sur place, où la cheminée d'origine en marbre rose des Pyrénées s'allie fort bien aux confortables chauffeuses de ligne contemporaine, offre une perspective des plus accueillante, résumant parfaitement l'harmonieux et le fonctionnel de l'ensemble, ce que le public apprécie puisque la fréquentation de la bibliothèque, dont le fonctionnement est assuré par deux personnes, s'est considérablement accrue depuis l'ouverture du nouveau local.
Meaux (Seine-et-Marne).
Exposition : Voyager, Pourquoi? - Inaugurée par M. le Dr Happert, maire de Meaux, et Me Durieux adjoint chargé des affaires culturelles, l'exposition Voyager, Pourquoi? a été réalisée à partir des divers fonds de la bibliothèque et se présentait à trois niveaux différents, ayant tous un aspect pédagogique.
Étaient évoqués les multiples aspects du voyage à travers les œuvres léguées par ceux qui furent des découvreurs, des explorateurs ou plus simplement des voyageurs. Il ne s'agissait ni de l'histoire des explorations ni de la chronologie des diverses découvertes terrestres ou spatiales, mais plutôt d'un aperçu du voyage au cours des âges, de ses motivations, des moyens techniques qui ont permis son extension, laissant germer en chacun de nous, l'idée imaginaire ou réelle, utopique ou paradisiaque du voyage.
Du fonds ancien de la Bibliothèque municipale, furent présentées, en dix vitrines, nombre d'éditions intéressantes sur le voyage, selon le plan suivant : Origines (précurseurs, monde antique); Grandes découvertes (Moyen âge, Renaissance); Le Temps des grands voiliers; Motivations du voyage (voyages commerciaux, religieux, scientifiques); D'autres raisons de voyager, d'autres modes de déplacement (foires et marchés; pèlerinages; métier); L'Apport du rail (naissance et développement du tourisme); Le Rêve d'Icare, Le Voyage aérien; Utopie, Réalité, Philosophie du voyage; La Seine-et-Marne et les Voyages; La Science géographique.
Du fonds moderne, sur le thème « Comment voyager aujourd'hui », furent présentées les collections d'ouvrages que propose la section de prêt pour établir l'itinéraire de voyages classiques ou pour réaliser une approche différente du voyage originale dans sa forme (randonnées cyclistes ou pédestres) ou dans ses buts (fouilles archéologiques).
La section Jeunesse de la bibliothèque avait retenu, pour sa part, quelques thèmes particuliers du voyage : Le cirque et tout ce qui rejoint la vie errante (les gens du voyage); Les voyages imaginaires; Les grands découvreurs et leurs itinéraires ; Les moyens de transport. De nombreux dessins réalisés par les jeunes lecteurs illustraient agréablement cette dernière partie.
Cette exposition a reçu près de 1 ooo visiteurs.
Menton (Alpes-Maritimes).
Exposition : Enseignement et culture en Bulgarie. - En février 1976 à l'occasion des traditionnelles fêtes du citron, la Bibliothèque municipale Paul Doumer a présenté au public son exposition annuelle. Comme lors des trois années précédentes, la manifestation culturelle a été organisée en collaboration avec l'Association France-Bulgarie que représente à Menton son secrétaire général-adjoint, M. Pierre Vidaud.
Le Centre d'intérêt de la manifestation de 1976 s'est voulu résolument pédagogique, puisque le thème en était Enseignement et Culture en Bulgarie.
L'exposition était diversifiée et les visiteurs purent y voir : des livres scolaires, dont des éditions bulgares en français; quatre panneaux de dessins d'enfants (paysages, portraits, scènes de la vie courante); deux panneaux de photographies sur le thème des activités scolaires (laboratoires, stades, bibliothèques, salles de cours...); une vitrine rassemblant des objets fabriqués par des élèves (poupées vêtues de tenues folkloriques régionales); cinq panneaux diagrammes rassemblant des données statistiques sur l'enseignement secondaire, supérieur, technique, des arts et des sports; un présentoir consacré à des éditions bulgares de langue française et touchant aux principaux aspects de la culture (philosophie et science politique, Académie des sciences, Beaux-Arts, archéologie, histoire).
