Chronique des bibliothèques

Bibliothèque nationale.

Exposition Diderot

Après la première exposition consacrée en 1932 à la vie et à l'œuvre de Diderot, par la Bibliothèque nationale, après celle qui, en 195I, mettait en lumière l'importance de l'entreprise encyclopédique dans le développement de la pensée philosophique du XVIIIe siècle, voici qu'est encore célébré - et de façon particulièrement éclatante - le deux cent cinquantième anniversaire de la naissance du fondateur et principal animateur de l'Encylopédie. Bien peu d'écrivains, assurément, ont bénéficié d'un tel privilège, et ce traitement de faveur pourrait au premier abord surprendre.

A la vérité, un événement important de la vie de la Bibliothèque nationale justifiait amplement cette nouvelle commémoration. Mr Julien Cain rappelle en effet dans la préface qu'il a donnée au catalogue de l'exposition que, depuis 1952, le fonds Diderot-Vandeul, c'est-à-dire l'ensemble des manuscrits du philosophe conservés jusqu'à cette date par ses descendants, fait désormais partie des collections du Cabinet des manuscrits où il avait sa place marquée « à côté de Montesquieu et de son Esprit des Lois ». Le renouveau des études consacrées à Diderot, depuis que ce fonds est enfin accessible aux érudits, l'image sans cesse plus nette et souvent entièrement neuve que nous voyons se former sous nos yeux d'un homme et d'un écrivain dont on découvre combien il était mal connu jusqu'alors, c'est cela aussi qu'a voulu évoquer l'exposition Diderot, qui jusqu'au 23 février est restée ouverte dans la Galerie Mansart.

La profusion des lettres, des autographes, des copies présentées dans les vitrines et qui, pour leur très grande majorité, sont tirés du fonds Vandeul, ne donnera qu'une faible idée de la richesse de ce fonds sauvé, non sans peine, de la destruction matérielle dont le menaçaient l'humidité et les moisissures. A cet égard, les bibliothécaires auront sans doute été intéressés par une vitrine où des photos matérialisaient les différentes étapes du délicat travail de restauration mené à bien en 1952 par les spécialistes de l'atelier de restauration et de reliure de la Bibliothèque nationale.

Une autre partie de l'exposition qui n'était assurément pas la moins curieuse ni la moins attrayante rappelle de façon originale l'importance des « Salons » dans l'œuvre de Diderot. Grâce aux savantes recherches de MM. Adhémar et Seznec qui publient actuellement une nouvelle édition annotée et illustrée des Salons, il a été possible pour la première fois de rassembler un certain nombre des tableaux et sculptures dont chaque année Diderot parlait avec l'enthousiasme et le feu que l'on sait. Si certains de ses jugements n'ont pas été ratifiés par la postérité, cette nouvelle confrontation du critique avec les oeuvres discutées par lui voici deux siècles n'en permet pas moins une analyse beaucoup plus précise de ses goûts et de ses théories.

Préparée par MM. Adhémar et Marcel Thomas, avec la collaboration de Mlles Angremy et Chastang et de Mr Lemagny, cette exposition, qui compte plus de six cents numéros, a fait l'objet d'un catalogue extrêmement détaillé, dont les notices constitueront un utile instrument de travail pour tous les « diderotistes 1 ».

Bibliothèques municipales.

Angoulême (Charente).

Exposition : Le Costume Fali. - La Bibliothèque municipale présente depuis le 4 janvier 1964 une exposition sur le « Costume Fali ».

Les Fali sont un petit peuple du Nord-Cameroun établi dans d'arides massifs montagneux près de Gorona. Agriculteurs, guerriers à leurs heures, ils ont traversé les siècles en conservant intactes leurs coutumes et leurs mœurs ancestrales.

Jean-Gabriel Gauthier, jeune ethnologue charentais attaché de recherches au C.N.R.S., a appris à les connaître depuis sept ans au cours de longs séjours parmi eux, parlant leur langue et partageant leur vie. En accord avec l'Institut d'ethnologie de la Faculté des lettres et sciences humaines de Bordeaux, il a bien voulu confier à la Bibliothèque les objets exposés.

