Liste de quelques instruments de classification en France
Kyra Hoppé
Francis Lévy
La création dans plusieurs pays de réseaux intégrés d'information impose de mettre à jour les principes fondamentaux pour la constitution et l'exploitation des outils de classement. Dans cette perspective le Groupe d'étude sur l'information scientifique a établi un premier inventaire français de classifications et thesauri utilisés.
Introduction.
I. Parmi les tâches du Groupe d'étude sur l'information scientifique (G.E.I.S.) établi sous contrat de la D.G.R.S.T. 1 on comptait l'établissement d'un inventaire visant à « fournir aux chercheurs », et le cas échéant aux administrateurs intéressés, toute information utile sur les types d'application (ex. : bibliographie automatique), les domaines scientifiques visés (ex. : médecine), les méthodes (mathématiques, linguistiques, etc.), les équipements (ordinateurs, imprimantes, lecteurs, etc.) 2.
Or l'un des éléments les plus utiles, sinon indispensables de tout service documentaire, en est le « plan de classement ». Faut-il rappeler que la diversité et la spécificité croissantes des domaines d'application, tout autant que les besoins reconnus d'une information rapide et précise, conjugués à l'utilisation fréquente de calculatrices, ont suscité la création d'un nombre toujours plus grand d' « outils de classification », diversement nommés classifications, thesauri, lexiques documentaires, etc. Quelques bibliothèques spécialisées mises à part, il n'est plus de « services d'information » capables ni désireux d'utiliser une quelconque classification encyclopédique. Les louables efforts pour une mise à jour convenable de la Classification décimale universelle n'y suffisent pas.
Il en résulte une double contradiction :
- une diffusion plus large d'informations plus précises conditionne dans une grande mesure le progrès scientifique et technique. C'est le moment pourtant où les services documentaires des centres de recherche et d'application, publics ou privés, en l'absence de toute directive générale, élaborent par nécessité des systèmes documentaires propres à chacun d'entre eux. Et dans chaque système, un instrument de classification particulier. L'échange des informations s'en trouve compliqué à l'extrême.
- la variété des solutions a sa raison d'être dans la diversité des besoins. Cependant « l'ordre dispersé » dans lequel sont apparus les divers thesauri et lexiques porte aussi bien sur leur forme que sur leur contenu (domaines ou branches d'application particuliers) où les accidents locaux - formation du documentaliste responsable, nature des institutions, etc. - remplacent le plus souvent une doctrine absente. L'utilisation de plus en plus fréquente de l'ordinateur dans les services documentaires s'accommode mal d'un tel laisser-aller.
La création, actuellement en cours dans plusieurs pays, de réseaux intégrés d'information impose de mettre à jour les principes fondamentaux pour la constitution et l'exploitation des outils de classement. Leur rassemblement et leur description systématiques sont donc indispensables.
C'est dans cette perspective que le Groupe d'étude sur l'information scientifique a établi ce premier inventaire des classifications et thesauri en France.
Collecte et exploitation des informations.
La réunion des données, par lettre-circulaire et enquête menée auprès de quelque 800 firmes ou institutions, s'est heurtée aux mêmes difficultés que les précédents inventaires établis par le G.E.I.S. 3 dues aussi bien au penchant français pour le secret qu'à l'absence d'un organisme stable et officiellement reconnu, voué aux problèmes documentaires. C'est dire combien incomplète et parcellaire peut être la liste qui suit. Elle ne devrait être considérée que comme le premier élément d'un inventaire permanent et annuel des outils lexicographiques disponibles en France, bientôt indispensable 4.
Les mêmes restrictions dans les moyens de collecte et dans les objectifs ont limité la partie proprement descriptive associée à chaque mention d'un instrument de classification. Les données sont souvent absentes, presque toujours incomplètes. Les « traits » retenus pour caractériser chaque classification ou thesaurus sont succinctement définis en annexe. On n'en tentera pas ici la justification sinon pour confirmer qu'à partir d'une telle ébauche, il conviendrait, là encore, d'établir un fichier ouvert à tous, des caractères propres à chaque instrument classificatoire en un lieu où il serait possible de les consulter. Les chercheurs et praticiens de la documentation y trouveraient là information utile.
Mode de présentation.
Les instruments de classification numérotés à la suite sont présentés par ordre alphabétique des organismes, ou institutions qui les utilisent.
