Les problèmes d'acquisition et de catalogage des ouvrages en langues d'Asie

Christiane Rageau

De nombreux problèmes se posent au bibliothécaire d'Europe, d'Amérique ou d'Asie lorsqu'il doit acquérir, pour les mettre à la disposition des lecteurs, des ouvrages publiés dans les langues des pays d'Asie. L'information de base qui lui permettrait d'effectuer son choix parmi les nouvelles publications fait souvent défaut, soit en raison de l'absence de bibliographies nationales courantes, soit à cause du retard et de la publication irrégulière de celles qui existent.

Les règles internationales de catalogage (International Standard Bibliographic Description for Monographic Publications, ISBD(M), récemment adoptées, devraient permettre, quand leur utilisation sera généralisée, la mise en place d'un réseau mondial d'information bibliographique. Faisant appel aux techniques automatisées le système, appelé Contrôle Bibliographique Universel 2, permettra seul d'offrir l'information bibliographique la plus rapide et la plus complète possible. Cependant la mise en œuvre d'un tel système doit encore être étudiée en fonction des aspects particuliers de l'édition en Asie.

C'est pour tenter d'approcher une situation complexe qu'une enquête a été menée, en avril-mai 1073 par l'Association internationale des bibliothécaires orientalistes, afin de mettre en évidence les données actuelles de la bibliothéconomie orientalisante. Elle portait sur les points suivants :
i. Nature des collections.
2. Méthodes d'information bibliographique et développement des collections.
3. Principes de catalogage.
4. Coopération.

Sur environ 400 envois à travers le monde, 140 réponses ont été reçues, dont 30 se sont révélées inutilisables. Des 110 réponses restantes, des tableaux devaient être dressés donnant, à partir de chacune, une sorte de profil de la bibliothèque. En réalité, seulement 90 réponses ont été utilisées car les 20 autres concernaient exclusivement les ouvrages en langues des pays arabes, de Turquie et d'Iran dont l'exploitation sera entreprise ultérieurement.

Certains pays d'Europe ont envoyé plusieurs réponses. De cette partie du monde, une réponse au moins a été reçue de chacun des pays touchés. Le nombre le plus important de réponses est venu des États-Unis. Le Brésil a envoyé une réponse. Pour l'Asie, on trouvera représentés dans cette enquête les pays suivants : Chine (Taiwan), Hong-Kong, Japon, Corée (Sud), Inde, Nepal, Ceylan, Singapour, Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Vietnam (Nord) et Vietnam (Sud). La Corée (Nord), la République populaire de Chine, le Laos, le Cambodge, la Birmanie, les Philippines n'ont pas envoyé de réponse.

La méthode de travail a été la suivante :
- les réponses ont d'abord été groupées par pays car il était intéressant de comparer l'unicité ou la diversité des méthodes pour l'acquisition et le catalogage à l'intérieur d'un même pays;
- en outre une notice sur chaque bibliothèque a été introduite à l'intérieur de trois séries relatives aux trois grandes aires culturelles que sont l'Asie orientale, l'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Est.

Les regroupements les plus intéressants ont été possibles lorsque plusieurs établissements d'un même pays avaient envoyé des réponses. Aussi l'image que l'on pourra se faire sur l'état des collections orientales d'un pays, le volume de ses acquisitions, les méthodes de catalogage et la coopération qui existe entre ses bibliothèques sera d'autant plus précise que le nombre de réponses a été plus important. Cependant, il convient de noter que, en raison de la relative rapidité avec laquelle cette enquête a été menée, les réponses qui ont été examinées ne peuvent pas toujours être considérées comme représentant toutes les ressources des bibliothèques d'un pays en documents orientaux ainsi que toutes les méthodes utilisées pour traiter ceux-ci.

I. Collections

Même en interprétant de façon prudente ce qui ressort de ce premier travail, on peut sans grand risque affirmer qu'une très forte proportion de bibliothèques, surtout en Occident, possède une bonne collection d'ouvrages en langues d'Asie orientale.

