Un Exemple d'emploi d'ordinateurs électroniques pour l'impression et la gestion des catalogues de périodiques

Marie-Louise Bossuat

Annick Bernard

La quatrième édition de l'I.P.P.E.C. a été entièrement réalisée par des procédés automatiques. L'appareillage utilisé (claviers M.D.S., ordinateur B.G.E. Gamma II5, photocomposeuse Linofilm COL 28) a permis une typographie de bonne qualité, utilisant le gras, le maigre et l'italique et rendant tous les signes diacritiques nécessaires - 400 caractères sont employés. La mise à jour de l'I.P.P.E.C. sera désormais réalisable régulièrement par simple adjonction, suppression ou remaniement de notices, grâce à la mise en mémoire du volume de base, sous forme d'une bande magnétique de gestion, expurgée de toutes les fonctions typographiques

La quatrième édition de l'I.P.P.E.C.
Inventaire permanent des périodiques français en cours

En 1952, la Direction des bibliothèques décidait d'entreprendre un Inventaire permanent des périodiques étrangers en cours, reçus dans les bibliothèques et centres de documentation français.

Cet inventaire commencé en 1953 devait être rendu permanent grâce à l'emploi d'une machine à adresser à clichés souples qui devait permettre la reproduction des fiches et leur modification. Ce système s'avéra inutilisable et on fut amené à publier de nouvelles éditions du répertoire correspondant à des enquêtes successives.

La première édition recensant les périodiques reçus en 1955 fut publiée en 1957, la deuxième se rapportait aux années 1957-58 et fut publiée en 1960, et celle de 1960-6I fut publiée au début de 1963.

Malgré tous les efforts du Service de l'I.P.P.E.C., il n'a jamais été possible de réduire le temps de préparation d'une édition à moins de deux ans :
- le lancement de l'enquête (préparation et envoi des circulaires demandant aux bibliothèques participant à l'I.P.P.E.C. de bien vouloir établir la liste de leurs périodiques étrangers) prenait environ un mois.
- la réception des listes, leur engistrement, leur dépouillement par une ou deux bibliothécaires assistées d'une ou deux secrétaires (qui devaient aussi lancer des rappels par correspondance ou par téléphone aux organismes qui n'avaient pas répondu), demandaient au moins dix-huit mois.
- la révision des fiches de A à Z, l'identification des titres, la dactylographie des notices trop mal présentées pour être remises telles quelles à un imprimeur (c'est-à-dire la moitié du fichier, soit 15 000 fiches lors de l'enquête 1960-6I), cette période de révision et de frappe durait au moins six mois.
- l'impression, enfin, demandait six mois au minimum.

Le cycle entier, du lancement de l'enquête à la sortie de presse, nécessitait un délai de deux ans et demi à trois ans qui diminuait de beaucoup la valeur des informations données par l'I.P.P.E.C. au moment où celles-ci atteignaient leurs utilisateurs. Ce délai avait pu être ramené à deux ans lors de l'édition de 1960-6I, mais nous savions qu'il ne serait pas possible de le réduire davantage. Nous n'avions aucun moyen d'exiger de nos correspondants que leurs listes nous soient fournies plus rapidement, ni qu'elles soient rédigées comme nous le souhaitions (un exemple : nombre d'établissements nous envoient des listes toutes prêtes, à usage interne, classées par pays d'origine ou par langue, alors que nous demandons des listes alphabétiques de titres. Ne parlons pas des correspondants qui traduisent les titres en langues difficiles ou qui signalent toujours un périodique sous la forme qui était la sienne à l'origine).

Bien plus, le nombre des périodiques reçus par les bibliothèques et les centres de documentation français augmente sans cesse (16 ooo à la première édition, 20 000 à la deuxième et 30 000 à la troisième édition), l'écart de temps entre le lancement d'une enquête et la publication de ses résultats ne pouvait que s'accentuer. Il n'était pas possible d'espérer donner à l'I.P.P.E.C., avec les moyens dont nous disposions, ce caractère permanent annoncé dès 1953. La croissance irréversible des délais de publication nous décida à réexaminer de très près nos méthodes de préparation, de rédaction et d'impression avant d'éditer une quatrième fois notre répertoire.

