Les bibliothèques universitaires d'Aix et de Marseille

Pierre Lelièvre

La Bibliothèque universitaire centrale, commune à toutes les facultés d'une université, présente par son caractère encyclopédique, pour la recherche et pour l'étude, des avantages certains : elle incite aux prospections marginales, elle permet d'éviter les doubles emplois dans des disciplines voisines, elle est enfin un instrument de culture incomparable. Mais il faudrait être aveugle pour se refuser à voir les commodités de la bibliothèque spécialisée, et qu'elle répond actuellement à une optique du chercheur que les bibliothécaires doivent admettre comme un fait. Depuis une quinzaine d'années, nous assistons à une évolution des programmes et de la politique de l'Enseignement supérieur qu'il est de notre devoir de suivre et d'interpréter fidèlement : la création de nouvelles facultés scientifiques, d'écoles supérieures d'ingénieurs, d'instituts spécialisés a pour corollaire l'éclatement de nos bibliothèques universitaires et, pratiquement, le retour progressif mais accéléré aux bibliothèques de facultés d'antan. Cette évolution, l'université d'Aix-Marseille l'aura, dès avant la guerre, préfigurée, et ce pour des raisons qui tiennent à sa structure même. Si les deux facultés de droit et de lettres, réunies dans la vieille cité parlementaire, continuent de partager une bibliothèque où les sciences juridiques, les sciences humaines et les lettres sont également représentées, la situation topographique à Marseille des facultés des sciences, de médecine et de pharmacie, leur éloignement, avaient contraint à doter chacune d'elles d'une bibliothèque spécialisée. Si celle de pharmacie pouvait loger dans deux pièces ses collections modestes, la bibliothèque des sciences avec quelque cent mille volumes, la bibliothèque de médecine avec plus de cent cinquante mille ouvrages et thèses, étaient déjà considérables. La destruction par les bombardements des locaux de la bibliothèque scientifique, le déménagement du palais du Pharo où étaient abritées la bibliothèque médicale et la faculté de médecine, rendaient indispensable une reconstruction.

S'il eût été possible de réunir sur un même campus universitaire les facultés scientifiques, on eût pu regrouper toutes leurs collections et cette formule eût été certainement avantageuse pour tous. Mais la tradition déjà ancienne étant forte, il était normal de laisser à chacune de ces bibliothèques sa personnalité et, tout en maintenant les liens administratifs qui les rattachent (chacune d'elles n'est, juridiquement, qu'une section de la bibliothèque universitaire, unité administrative et technique placée sous l'autorité d'un unique conservateur), de reconnaître l'autonomie de fait que leur situation impose.

Bibliothèques des Facultés des lettres et sciences humaines et de droit et sciences économiques à Aix

La première construite de ces bibliothèques a été la bibliothèque d'Aix. S'intégrant à un ensemble de bâtiments dont l'implantation, le caractère et le style étaient déjà fixés par des plans et des projets approuvés avant guerre et partiellement réalisés, cette bibliothèque ne pouvait se signaler par une originalité formelle Volume des bâtiments, matériaux et style étaient par avance imposés à l'architecte, M. F. Pouillon.

Le programme donné par la Direction des Bibliothèques comportait :
- une salle de lecture de 300 places pour les étudiants;
- une salle de travail d'une trentaine de places pour les professeurs;
- une salle de consultation pour les périodiques en cours, offrant au moins 50 places assises;
- une salle de bibliographies et de catalogues de 150 m2;
- un magasin à livres de 500.000 volumes conçu pour une éventuelle surélévation ;
- des bureaux et services (manutention, reliure, photographie);
- 2 logements de fonctions.

Suivant une procédure adoptée depuis 1945, l'architecte a soumis au Service technique de la Direction des Bibliothèques une série d'esquisses pour fixer la distribution et l'articulation des services publics, des services intérieurs et des magasins. Voici les objectifs qui lui étaient assignés :
a) assurer aux usagers le maximum de confort et de commodité en leur évitant les allées et venues inutiles et en accélérant la distribution des livres, aussi bien pour la communication sur place que pour le prêt;
b) assurer la surveillance efficace des salles publiques, le service des renseignements bibliographiques et la distribution des livres avec le minimum de personnel;
c) permettre aux personnels scientifique et technique de la bibliothèque d'accomplir dans les meilleures conditions ses tâches essentielles : l'information des lecteurs, la préparation des achats et des échanges, l'enregistrement et le catalogage des collections.