Ce sont des pagnes de formes variées en toile du pays de couleur bise ornés de broderies rouges, vertes et bleues, des petits sacs d'aisselle en cuir, des calebasses, des parures de tête en perles de couleurs vives, des sifflets en corne d'antilope, une peau de serval, insigne de la chefferie de la tribu des guerriers ayant appartenu au Prince de N'Goutchoumi.

On remarque particulièrement des colliers d'une très grande rareté, les uns faits de perles alternées de marbre blanc et de perles de verre de facture vénitienne du XVIIe siècle, importées en Afrique par les Portugais, les autres en perles de coraline ou en perles bleues. La découverte de ces derniers et celle de deux statuettes, en terre cuite dans des sépultures de type Sâo au cours de fouilles effectuées en mai et juin 1963 par Jean-G. Gauthier a permis de rapprocher la civilisation Fali de la Civilisation Sâo.

Sur les origines Fali, nous ne savons encore que très peu de choses. Il semblerait toutefois que ce peuple ait hérité en grande partie de la civilisation des Sâo dont l'empire a été très brillant, du xe au xve siècle sur les rives du Tchad.

Ces dernières découvertes ont reculé ainsi de deux ou trois cents ans l'histoire du Nord-Cameroun en ouvrant des perspectives jusqu'alors inconnues.

Bordeaux (Gironde).

Inauguration d'une bibliothèque de prêt. - La Bibliothèque municipale de prêt de la Cité lumineuse a été inaugurée, le 21 janvier, par Mr Chaban-Delmas, maire de Bordeaux, président de l'Assemblée nationale.

Cette bibliothèque comporte deux salles : une pour les adultes et une pour les enfants. Elle est la onzième bibliothèque municipale de prêt de Bordeaux.

Chartres (Eure-et-Loir).

Expositions : La Fleur, parure du logis ; J.-C. Daniel ; De l'impressionnisme à nos jours.

Pendant les mois de décembre et janvier, la Bibliothèque municipale de Chartres a consacré à la peinture plusieurs expositions.

Pour Noël, deux salles avaient été mises à la disposition des jeunes. L'une a pu accueillir une exposition de dessins d'élèves des écoles du canton de Bonneval sur le thème : La Fleur dans la maison; l'autre offrait à un jury d'enfants choisis dans diverses écoles de Chartres, les œuvres de leurs camarades des clubs de lecture du jeudi, sur le thème de Noël. Des prix furent décernés. Une enquête fut ensuite organisée pour savoir si le choix des adultes correspondait au choix du jury des moins de quinze ans.

Dans la salle du Ier étage, le peintre Jean-Claude Daniel exposait des dessins et peintures inspirés par Chartres et sa région. Après des études de céramique en 1953, J.-C. Daniel travailla pour le maître verrier G. Loire. En même temps, il illustrait des livres pour les éditions « La Source ». Il prépare actuellement les décors et les costumes pour un psycho-drame musical de Manfred Kelkel qui doit passer à la R.T.F.

Cette exposition faisait place au mois de janvier à une réalisation des services éducatifs du Musée du Louvre consacrée à la « Peinture des impressionnistes à nos jours ». Dans le cadre de cette exposition, le montage audio-visuel sur Van Gogh réalisé par Éducation et vie sociale était présenté les jeudis après-midi. Il a déjà touché près de 400 personnes, des jeunes en grande majorité.

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

Exposition : Deux mille ans d'art juif. - Du 8 au 15 décembre 1963 a eu lieu à la salle d'exposition de la Bibliothèque municipale une exposition dont le thème était « Deux mille ans d'art juif », composée de douze panneaux représentant les principaux moments de l'art juif, de reproductions de mosaïques de synagogues anciennes. Cette exposition était fort heureusement complétée par des objets d'art prêtés par le Musée d'art juif de Paris : parmi ceux-ci une lampe sabbatique d'Alsace.

Un texte enregistré au magnétophone donnait les explications nécessaires pour profiter au maximum de cette intéressante manifestation qui reçut en dix jours près de 1000 visiteurs.

Mulhouse (Haut-Rhin).

