L'i.C.S.U. A.B. ou Bureau des résumés analytiques du Conseil international des unions scientifiques

J. Poyen

Créé en 1952, l'I.C.S.U. A.B. est une association internationale indépendante, enregistrée en Belgique. Elle a pour objectifs d'organiser, promouvoir et améliorer, par une coopération internationale, l'échange et la publication des informations scientifiques primaires et secondaires dans les domaines couverts par le Conseil international des unions scientifiques (I.C.S.U.). Une partie des membres qui composent cette association sont des représentants des principales publications secondaires dans les domaines couverts par l'I.C.S.U. Ces représentants sont appelés représentants des « services-membres ». L'amélioration des publications scientifiques primaires et celle de la qualité des services-membres, la coopération de l'I.C.S.U. A.B. avec l'I.C.S.U. et avec les autres organismes internationaux, constituent les activités courantes de cet organisme qui, en outre, effectue occasionnellement des études ou des enquêtes

Environ 52 000 périodiques scientifiques paraissant annuellement dans le monde; un nombre considérable et difficilement chiffrable de publications non périodiques telles que thèses, rapports, comptes rendus de conférences ou congrès; des informations écrites et publiées en plus de 40 langues et imprimées en caractères latins, cyrilliques, grecs, chinois, japonais, etc...; des centaines de milliers d'hommes de sciences ayant besoin d'être informés rapidement et exhaustivement, telles sont les données de base actuelles de ce qu'on appelle le problème de l'information scientifique. On comprendra donc aisément qu'un tel problème ne saurait être, sinon résolu, du moins amélioré, sans une coopération internationale active et concertée. D'où le rôle important des organismes internationaux tels que l'Unesco, la Fédération internationale de documentation (F.I.D.), l' « International standards organization » (I.S.O.), la Fédération internationale des associations de bibliothécaires (F.I.A.B.), l' « International Council of scientific unions » (I.C.S.U.), l' « International Council of scientific unions abstracting board » (I.C.S.U. A.B.), pour ne citer que les plus connus, qui, de près ou de loin, travaillent à l'amélioration de l'information scientifique, sans que leur rôle soit toujours connu. Le but de cet article est de présenter l'un de ces organismes internationaux quant à son fonctionnement, son rôle, ses méthodes de travail : l'I.C.S.U. A.B., ou Bureau des résumés analytiques du Conseil international des unions scientifiques.

I. - Quelques informations générales

Créé en 1952, l'I.C.S.U. A.B. est une association scientifique internationale indépendante, qui, comme beaucoup d'autres organismes internationaux, est enregistrée en Belgique et régie conformément à la loi belge de 1919 sur les organisations internationales, sans but lucratif, établies en Belgique.

Ses objectifs généraux sont d'organiser, promouvoir et améliorer, par une coopération internationale, l'échange et la publication des informations scientifiques primaires et secondaires dans les domaines couverts par le Conseil international des unions scientifiques.

Rappelons que par information secondaire on entend les informations telles que résumés ou index divers qui font état d'une information primaire déjà publiée.

Il ne semble pas nécessaire de s'étendre ici sur les objectifs généraux de l'I.C.S.U. A.B. Quelques exemples précis de ses activités permettront au lecteur, nous l'espérons, de s'en faire une idée exacte.

II. - Son fonctionnement

Association scientifique, l'I.C.S.U. A.B. est composé de membres qui sont essentiellement :
- des représentants des unions internationales, membres du Conseil international des unions scientifiques, et couvrant les domaines scientifiques dont s'occupe l'I.C.S.U. A.B.;
- des représentants des principales publications secondaires (services de résumés et d'indexage) dans ces mêmes domaines à raison - et ceci est très important - d'une publication secondaire par domaine et par langue couramment employée.

Ces représentants sont communément désignés par le terme de représentants des « services-membres ».

Actuellement, l'I.C.S.U. A.B. couvre les domaines de l'astronomie, la physique, la chimie et la biologie. Il convient de dire « actuellement » car la politique générale de l'I.C.S.U. A.B. est d'étendre peu à peu ses activités à d'autres domaines scientifiques, mais de ne le faire que lorsque :
- les unions scientifiques concernées en font la demande;
- le travail courant pour les autres domaines couverts fonctionne normalement ;

ceci afin d'éviter des surcharges que le bureau ne pourrait absorber.