Pour fixer les idées, rappelons que la Bibliothèque universitaire d'Aix doit servir 10I professeurs, 5.406 étudiants; que ses acquisitions chaque année s'élèvent à 4.467 volumes y compris les thèses et les périodiques. Elle est ouverte sans interruption de 9 heures à 19 heures au public; elle communique sur place 4I.422 volumes non compris les usuels de libre accès et elle prête au dehors 22.183 volumes. Son personnel enfin se compose de II personnes. Cet effectif, très important par rapport à celui de 1939, est cependant, si on le confronte avec ceux des bibliothèques universitaires étrangères, relativement modeste. Il convenait donc d'étudier, avec une attention particulière, toutes les dispositions architecturales permettant le meilleur rendement par l'économie de l'effort et du temps.

L'usager qui pénètre dans la bibliothèque se trouve, dès l'entrée, sur la plaque tournante des services publics. Il a devant lui les catalogues. S'il vient simplement emprunter un livre, après en avoir cherché la cote au catalogue, il lui suffira de remettre son bulletin au bureau de prêt et d'attendre quelques minutes; s'il vient consulter les périodiques, il est orienté vers la salle spécialisée; s'il vient travailler sur place, il a à sa disposition tous les usuels disposés sur le pourtour de la salle, dans des rayonnages de libre accès. A-t-il besoin d'un renseignement bibliographique ? Le bibliothécaire de service - dont le bureau est situé à la charnière des services publics - est à sa disposition. Aux professeurs est réservée une salle claire, confortable, paisible, située entre la salle des catalogues et la salle des bibliographies et des périodiques, c'est-à-dire à proximité immédiate des instruments de travail essentiels et tout près des magasins qui, selon une tradition ancienne, sont accessibles aux maîtres de l'enseignement supérieur.

Les dispositions arrêtées avec l'architecte ne sont pas moins judicieuses pour les services de communication et de prêt dont sont chargés les employés placés à la banque située au fond de la salle des catalogues et adossée aux magasins. Ces employés peuvent à la fois assurer le prêt et la surveillance de la salle. Aux heures de pointe, ils sont aussi nombreux qu'il est nécessaire; aux heures creuses, un seul employé peut, à la rigueur, assurer le service, ce qui permet de maintenir ouverte la bibliothèque pendant toute la journée, d'autant plus que l'accès se fait par une entrée unique, obligatoirement empruntée par tous les usagers.

Les bibliothécaires qui enregistrent et cataloguent les acquisitions et ceux qui préparent les programmes d'achat doivent être proches des bibliographies et du catalogue. On verra, en se reportant aux plans, que la disposition des salles de manutention répond à cette nécessité. Toutefois, le bureau du conservateur et certains bureaux de bibliothécaires sont un peu trop éloignés.

La construction et le choix des matériaux étaient imposés à l'architecte par la structure du bâtiment des nouvelles facultés. Sur des fondations en béton armé, a été élevée une ossature de béton pour les services publics de la bibliothèque, l'ossature du magasin étant métallique avec plancher-dalle en béton armé. Le bloc magasin en effet, bien que lié à l'ensemble, est, par ses fondations et sa structure, traité à part, ce qui permet d'en envisager par la suite la surélévation. Les matériaux utilisés dans les diverses parties de l'édifice sont adaptés à leurs fonctions respectives : menuiserie entièrement métallique dans les magasins, en bois dans les services publics, le bois étant d'un aspect et d'un contact plus agréables que le métal. Le cloisonnement intérieur des salles publiques est réalisé par des cloisons métalliques vitrées, ce qui permet une surveillance plus aisée, une orientation plus facile du lecteur, et donne une agréable impression d'ampleur, le visiteur - dès son entrée - saisissant d'un coup d'œil tous les volumes des salles publiques. Le chauffage est à air chaud pulsé dans la salle de lecture et dans le magasin; il est assuré par des radiateurs et des convecteurs dans les autres locaux. Dans le magasin, les liaisons verticales sont assurées par un escalier central doublant un ascenseur et un monte-livres. Dans les salles publiques, le revêtement du sol est en dalles de liège compressé; les planchers en dalles de béton des magasins sont recouverts de linoleum, les bureaux et salles de service ayant soit des parquets de chêne, soit des carrelages en grès.

