La documentation démographique

Alain Girard

L'importance des études démographiques

Deux raisons principales expliquent l'intérêt qui s'attache aujourd'hui aux études de démographie, tout particulièrement en France : la gravité de la situation démographique française, voici encore quelques années, et la croissance de la population dans le monde.

En premier lieu, et à la suite d'une évolution qui durait depuis plus d'un siècle, la France était entrée, à la veille de la dernière guerre, dans la voie du déclin démographique : chaque année, de 1934 à 1938, le nombre des décès l'a emporté sur celui des naissances. Après le ralentissement de la croissance, après une période stationnaire au début du siècle, le dépeuplement effectif succédait au dépeuplement virtuel. Le même processus avait entraîné un vieillissement prononcé de la population, qui se trouvait alors la plus vieille du monde, c'est-à-dire qu'elle comptait la plus forte proportion de personnes âgées.

Les conséquences de tels faits sont loin d'être épuisées aujourd'hui, malgré l'extraordinaire renversement de la situation. L'histoire des quinze dernières années est en effet l'histoire d'un véritable retournement. Par suite d'une élévation de la fécondité, manifestée dès 194I-1942, la population française a retrouvé la croissance. Avec ses 800.000 naissances annuelles au lieu de 636.000 avant la guerre, elle progresse d'environ 250.000 à 300.000 personnes, soit o,6 ,% par an. Cette reprise favorable, mais surtout ce changement de rythme, posent à leur tour des problèmes qui ne peuvent être éludés.

Cette croissance, survenant dans un pays équipé, est très faible en regard de celle observée dans de nombreuses parties du monde, Asie, Amérique du Sud, population musulmane, Afrique du Nord tout particulièrement, où des taux d'accroissement de 2,5 % à 3 % ne sont pas rares, ce qui représente un doublement dans l'espace de 25 à 30 ans. Les mêmes phénomènes, qui avaient provoqué l'essor de la population européenne au XIXe siècle, se produisent en effet un peu partout, mais à un rythme accéléré : une baisse très rapide de la mortalité provoquant un allongement de la vie humaine moyenne et un accroissement de la population, que ne ralentit pas, ou pas encore, une diminution de la natalité. Une situation préoccupante se trouve ainsi créée, surtout dans les pays «insuffisamment développés ».

Que ce soit en France ou ailleurs, aucun plan d'avenir, d'équipement ou de modernisation, en matière d'enseignement, de logement, de protection sanitaire, d'emploi, de production industrielle ou agricole, ne peut ignorer les données de population. Il est dans la nature de la science démographique de fournir, dans les limites d'hypothèses précises, des bases de calcul positives sur le développement des populations, dont aucune politique rationnelle, et aucune prévision valable ne peuvent se passer. Elle introduit dans le gouvernement des cités une sorte de conscience du nombre et une connaissance de soi, qui demeurent le fondement de la morale comme de l'intérêt bien entendu. C'est assez dire l'importance que revêtent ses travaux.

Sans doute, de tout temps, le problème de la population s'est-il imposé à tous ceux qui ont réfléchi sur les conditions de l'activité sociale, économique ou politique. Innombrables sont, en particulier, les économistes et philosophes du XVIIIe siècle qui ont traité de la population, et en qui l'on a pu voir à bon droit des précurseurs proches ou lointains de Malthus, de Bertillon ou de Landry. Toutefois, il faut attendre la fin du XIXe siècle, ou même le début du xxe siècle, pour que la démographie conquière à la fois son nom, qui se rencontre pour la première fois en 1855 sous la plume de Achille Guillard, auteur d'Éléments de statistique humaine ou démographique comparée, et son autonomie et ses titres de noblesse scientifiques, grâce notamment aux progrès de la statistique mathématique.

Il s'agit d'une science aux frontières encore incertaines, dont la jeunesse justifie la présente tentative pour guider rapidement le chercheur, ou simplement le curieux, vers les lieux et les livres où trouver les informations désirées.

Les sources documentaires et les organismes d'études.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (29, quai Branly, Paris VIIe).