La biologie, par exemple, a été prise en charge par l'I.C.S.U. A.B. en 196I, l'astronomie tout récemment, en 1965.

L'association est financée par l'Unesco, l'I.C.S.U. et autres organisations à but non lucratif.

Actuellement, les services-membres de l'I.C.S.U. A.B. sont les suivants :
Pour la physique :
Physics abstracts ;
Physikalische Berichte ;
Bulletin signalétique ;
Referativnyj Zurnal.
Pour la chimie :
Chemical abstracts;
Chemisches Zentralblatt;
Bulletin signalétique ;
Referativnyj Zurnal.
Pour la biologie :
Biological abstracts;
Bulletin signalétique ;
Referativnyj Zurnal.

Aucun service-membre n'a encore été élu pour l'astronomie, cette discipline étant d'admission trop récente à l'I.C.S.U. A.B.

L'I.C.S.U. A.B. est administré par un comité exécutif composé de 8 personnes, avec un nombre égal de représentants des unions scientifiques et des services-membres.

Deux Français siègent au comité exécutif de l'I.C.S.U. A.B. : le Pr G.A. Boutry, représentant l'Union de physique (I.U.P.A.P.) en qualité de président, et le Pr R. Ulrich, représentant l'Union de biologie (I.U.B.S.). Parmi les membres du comité exécutif, citons également le Pr H. W. Thompson, président de l'I.C.S.U., vice-président de l'I.C.S.U. A.B.

Le comité exécutif se réunit annuellement et, au cours de ses réunions, définit la politique à suivre pour l'année à venir, et les études à entreprendre. L'I.C.S.U. A.B. se réunit tous les trois ans en assemblée générale. Des réunions des services-membres ont également lieu tous les ans, au cours desquelles sont débattus les principaux problèmes qu'ont à résoudre les services de résumés et d'indexage. Nous reviendrons d'ailleurs sur ce sujet ultérieurement car il n'est pas un des aspects les moins importants du rôle de l'I.C.S.U. A.B.

L'I.C.S.U. A.B. dispose d'un Secrétariat général administratif à Paris, 17, rue Mirabeau. Le rôle du Secrétariat général est double : administratif d'une part, technique d'autre part. Il est chargé d'effectuer ou de faire effectuer par d'autres organismes, sous sa direction et sa responsabilité, toutes les études techniques nécessaires au bon fonctionnement de l'I.C.S.U. A.B.

III. - Ses activités

Les activités générales de l'I.C.S.U. A.B. peuvent être divisées en activités courantes et activités occasionnelles. Par activités courantes, on entendra les actions suivies et de longue haleine d'amélioration de la qualité et de la diffusion de l'information scientifique. Dans la catégorie des activités occasionnelles, nous rangerons les études à objectifs limités et précis, ayant pour but de dégager un aspect particulier d'un problème, et dont les résultats servent à orienter la politique générale de l'I.C.S.U. A.B. et d'autres organismes internationaux s'occupant d'information scientifique. Entrent également dans cette catégorie, les études que l'I.C.S.U. A.B. est parfois appelé à faire sous contrat pour d'autres organismes.

A. Activités courantes.

Action auprès des publications primaires.

Une des activités extrêmement importante de l'I.C.S.U. A.B. consiste à travailler de façon permanente à l'amélioration des publications scientifiques primaires, en relation avec les autres organismes internationaux. Le Code du bon usage en matière de publications scientifiques et le Guide pour la rédaction des résumés d'auteurs, préparés et publiés par l'Unesco, sont très largement diffusés par l'I.C.S.U. A.B.

Par des actions de masse ou des actions spécifiques (contacts personnels) auprès des éditeurs de journaux scientifiques primaires, l'I.C.S.U. A.B. s'efforce d'obtenir que ceux-ci suivent les normes I.S.O., publient des résumés d'auteurs, des titres brefs et significatifs, etc... Plus de 1 ooo lettres personnelles ont été adressées l'an dernier dans ce sens aux éditeurs, et l'on peut dire que les résultats obtenus sont très satisfaisants.