La décision d'adopter d'autres méthodes devait être prise rapidement, sous peine d'avoir à recommencer une nouvelle 'édition avec toutes les difficultés et servitudes habituelles : faire imprimer l'inventaire de façon traditionnelle, corriger les épreuves de toutes les notices, renoncer à tirer des listes par pays ou par langue et à éditer la table des collectivités-éditrices qui existe sur fiches, mais que nous n'avions jamais pu envisager de publier. Il faut insister sur le fait que chaque édition nous obligeait à recommencer un immense travail d'inscription des sigles et de révision des notices déjà fourni lors des enquêtes précédentes. En effet, les listes successives établies par les bibliothèques en réponse à nos enquêtes contiennent une forte proportion de titres identiques : ceux-ci ne cesseront d'y figurer que s'ils meurent ou se transforment. De plus, il fallait revoir et réimprimer tous les titres alors que 70 à 75 % d'entre eux ne présentent aucun changement d'une édition à l'autre.

Il semblait donc normal de penser qu'on pouvait transformer l'édition et l'impression de l'I.P.P.E.C. en faisant appel à l'ordinateur électronique. Nous devions résoudre deux problèmes différents, un problème de gestion et un problème d'impression.

Problème de gestion. Le but à atteindre étant la mise à jour et la réédition régulière d'un volume de base, on devait, dans un premier temps, enregistrer celui-ci en mémoire : il serait alors possible de le mettre à jour automatiquement par adjonction et suppression, le classement et l'interclassement des notices, leur remaniement, l'addition ou la suppression des sigles - travail long, minutieux, fastidieux même, lorsqu'il doit être effectué manuellement - pouvant être réalisés avec exactitude et très rapidement par des procédés automatiques. On peut demander à l'ordinateur d'isoler et de reconnaître certains éléments des notices, éléments définis à l'avance (langue, pays, collectivité-éditrice, mot-matière). C'est ce qui a été réalisé pour la Deutsche Bibliographie, publiée avec une rapidité jamais connue jusqu'alors, fascicules hebdomadaires et volumes cumulatifs paraissant régulièrement et à date prévue avec des index obtenus automatiquement. Des bibliographies spécialisées sont mécanisées elles aussi depuis longtemps, tel l'Index medicus. L'I.P.P.E.C, peut être placé à mi-chemin entre ces deux types de publications : les titres d'un catalogue de périodiques sont des données plus complexes que celles d'une bibliographie spécialisée, mais beaucoup moins que celles d'une bibliographie nationale. Nous savons tous la différence entre la complexité des notices du Supplément A (Publications en série) de la Bibliographie de la France et la simplicité de celles de l'I.P.P.E.C.

Problème d'impression. Les données enregistrées sur bande magnétique et traitées par ordinateur sont généralement reproduites par une imprimante rapide, en caractères bâtons, souvent en majuscules sans accentuation, avec chiffres et signes de ponctuation élémentaires. Or l'I.P.P.E.C. contient une forte proportion de titres en langues étrangères nécessitant l'emploi de signes diacritiques, notamment des titres en caractères cyrilliques, arabes ou hébreux, translittérés selon les recommandations de l'I.S.O. reprises par l'AFNOR qui utilisent toutes des signes diacritiques. C'est en tout plus de 400 caractères, majuscules et minuscules comprises, qui étaient indispensables à l'impression. Le nombre de ces caractères ne fera qu'augmenter puisque chaque édition recense des titres dans des langues jusqu'alors peu attestées : la première édition comportait peu de titres en russe, bulgare, polonais, serbo-croate, etc.; leur nombre s'est considérablement accru dans la deuxième édition, où, en revanche, figuraient, peu de titres en chinois, vietnamien, langues de l'Inde, de l'Afrique, toutes langues maintenant assez représentées dans l'I.P.P.E.C.,

Or nous avions toujours eu soin de publier l'I.P.P.E.C. dans une typographie agréable, utilisant le gras, le maigre et l'italique, et tous les signes diacritiques nécessaires. L'imprimerie traditionnelle nous avait offert tout cela : il ne fallait pas y renoncer, en automatisant l'I.P.P.E.C. et en l'améliorant. C'était pour nous une question primordiale. Nous devions donc disposer d'une machine à imprimer ayant une grande richesse de caractères et donnant une typographie de bonne qualité.

Toutes les données énumérées ci-dessus furent exposées dans une courte notice, qui fut soumise à l'examen d'un certain nombre de constructeurs et d'organismes publics et privés de traitement de l'information. Parmi les réponses reçues, -une demi-douzaine, - le projet qui nous parut le plus complet et le mieux adapté à nos problèmes fut celui que présenta la Compagnie Bull-General Electric, projet qui fut retenu.