La France compte parmi les pays du monde qui disposent des statistiques de population à la fois les plus anciennes, les plus complètes et les plus sûres. Les sources de toute recherche sérieuse se trouvent toujours à la vieille Statistique générale de la France, devenue l'un des services de l'Institut national de la statistique et des études économiques (I.N.S.E.E.), et qui compte quelques-uns des meilleurs démographes français.

Chargé du recensement, dont la pratique remonte à 180I, l'I.N.S.E.E. fournit par ses publications 1 une documentation fondamentale de base sur l'état et le mouvement de la population. Les recensements renseignent en effet sur le volume de la population à dates fixes, sur sa répartition géographique selon les grandes divisions administratives, jusqu'à la commune, sur sa composition par sexe, âge, état matrimonial, nombre d'enfants, nationalité et profession. Un effort particulier a été entrepris depuis la fin de la guerre pour codifier de manière aussi précise que possible les diverses activités professionnelles, tant au point de vue des différents secteurs économiques que du statut social des individus au sein de leur profession.

Dans l'intervalle des recensements, le mouvement de la population est connu grâce aux statistiques de l'état civil, naissances, mariages, divorces, décès. L'analyse des causes de décès apporte des informations essentielles sur l'état sanitaire de la population, tandis que les recensements renseignent d'autre part sur la manière dont elle est logée. D'autres statistiques permettent de suivre les mouvements migratoires, par suite de la venue d'étrangers ou surtout des déplacements qui se produisent à l'intérieur du pays (analyse du fichier des électeurs, par exemple).

Disposant de dix-huit directions régionales dans les plus grandes villes (pour la région parisienne, 12, rue Boulitte, Paris 14e), l'I.N.S.E.E. est à même de fournir aux institutions régionales et locales des informations de base d'autant plus utiles que la France est plus centralisée. La politique d'aménagement du territoire n'est pas seulement une formule à la mode, mais une nécessité vitale pour équilibrer l'activité économique et le niveau de vie dans les diverses régions du pays. Les nombreux comités locaux qui se sont créés partout conformément à la volonté du législateur, peuvent puiser là des éléments indispensables à l'orientation de leurs travaux.

Signalons ici, bien qu'il ne s'agisse pas de l'I.N.S.E.E., que la Ville de Paris dispose depuis de très nombreuses années d'un service statistique et de publications propres. La bibliothèque de l'Hôtel de Ville ne devrait donc pas être négligée, à côté de celle de l'I.N.S.E.E., par le chercheur qui s'intéresse à l'agglomération parisienne, dont la croissance absolue et relative se poursuit toujours, et dont la population représente maintenant plus du sixième et bientôt peut-être le cinquième de la population française, justifiant la création toute récente d'un « district » de la région parisienne.

Les publications périodiques de l'I.N.S.E.E. comportent des études synthétiques, ou de caractère technique et méthodologique, sur les problèmes de population. Mais ce n'est là qu'une partie du domaine qu'elles couvrent, les organismes statistiques enregistrant dans leurs décomptes la plupart des manifestations quantitatives de l'activité économique et sociale.

L'Institut national d'études démographiques (23, avenue Franklin-Roosevelt, Paris 8e).

Tout autre est la situation de l'Institut national d'études démographiques, I.N.E.D. Créé en 1945, en raison de la crise profonde qui minait le pays, il est chargé exclusivement, comme son nom l'indique, d'étudier les problèmes de population, « sur tous leurs aspects ». Il compte parmi les premiers utilisateurs des sources documentaires fournies par l'I.N.S.E.E., mais s'il entretient avec lui d'étroites liaisons horizontales, d'hommes à hommes, il en est totalement distinct. Rattaché, non au Ministère des finances et de l'économie nationale comme l'I.N.S.E.E., mais au Ministère de la santé publique et de la population, il dispose de la personnalité civile et de l'autonomie financière, ce qui garantit son indépendance. Il n'a aucune responsabilité dans l'administration et la politique du Ministère, et se consacre exclusivement à la recherche. Il est un organe d'observation et de réflexion, soumis seulement au contrôle financier de l'État 2.