Exposition des graveurs mulhousiens. - Le 14 décembre 1963 a été inaugurée par le Maire de Mulhouse, en présence des autorités locales, la douzième exposition annuelle des graveurs mulhousiens. Douze artistes ont exposé pendant un mois les œuvres réalisées pendant l'année. Au nombre de 45, elles forment un ensemble varié où toutes les techniques (eau-forte, burin, lithographie, bois, pointe-sèche, manière noire, aquatinte, gravure sur pierre, monotype, sérigraphie) sont représentées.

Pau (Basses-Pyrénées).

Exposition : La Nativité. - A l'occasion de Noël et jusqu'à la fin janvier, une exposition a évoqué la Nativité d'abord en la situant par des cartes et gravures anciennes de la Palestine; puis, avec des représentations de l'Annonciation, la Nativité, l'Adoration des Bergers, celle des Mages, la Présentation au Temple au moyen de miniatures du Moyen âge et de gravures ou reproductions de tableaux allant du XVIe siècle à nos jours. Une iconographie des crèches et des fêtes de Noël dans les divers pays, une collection de Noëls anciens, surtout béarnais, des contes de Noël sont complétés par un projet de vitrail au pastel par un peintre palois et par une crèche provençale. Enfin, une vitrine de reproductions de mosaïques, sculptures, bas-reliefs et vitraux permet de comparer les diverses traductions du thème de la Nativité dans les diverses formes de l'art.

Roubaix (Nord).

Exposition Nadaud. - Dans le cadre des manifestations organisées à Roubaix pour le retour dans sa ville natale des cendres de Gustave Nadaud, musicien et chansonnier né à Roubaix le 20 février 1820, décédé à Paris le 28 avril 1893, a été présentée à la Bibliothèque municipale de Roubaix, du samedi 16 au lundi 23 novembre 1963, une exposition des souvenirs de Nadaud.

Une installation semi-circulaire, abondamment fleurie, menant d'un buste du poète-chansonnier à un portrait de la meilleure facture dû au peintre roubaisien J.-J. Weerts, groupait, provenant de collections privées, des illustrations originales de ses œuvres exécutées par Gustave Doré, Rosa Bonheur, J.-J. Weerts et d'autres dessinateurs, et aussi des documents évoquant la vie sous Napoléon III.

Dans une vitrine se trouvaient exposés des manuscrits, notamment un acte inédit en vers L'Amour et l'industrie, des lettres écrites de sa main, plusieurs ouvrages : Chansons choisies, Chansons légères, Dernières chansons, Chansons folles, et près de 200 chansons.

La reconstitution d'un appartement de l'époque permettait aux visiteurs de contempler le piano sur lequel Gustave Nadaud composa bon nombre de ses succès. Et, pendant toute la durée de l'exposition furent diffusés de la musique, des chants et des poèmes : Les 2 gendarmes, La Vieille Servante, Le Chevalier à boire, Le Nid abandonné, l'Épingle sur la manche, enregistrés sur bande magnétique au cours d'un gala qui s'était déroulé le 16 novembre au Conservatoire de musique de Roubaix.

Exposition émouvante s'il en fût, illustrant à merveille un vers de Nadaud : « Le souvenir seul est durable. »

Tours (Indre-et-Loire).

Exposition Max Ernst. - Né en Rhénanie en 189I, proscrit du régime nazi en 1933, interné comme « ressortissant de l'empire allemand » en France d'abord (1939), puis aux États-Unis (194I), voici quelques dates marquantes de la vie de Max Ernst avant qu'il ne soit naturalisé Français et ne choisisse Huismes en Touraine afin d'y planter son atelier dans un climat d'équilibre et de paix.

Mais ce ne sont pas ses tribulations personnelles qui font l'objet de l'exposition « Max Ernst, écrits et œuvre gravé » que lui consacre la Bibliothèque municipale de Tours en ce mois de décembre 1963 : il s'agit bien plutôt de saisir, à travers son œuvre, ce que Dada a apporté à l'illustration du livre.