Le choix des moyens matériels, déterminé par les impératifs évoqués ci-dessus, a porté en définitive sur les appareils suivants :
- les claviers M.D.S. (Mohawk data sciences) utilisés pour l'enregistrement produisent de la bande magnétique à 9 canaux dans un code TTS adapté par l'adjonction d'un certain nombre de fonctions permettant la sélection de corps (Times corps 8), d'interlignage, de style (gras ou maigre) ou de caractères casseaux majuscules ou minuscules. Ces claviers permettent la pré-justification du texte : les clavistes déterminent eux-mêmes la coupure des lignes et des mots. Étant donné la multiplicité des langues représentées dans l'I.P.P.E.C., ce système est apparu comme le seul utilisable pour l'instant (il n'existe de programme de coupure automatique que pour certaines langues très répandues et il n'est pas sûr que les résultats obtenus par l'application de ces programmes soient toujours satisfaisants).
Le système proposé par la Compagnie Bull-General Electric a permis d'enregistrer une seule fois le fichier de l'I.P.P.E.C. Cet enregistrement a donné naissance à deux bandes magnétiques, l'une devant aboutir à l'impression en offset de la quatrième édition après traitement par ordinateur et passage en photocomposeuse; l'autre expurgée de toutes les fonctions typographiques, constitue la bande de gestion.
- l'ordinateur B.G.E. Gamma 115, qui présente toutes les caractéristiques nécessaires tout en étant d'un coût d'exploitation modeste.
- la photocomposeuse Linofilm Col 28 : cette machine ne fonctionne qu'en association avec un ordinateur (Col signifie computer only). Elle dispose de 28 grilles de 88 caractères chacune, soit 2 464 caractères, ce qui limite sa vitesse réelle à 30 000 signes à l'heure. Elle travaille habituellement avec une bande perforée. A l'origine, nous avions espéré que la Col 28 serait équipée d'un lecteur de bande magnétique connecté à l'unité-photo. Pour des raisons tout à fait extérieures, cela a été impossible, et il a fallu convertir en bande perforée la bande magnétique supportant le texte composé par l'ordinateur.
Cette bande perforée de contenu semblable à la bande magnétique d'entrée, mais expurgée des lignes annulées à la suite des erreurs de frappe des clavistes, grâce aux contrôles dont nous parlerons plus loin, commande la photographie des épreuves sur film. Les épreuves tirées sur papier sont alors corrigées par les bibliothécaires et les corrections réalisées sont enregistrées par les clavistes avec indication des nos de page et de ligne. Ces corrections sont appliquées au texte lui-même et peuvent être reprises autant de fois qu'il est nécessaire pour qu'elles soient parfaites.
Une unité de traitement spéciale réalise automatiquement les opérations de substitution, insertion ou annulation nécessaires. La nouvelle bande obtenue, après tri, sert à un nouveau passage sur ordinateur puis sur photocomposeuse.

Les nouvelles épreuves obtenues peuvent faire l'objet de nouvelles corrections et le même cycle peut-être recommencé.

Préparation du manuscrit en vue du traitement par ordinateur

Les notices de l'I.P.P.E.C. ont été enregistrées dans la forme sous laquelle elles allaient apparaître à l'impression. Seules ont dû être respectées quelques contraintes typographiques que nous préciserons plus loin, points de repère permettant à l'ordinateur de reconnaître les informations contenues dans chaque notice.

Au cours de l'année 1967 et des six premiers mois de l'année 1968, le fichier a été révisé selon les méthodes habituelles, avec sans doute plus de soin encore, puisque nous savions que cet enregistrement de base servirait à préparer des mises à jour et des volumes cumulatifs. En outre nous devions ajouter certains éléments qui n'avaient jamais pu figurer dans les notices des précédentes éditions; langue, pays, collectivité-éditrice. Le fichier a dû cette fois être dactylographié dans sa totalité, afin de réduire au minimum les risques d'erreur à l'enregistrement.

Chaque notice de l'I.P.P.E.C. se compose d'un titre de périodique auquel s'ajoutent un certain nombre d'informations complémentaires obligatoires (langue du titre, ville et pays d'édition) ou facultatives (sous-titre, collectivité-éditrice). Dans le cas d'une notice principale, ces informations sont suivies de la liste des sigles des bibliothèques détentrices du périodique.