Dans les cas où les services ou centres de documentation relèvent d'une société ou d'une « institution-mère », c'est cette dernière qui est entrée dans la liste. On a ainsi énuméré les appellations « Archives de..., Bibliothèque de..., Centre..., Service... » par ordre alphabétique uniquement dans le cas où il s'agit de services autonomes 5.
La présentation sous forme de tableau de données fournies par fiche a nécessité le recours à des abréviations dont la signification est portée au bas du tableau. En outre les organismes ont été désignés par sigle ou sous une forme succincte, et les utilisateurs de l'outil classificatoire, lorsqu'ils existent, ont été mentionnés par un astérisque. On trouvera ci-après l'adresse précise des différents organismes ainsi que le nom des utilisateurs dans l'ordre où ils apparaissent sur le tableau. Le domaine couvert par chaque centre n'a pas été noté car, à de très rares exceptions (classifications encyclopédiques), il est identique à celui de l'outil classificatoire (colonne 5). La notice descriptive de chaque classification ou thesaurus fait l'objet de rubriques ou d'entrées définies en annexe; elle est accompagnée d'une reproduction de la fiche utilisée pour l'enquête. A la fin de cet inventaire figure un index des outils de classement cités.
Adresses des différents organismes et éventuellement noms des utilisateurs de l'outil classificatoire
I. Académie de Besançon. Centre régional de documentation pédagogique.
2. André Vidal : 15, rue Henri Heine, 75 - Paris (16e).
3. Archives de l'armée de terre. Ministère des armées.
4. Bibliothèque de l'Assemblée nationale : Palais Bourbon, Paris (7e).
5. Association française pour l'étude des eaux : 25, avenue Marceau, 75 - Paris (16e).
Utilisateur : Compagnie générale des eaux : 52, rue d'Anjou, 75 - Paris (8e).
6. Association internationale de l'hôtellerie : 89, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75 - Paris (8e).
7. Bibliothèque de l'Association internationale des universités.
8. Association générale des producteurs de lin : 5, rue du Cardinal Mercier, 75 - Paris (9e).
9. Association interprofessionnelle pour l'étude du travail. Bureau des temps élémentaires : 27, rue de Bassano, 75 - Paris (8e).
10. Association pour la diffusion du livre scientifique et technique français à l'étranger : 117, boulevard Saint-Germain, 75 - Paris (6e).
II. Banque de France. Direction générale des études : I, rue de la Vrillière, 75 - Paris (Ier).
12. Brevatome : 44, avenue du Président Kennedy, 75 - Paris (16e).
13. Bull. Documentation générale : 94, avenue Gambetta, 75 - Paris (19e).
14. Bureau de recherches géologiques et minières (B.R.G.M.) : B.P. 818, 45 - Orléans-La-Source.
Utilisateur : Bureau de documentation minière du Ministère de l'Industrie : 4, rue Las-Cases, 75 - Paris (7e).
15. Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie (C.A.D.A.). C.N.R.S. Utilisateur : Faculté des lettres de Strasbourg.
16. Centre de documentation des industries utilisatrices de produits agricoles (C.D.I.U.P.A.) : Avenue des Olympiades, 91 - Massy.
17. Centre de documentation sidérurgique (C.D.S.) : 6, rue de Lota, 75 - Paris (16e).
Utilisateur : Association technique de la sidérurgie française. Institut de recherches de la sidérurgie française.
18. Centre de documentation de l'armement (CE.DOC.AR.) : 4, avenue de la Porte d'Issy, 75 - Paris (15e).
Utilisateur : Matra - ONERA - Sud-Aviation.
19. Centre d'études des matières plastiques : 2I, rue Pinel, 75 - Paris (13e).
20. Centre d'études et de recherches des charbonnages de France (CERCHAR.) : 35, rue Saint-Dominique, 75 - Paris (7e).
21. Centre d'études sociologiques (C.E.S.) du C.N.R.S. : 82, rue Cardinet, 75 - Paris (17e).
22. Centre d'information du chrome dur : 28, rue Saint-Dominique, 75-Paris (7e).
23. Centre international de l'enfance : Château de Longchamp, Bois de Boulogne, 75 - Paris (16e).
24. Centre international d'information de sécurité et d'hygiène du travail - Genève.
Utilisateur : Institut national de recherche et de sécurité.