- Sur 59 établissements occidentaux (dans 16 pays) :
49 possèdent une collection d'ouvrages en langues d'Asie orientale;
23 possèdent une collection d'ouvrages en langues d'Asie du Sud;
26 possèdent une collection d'ouvrages en langues d'Asie du Sud-est.
- Sur 36 établissements asiatiques (dans 13 pays) :
19 possèdent une collection d'ouvrages en langues d'Asie orientale;
21 établissements possèdent une collection en langues d'Asie du Sud.
II établissements seulement, dont 9 sont situés dans un des pays d'Asie du Sud-est, possèdent une collection d'ouvrages en langues d'Asie du Sud-est.

On peut donc déduire que :
- Dans les pays occidentaux, l'intérêt pour les publications en langue chinoise surtout et japonaise plus récemment, a permis la constitution de collections importantes et nombreuses dans des bibliothèques de toute nature (universitaires, spécialisées en art et archéologie, publiques...). Les langues de l'Inde sont beaucoup moins bien représentées dans les collections publiques, à l'exception de la Grande-Bretagne, à égalité avec les langues d'Asie du Sud-Est (dont les collections sont, dans l'ensemble, très récentes).
- Dans les pays asiatiques, la langue la mieux représentée est la langue nationale ou officielle du pays; on trouve des collections d'ouvrages dans les langues des minorités vivant actuellement dans le pays. Au-delà de ce critère, les autres langues asiatiques semblent rarement représentées de façon importante.

II. Codes de catalogage.

Ce qui est apparu tout à fait intéressant, c'est le désir pratiquement unanime d'arriver à un accord sur l'établissement d'une norme internationale. Certaines réponses indiquent que le moment est venu d'étudier le problème, en fonction de l'ISBD. Pour l'instant, on peut constater une utilisation assez importante de codes multinationaux :
- le code AACR (Anglo-American Cataloguing Rules) en particulier est utilisé en Amérique (U.S.A., Canada, Brésil), en Australie, dans certains pays européens et certains pays d'Asie;
- la norme russe est dans une situation parallèle; on la retrouve en Mongolie et au Vietnam (Nord).

Mais l'utilisation de normes particulières (étendues souvent à l'échelon national) est caractéristique de quelques pays d'Europe où les collections sont souvent fort anciennes et ont été constituées en fonction des études orientales développées aux XVIIIe et surtout XIXe siècles (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Danemark, Pologne, Pays-Bas, etc.). Ces méthodes sont d'ailleurs remises en question pratiquement partout. Les réponses données par ces bibliothèques indiquent une préférence pour l'adoption d'une norme internationale.

En Asie, la situation actuelle mérite un examen particulier. On constate en effet que :
I) lorsque des codes nationaux existent, ils sont préférés au code AACR (dont les règles sont loin de couvrir tous les problèmes). Mais ces codes ont été établis pour cataloguer principalement les ouvrages publiés dans la langue nationale (Japon, Taiwan) ;
2) dans les cas où l'AACR est utilisé, il est complété par des recommandations élaborées par l'Association des bibliothécaires du pays. Ainsi pour Hong-Kong et Singapour. D'autres pays d'Asie du Sud-Est semblent procéder de la même façon.
3) pour l'Inde, on constate une différence d'appréciation en ce qui concerne l'application éventuelle d'une norme internationale en fonction du style de la bibliothèque qui répond. Deux types de bibliothèques ont en effet répondu dans un sens opposé. D'une part, les bibliothèques dont les collections sont constituées principalement de manuscrits. Les ouvrages imprimés acquis aujourd'hui le sont en fonction de ce fonds de manuscrits. Étant en général très spécialisées, ces bibliothèques ne sont en aucune façon intéressées par l'établissement de codes internationaux pour le catalogage des ouvrages. Elles appartiennent souvent à un institut qui publie lui-même une revue et des ouvrages. Elles utilisent souvent des normes particulières qui conviennent à l'organisation de la collection et aux chercheurs qui utilisent les ouvrages.