En physique, par exemple, domaine dont l'I.C.S.U. A.B. s'occupe depuis le plus longtemps, on voit se généraliser de plus en plus la pratique des résumés d'auteurs.

En biologie par contre, dont l'I.C.S.U. A.B. ne s'occupe que depuis quelques années, cette pratique n'est pas encore couramment répandue, et l'I.C.S.U. A.B. fait actuellement un effort tout particulier de généralisation du Code du bon usage en matière de publications scientifiques et du Guide pour la rédaction des résumés d'auteurs dans ce domaine.

Aide aux services membres de l'I.C.S.U A.B.

En ce qui concerne l'amélioration de la diffusion de l'information scientifique l'I.C.S.U. A.B. s'attache à améliorer la qualité de ses services-membres qui sont, rappelons-le, les grands journaux de résumés dans les disciplines dont s'occupe l'I.C.S.U. A.B., à raison d'un grand journal de résumés par domaine et par langue.

Parmi les principaux problèmes que doivent résoudre les journaux de résumés, on peut citer :
- les problèmes de couverture : couvrir leur domaine propre de la façon la plus exhaustive possible;
- les problèmes de rapidité : le délai qui s'écoule entre la parution d'un article scientifique dans un journal primaire et la parution de son résumé dans une publication secondaire (journal de résumés) doit être le plus court possible;
- les problèmes de qualité : publier des résumés d'aussi bonne qualité que possible.

Pour aider ses services-membres à étendre leur couverture, l'I.C.S.U. A.B. prépare, ou fait préparer, des listes annuelles de publications non périodiques pour les pays les plus importants, qu'il distribue à ses services-membres. Il les informe également régulièrement des nouvelles publications scientifiques qui prennent naissance. Il les aide à être informés et à obtenir les publications résultant de congrès scientifiques.

En ce qui concerne la rapidité, l'I.C.S.U. A.B. a établi depuis plusieurs années un service d'envoi d'épreuves par courrier aérien pour ses services-membres : les éditeurs de périodiques scientifiques envoient aux services-membres de l'I.C.S.U. A.B. les épreuves ou les bonnes feuilles des numéros de périodiques par courrier aérien. Cette façon de faire permet de réduire le délai de publication des résumés par les services-membres de 1 à 3 mois. Jusqu'à cette année, les frais correspondants de poste aérienne étaient pris en charge par l'I.C.S.U. A.B. Les services-membres, ayant reconnu l'extrême importance de ce service et désirant que l'I.C.S.U. A.B. le développe au maximum, ont décidé de prendre ces frais en charge à partir de 1966.

L'I.C.S.U. A.B. s'attache également, dans sa politique générale, à obtenir que les éditeurs de publications primaires publient des résumés d'auteurs dans au moins une des langues les plus couramment utilisées : l'utilisation de ces résumés d'auteurs par les services-membres leur permet à la fois d'étendre leur couverture et de réduire les délais : le problème qui consiste pour eux à trouver des spécialistes capables de résumer des articles écrits en japonais ou en chinois par exemple devient ainsi beaucoup moins crucial.

En ce qui concerne la qualité des résumés, l'I.C.S.U. A.B. s'efforce, dans sa politique générale, d'obtenir que les éditeurs de publications primaires prennent la responsabilité de la qualité des résumés d'auteurs qu'ils publient, comme ils prennent la responsabilité de la qualité des articles scientifiques. Les journaux de résumés peuvent ainsi utiliser ces résumés d'auteurs, pratique de plus en plus répandue d'ailleurs. Ceci également influe favorablement sur la couverture et les délais.

Coopération internationale entre les services-membres de l'I.C.S.U. A.B.

Un des aspects très importants de l'I.C.S.U. A.B. est qu'il est le seul point où les grands journaux de résumés se réunissent, comparent leurs problèmes et leurs difficultés, développent une mutuelle coopération. Au cours des réunions annuelles du comité des éditeurs, les points importants concernant la politique des publications secondaires sont débattus. Citons par exemple quelques points de l'ordre du jour de la dernière réunion :
- objectifs des services de résumés et d'indexage;
- qualité des publications primaires par rapport au problème des journaux de résumés;
- rapport par les services-membres sur les progrès, nouveaux services et plans pour le futur de leurs journaux de résumés.