25. Centre national d'étude et d'expérimentation du machinisme agricole (C.N.E.E.M.A.) : Parc de Tourvoie, 92 - Antony.
26. Service de documentation du Centre national de recherches agronomiques (C.N.R.A.) : 78 - Versailles.
27. Centre national de la recherche scientifique (C.N.R.S.). Centre de documentation : 14, quai Anatole France, 75 - Paris (7e).
28. Centre de recherche Delalande : 30, rue H. Regnault, 92 - Courbevoie.
29. Centre de recherche et d'études pour la diffusion française (C.R.E.D.I.F.) : École normale de Saint-Cloud.
30. Centre technique du cuir : 181, avenue Jean Jaurès, 69 - Lyon.
31. Centre technique des industries de la fonderie : 12, avenue Raphaël, 75 - Paris (16e).
32. Centre technique de l'industrie horlogère (CE.TE-HOR.) : 39, avenue de l'Observatoire, 25 - Besançon.
33. Centre URSS. Chine. Pays de l'Est, d'analyses économiques et documentataires. Documentation française : 3I, quai Voltaire, 75 - Paris (7e).
Utilisateur : GEPEI. Chambre de commerce franco-soviétique. Centre de Strasbourg. Direction de la présivion du Ministère des finances. Ambassade de Moscou. CE.DO.CAR.
34. Chambre de commerce et d'industrie de Paris : 16, rue Chateaubriand, 75 - Paris (16e).
35. Chambre syndicale de la recherche et de la production du pétrole et du gaz naturel.
Utilisateur : C.F.P., E.R.A.P., E.L.F., I.F.P., S.N.P.A., B.R.G.M., B.P. (France), C.F.R., SHELL (France).
36. Commissariat à l'énergie atomique (C.E.A.). Direction des applications militaires.
37. Communauté économique du charbon et de l'acier (C.E.C.A.). Utilisateur : C.N.R.S., 14, quai Anatole-France, 75 - Paris (7e).
38. Communauté européenne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.). Bibliothèque : Luxembourg.
39. Compagnie générale de radiologie : 13, square Max Hysmans, 75 - Paris (13e).
40. Compagnie générale de télégraphie (C.S.F.) : 78 - Rocquencourt.
4I. Direction des recherches. Compagnie Saint-Gobain : 15, boulevard de la Villette, 75 - Paris (19e).
42. Conseil international du bâtiment (C.I.B.) : Rotterdam.
Utilisateur : Centre scientifique et technique du bâtiment (C.S.T.B.) : 4, avenue du Recteur Poincaré, 75 - Paris (16e).
43. Service de documentation et d'études de la Cour de cassation.
44. Documentation internationale de recherche routière.
Utilisateur : Laboratoire central des ponts et chaussées : 58, boulevard Lefevre, 75 - Paris (15e).
45. École nationale supérieure des mines : 60, boulevard Saint-Michel, 75 - Paris (6e).
46. Electricité de France (E.D.F.) : 3, rue de Messine, 75 - Paris (8e).
47. Expéditions polaires françaises : 47, avenue du Maréchal Fayolle, 75 - Paris (16e).
48. Express-Documents : 61, rue de Malte, 75 - Paris (IIe).
49. Bibliothèque de la Faculté de médecine de Clermont-Ferrand.
50. Fédération des syndicats d'industriels laitiers (F.S.I.L.). : 140, boulevard Hausmann, 75 - Paris (17e).
Utilisateur : industriels adhérents.
51. Fondation nationale des sciences politiques : 28, rue Saint-Guillaume, Paris -75 (7e).
52. Forges du Creusot. Usines Schneider : 15, rue Pasquier, 75 - Paris (8e).
53. Service de documentation. Gillet-Thaon : 69 - Villefranche-sur-Saône.
54. Groupe de recherches archéologiques de Roanne : Musée Joseph Déchelette.
55. Centre d'études du groupe Vallourec : 59 - Aulnoye.
56. Groupement pour l'avancement des méthodes spectrographiques (G.A.M.S.) : i, rue Gaston Boissier, 75 - Paris (15e).
57. Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne (I.A.U.R.P.). 9, rue Hamelin, 75 - Paris (16e).
58. Institut du cancer Gustave-Roussy : 16 bis, avenue Paul-Vaillant Couturier, 94 - Villejuif.
Utilisateur : Institut d'Oncologie de Varsovie. « Deutscher Krebsforchungs-zentrum » - Heidelberg. Ministère de la santé publique de Belgrade. Centre anticancéreux - Le Caire.