Bibliothèque de la Faculté des sciences de Marseille

Les bâtiments occupés par la bibliothèque avant la guerre ayant été sinistrés, le choix d'un emplacement pour la reconstruction était libre. Toutefois, ce choix était conditionné par la décision que prendraient l'Université et la Direction de l'enseignement supérieur pour la faculté elle-même. Devait-elle être ou non transférée ? Il semblait que la création d'un campus universitaire sur la colline de Saint-Charles, à deux pas de la gare, fût une gageure et un paradoxe... En fait, comme on peut aujourd'hui le constater, cette situation est très favorable, bon nombre d'étudiants venant de l'extérieur et par le train.

Le plan-masse, adopté à l'origine pour ce campus, laissait à l'architecte, M. F. Pouillon, une grande liberté aussi bien pour les volumes de la construction de la bibliothèque que pour le parti à adopter. Il n'était pas lié, comme à Aix, par le style des constructions voisines.

Les mêmes principes ont inspiré son plan, longuement étudié avec le Service technique de la Direction des Bibliothèques 1 : commodité et confort des usagers, facilité de service et de surveillance pour le personnel. Les solutions adoptées sont analogues mais, l'expérience aidant, elles sont - si l'on peut dire - plus strictement calquées sur les impératifs du programme. Celui-ci comportait :
- une salle de lecture pour 200 étudiants;
- une salle de travail pour les professeurs;
- une salle de consultation des périodiques, ayant une capacité suffisante pour admettre, si nécessaire, jusqu'à 100 lecteurs;
- une salle de catalogues et de bibliographies;
- des services de distribution;
- des bureaux et salles de manutention;
- un magasin pour 350.000 volumes avec possibilité de surélévation.

Ici comme à Aix, l'usager, en franchissant la porte, se trouve immédiatement dans la salle des catalogues et a devant lui la banque de prêt qui est en même temps poste de surveillance et de contrôle. Professeur, il trouvera dans la salle qui lui est réservée, à proximité immédiate des catalogues, le calme nécessaire et il sera tout proche des collections courantes des principaux périodiques dont on sait qu'ils constituent l'essentiel de la documentation en matière scientifique. Étudiant, il trouvera sur les rayonnages muraux de la salle de lecture plusieurs milliers d'usuels et pourra, bien entendu, obtenir très rapidement communication d'un livre du fonds général s'il le désire.

Conçue pour accueillir en même temps de 250 à 300 lecteurs, cette bibliothèque fonctionne actuellement avec un personnel très réduit (2 bibliothécaires, un sous-bibliothécaire, une secrétaire, 4 magasiniers et gardiens). La disposition des postes de contrôle permet, aux heures creuses, de maintenir ouverts les services publics avec deux agents. Quant aux multiples travaux techniques et scientifiques qui sont la tâche quotidienne du personnel, la disposition des bureaux et des salles de service en permet l'accomplissement dans les conditions les meilleures, plus satisfaisantes même - il faut le souligner - qu'à Aix, le groupement des bureaux et leur implantation par rapport aux services publics, aux catalogues et aux magasins étant mieux réalisés.

Sur des fondations en béton armé, une ossature métallique supportant une charpente métallique a été adoptée pour les salles publiques; pour le magasin, ossature métallique et plancher-dalle en béton armé à l'intérieur, avec des murs en béton percés d'étroites fenêtres garnies de verre thermolux. La couverture des salles est assurée par des bacs d'aluminium avec chéneaux et auvents en cuivre; le revêtement des sols est en dalles thermoplastiques dans les salles publiques, en linoleum dans les magasins, en carrelage dans les autres pièces. En raison de la structure adoptée pour les salles publiques, les menuiseries sont métalliques, sauf dans certains bureaux. Le chauffage est à air chaud dans les salles publiques et les magasins, par radiateurs et convecteurs dans les autres locaux. Chaufferie et soufflerie sont installées au sous-sol, avec une entrée indépendante. La réserve à mazout a été, judicieusement, placée à l'extérieur.