Trois sortes de titres peuvent être relevés dans l'I.P.P.E.C. :
itre simple :
E Advances in food research (New York N.Y., U.S.A.)
titre multilingue :
E Canadian export review. Revue d'exportation du Canada (Toronto, CDN)
titre d'un périodique paraissant en séries :
E Journal of the Royal statistical society (London, GB)
Series A : general
Series B : methodological

Dans les trois cas, on trouve les éléments suivants : langue du titre (E = anglais), titre, ville et pays d'édition. On peut y ajouter : un sous-titre, ou en lieu et place du sous-titre la collectivité-éditrice, si ces indications permettent de mieux comprendre le titre ou d'éviter la confusion entre deux titres trop semblables :
E Babel. 1 Journal of the Australian federation of modern languages teachers' associations (Victoria, AUS)
E Monthly abstract of statistics. Central statistical organization (New Delhi, IND)
E Monthly abstract of statistics. Department of statistics (Wellington, NZ)

En outre, nous avons indiqué, chaque fois que nous la connaissions, la collectivité éditrice du périodique, qu'elle figure en sous-titre ou non. Cette mention n'apparaîtra pas dans l'I.P.P.E.C imprimé, mais servira plus tard à publier une table des collectivités.

Nous avons pu également ajouter divers commentaires signalant des modifications postérieures à l'année 1965 couverte par notre enquête :
E Daily worker (London, GB)
[Devient en 1966 : Morning star]
E Contemporary issues (London, GB)
[Cesse de paraître en 1966]

Les programmes réservent la possibilité d'introduire par la suite des éléments tels que les mots-matières ou les indices de classification, la (les) langue (s) du périodique (et non plus seulement celle du titre)...

Les notices de renvoi sont constituées d'un groupe titre plus ville-pays, suivi d'un commentaire tel que Voir, Devient, Absorbé par, puis du titre principal auquel on se réfère :
F Revue d'exportation du Canada (Toronto, CDN) - Voir : Canadian export review
R Žurnal tekhničeskoj fiziki (Moskva, SU) [Traduction en langue anglaise] - Voir : Soviet physics. Technical physics

Règles de présentation des notices. L'aspect typographique ayant une signification précise pour l'ordinateur quant à la nature des informations contenues dans les notices, nous avons dû respecter strictement les quelques règles suivantes :

I. - Le titre est toujours imprimé en caractères gras. Dans le cas des articles principaux, seul le titre doit être en gras. Dans le cas d'une notice de renvoi, le titre auquel on est invité à se reporter est également en caractères gras.

Si le titre commence par un article, celui-ci est rejeté entre parenthèses grasses, après le premier mot (ou groupe de mots si la grammaire l'exige) en caractères gras. Dans le cas des titres multilingues, chacun des titres est séparé du suivant par une barre de fraction. Cette barre de fraction, portée sur les fiches du manuscrit, a été remplacée à l'enregistrement par un code typographique disparaissant à l'impression.

2. - Le code indiquant la langue du titre est placé en tête de la notice. Il disparaît lui aussi à l'impression (cf annexe II).

3. - Les sous-titres et commentaires divers sont en caractères maigres et séparés du titre par un point. L'usage de parenthèses est interdit dans cette partie de la notice. Seuls les crochets sont admis.

4. - La (ou les) ville (s) d'édition, séparée par une virgule du code de pays en capitales maigres, est indiquée entre parenthèses maigres. Ce sont les seules parenthèses maigres que l'on doit trouver dans la notice (cf. annexe III). Si on a plusieurs villes d'édition, chaque groupe ville-pays est séparé du suivant par un point-virgule.

5. - Les mentions en caractères maigres : Voir, Devient, etc... annonçant un renvoi, sont précédées d'un tiret les séparant de la parenthèse et suivies par deux points précédant le titre principal en caractère gras.

6. - Périodique paraissant en séries : le titre de chacune d'elles est signalé par un gros point en début de ligne. Ce titre est toujours en caractères maigres.

7. - Sous chaque notice, la liste des sigles des bibliothèques est imprimée avec un rentré à gauche d'un cadratin. Les sigles sont séparés les uns des autres par un tiret.

8. - La collectivité-éditrice est introduite après la liste des sigles par le signe deux-points en début de ligne. Cette information disparaît à l'impression.