59. Institut des corps gras : 5, boulevard de la Tour-Maubourg, 75 - Paris (7e).
60. Institut français de recherches fruitières outre-mer (I.F.A.C.) : 6, rue du général Clergerie, 75 - Paris (16e).
6I. Institut français du café, du cacao (I.F.I.C.) : 34, rue des Renaudes, 75 - Paris (17e).
62. Institut des hautes études de l'Amérique latine : 27, rue Saint-Guillaume, 75 - Paris (7e).
63. Institut national de la recherche agronomique (I.N.R.A.). Économie et sociologie rurales : 4, rue de Lesteyrie, 75 - Paris (16e).
64. Institut national de la recherche agronomique (I.N.R.A.). Service d'expérimentation et d'information (S.E.I.). C.N.R.A. : 78 - Versailles.
Utilisateur : Société commerciale des potasses et de l'azote : 68 - Mulhouse.
65. Institut national de la santé et de la recherche médicale. Section psychiatrie (I.N.S.E.R.M.) : 3, rue des Abondances; 92-Boulogne.
66. Institut national de recherche et de sécurité : 9, avenue Montaigne, 75 - Paris (8e).
67. Institut pédagogique national (I.P.N.). Division de la documentation : 29, rue d'Ulm, 75 - Paris (5e).
Utilisateur : Centres pédagogiques régionaux.
68. Institut de recherches du coton et des textiles exotiques : 34, rue des Renaudes, 75 - Paris (17e).
69. Institut de soudure : 32, boulevard de la Chapelle, 75 - Paris (18e). Utilisateur : Institut international de la soudure.
70. Institut textile de France : 35, rue des Abondances, 92 - Boulogne-sur-Mer. Utilisateur : tous les centres textiles régionaux.
71. Institut du verre : 34, rue Michel Ange, 75 - Paris (16e).
72. Juris-Classeur : 18, rue Séguier, 75 - Paris (6e).
73. Laboratoire central des industries électriques : 33, avenue du général Leclerc, 92 - Fontenay-aux-Roses.
74. Laboratoire de psychologie sociale : 18 bis, rue de la Sorbonne, 75 - Paris (5e).
75. Le Nickel : I, boulevard de Vaugirard, 75 - Paris (15e).
76. Ministère de l'Agriculture. Laboratoire de recherches et d'analyses : avenue de la République, 9I - Massy.
77. Ministère des travaux publics et des transports. Direction de la météorologie nationale, 2, avenue Rapp, 75 - Paris (7e).
78. Musée océanographique : Monaco.
79. National Library of Medicine - U.S.A.
Utilisateur : Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) : 3, rue Léon-Bonnat, 75 - Paris (14e).
80. Observatoire de Paris : 61, avenue de l'Observatoire, 75 - Paris (14e).
8I. Organisation et contrôle-conception et réalisation (O.C.C.R.) : 3, rue Henri-Heine, 75 - Paris (16e).
82. Organisation pour le développement et la coopération économique (O.C.D.E.) : 5, rue André Pascal, 75 - Paris (16e)
Utilisateur : B.I.T., D.S.E., F.A.O., C.I.D.S.S.
83. Préfecture de Paris. Service départemental de liaison et de coordination des services sociaux.
84. Centre de recherches de Pont-à-Mousson-Maidières : 54 - Pont-à-Mousson.
85. Pulp and paper research Institute of Canada.
Utilisateur : École française de papeterie - Grenoble. Centre technique de l'industrie des papiers, cartons et celluloses.
86. Régie autonome des transports parisiens (R.A.T.P.) : 53 ter, quai des Grands-Augustins, 75 - Paris (6e).
87. Centre de documentation sur l'urbanisme du service technique central d'aménagement et d'urbanisme. Ministère de l'équipement et du logement (S.T.C.A.U.) : 6, rue du général Camou, 75 - Paris (7e).
88. Société centrale pour l'équipement du territoire (S.C.E.T.) : 147, avenue Victor-Hugo, 75 - Paris (16e).
89. Organe central de documentation de la Société d'économie et de mathématiques appliquées (S.E.M.A.) : 35, boulevard Brune, 75 - Paris (14e).
