Transfert des sections droit et lettres des bibliothèques universitaires

Deux réunions de travail, ayant pour objet l'application des instructions du 20 juin 1962 dans les sections droit et lettres des bibliothèques universitaires, se sont tenues à Paris les 15 et 16 février 1965, dans la grande salle des commissions de la Bibliothèque nationale.

Assistaient à ces réunions : MM. Koelbert, Sibertin-Blanc, Trompier et Daumas (Bibliothèque universitaire d'Aix-en-Provence et Nice), Mlles Chevalier et Sart (Bibliothèque universitaire de Clermont-Ferrand), M. Pitangue, Mlles Lamure et Eyriès (Bibliothèque universitaire de Montpellier), MM. Nouat et Thirion (Bibliothèque universitaire de Nancy), MM. Sansen et Bouvard (Bibliothèque universitaire de Rennes). MM. les inspecteurs généraux Masson, Caillet et Poindron en dirigèrent les débats.

La première séance qui fut ouverte en présence de M. E. Dennery, directeur des bibliothèques et de la lecture publique, fut consacrée à l'audition des exposés préparés par les conservateurs et bibliothécaires chargés du transfert des sections droit et lettres dans de nouveaux locaux.

De ces rapports devaient se dégager plusieurs sujets de discussion qui furent examinés au cours de la seconde partie des travaux. Le tri des ouvrages anciens et la difficile répartition des livres entre les sections de droit et de lettres, notamment dans le domaine des sciences économiques et sociales, firent l'objet d'un échange de vue. D'autre part la séparation des fonds en deux niveaux, prévue par les Instructions du 20 juin 1962, ayant soulevé de la part de certains bibliothécaires des objections, il a été proposé de faire ultérieurement une étude de ce problème.

La notion de bibliothèque centrale fut en outre précisée : le transfert des fonds de droit ou de lettres laissant des locaux libres, parfois très vastes comme à Nancy, il fallait en déterminer l'utilisation. A la Bibliothèque centrale siègera le conservateur en chef ou le conservateur chargé d'administrer l'ensemble de la Bibliothèque universitaire. S'y trouveront également les services techniques communs (service de multigraphie, laboratoire photographique). Enfin elle pourra conserver certains instruments bibliographiques de caractère général.

La dispersion des sections, la nouvelle organisation qui exige, au lieu des deux fichiers traditionnels (auteurs et matières), quatre fichiers (auteurs, matières, systématique et topographique) rendent indispensable la multigraphie des fiches. Les divers procédés de multigraphie utilisés actuellement dans les bibliothèques universitaires (xérographie, offset, machines à écriture automatique) furent confrontés et plusieurs bibliothécaires devaient attirer l'attention sur le recrutement et la rétribution des techniciens chargés de ce travail.

A l'issue de ces journées d'étude il fut décidé qu'un rapport, rappelant les conclusions auxquelles les débats avaient abouti, serait adressé aux participants pour qu'ils y apportent éventuellement leurs observations. Des instructions pourront être données ultérieurement aux bibliothèques universitaires.