Cette exposition - qui occupait toute la façade vitrée de la bibliothèque municipale - au rez-de-chaussée du Palais de l'Europe, est restée visible jusqu'au 15 mars. A cette date, elle a été confiée aux responsables du Comité « Nice Côte d'Azur » de l'Association France-Bulgarie.
Pau (Pyrénées Atlantiques).
Expositions 1974-1976
Exposition Gabriel Fauré. - L'exposition traditionnelle organisée dans le cadre de l'Automne musical de Pau a été du 7 novembre au 16 décembre 1974 consacrée à Gabriel Fauré. A l'occasion du cinquantenaire de la mort du compositeur, la bibliothèque a voulu, en se limitant presque exclusivement à ses seules ressources, montrer la diversité de celles-ci (livres, critiques dans les journaux et revues de l'époque, programmes de concerts, etc.). Et, pour intéresser un plus large public au sujet, il avait été décidé d'en développer les aspects permettant une approche relativement familière. Une place importante était ainsi réservée aux poètes mis en musique par Fauré (Verlaine, Maeterlinck, Leconte-de-Lisle, Hugo). Les attaches pyrénéennes du compositeur étaient tout naturellement mises en évidence (sa naissance en Ariège, son frère inspecteur d'Académie à Pau, etc.), et aussi le fait que grâce à des chefs d'orchestre d'avant-garde comme Brunel et Maufret, Pau était une des villes où, dès le début du xxe siècle, on jouait le plus Fauré.
Les visiteurs de l'exposition pouvaient écouter, à la demande, une sélection d'oeuvres fauréennes enregistrées d'après les disques de la bibliothèque et il leur était distribué une biographie-bibliographie-discographie. Enfin, le II décembre, une causerie sur Gabriel Fauré fut donnée dans la salle de conférences de la bibliothèque par Tony Aubin, membre de l'Institut, la partie musicale étant assurée par des professeurs de l'École nationale de musique de Pau.
Exposition sur le Québec. - Cette exposition itinérante de la Délégation générale du Québec présentée à Pau du 2I décembre 1974 au 4 janvier 1975 comportait une quarantaine de livres anciens et autant de livres modernes sur le Québec, son histoire, sa civilisation, sa littérature. La bibliothèque en a profité pour la compléter avec plusieurs volumes de son riche fonds ancien d'histoire et voyages sur la découverte de l'Amérique du Nord et l'histoire du Canada, dans des éditions des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
Exposition : Chirurgie graphique de Claude Ballaré. - Claude Ballaré est un jeune artiste qui a déjà exposé à Bordeaux (Sigma 1974), à Nice, à Aix, à Carthage. Il a été pendant plusieurs années directeur d'une Maison de jeunes et d'un foyer de jeunes travailleurs à Pau-Gelos. Il réside actuellement en Tunisie. Sous le titre de « Chirurgie graphique », il a réalisé une centaine de collages, obtenus par le découpage ingénieux de vieux catalogues de la Manufacture de Saint-Étienne, du Magasin-pittoresque, etc. Le résultat est plein de finesse et d'humour. D'une durée trop brève cette exposition a apporté du 17 au 31 janvier 1975 dans la bibliothèque une note insolite et réjouissante, qui a été appréciée par plusieurs centaines de visiteurs fort attentifs, jeunes en majorité.
Exposition : San Agustin, ou le mystère d'une civilisation disparue. - L'exposition photographique « San Agustin, ou le mystère d'une civilisation disparue », réalisée par un amateur palois, présentait les remarquables et originales sculptures précolombiennes de San Agustin (Colombie), grâce à de nombreux agrandissements de photographies prises sur place par lui-même. La plupart des livres de la bibliothèque sur l'art précolombien ont été, à cette occasion, placés dans les vitrines de la salle d'exposition.