90. Société Heurtey : 30, rue Guersant, 75 - Paris (17e).
9I. Société nationale des chemins de fer français. Subdivision de la documentation : 27, rue de Londres, 75 - Paris (9e).
92. Société des usines chimiques Rhône-Poulenc, 69 - Saint-Fons.
93. Union des caisses centrales de la mutualité agricole. Direction de la formation et de l'information (U.C.C.M.A.) : 8, rue d'Astorg, 75 - Paris (8e).
94. Union internationale de l'industrie du gaz.
Utilisateur : Association technique de l'industrie du gaz en France : 62, rue de Courcelles, 75 - Paris (8e)
95. Union internationale des instituts de recherches forestières.
Utilisateur : École nationale des eaux et forêts : 54 - Nancy.
96. Unilever : 10, impasse de la Montjoie, 93 - LA PLAINE Saint-Denis.
97. Université agricole européenne : Château de Saulx; 58 - Decize.
Annexe
Notice descriptive des instruments de classification
I. Données signalétiques
I.
Nom : nom de l'organisme ayant élaboré et utilisant l'outil classificatoire (voir aussi ci-dessous Utilisateur).
Uitilisateur : nom(s) du ou des organismes utilisant l'outil classificatoire lorsqu'ils sont distincts de celui qui l'a élaboré.
Domaine : les dénominations sont empruntées à la liste des domaines établie par le G.E.I.S.
(cf. « Lexique documentaire », G.E.I.S., Marseille, 1969).
2. Modes de consultation.
Date de création : date de la première utilisation, ou de mise à disposition du public de l'outil classificatoire.
Consultation publique : lexique ou classification publié ou disponible, gratuitement ou non, pour d'autres organismes.
Consultation confidentielle.
II. Forme et nature de l'outil de classement
I. Types.
I.I. Classification encyclopédiqaie : classification encyclopédique, ou universelle, distinguée par son nom propre; ex. : C.D.U., Bliss, Bibliothèque du Congrès, etc.
1.2. Lexiques spécialisés : outils classificatoires portant seulement sur un domaine déterminé.
Domaine : voir la liste des domaines en annexe du lexique du G.E.I.S.
Nom: le cas échéant, nom propre donné au lexique spécialisé; ex. : CANDO, etc.
2. Portée de l'utilisation.
Utilisation locale : utilisation de l'outil classificatoire par le seul organisme auteur, même s'il comporte des succursales ou filiales (voir ci-dessus).
Portée nationale : utilisation de l'outil classificatoire dans un domaine ou une branche déterminée à l'échelle d'un pays. S'il s'agit de l'utilisation par un organisme à l'échelon national comportant filiales et/ou succursales on aura recours au terme ci-dessus utilisation locale.
Portée internationale : définition semblable au terme précédent, mais à l'échelon international.
3. Modalités d'établissement.
Création originale: lexique ou classification nouvellement élaboré par un organisme.
emprunt : lexique ou classification constitué en tout ou en partie à partir d'outils classificatoires existants sans modification essentielle. On ne tiendra pas pour essentielle la seule traduction des définitions ou de la dénomination des termes; ex. : versions et variantes de la C.D.U., etc.
Source :
Compatibilité : lexique ou classification dont les équivalences sont posées avec d'autres outils classificatoires.
4. Présentation.
On entend par présentation l'ensemble des procédés servant à appréhender le sens des termes de l'outil classificatoire lorsqu'ils font appel, d'une manière ou d'une autre, au langage naturel. On exclut par là les procédés pour l'expression de la structure de l'outil classificatoire, quelle qu'en soit la nature, que l'on trouvera dans le § 5.2, Notation.
4.I. Présentation sans définition : les termes de l'outil classificatoire sont présentés sous forme de mots du langage naturel, lesquels peuvent, le cas échéant être accompagnés de symboles de nature quelconque. Dans ce dernier cas voir § 5.I, Nature de la notation.
4.2. Présentation avec définition : expression en langage naturel accompagnant la présentation des termes de l'outil classificatoire et permettant d'en appréhender le sens.
Langue (s) des définitions : langue(s) naturelle(s) dans lesquelles sont rédigées les définitions.
Recensement des synonymes : équivalences posées entre les mots du langage naturel permettant de conclure, dans les documents, à l'occurrence d'un terme de classification. Si les équivalences présentent un caractère systématique portant à la fois sur des unités linguistiques telles que morphèmes, racines, etc. et sur des expressions globales, voir ci-dessous thesaurus.