En Inde, existent d'autre part des bibliothèques constituées plus récemment et dont les collections sont orientées vers les sciences sociales, la littérature contemporaine, les questions politiques, la technologie (sinon les sciences pures). Ce sont des bibliothèques d'université. Le code de catalogage que souhaitent suivre ces établissements est unanimement indiqué comme devant être un code international. Les pratiques actuelles sont indiquées comme s'inspirant quelquefois de l'AACR et surtout des règles suivies dans l'Indian National Bibliography.

Ainsi on peut conclure des observations précédentes que, tant en Occident que dans les pays d'Asie :
I) dans les cas où il existe une collection très ancienne, composée en grande partie de manuscrits, l'orientation des acquisitions est bien précise, et celles-ci ne sont pas forcément très nombreuses, car très sélectives. L'organisation des catalogues est en général particulière en fonction du fonds. L'établissement d'une norme internationale est moins nécessaire, sinon sans objet;
2) Dans les cas où la collection est récente, constituée exclusivement d'ouvrages imprimés dont l'orientation se fait nettement des sciences humaines vers les sciences sociales, les problèmes contemporains, la technologie, la nécessité d'une norme internationale se fait beaucoup plus sentir. Dans ces disciplines, la rapidité de l'information est de plus en plus nécessaire, en même temps que le volume et la diversité du fonds s'accroissent. Ainsi la simplification des notices de description s'impose d'elle-même. La circulation, d'un pays à l'autre, de l'Occident à l'Orient et de l'Orient à l'Occident devient un impératif qui est ressenti de plus en plus nettement.

III. Problèmes des écritures non latines

Il est certain que, en dépit de cette évolution, des problèmes très importants demeurent sans solution, comme celui des écritures non latines et l'harmonisation des systèmes de translitération. Les questions posées à ce sujet se sont révélées peu explicites et abordaient trop de problèmes à la fois. En outre aucune question n'était prévue en ce qui concerne l'organisation de la collection :
- soit en une seule série (avec vedettes en écriture latine);
-soit en catalogues séparés selon l'écriture ou la langue.

En raison des insuffisances du questionnaire à cet égard, il n'a pas été possible, dans certains cas, de comprendre de façon précise comment était rédigée la notice. De toute façon la diversité des méthodes est souvent motivée par des caractéristiques linguistiques et culturelles ou par des traditions. Dans l'immédiat, on remarquera simplement que :
I) les notices des ouvrages en langues des pays d'Asie orientale (chinois, japonais, coréen), sont rédigées dans l'écriture originale, suivie, en général, dans les établissements étrangers, d'une transcription du titre (les transcriptions les plus utilisées étant les systèmes Wade, Hepburn et Mc Cune). Dans quelques cas où la description est donnée en transcription, le titre est reproduit en note en écriture originale, au moins pour le chinois.
2) les notices des ouvrages en langues des pays d'Asie du Sud et du Sud-Est (et langues anciennes), à l'exception des bibliothèques des pays d'origine, sont notées en translittération. Les systèmes de la « Library of Congress » sont utilisés aux États-Unis, au Canada, Australie et au Japon, ou en Malaisie (EN). Pour les autres pays, les indications données sont trop vagues. La Grande-Bretagne suit le système utilisé au «British Museum ». En Allemagne, on suit le Rapport de travail sur la translitération des langues d'Asie du Sud et du Sud-Est établi le 28 juillet 1969 à Francfort,

Les bibliothèques indiennes suivent le système de l'Indian National Bibliography ainsi que certains pays d'Europe (Pologne). Quant aux autres pays européens, les systèmes employés sont souvent ceux qui ont été établis par des orientalistes du pays et dépassent rarement le cadre d'une ou deux bibliothèques.