L'I.C.S.U. A.B. diffuse périodiquement à ses services-membres un questionnaire très détaillé sur leurs activités et les réponses en sont commentées et débattues lors des réunions.

Les représentants des unions scientifiques assistent aux réunions du comité des éditeurs, apportant le point de vue des principaux producteurs et consommateurs d'information : les scientifiques.

Des observateurs de certains organismes nationaux (tels que la « National science foundation » (U.S.A.), le « Department of education and science » (U.K.), la Délégation générale à la recherche scientifique et technique (France) etc...), ou de centres de documentation importants, peuvent également assister à ces réunions.

L'I.C.S.U. A.B. et l'LC.S. U.

Depuis cette année, la coopération de l'I.C.S.U. A.B. avec l'I.C.S.U., en ce qui concerne les problèmes d'information scientifique de cet organisme, a été étendue et renforcée.

Dans cette optique, le rôle de l'I.C.S.U. A.B. consiste à :
- se tenir informé et publier régulièrement des informations sur les activités de l'I.C.S.U., des unions et des comités et commissions scientifiques de l'I.C.S.U., en ce qui concerne l'information scientifique. En particulier, l'I.C.S.U. A.B. publie, depuis 1964, une liste annuelle des publications de l'I.C.S.U. et de ses membres constituants;
- servir d'organe consultatif pour les problèmes d'information scientifique de l'I.C.S.U. et de ses membres constituants;
- représenter le point de vue de l'I.C.S.U. et de ses membres constituants auprès des autres organismes internationaux s'occupant d'information scientifique, tels que la F.I.D., l'I.S.O., l'I.F.L.A., etc...

Coopération avec les autres organismes internationaux.

L'I.C.S.U. A.B. coopère activement avec les autres organismes internationaux s'occupant des problèmes d'information scientifique. On peut notamment mentionner le Comité de liaison Unesco, I.S.O., F.I.D., I.C.S.U. A.B., I.F.L.A. qui se réunit périodiquement dans le cadre de l'Unesco. Des observateurs de ces organismes ainsi que d'organisations comme l'O.C.D.E., l'E.U.R.A.T.O.M., l'I.A.E.A. 1, etc... peuvent assister aux réunions de l'I.C.S.U. A.B.

B. Activités occasionnelles.

Comme nous l'avons dit précédemment, nous entendons par là les études, enquêtes, etc... occasionnelles que l'I.C.S.U. A.B. est appelé à effectuer dans des domaines particuliers. Les résultats de ces études, publiés sous forme de rapports, servent à définir la politique générale de l'organisation. Deux exemples de telles études actuellement en cours permettront d'en donner une idée plus précise.

Étude des « Major journals » :

En 1964, l'I.C.S.U. A.B. a établi, avec l'aide de ses service-membres, des listes de journaux que nous avons appelés « Major Journals », pour les domaines de la physique, la chimie, et la biologie. Par définition, rentrent dans la catégorie des « Major Journals », les périodiques scientifiques primaires dont plus de 50 % des articles publiés sont résumés au moins par un des services-membres de l'I.C.S.U. A.B. Ces « Major Journals » peuvent donc être considérés comme les périodiques primaires les plus importants dans les domaines considérés (L'I.C.S.U. A.B. a d'ailleurs également établi, pour le compte de l'Agence internationale de l'énergie atomique, une liste des « Major Journals » dans le domaine de l'énergie nucléaire).

Une étude est en cours actuellement qui vise à déterminer quelles sont les caractéristiques exactes de ces « Major Journals ». Cette étude est réalisée de la façon suivante :

L'I.C.S.U. A.B. a établi un questionnaire très détaillé qui doit être rempli en étudiant tous les numéros publiés pendant une année par chacun des « Major Journals ». On étudie notamment, pour chaque journal :
- le nombre d'articles scientifiques publiés en une année, les langues de publication, le nombre de mots publiés, etc...;
- les caractéristiques générales du journal (format, périodicité, prix, présence ou absence de publicité, d'index, de bibliographies, etc...);
- les caractéristiques des résumés d'auteurs publiés (longueur, langue, place par rapport à l'article), etc...

L'étude des journaux pour remplir le questionnaire est effectuée gracieusement pour le compte de l'I.C.S.U. A.B. par les élèves de l'Institut national des techniques documentaires auxquels l'I.C.S.U. A.B. tient à exprimer ici ses vifs remerciements.