Langue(s) des synonymes: langues naturelles dans lesquelles sont recensés les synonymes.
Thesaurus : compilation systématique des équivalences entre les termes de la classification et les mots, racines, expressions, etc. en langage naturel tels qu'ils apparaissent dans les documents. On n'inclura pas dans cette catégorie les dictionnaires « négatifs » utilisés pour la constitution d'index de type KWIC, ni les algorithmes d'analyse ou d'indexation automatiques non fondés sur des critères linguistiques.
5. Notation : nature et forme des symboles utilisés pour la représentation des termes de classification dès lors qu'il ne s'agit pas de mots du langage naturel (voir ci-dessus 4.I. Présentation sans définition).
5.I. Nature des sytnboles :
par ex : alphabétiques
numériques,
alphanumériques,
composites (tous types de symboles faisant appel, outre l'alphabet et les
nombres, à des signes typographiques ou spéciaux.)
5.2. Notation structurelle : notation de la structure interne de l'outil classificatoire.
Système typographique : notation de la structure à l'aide de l'un ou l'autre des signes typographiques usuels couverts par le § 5.I. ci-dessus; ex. : notation décimale, etc.
Système graphique : notation de la structure à l'aide de procédés graphiques non usuels en typographie; ex. : arbres, réseaux, flèches, etc.
6. Structure : types d'organisation entre les termes d'une classification ou d'un lexique.
6.1. Types de structure.
Liste : outil classificatoire ne présentant aucune organisation, pas même sous forme de « renvois » (voir ci-dessous § 6.2.) et dont les termes sont généralement rangés par ordre alphabétique.
Hiérarchie : organisation des termes sous forme d'arborescences, les termes étant liés par une relation de dépendance unique.
Réseau : liaisons de dépendances multiples entre les termes (un système de renvois manifeste souvent l'existence d'un réseau).
6.2. Présentation de la structure.
Structure explicite : le système de notation rend évident l'organisation des termes.
Structure implicite: l'organisation des termes ne peut être mise en évidence que par l'examen du mode de présentation des termes proprement dits; ex. : systèmes de renvois, règles exprimées par des « scope notes », définitions, etc.
III. Données quantitatives
Nombre approximatif de termes.
Nombre approximatif de classes : ce nombre ne s'applique qu'aux organisations de type hiérarchique, à l'exclusion des réseaux.
Nombre moyen de termes par classe : au nombre moyen de termes par classe on a parfois substitué, dans la même entrée, les indications des nombres maximaux et minimaux de termes par classe.
Niveau de profondeur maximal: ce nombre ne s'applique qu'aux organisations de type hiérarchique.
Niveau moyen de profondeur.
IV. Modalités d'exploitation
Exploitation manuelle.
Exploitation mécanique : utilisation de l'outil classificatoire dans une chaîne documentaire dont les opérations d'analyse, de stockage ou de recherche rétrospective sont totalement ou partiellement mécanisées.
Type de machine.
I. Indexation.
Indexation avec syntaxe : utilisation de règles pour la combinaison des termes au moment de l'indexation. Ces règles peuvent notamment apparaître dans le système de présentation de l'outil classificatoire (« scope notes » dans une classification à facettes, par exemple).
Indexation sans syntaxe.
Notation des procédés syntaxiques: types de procédés pour la mise en relation des termes au moment de l'indexation; ex. : facettes, indicateurs de rôles, « syntagmes », etc.
2. Produits tirés de l'outil classificatoire.
2.1. Services documentaires.
Fichiers internes : utilisation de l'outil classificatoire pour la constitution de fichiers à l'usage exclusif du service ou de l'entreprise.
Documentation extérieure : fourniture d'information à des usagers extérieurs au service ou à l'entreprise.
2.2. Publication : utilisation de l'outil classificatoire aux fins de publication documentaire de tout type (bibliographies, journaux de résumés, index, etc.).
3. Modalités de mise à jour : types de procédure utilisés pour la mise à jour de l'outil classificatoire; ex. : consultation d'experts, élisions, additions, etc.; à l'aide ou non de procédés mécaniques, etc.
Périodicité de mise à jour.
4. Types de documents traités : nature des « objets » classés; ex. : objets matériels, formules chimiques, textes (articles, ouvrages, périodiques) etc...