L'I.N.E.D. groupe dans son personnel scientifique une vingtaine de chercheurs. Tous de formation universitaire, ils représentent diverses disciplines. Étant donné la nature même de la démographie, la formation mathématique a une prédominance relative, mais l'histoire, la géographie, la philosophie, le droit, la sociologie, la psychologie, la médecine, y sont présents par les origines de divers collaborateurs. La démographie n'est pas entendue en effet à l'I.N.E.D. au sens étroit, mais au sens large, et une orientation multidisciplinaire s'impose de plus en plus comme un trait majeur de la recherche contemporaine dans les sciences humaines. Il y a une sorte d'ubiquité de la démographie, présente à bien des égards dans des travaux concernant l'histoire ou la génétique, la psychologie sociale ou l'économie. De son côté, elle ne peut se passer du concours de ces disciplines, pour opérer des choix rationnels dans les hypothèses qui commandent les prévisions de population, pour remonter aux causes ou chercher les conséquences des phénomènes numériques qu'elle aperçoit, pour dépasser en un mot, comme toute science, la pure description, et tendre à l'explication ou à la découverte de lois.

Ce caractère original de l'I.N.E.D., dont on ne trouverait pas l'équivalent exact dans un autre pays, explique la vaste étendue du champ exploré, en même temps que la structure de ses publications et celle de sa bibliothèque. Tous ses travaux scientifiques aboutissent en effet à des publications, une revue trimestrielle, Population (Ire année 1946), et une série de cahiers de Travaux et documents, comptant déjà 33 volumes, plus 7 ouvrages hors collection, et diverses brochures.

D'après une statistique portant sur les douze premières années, la matière traitée dans cet ensemble de volumes, plus de 2I.000 pages, se répartit en quatre grandes divisions, dont l'importance est sensiblement équivalente :
I° « Démographie pure », 23 % des études, c'est-à-dire celles concernant les phénomènes proprement démographiques, de mortalité ou de reproduction, et les questions de méthode;
2° Économie et population, 27 %, touchant les problèmes relatifs à la population active et à l'emploi, et les grandes questions d'actualité sociale et économique, logement, conditions de vie, alcoolisme, effectifs scolaires;
3° Études se rattachant à d'autres disciplines, 27 %; l'histoire éclate en histoire des doctrines et démographie historique, qui analyse ou reconstitue des données de fait. La géographie, la sociologie et la psychologie sociale, la génétique de population, et les études qualitatives, la législation, l'anthropologie et même l'écologie animale sont représentées;
4° Études de pays ou de groupes de pays, 22 %, où l'Europe occupe une place importante, mais non exclusive.

La bibliothèque 3, ouverte au public, alimentée en grande partie par des dons, plus de 80 % des 95I volumes entrés en 1957, et des échanges, comprend 9.000 volumes, 150 revues françaises et 200 étrangères, dont certaines ne se trouvent pas ailleurs en France. Toutes ces publications sont classées et dépouillées, fournissant aux chercheurs une documentation très à jour, et faisant l'objet de nombreuses notes bibliographiques, qui se retrouvent en partie dans Population (I.406 ouvrages et I.900 articles français et étrangers analysés dans la revue de 1946 à 1958).

Dès la création de l'I.N.E.D., la bibliothèque s'est efforcée de former une « réserve », où se trouvent rassemblés des ouvrages anciens traitant des problèmes d'économie et de population. Son directeur, M. A. Sauvy, a d'autre part constitué un fonds de volumes anciens, surtout du XVIIIe siècle, touchant aux mêmes problèmes. Plus de 1.200 titres représentant plus de 1.600 volumes, la plupart en reliure d'époque, dont environ 25 ne figurent pas à la Bibliothèque nationale, se trouvent ainsi groupés dans cet ensemble très précieux. En vertu d'un legs, ce fonds reviendra à la bibliothèque de l'I.N.E.D.

Un ensemble unique, portant sur le passé comme sur le présent, avec de grandes facilités de consultation, se trouve ainsi à la disposition des lecteurs, au nombre déjà de plus d'un millier par an, parmi lesquels un certain nombre de chercheurs étrangers.