Si donc la diversité dans la rédaction des notices en écriture originale, en transcription ou en translitération, peut s'expliquer aisément par le poids de l'histoire comme par les problèmes intrinsèques à chaque langue et à chaque culture, une harmonisation des méthodes à cet égard apparaît difficile à imaginer. Les choix des pays asiatiques eux-mêmes devraient être les seuls choix valables. Cependant, l'impression demeure, à ce point de vue, que les pays en question ne se sont pas encore réellement posé le problème et que les solutions occidentales ont été adoptées à peu près. partout, lorsque la langue considérée était différente de la langue nationale ou de celle d'une communauté d'origine différente mais importante dans la vie du pays.

Pour les bibliographies nationales, l'exemple de celle de Singapour qui paraît depuis 1967, est intéressant à noter; elle donne en quatre langues et trois écritures la liste en trois séries des publications du pays. Dans la perspective du contrôle bibliographique universel, comment se fera l'exploitation de telles notices par les autres bibliothèques ? Gardera-t-on les notices d'ouvrages chinois et tamoul en écriture originale dans les catalogues des bibliothèques étrangères ? La question devrait être envisagée avant tout en fonction de la rapidité et de la commodité. En ce sens, peut-être faudrait-il dissocier les solutions à adopter pour la confection des catalogues de bibliothèque de celles qui concernent la rédaction des bibliographies.

IV. Acquisitions et contrôle bibliographique

Les problèmes les plus fréquemment notés dans ce domaine sont d'abord une information insuffisante sur les nouvelles publications. Même les circuits occidentaux concernant les publications occidentales (catalogues d'éditeurs, bibliographies nationales occidentales, etc.) ne semblent pas toujours atteindre les bibliothèques des pays d'Asie. Mais, si nombre d'entre elles se plaignent d'être mal informées sur les publications étrangères, presque toutes notent les prix élevés des livres occidentaux, ainsi que les problèmes de change.

En Occident, l'insuffisance du budget n'est que rarement considérée comme la question fondamentale. Une entente sur le plan national, quelquefois régional (comme le Scandia-plan) est une solution tentée à la fois pour répartir les achats très coûteux et rationaliser l'acquisition d'ouvrages trop rares acquis souvent sur place à l'occasion de voyages ou par d'autres moyens. Une formule à l'honneur, employée aux États-Unis d'abord puis en Europe, consiste à utiliser les services d'agents installés sur place qui acceptent en fonction d'un certain budget de fournir livres et périodiques récemment parus ou réédités. Le plan centralisé d'acquisitions d'ouvrages d'Asie du Sud de la « Library of Congress » qui permet à 20 établissements américains de recevoir livres et fiches relativement rapidement après leur publication, occupe une centaine d'agents sur place et demeure, en raison des conditions particulières de son financement, une solution tout à fait exceptionnelle. Elle est cependant donnée en exemple à de nombreuses reprises.

Si la situation semble plus facile, en ce qui concerne l'information sur les publications chinoises ou japonaises (dans ce dernier cas c'est le critère de choix qui est noté comme le plus délicat), l'information bibliographique et l'acquisition d'ouvrages d'Asie du Sud et surtout d'Asie du Sud-Est sont considérées comme insolubles par de nombreux bibliothécaires. Certains préconisent l'organisation de plans d'achat sur le terrain, à la manière de la « Library of Congress », mais à destination d'un ensemble régional. D'autres qui envisagent aussi cette solution, font remarquer qu'alors les mêmes livres se retrouvent dans chacun des établissements qui participent à un tel plan, que le choix des ouvrages en fonction d'une politique d'acquisitions donnée est impossible, enfin que le prêt interbibliothèques sur le plan international, aussi bien que la pratique à grande échelle de la reproduction par microfilm ou microfiche des documents, rendraient les mêmes services. Ces critiques sont également formulées par plusieurs bibliothèques américaines. Rares sont ceux qui envisagent le développement des acquisitions par échanges.