Ex. NI Zoologische mededelingen. Uitgegeven door het Rijksmuseum van natuurlijke historie te Leiden (Leiden, NL)

41 MpU - 52 - 99 - 307 - 917 - 996 MpI - 1101 - 3874 T - 4056 Ni - 4618I - 5119 Bx.

: Rijksmuseum van natuurlijke historie te Leiden

9. - La mention de supplément est précédée du signe & ordonnant à l'ordinateur de classer à la suite l'un de l'autre, un titre principal et le même titre suivi de la mention de supplément. Ce signe n'apparaît pas à l'impression.

Ex. L Acta allergologica (København, DK)

L Acta allergologica &. Supplementum (København, DK).

Analyse et contrôle de la bande issue de l'enregistrement. La bande d'entrée est analysée par l'ordinateur qui la soumet à un contrôle portant sur la forme des lignes et des notices constituant le fichier, afin de révéler les anomalies détectables logiquement (à l'exclusion des fautes d'orthographe). Il vérifie la présence des divers éléments qui doivent toujours figurer dans les notices soit :
- un code de langue
- un titre en gras
- une ville d'édition accompagnée d'un code de pays
- au moins un sigle, sauf s'il s'agit d'un titre de renvoi ou du titre d'une revue paraissant en séries.

Les anomalies détectées sont signalées sur un état imprimé par l'ordinateur qui indique la nature de l'erreur et le numéro de la ligne où elle apparaît. On a prévu également le contrôle du classement dans l'ordre alphabétique pour les notices et dans l'ordre numérique croissant pour les sigles.

Les renvois eux aussi doivent être soumis à un contrôle. Soit un titre principal que nous appellerons B dont la forme ancienne A fait l'objet d'une notice de renvoi :

A - Devient en ... : B

L'ordinateur doit vérifier si B dans la notice secondaire est bien identique à B dans la notice principale. Un témoin de cette notice secondaire sera joint à B afin de « sortir » le renvoi en même temps que la notice principale, si celle-ci devait être retirée du fichier.

Classement des notices

Dans des tranches importantes comme Bulletin ..., Revue ..., Journal..., il faut souvent aller très avant dans un titre pour rencontrer le mot qui détermine effectivement le classement.

On a prévu quatre zones de classement :
Zone 1 - titre en gras. L'ordinateur compare les titres en gras entre eux. S'il rencontre deux titres en gras identiques, il fait appel à la
Zone 2 - sous-titre en maigre. S'il n'y a pas de zone maigre, il passe directement à la
Zone 3 - ville d'édition
Zone 4 - supplément, déterminée par le signe &.
a) L Urania (Kraków, PL)
b) L Urania &. Annual scientific supplement (Kraków, PL) 2
c) L Urania. Revista de astronomia y ciencias afines (Barcelona, E; Madrid, E).

Si on fait intervenir uniquement les règles définies pour les zones I, 2, 3, le supplément b) viendra se classer après la notice c). Pour pallier cet inconvénient, on demande à l'ordinateur de rejeter après la zone ville toute la partie du titre située entre le signe & et la parenthèse ouverte annonçant la ville d'édition ce qui permet dans le cas où un périodique possède plusieurs suppléments de les classer entre eux.

On aura donc (voir figure Annual scientific supplement)

A l'intérieur de ces quatre zones on a été amené à donner une valeur croissante aux éléments suivants :
I. - le point vient avant tout espace, ce qui permet de classer en tête d'une tranche alphabétique tous les titres constitués par des initiales.
2. - l'espace vient avant toute lettre : on respecte ainsi le classement semi-continu qui a toujours été adopté par l'I.P.P.E.C.
3. - les lettres.
4. - les chiffres.

On peut espérer qu'au moment où paraîtra cet article, l'inventaire sera enfin entre les mains de ses utilisateurs. Ceux-ci constateront que la nouvelle édition diffère peu des précédentes quant à sa présentation 3. On regrettera l'importance du décalage entre la période couverte par notre enquête (l'année 1965) et la sortie de presse du répertoire. Les études préalables à l'adoption du nouveau système et la mise en place de celui-ci dans le service sont en grande partie responsables de ce retard. La mécanisation de L'I.P.P.E.C. ne se justifiera vraiment qu'avec la publication de mises à jour régulières et de cumulations rapprochées. C'est pourquoi nous comptons très prochainement faire appel à nos adhérents en leur demandant de mettre à jour la liste de leurs périodiques étrangers. Pour ce faire, nous leur enverrons sous forme d'un état imprimé par l'ordinateur, la liste des titres qu'ils nous ont signalés en 1965 tels que ces titres figurent dans l'I.P.P.E.C. Il suffira aux bibliothèques de supprimer sur cette liste les titres des périodiques qu'elles ne reçoivent plus, et d'établir la liste de leurs nouveaux périodiques. Si les réponses à cette nouvelle enquête nous parviennent rapidement, nous espérons être en mesure d'éditer un fascicule de complément à jour au Ier janvier 1970.