De ses rencontres avec André Breton, Hans Harp, Tristan Tzara et bien d'autres naissent des recherches où se mêlent dadaïsme et surréalisme, romantisme allemand et psychologie freudienne. Dès 1919 il utilise le collage : 21 reproductions de collage illustrent Les Malheurs des Immortels poèmes en prose écrits en collaboration par Paul Eluard et Max Ernst (1922) : La Femme 100 Têtes, roman en 147 images (1929) et La Semaine de Bonté ou les Sept éléments capitaux (1934) marquent l'apothéose du genre. Puis, réunis en album sous le titre Histoire naturelle et publiés par Jeanne Bucher en 1926, apparaissent les premiers fruits du frottage. C'est en quelque sorte l'équivalent de l'écriture automatique qui fit l'objet d'essais si remarquables de Breton, Eluard, Desnos, etc... : le frottage permet d'obtenir des dessins en frottant à la mine de plomb une feuille de papier posée sur une surface rugueuse; le dessin est ensuite complété en laissant libre cours au jeu des associations. Ces procédés sont toujours utilisés par Max Ernst, sans que soient négligés pour autant les moyens plus classiques : lithographie, eau-forte.

Livres, revues, manifestes, tracts, décors de théâtre (notamment Ulm enchaîné et Judith) et de film, jalonnent la production étonnante de cet artiste au constant renouvellement.

C'est dans le cadre des manifestations du IXe Festival international du court métrage qu'a été inaugurée l'exposition par Mr l'I. G. A. M. E., Préfet d'Indre-et-Loire.

Inauguration de la « John-F. Kennedy library. » La « John-F. Kennedy library » a été inaugurée le samedi 18 janvier 1964, à la Bibliothèque municipale de Tours, en présence d'une affluence considérable. Cet événement était l'aboutissement d'une longue série de démarches entreprises dès que fut rendue officielle la suppression des Centres culturels américains régionaux en France.

Mr Blair, directeur du Centre culturel américain de Tours, très attaché à l'œuvre qu'il avait su remarquablement animer, souhaitait fortement ne pas disperser les 17 000 volumes composant les collections de la bibliothèque du Centre, dont la valeur tenait à la fois au soin qui avait présidé à leur choix et à leur mise à la disposition d'un très large public par deux bibliothécaires qualifiées, désirait également marquer de façon tangible l'amitié qu'il éprouvait pour la Touraine. Il sut convaincre son administration de faire don à la ville de Tours de la totalité de la bibliothèque du Centre, à condition qu'elle soit prise en charge par les organismes locaux 2.

C'est alors que Mr Paul Le Moal, professeur à la Faculté des lettres et sciences humaines de Poitiers, directeur de « Stanford in France » 3 prit le relais, en accord avec la municipalité de Tours et le conservateur de la Bibliothèque municipale de Tours. Sur ses instances, l'Université de Stanford accepta de prendre en charge la totalité des frais de fonctionnement : traitement des deux bibliothécaires, acquisition des ouvrages afin d'assurer la mise à jour et l'accroissement des collections. De son côté, le Service culturel de l'Ambassade des États-Unis promit le service des périodiques.

La Bibliothèque municipale de Tours offrit alors dans ses locaux une salle encore disponible : le rez-de-chaussée haut fut cloisonné et mis presque en totalité à la disposition du nouveau service, ainsi pourvu d'une totale autonomie. C'est donc une bibliothèque spécialisée, parfaitement au point, qui vient s'insérer dans la Bibliothèque municipale de Tours comme une vivante cellule supplémentaire de cet organisme culturel.

La Ville de Tours reçoit un somptueux cadeau, dont les étudiants sont évidemment les principaux bénéficiaires. Les étudiants de « Stanford in France » d'abord, qui disposent maintenant d'une importante documentation pendant leur séjour en France; les 2 ooo étudiants étrangers qui fréquentent l'Institut d'études françaises de Touraine ensuite, enfin et surtout les étudiants du Collège littéraire universitaire de Tours, embryon de la future Faculté des lettres et arts du Val de Loire : grâce aux 9 ooo volumes couvrant différentes disciplines : sciences politiques et économiques, histoire, littérature, philosophie, etc..., ils pourront préparer sur place le certificat de langue et littérature américaines nécessaire à leur licence d'anglais.