Autres organismes français.

On ne saurait passer sous silence d'autres organismes qui par vocation ou intérêt spécial apportent au public des informations d'ordre démographique.

I. Le Service de documentation du Ministère de la santé publique et de la population (18, rue de Tilsitt, Paris 8e), qui publie un Bulletin de documentation, où se trouvent abordées, il est vrai, surtout des questions relatives à la santé publique.

2. L'Alliance nationale pour la vitalité française (217, faubourg St-Honoré, Paris 8e), qui s'est consacrée depuis sa fondation à une tâche d'information et de vulgarisation, et publie la revue Vitalité française, fondée en 1896 par le Dr J. Bertillon.

3. L'Union nationale des caisses d'allocations familiales (47, rue de la Chaussée d'Antin, Paris 9e) et sa revue bi-mensuelle Informations sociales.

4. L'Union nationale des associations familiales (28, place Saint-Georges, Paris 9e), association privée, qui groupe la plupart des mouvements familiaux, rassemble de la documentation et diffuse divers bulletins.

5. Une mention spéciale doit être faite du Bulletin analytique de documentation politique, économique et sociale contemporaine, publié depuis 1948 par la Fondation nationale des sciences politiques, et qui donne, avec une brève analyse, des fiches bibliographiques, dont une partie est consacrée à la démographie.

6. Le Journal de la Société de statistique de Paris, outre des études de statistique mathémathique qui peuvent avoir trait à la démographie, publie à intervalles irréguliers, tous les deux ou trois ans, une chronique démographique.

7. Enfin, les efforts de la Statistique dans les territoires d'Outre-Mer, ne sauraient être minimisés. Les publications du Ministère de la France d'Outre-Mer sont indispensables à qui désire prendre connaissance des données démographiques fondamentales de tel ou tel territoire.

Les enquêtes par sondage conduites en Guinée, en liaison avec l'I.N.S.E.E., en 1955-1956, demeurent à cet égard un modèle de précision et de rigueur scientifique.

Organismes internationaux.

La plupart des pays disposent de services de statistique plus ou moins anciens, et plus ou moins rationnellement organisés. Leurs publications de caractère démographique arrivent en grand nombre à l'I.N.E.D. Ce n'est pas ici le lieu de les recenser, mais il est nécessaire d'évoquer la place et le rôle des organismes internationaux.

A la suite de l'ancienne Société des Nations, l'Organisation des Nations Unies n'a pu négliger les données démographiques, et elle s'attache en particulier à promouvoir partout dans le monde, la mise sur pied ou l'amélioration de recensements exhaustifs, et la comparabilité des statistiques de base. Une division de la population, au sein du département des affaires économiques et sociales, publie, outre des études générales de caractère technique, un annuaire démographique, où se trouvent rassemblées, par pays, toutes les données fondamentales sur l'état et le mouvement de la population dans le monde.

L'Organisation européenne de coopération économique s'est préoccupée à plusieurs reprises de donner des informations et des prévisions démographiques concernant les pays membres.

L'Institut international de statistique, qui publie un Bulletin (tome 36 en 1959) donnant les actes de ses sessions annuelles, de caractère exclusivement scientifique, aborde fréquemment des questions de statistique démographique, en liaison avec l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population, fondée dès avant la guerre par A. Landry, et qui a toujours eu jusqu'à présent un Français pour secrétaire général.

Revues étrangères spécialisées.

Parmi les diverses revues étrangères spécialisées, signalons essentiellement : Population Studies, qui paraît à Londres depuis 1947, et dont le champ est beaucoup plus limité que celui de Population; et Population Index aux États-Unis, publié par l'Université de Princeton, qui constitue essentiellement un répertoire bibliographique des ouvrages et articles de caractère démographique publiés dans le monde, avec un index par pays et par auteurs.

Ouvrages fondamentaux d'initiation à la démographie.