Ce sera enfin l'Inventaire permanent, que nous nous efforçons de mettre à la disposition du public depuis 1953.

Annexe 1 - Signes employés comme point de repère

: deux points : précède obligatoirement l'indication de la collectivité-éditrice au bas des fiches.

/ barre de fraction : sépare les titres en langue différente dans le cas de titres multilingues.

. point en début de ligne : indique une série.

( ) des parenthèses maigres encadrent obligatoirement et uniquement la ville d'édition.

- tiret : sépare les sigles des bibliothèques les uns des autres.

, virgule à l'intérieur des parenthèses : sépare toujours ville d'édition et pays, ex. : (Bruxelles, B) (Baltimore Md, USA).

: point-virgule : sépare deux séries « ville et pays » à l'intérieur des parenthèses maigres.

& introduit une mention de supplément et permet le classement de la notice.

Annexe II - Sigles des langues 4

Af Afrikaans

Ar Arabe

Arm Arménien

Az Azerbaïdjanais

Be Bengali

Bg Bulgare

Bk Bachkir

Bl Biélorussien

Br Breton

C Chinois

Ca Cambodgien

Ci Cingalais

Cn Catalan

Co Coréen

Cs Tchèque

D Allemand

Da Danois

Dn Dialecte du Niger

Ds Dialecte du Sénégal

Dz Dialecte de Zambie

E Anglais

En Estonien

Eo Espéranto

Es Espagnol

Eu Basque

F Français

Fi Finnois

Fo Féroïen

Fs Frison

G Grec

Ga Gallois

Ge Géorgien

Gl Galicien

Go Groenlandais

He Hébreu

Hi Hindi

Hu Hongrois

I Italien

Ie Interlingue

In Indonésien

Ir Irlandais

Is Islandais

J Japonais

K Kazak

Ki Kirghiz

L Latin

Le Letton

Li Lithuanien

Lu Luxembourgeois

Ma Macédonien

Ml Malgache

Mo Mongol

Mv Moldave

Nl Néerlandais

No Norvégien

Pa Pachto

Pe Persan

Pl Polonais

Pt Portugais

Pr Provençal

R Russe

Rm Romanche

Ro Roumain

Sa Sanscrit

Sh Serbo-Croate

Sk Albanais

Sl Slovène

So Slovaque

Sr Sorabe

Sv Suédois

Th Thaï

Tk Turkmène

Tm Tamoul

Tt Tatar

Tr Turc

Tu Télougou

Tz Tadjik

Uk Ukrainien

Ur Ourdou

Uz Ouzbek

V Vietnamien

Yd Yiddish

Annexe III - Sigles distinctifs attribués aux noms de pays 5

A Autriche

AC Açores

ADN Arabie du Sud

AF Afghanistan

AG Antigua

AL Albanie

AND Andorre

AO Angola

AS Samoa américaines

ASA Arabie saoudite

AUS Australie

AV Virgin Islands of the U.S.

B Belgique

BDS Barbade

BER Bermudes (Iles)

BG Bulgarie

BH Honduras britannique

BHU Bhoutan

BL Lésotho

BO Bolivie

BP Botswana

BR Brésil

BGR Guyane britannique

BRN Bahrein (Ile)

BRU Brunéi

BS Bahamas

BUR Birmanie

BV British Virgin Islands

C Cuba

CA Cameroun

CAY Cayman (Iles)

CDN Canada

CGO Congo Kinshasa

CH Suisse

CI Côte d'Ivoire

CL Ceylan

CNB Bornéo du Nord et Ile Labuan

CO Colombie

COR Corée (Rép. populaire)

CR Costa Rica

CS Tchécoslovaquie

CV Cap Vert

CY Chypre

D Allemagne (République fédérale)

DDR Allemagne (République démocratique)

DK Danemark

DOM République dominicaine

DY Dahomey

DZ Algérie

E Espagne

EAK Kénya

EAT Tanzanie

EAU Ouganda

EC Equateur

EP Ethiopie

ET Egypte

FA Falkland (Iles)