Les questionnaires ainsi remplis sont alors dépouillés par l'I.C.S.U. A.B. qui prépare un rapport sur les résultats obtenus.

Cette étude est d'ailleurs presque terminée en ce qui concerne les « Major Journals » du domaine des sciences physiques et le rapport correspondant sera publié dans le courant de l'année 1966.

On comprendra aisément qu'une telle étude soit un outil indispensable pour une organisation dont un des buts principaux est l'amélioration des publications primaires, et permette de définir une politique concertée concernant ces publications.

Étude statistique des journaux de résumés.

Une autre étude extrêmement importante, dont les résultats seront publiés dans le courant de l'année 1966, est également en cours. Elle consiste en une étude statistique complète et comparative des informations publiées pendant une année - 1964 - par les journaux de résumés membres de l'I.C.S.U. A.B. dans le domaine de la physique, à savoir : Physics abstracts, Physikalische Berichte, et les parties du Bulletin signalétique couvrant les sciences physiques. (L'étude concernant la partie sciences physiques du Referativnyj Zurnal sera faite ultérieurement).

Pour chaque résumé publié en 1964 par ces journaux, on perfore une (ou plusieurs) cartes perforées comportant, entre autres :
- le numéro du résumé;
- le domaine dans lequel le résumé a été classé;
- un code indiquant si la publication primaire analysée est périodique ou non;
- le pays et la langue de publication de l'article analysé;
- le titre abrégé du journal primaire, ainsi que les références de l'article dans celui-ci;
- un certain nombre de renseignements généraux tels que résumé signé ou non, institution où travaille l'auteur indiquée dans le résumé, etc...

Les cartes ainsi obtenues sont introduites en calculateur électronique, triées et traitées pour obtenir différentes évaluations statistiques.

On traite ainsi environ 200 000 cartes représentant plus de 150 000 résumés. On obtiendra ainsi des informations précises extrêmement importantes à la fois sur les publications primaires couvrant le domaine de la physique, et sur les publications secondaires, qui permettront de répondre à des questions telles que :
- Combien de publications primaires périodiques doit-on analyser pour couvrir le domaine de la physique (ou un sous-domaine particulier) à un taux déterminé (50 %, 80 %, 90 % par exemple) et quelle est la liste de ces publications ?
- Quel est le nombre d'articles analysés en 1964 par chaque journal secondaire, par pays, par langue, par domaine, par titre de journal primaire ?
- Quels sont les délais de publication des résumés dans les journaux secondaires par journal primaire, par domaine, par langue, par pays ? Y a-t-il une relation systématique entre les délais et, par exemple, la langue des articles analysés ? (Et donc, comment peut-on améliorer ces délais ?)
- Dans quelles langues, dans quels sous-domaines particuliers, tel pays (ou tel journal primaire) publie-t-il le plus d'articles ? etc...

De telles informations sont essentielles pour définir une politique internationale précise en ce qui concerne à la fois les publications primaires et les publications secondaires, et font à l'heure actuelle cruellement défaut. Elles sont en outre un outil de travail de première importance pour les éditeurs des journaux secondaires étudiés.

Les résultats de cette étude seront publiés en 1966 sous la forme d'une série de 4 rapports : un pour chaque journal secondaire étudié et un rapport comparatif.

Une étude similaire sera faite ultérieurement sur les autres domaines couverts par l'I.C.S.U. A.B.

Telles sont donc les grandes lignes du fonctionnement et des activités de l'I.C.S.U. A.B., que l'on peut résumer brièvement de la façon suivante :
- à travers les études qu'il entreprend, l'I.C.S.U. A.B. s'efforce de rassembler des informations précises et concrètes dans un domaine où elles font particulièrement défaut;
- il utilise ces informations pour définir et étayer sa politique générale qui consiste essentiellement à promouvoir l'utilisation des règles internationales en matière d'information scientifique et à faire prendre conscience de leurs responsabilités à tous les organismes ou individus qui interviennent dans la chaîne de production et de transformation de l'information scientifique : les scientifiques eux-mêmes, les éditeurs de publications primaires et secondaires, les responsables des centres d'information, etc...

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