Exposition : Trésors des bibliothèques béarnaises. - Cette très importante et exceptionnelle exposition, organisée par la Bibliothèque municipale et l'Académie de Béarn, du 5 au 23 mars 1975, à l'occasion du cinquantenaire de celle-ci, a été présentée dans les salons de l'Hôtel de ville de Pau. Elle a fait l'objet d'un compte rendu dans le Bulletin des Bibliothèques de France (n° II de novembre 1975, P. 542-543), et dans le Bulletin du Bibliophile.
Exposition : Byron. - L'exposition itinérante du British Council, consacrée à Byron a été organisée sur l'initiative des professeurs d'anglais et de philosophie de deux classes terminales A6 et A7 (enseignement artistique) du 15 au 25 avril 1975. Ce sont les élèves de ces classes qui ont conçu le plan des vitrines, rédigé les notices, etc., le personnel de la bibliothèque apportant une aide matérielle et des conseils techniques.
Exposition philatélique. - Réalisée comme l'année précédente par le club des jeunes philatélistes de la bibliothèque, cette exposition présentée du 10 au 22 mai 1975 avait choisi pour thème, en liaison avec les manifestations Arphila 75, « les Arts et la Philatélie ». Vingt-six jeunes de six à dix-huit ans ont tenté de traiter ce thème (assez inédit, semble-t-il), de la façon la plus exhaustive possible, à l'aide de leurs collections de timbres et de toutes les ressources documentaires de la bibliothèque et en essayant de n'oublier aucune forme d'art : ainsi étaient illustrés la sculpture, la peinture, la gravure mais aussi la tapisserie, les vitraux, la musique, la danse... et même l'art floral, l'artisanat d'art, etc. Certains participants avaient choisi les arts africain, espagnol, anglais, grec. Ainsi voisinaient dans les vitrines les timbres de tous pays, les livres anciens et modernes, les reproductions d'œuvres d'art, les gravures, les cartes postales, etc., dans une présentation thématique très scrupuleuse.
Exposition : Modèles réduits de voitures. - A l'époque du Salon de l'Auto, un groupe de collectionneurs palois a utilisé la salle d'exposition de la bibliothèque pour présenter du 27 septembre au 4 octobre 1975 quelque 600 modèles réduits de véhicules automobiles. L'ensemble était très spectaculaire, toutes les époques et toutes les marques étaient représentées et on y admirait même quelques rarissimes « incunables », c'est-à-dire des modèles réduits antérieurs à 1930.
Exposition : Stéréotypes féminins. - C'est le mois d'octobre que plusieurs établissements avaient choisi pour marquer en commun l'Année de la Femme à Pau. Le Centre Rencontre et Recherche et le Centre social de la Pépinière organisèrent des débats, des spectacles, des montages, pendant que la bibliothèque municipale présentait une exposition sur les stéréotypes féminins. Une place de choix était réservée à l'image de la femme à travers le livre scolaire et le livre pour enfants : la gamme des titres était très large et diversifiée, et il ressortait à l'évidence que l'image donnée dans la très grande majorité des cas est encore terriblement conventionnelle.
Les stéréotypes, c'est aussi dans l'éducation, dans la vie quotidienne, dans les proverbes et dictons, dans les dessins d'humour qu'on les débusque, et tout cela était expliqué sur différents panneaux. Mais l'exposition avait aussi consacré une part notable à un aspect régional fort remarquable : la place de la femme dans la société traditionnelle basque, qui est très originale et qui est exactement le contraire de celle qu'on imagine couramment. Grâce au livre, aux documents, (textes de coutumes et gravures anciennes), ce thème fut une révélation pour bien des visiteurs.
Exposition : Maurice Ravel. - Le troisième Automne musical de Pau se devait de rendre hommage à l'une des plus grandes célébrités du département des Pyrénées-Atlantiques, en cette année du centenaire de la naissance de Ravel à Ciboure. Plusieurs œuvres du compositeur furent donc mises au programme des différents concerts et, selon une formule mise au point les années précédentes, la bibliothèque municipale fut chargée d'organiser une exposition du 4 au 24 novembre 1975 et une conférence (en liaison avec l'École nationale de musique de Pau).