FD Fidji (Iles)

FL Liechtenstein

GA Gabon

GB Grande-Bretagne et Irlande du Nord

GBA Aurigny

GBY Malte

GBZ Gilbratar

GCA Guatemala

GE Gilbert et Ellice (Iles)

GH Ghana

GM Guam

GR Grèce

GU Guinée (Rép. de)

GUP Guinée portugaise

H Hongrie

HD Honduras (Rép. de)

HG Corée (République) (Hangug)

HK Hong-Kong

HL Ste Hélène

HV Haute-Volta (Rép. de)

I Italie

IL Israël

IND Inde

INP Inde portugaise

IR Iran

IRL Irlande (Eire)

IRQ Iraq

IS Islande

J Japon

JA Jamaïque

JOR Jordanie

K Cambodge

KNA St Kitts-Nevis-Anguilla

KWT Koweit

L Luxembourg

LAO Laos

LB Libéria

LY Libye

MA Maroc

MC Monaco

MD Madère

MEX Mexique

MG Mongolie

ML Maldives

MN Mascate et Oman (Muscat and Oman)

MO Macao

MR Mauritanie

MS Maurice (Ile)

MT Montserrat

MW Malawi (Nyassaland)

MZ Mozambique

N Norvège

NA Antilles néerlandaises

NGN Nouvelle Guinée hollandaise

NH Nouvelles Hébrides

NIC Nicaragua

NIG Niger

NL Pays-Bas

NP Népal

NZ Nouvelle-Zélande

P Portugal

PA Panama

PAI Pacific Islands (Territory)

PAK Pakistan

PE Pérou

PI Philippines

PL Pologne

PR Porto Rico

PTC Pitcairn

PTM Malaisie

PY Paraguay

Q Qatar

R Roumanie

RA Argentine

RC Chine (Taï-Wan)

RCA République centrafricaine

RCB Congo-Brazzaville

RCH Chili

RH Haïti

RI Indonésie

RL Liban

RM République malgache

RMM Mali

RNR Zambie

RPC Chine populaire

RSM Saint-Marin

RSR Rhodésie

RU Urundi

RWA Ruanda

S Suède

SA El Salvador

SB Salomon britanniques

SD Souaziland

SDN Soudan

SF Finlande

SGP Singapour

SK Sarawak

SME Guyane néerlandaise (Surinam)

SN Sénégal

SP Somalie (République)

SU Union des républiques socialistes soviétiques

SWA Sud-Ouest africain

SY Seychelles

SYR Syrie

T Thaïlande

TA Tonga

TC Turks et Caicos (Iles)

TD Tchad (Rép. du)

TG Togo

TI Timor

TN Tunisie

TO Trucial Oman

TP Sao Tomé et Principe

TR Turquie

TT Trinité et Tobago

U Uruguay

USA États-Unis d'Amérique

V Cité du Vatican

VN Viet-Nam (République)

VNP Viet-Nam (Rép. populaire)

WAG Gambie

WAL Sierra Léone

WAN Nigéria

WD Dominique }

WG Grenade Iles du Vent

WL Ste-Lucie

WS Samoa occidental

WV St. Vincent (Iles du Vent)

YM Yémen

YU Yougoslavie

YV Vénézuéla

ZA Afrique du Sud

Illustration
Annual scientific supplement

Illustration
Annexe IV

  1. (retour)↑  Ce titre ne doit pas être confondu avec : Babel. Revue internationale de la traduction, édité en France.
  2. (retour)↑  Le signe & apparaît ici comme dans le manuscrit. Il sera supprimé à l'impression.
  3. (retour)↑  Le texte, sur 3 colonnes dans la dernière édition, a été réparti cette fois sur 2 colonnes, comme dans la 2e édition, pour éviter le plus possible les coupures de mots en bout de ligne. On notera aussi le caractère utilisé (Times corps 8) plus élégant que celui dont nous disposions précédemment.
  4. (retour)↑  En l'absence d'une codification internationale, nous avons dû attribuer des sigles à toutes les langues représentées dans l'I.P.P.E.C., en utilisant et en complétant la recommandation ISO 769.
  5. (retour)↑  Chaque fois qu'ils existaient, nous avons utilisé les sigles établis par les conventions internationales de 1926 et 1949 et enregistrés auprès des Nations-Unies.