A la cérémonie d'inauguration, à laquelle étaient présents Mr Stansbury, directeur adjoint du Service culturel de l'Ambassade des États-Unis, Mr le professeur R. 'A. Walker, directeur de Stanford à l'étranger, Mr E. de Zélicourt, secrétaire général de la Préfecture représentant Mr l'Inspecteur général R. Thomas, Mr le Sénateur M. Desaché, président du Conseil général, ainsi que de nombreuses personnalités civiles, militaires et religieuses, ont pris successivement la parole : Mr Blair, directeur de l'ex-Centre culturel américain de Tours, Mr P. Le Moal, directeur de « Stanford in France », Mr P. Duval, adjoint au député-maire de Tours, Mr R. Fillet, conservateur de la Bibliothèque municipale de Tours, au nom de Mr J. Cain, membre de l'Institut, directeur général des bibliothèques de France.

Bibliothèques municipales de la Seine.

Bagnolet

Le 25 janvier 1964 a été inaugurée la nouvelle Bibliothèque municipale de Bagnolet, construite sur un terrain communal situé entre l'avenue Gambetta et la rue Benoît Huré, à proximité de la mairie où se trouvait installée jusqu'à présent la bibliothèque.

Le nouveau bâtiment comporte deux entrées : l'une au niveau bas au 47 de [la rue Benoît-Huré, réservée à la section « enfance et jeunesse », l'autre à hauteur de l'avenue Gambetta, au numéro 50, pour les adultes. Entre ces deux sections de lecture sur place et de prêt qui offrent respectivement 130 et 70 m2 se trouvent un petit magasin à livres (sur 2 niveaux de 2,20 m) et une discothèque (avec 6 postes d'écoute individuels). Son équipement a été prévu en stéréophonie et de telle manière qu'on puisse dans la section de prêt et de lecture des adultes contiguë à cette discothèque bénéficier de l'audition.

Les heures d'ouverture sont :
Pour les adultes : les lundi, mercredi et vendredi de 12 h 30 à 20 h, le mardi de 13 h 30 à 19 h, les jeudi et samedi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 19 h.
Pour les jeunes : le mercredi de 16 h 30 à 19 h, le jeudi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, le samedi de 13 h 30 à 19 h.
Pour la discothèque : le mercredi de 12 h 30 à 19 h 30, le jeudi de 13 h 30 à 17 h et le samedi de 13 h 30 à 19 h.

Le prêt des livres est gratuit, celui des disques est payant.

La construction et l'équipement de cette bibliothèque, dont les aménagements intérieurs ont été particulièrement soignés, ont été subventionnés par la Direction des bibliothèques de France qui était représentée à l'inauguration par Mr Bleton, conservateur.

  1. (retour)↑  Bibliothèque nationale. Paris. - Diderot 1713-1784 [Catalogue rédigé par Annie Angremy, Marie-Louise Chastang et Jean-Claude Lemagny, sous la direction de Marcel Thomas et Jean Adhémar. Préf. par Julien Cain]. - Paris, impr. Tournon et Cie, 1963. - 20,5 cm, XVI-136 p., 6 pl., front, couv. ill.
  2. (retour)↑  Des 16 900 volumes qui composaient le fonds de la bibliothèque du Centre culturel, 8 000 ont été donnés à différentes bibliothèques universitaires : Poitiers, Caen, Rennes, à la Bibliothèque de la Faculté catholique d'Angers, à un grand nombre de petites bibliothèques municipales qui bénéficiaient de dépôts permanents. Les 8 900 volumes donnés à Tours sont en majeure partie des ouvrages d'étude. 160 disques ont été donnés à des maisons de jeunes, 350 à la discothèque de la Bibliothèque municipale.
  3. (retour)↑  L'Université californienne de Stanford a entrepris il y a quelques années un original autant qu'exceptionnel essai d'ouverture intellectuelle vers l'Europe en créant trois établissements à l'étranger : un à Stuttgart, un à Florence, un à Tours, dotés d'un budget alloué par l'Université de Stanford. L'établissement de Tours accueille chaque semestre 80 étudiants venus de Stanford et désireux, tout en continuant leurs études, de perfectionner leur connaissance de la langue et surtout de la civilisation françaises.