Pour l'exposition, on fit appel aux ressources locales, qui sont importantes : celles des bibliothèques de Pau et Bayonne (livres et revues, photographies, documents sur le concert donné par Ravel à Pau en 1923), de la mairie de Ciboure, mais surtout de la collection de Mme Taverne, à Biarritz (manuscrits de partitions, lettres autographes, souvenirs divers). Le Musée Ravel de Montfort l'Amaury avait également consenti le prêt d'objets personnels de Ravel : son écritoire, son sous-main, son stylo, etc., (qui avaient déjà figuré à l'exposition de la Bibliothèque Nationale). Une contribution fort intéressante avait été apportée par Madeleine Grey, qui fut la cantatrice attitrée de Ravel, et qui avait accepté de prêter des programmes de leurs tournées (en Espagne notamment), des lettres, des photographies... C'est elle-même qui devait aussi, dans la salle de conférences de la bibliothèque, évoquer ses « souvenirs sur Ravel », accompagnée d'enregistrements réalisés par elle-même.
Comme les années précédentes, pendant la durée de l'exposition, la bibliothèque mettait à la disposition des visiteurs une biographie-bibliographie-discographie (multigraphiée) de Ravel et une sélection d'airs enregistrés (d'après les disques de la discothèque).
Exposition : Francis Jammes et Pau. - Après Orthez, Pau est avec Bordeaux la ville dont Francis Jammes a le plus parlé dans son œuvre. C'est cette constatation qui a conduit Jean Labbé, grand spécialiste de Jammes (il a édité ou préfacé plusieurs de ses œuvres, notamment la Correspondance avec Arthur Fontaine) à proposer ce thème inédit d'exposition à la Bibliothèque municipale de Pau de décembre 1975 à janvier 1976. Bien que n'ayant jamais été abordé dans les nombreuses études consacrées à Jammes, ce thème s'est révélé très riche, et capable d'intéresser tout autant les Palois que les amateurs d'histoire littéraire. Plus de 330 documents figurent au catalogue édité à cette occasion 6.
La plupart provenaient de collections privées; en effet, Jammes avait noué à Pau tout un réseau d'amitiés. Les lettres, documents, souvenirs évoquant cette fort attachante période, sont encore dans les familles des écrivains, artistes, philosophes qui gravitaient alors autour de Jammes : Saint-John Perse, Toulet, Bauby, Constant Paul Lafond, Damelincourt, Maufret... Mais c'est aussi à Pau que Jammes connut ou rencontra l'abbé Brémond, Eugène Carrière, Claudel...
La première partie de l'exposition, à l'aide de nombreuses photographies anciennes et de documents de l'époque, était consacrée aux séjours d'enfance et de jeunesse : premières visites à Pau (avant 1878) chez son grand-père Bellot, premier long séjour à Pau en 1875-1876, l'année 1878 au lycée de Pau, monuments et personnages, Francis Jammes dans les environs de Pau.
La deuxième partie, intitulée « Le poète et la ville», illustrait les thèmes suivants : Pau dans l'œuvre de Jammes, activités de Jammes à Pau (activités de plein air : herborisation, chasse, excursions; conférences; collaboration à des revues et publications), Francis Jammes et les Palois.
La troisième partie évoquait les « Amitiés et rencontres » : amis de jeunesse et de l'âge mûr, amitiés littéraires et disciples, artistes, amies et inspiratrices (avec une place spéciale pour l'inspiratrice de Tristesses, dont l'exposition révèle pour la première fois l'identité), rencontres enfin, en terminant sur celle de sa future femme, dans la maison de sa tante Aménaïde, au 6, de la rue Marca. Les reproductions de passages de l'œuvre, au format ou agrandies, toujours illustrées par les paysages ou les portraits de personnages évoqués, étaient montés sur panneaux dans la plus grande diversité possible.
Pendant toute la durée de l'exposition, un montage audio-visuel d'une cinquantaine de diapositives attirait l'attention des visiteurs sur les moments les plus significatifs et les plus évocateurs.
Pithiviers (Loiret).