Conclusion

Tout d'abord, en ce qui concerne les normes de catalogage utilisées actuellement, on note une nette préférence pour les codes multinationaux ou nationaux. Les méthodes de catalogage particulières sont unanimement remises en question. Cependant on doit remarquer le désir fréquemment exprimé (par des bibliothèques spécialisées ou des bibliothèques publiques) d'adapter une éventuelle norme internationale, soit en fonction de l'orientation de la collection, soit en fonction du public qui fréquente la bibliothèque.

En second lieu, une norme internationale est souhaitée de façon unanime. Cependant, certaines réponses venant surtout de pays d'Asie (Japon, Inde en particulier) soulignent que les données culturelles et linguistiques ainsi que certaines traditions devront être prises en compte dans cette discussion.

En troisième lieu, un certain nombre de réponses venant de pays d'Asie comme de pays occidentaux indiquent que la norme internationale devra être élaborée en fonction de l'ISBD.

Enfin, quelques réponses précisent qu'il est certes devenu nécessaire de suivre une norme internationale pour les publications courantes dans les bibliothèques récemment créées, mais que les fonds anciens pourraient être traités de façon différente (Göttingen).

Quant à la rédaction de la notice, en écriture originale transcrite ou translitérée, on a remarqué que les méthodes actuelles divergent en fonction de la langue de l'ouvrage, indépendamment même des pratiques du pays d'origine quant à sa langue. Ainsi dans les bibliothèques du monde entier les ouvrages chinois, japonais, coréens sont catalogués en écriture originale, alors que pour les langues d'Asie du Sud et du Sud-Est, la méthode suivie quasi-généralement est, jusqu'à une période très récente, l'utilisation d'une translitération. Une remise en question est-elle amorcée à ce sujet? La Bibliothèque nationale d'Australie signale dans sa réponse qu'un inventaire complet des collections d'Asie du Sud et du Sud-Est a été entrepris et que d'ores et déjà la décision a été prise de se conformer à la décision qui sera prise sur le plan international,

Il est certain que si l'ISBD est destinée aussi à s'adapter aux ouvrages en langues orientales, une étude complémentaire devra être entreprise sur le problème des écritures non latines. Il semble que cette question n'ait encore jamais été abordée alors que celle des vedettes, qui peut sans doute être considérée de façon indépendante, semble nettement plus avancée malgré des divergences apparemment encore insolubles. En fait, la norme internationale qui sera adoptée sera avant tout celle qui servira à la rédaction des bibliographies nationales. Or, actuellement deux pays multilingues d'Asie du Sud et du Sud-Est publient leur bibliographie nationale de façon très différente. La bibliographie nationale indienne est entièrement rédigée en translitération alors que la bibliographie nationale de Singapour de date plus récente signale les ouvrages en trois écritures différentes.

Il est évident que les choix des pays d'Asie en ce qui concerne la rédaction de leur bibliographie nationale seront déterminés de plus en plus en fonction de l'élargissement local de leur public de lecteurs. C'est pourquoi la solution adoptée par Singapour pourrait avoir tendance à se généraliser. L'établissement d'un réseau mondial d'information bibliographique ne devrait pas manquer d'en tenir compte.

  1. (retour)↑  Le présent texte constitue une publication abrégée du rapport présenté en 1973 à Paris au 29e Congrès international des orientalistes et publié intégralement dans «International Association of Orientalist Librarians, Newsletter » n° 5, sept. 1973.
  2. (retour)↑  Le présent texte constitue une publication abrégée du rapport présenté en 1973 à Paris au 29e Congrès international des orientalistes et publié intégralement dans «International Association of Orientalist Librarians, Newsletter » n° 5, sept. 1973.
  3. (retour)↑  Voir l'article de F. G. Kaltwasser, Le Contrôle bibliographique universel, (in: «Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques », vol. XXV, n° 5, sept.-oct. 1971.