Afin de faciliter la consultation de la bibliographie donnée en annexe, nous signalons ici les quelques ouvrages français par où il conviendrait de commencer une initiation à la démographie, et auxquels il est toujours possible de se reporter pour mieux saisir les mécanismes des phénomènes de population.

Le Cours de démographie et statistique sanitaire, de Huber, 1939, reste toujours un instrument de travail de première importance.

Le Traité de démographie de Landry, paru en 1943 et réédité en 1949 avec une mise à jour et un index, n'a sans doute pas d'équivalent à l'étranger.

Dans l'œuvre de Sauvy on peut se reporter à la fois à un petit volume très utile de la collection « Que sais-je ? », La Population, 1944, et aux deux tomes de la Théorie générale de la population, 1952 et 1954.

D'un point de vue à la fois historique et très large, deux volumes sont d'un accès aisé, la Démographie générale de L. Chevalier, 195I, et l'Histoire de la population mondiale de 1700 à 1948, de Reinhard, 1949.

La démographie, commençant à prendre dans l'enseignement supérieur la place qui lui revient, deux cours professés à la Faculté de Droit de Paris ont paru ces dernières années.

Enfin, l'I.N.E.D. prépare pour 1960 un Manuel de démographie, qui devrait être, grâce à de nombreux exemples d'application, un guide commode pour les étudiants et pour ceux qui peuvent avoir à résoudre un problème concret posé dans le cadre de leur activité professionnelle.

Un tel aperçu de la documentation démographique n'appelle aucune conclusion. On voudrait toutefois indiquer en terminant la place éminente occupée par la France en ce domaine, et qui se traduit en particulier par le fait que l'usage du français reste fréquent, sinon dominant, dans les manifestations internationales, de caractère scientifique, ayant pour objet les problèmes de population.

  1. (retour)↑  Nous donnons en annexe une bibliographie sommaire permettant au lecteur de s'orienter rapidement dans la masse des travaux démographiques publiés depuis la fin de la guerre.
  2. (retour)↑  Une information supplémentaire sur l'I.N.E.D. pourrait être trouvée dans les articles suivants :
    Peltier (R.). - L'I.N.E.D., organisation, travaux et résultats (In : Population, 1949, 1).
    Mayer (A.). - Cinq ans de travail (In : Population, 1951, I).
    Legeard (C.). - Documentation et bibliothèque de l'I.N.E.D. (In : Population, 1953,4);
    Lestapis (S. de). - L'Institut national d'études démographiques (In : Études, septembre 1955).
    Girard (A.). - L'I.N.E.D., structure, méthode de travail, fonctionnement (In : Cahiers français, 1958, n° 30).
  3. (retour)↑  Ouverte toute l'année sans interruption, tous les jours de 9 h. à 12 h., et de 14 h. à 18 h. sauf les samedis (Balzac, 15.80 et 40.90), dirigée par Mme Legeard, voir : B. Bibl. France. 2e année, n° 4, avril 1957, p. 314.
  4. (retour)↑  En principe, cette bibliographie comporte exclusivement des publications françaises de caractère scientifique parues depuis la fin de la guerre. Les rares exceptions concernent des ouvrages étrangers traduits, ou quelques livres antérieurs à 1944, toujours utiles. ARIES (Philippe). - Histoire des populations françaises. - Paris, Ed. Self, 1948. - 575 p. BOUTHOUL (Gaston). - La Surpopulation dans le monde. La mutation démographique. Les équilibres démo-économiques. L'ère de la surpopulation. - Paris, Payot, 1958. - 267 p. BOVERAT (Fernand). - Le Vieillissement de la population. - Paris, Éd. sociales françaises. 1946. - 164 p. BUQUET (Léon). - L'Optimum de population. - Paris, P. U. F., 1956. - 308 p. CASTRO (Josué de). - Géographie de la faim. La faim au Brésil. - Paris, 1949. - 260 p. Géopolitique de la faim. -Paris, 1952. - 331 p. FROMONT (Pierre). - Démographie économique. - Paris, Payot, 1947. - 222 p. GINESY (R.). - La Seconde guerre mondiale et les déplacements de population. - Paris, Pedone, 1948. - 184 p.