Exposition de Livres anciens. - En mars 1976, une présentation de livres anciens a eu lieu à la Bibliothèque municipale de Pithiviers. Ces livres choisis soit pour leur reliure et leurs illustrations, soit pour leur contenu très représentatif d'une époque, ont donné lieu à un commentaire soulignant les grandes étapes de l'histoire du livre et donnant quelques aperçus sur la technique. Parmi ces ouvrages figuraient une bible en français imprimée par Jean de Tournes en 1552, avec une très belle reliure ornée de médaillons (portrait de Henri II) et d'un semis de fleurs de lys, un almanach royal à la reliure de maroquin rouge « à la dentelle » et l'édition originale de l'Encyclopédie par Diderot. Cette exposition attira des élèves des classes supérieures du lycée et permit de montrer aux Pithivériens une partie des richesses de la bibliothèque.
Saint-Fons (Rhône).
Inauguration des nouveaux locaux de la bibliothèque municipale. - Le 10 janvier 1976 ont été inaugurés les nouveaux locaux de la bibliothèque municipale de Saint-Fons ouverte au public depuis septembre 1975, en présence de M. Sérusclat, maire, de directeurs d'écoles, d'enseignants et de responsables de bibliothèques. Une bibliothèque municipale existait à Saint-Fons depuis 1946 mais ce n'est qu'en 1969 qu'une commission extra-municipale pour la bibliothèque fut créée sur l'initiative du maire, M. Sérusclat. Cette commission décida d'intensifier et de diversifier les achats de livres puis d'agrandir et de moderniser le local de la bibliothèque qui se révélait trop exigu en raison du nombre croissant de lecteurs. Les nouveaux locaux couvrent désormais une superficie de 350 m2 et comprennent: une salle de prêt pour adultes, en libre accès; une salle de consultation sur place avec dictionnaires, encyclopédies et ouvrages généraux; un coin détente pour la consultation des périodiques. A l'étage les jeunes lecteurs disposent d'une salle de prêt. A l'occasion de cette inauguration des activités d'animation furent organisées. Anne Pierjean rencontra le matin des enfants des écoles maternelles et primaires de Saint-Fons. Ce jeune public présenta les dessins ou les récits que lui avaient inspirés les ouvrages d'Anne Pierjean. Un débat en soirée sur le thème « L'Écrivain dans la société » auquel participèrent notamment René-Victor Pilhes et Anne Pierjean se déroula devant un public nombreux.
Vénissieux (Rhône).
Inauguration de la Bibliothèque municipale de Vénissieux. - En présence de M. le Député-maire et de M. Jack Ralite, député et maire-adjoint d'Aubervilliers, la Bibliothèque municipale de Vénissieux (75000 habitants) a été inaugurée le jeudi 22 janvier 1976, dans les nouveaux locaux de l'Hôtel de Ville.
De cette bibliothèque centrale, située antérieurement dans un local de 120 m2, dépendaient déjà une succursale, une bibliothèque enfantine et un bibliobus, totalisant 33 900 volumes en libre accès. Elle accueille actuellement un public d'adultes et de jeunes sur une superficie de 760 m2, répartie en deux niveaux : au rez-de-chaussée, la salle des adultes « Marcel Cohen », très claire, offre la vue d'un parc ; la salle des enfants et adolescents au sous-sol, munie de blocs insolites en guise de sièges, a été décorée par les enfants eux-mêmes au cours d'animations menées dans le cadre de « l'heure du conte », ou de la venue d'écrivains (Anne Pierjean en décembre 1975).
Quelques modifications ont été apportées au fonctionnement de la bibliothèque à l'occasion de ces transformations : un nouveau système de prêt a été adopté, les heures d'ouverture ont été modifiées et le rangement des ouvrages documentaires a été restructuré par suite de l'installation d'un coin détente. La nécessité de telles mesures est nettement démontrée par les statistiques les plus récentes : le nouveau local a indéniablement attiré un public nouveau et réjoui les anciens lecteurs.
Vineuil-Saint-Firmin (Oise).
Inauguration de la bibliothèque municipale. - Le 13 décembre 1975 ont été inaugurés les nouveaux locaux de la Bibliothèque municipale de Vineuil-Saint-Firmin en présence de M. Bleton, Inspecteur général des bibliothèques, de M. Lalanne, préfet de l'Oise, de M. Juilhard, sous-préfet de Senlis, de M. Bernaudin, maire de Vineuil-Saint-Firmin, de M. Prader, maire de Chantilly, conseiller général, des bibliothécaires de Beauvais, Creil, Senlis et Chantilly et de nombreuses personnalités. Situé dans le nouveau lotissement, entouré de pelouses, l'immeuble de la bibliothèque construit en pierre de taille et couvert d'ardoises, s'ouvre sur l'extérieur par de larges baies vitrées. Installée au rez-de-chaussée, la bibliothèque comporte une salle de prêt et de lecture pour les enfants et les adultes, une salle polyvalente permettant notamment des activités d'animation et des expositions, un bureau de bibliothécaire et un petit magasin à livres. A l'occasion de cette inauguration fut présentée l'exposition La Semaine de la forêt constituée de tableaux, photos, plans, trophées et objets divers, reflets de richesses de la forêt.
Bibliothèques centrales de prêt.
Loir-et-Cher.
Publication. - La Bibliothèque centrale de prêt du Loir-et-Cher a publié le catalogue de ses acquisitions pour adultes pour 1975 7. Il comprend les titres de 824 documentaires et des 313 romans, soit au total près de 2500 volumes mis à la disposition des lecteurs.
Le catalogue est pourvu, d'un index auteurs et d'un index matières.
Hautes-Pyrénées.
Inauguration des nouveaux locaux. - La Bibliothèque centrale de prêt des Hautes Pyrénées, créée au mois de janvier 1966 et installée provisoirement dans des locaux de l'ancienne école normale, à Tarbes, dispose depuis le Ier mars 1976 d'un bâtiment neuf situé Boulevard Claude Debussy.
Entièrement construire aux frais de l'État sur un terrain de 1669 m2 offert par le département, cette construction de 1200 m2 aux façades en décrochement, se compose au rez-de-chaussée d'un hall d'entrée qui dessert les bureaux de la direction, des sous-bibliothécaires et du secrétariat. Ce hall donne également accès à des magasins d'une capacité de 120 000 volumes sur deux niveaux qui communiquent d'une part avec une salle de manutention, d'autre part avec un local pour les chauffeurs et un garage pour abriter trois bibliobus et une fourgonnette de liaison. A l'extrémité du bâtiment est implanté le logement du gardien à proximité de la cour d'entrée du bibliobus. Au premier étage, un escalier partant du hall donne accès à la salle des dépositaires, à la discothèque, à des bureaux, à la cantine et au deuxième niveau des magasins. La disposition des services apparaît comme très fonctionnelle et les architectes, MM. Cahuzac et Lambert ont tiré un excellent parti d'un terrain difficile.
La bibliothèque a été inaugurée le mercredi 14 avril 1976 en présence de M. Groshens, directeur du livre, de M. Clauzel, préfet des Hautes-Pyrénées, de M. Peyou, sénateur, président du Conseil général, de Mgr Donze, Évêque de Tarbes et Lourdes, de M. Boyrie, maire de Tarbes, de M. Desgraves, inspecteur général des bibliothèques, et de nombreuses personnalités. La Bibliothèque centrale de prêt des Hautes-Pyrénées compte à l'heure actuelle 321 dépôts, répartis dans 278 communes, et dispose de 47 700 livres. Le 14 avril a vu également l'ouverture au public de Tarbes et des Hautes-Pyrénées de l'exposition « Couleurs des bigourdans », présentée au public jusqu'au 5 mai.
Rectificatif.
Dans l'adresse donnée à la note 2 de la page 27 (Bull. Bibl. France, n° I, janvier 1976) relative à la Bibliothèque interuniversitaire de Grenoble, il convenait de lire :
38402 Saint Martin-d'Hères, au lieu de : 28402 Saint Martin-d'Hères.