Dans les magasins, la circulation verticale est assurée par deux escaliers, un ascenseur et 3 monte-livres.

Harmonieuse en ses proportions, claire dans ses dispositions, logiquement distribuée, la bibliothèque de la Faculté des sciences de Marseille s'annonce comme une réussite. Ajoutons que ses volumes, sa silhouette s'accordent heureusement à l'ensemble des bâtiments du campus et que sa destination est très clairement exprimée par les façades dont l'élégance et la sobriété sont les qualités dominantes 2.

Bibliothèque de la Faculté de médecine de Marseille

Le palais impérial du Pharo, avec ses salles de réception et ses appartements de parade, constituait pour les laboratoires de la Faculté de médecine et pour la bibliothèque un local déplorable. Tous les aménagements - d'ailleurs provisoires - qu'on avait pu y faire après la Libération ne l'avaient pas sensiblement amélioré. Il fallait, pour atteindre les collections de périodiques, dont certaines se situaient à 4,50 m de hauteur, des échelles très peu maniables. Enfin, si l'on jouissait d'une vue magnifique, certains coups de mistral endommageaient périodiquement les fenêtres et mettaient en péril les collections. C'est donc sans regret que bibliothécaires et usagers apprirent que la bibliothèque, suivant le sort de la faculté, serait reconstruite.

Le parti adopté pour la faculté de grouper la totalité des services dans un unique bâtiment ne permettait pas d'envisager la formule qui avait prévalu pour la bibliothèque scientifique, celle d'un bâtiment indépendant. Force était d'incorporer à un ensemble comprenant des éléments aussi divers que laboratoires, bureaux, amphithéâtres, salles de dissection, salles de collections, cet autre élément très particulier que constitue une bibliothèque et, tout spécialement, ses magasins. Les trames adoptées pour le gros-oeuvre de cette immense construction ne s'accordaient pas à celles que nous avons fixées pour nos propres bâtiments. Il a donc fallu demander à l'architecte M. Egger, architecte en chef des bâtiments civils, de faire une étude très attentive de nos problèmes, et il nous a fallu également faire certaines concessions : si les magasins du palais du Pharo comportaient des rayonnages d'une hauteur abusive, les magasins de la nouvelle faculté sont, au contraire, un peu trop bas puisque les rayonnages n'ont que I,90 m de hauteur. Répartis sur deux étages, ces magasins sont directement reliés au niveau des services publics par un escalier particulier et par des monte-livres, un ascenseur monte-charges reliant d'autre part les services de la bibliothèque au rez-de-chaussée, ce qui facilite les manutentions. Ainsi, bien que ces magasins soient à proximité directe de la salle de consultation et du service de prêt, leur disposition n'offre pas les mêmes commodités que dans les deux bibliothèques que nous venons de décrire.

Une autre servitude imposée intéresse la salle de lecture. Celle-ci est assez vaste, occupant toute la largeur des bâtiments, et convenablement éclairée par des baies se faisant vis-à-vis. La faible hauteur de la salle (3 m) a permis de réaliser un éclairage direct des tables par des plots lumineux encastrés dans le plafond et de supprimer l'éclairage sur tables. La disposition des services, des bureaux et de la salle publique est conforme aux principes que nous avons précédemment énoncés. Il eût été sans doute souhaitable que la bibliothèque pût disposer, pour son développement, de locaux plus importants; dans l'espace qui lui était dévolu, l'architecte a su répondre avec bonheur aux impératifs essentiels du programme qui lui avait été fixé.

Telles sont les trois bibliothèques toute neuves et pourvues de l'équipement le plus récent dont, la première en France, se trouve aujourd'hui dotée l'université d'Aix-Marseille 3. J'ai cru devoir insister sur les possibilités d'extension que nous avions inscrites dans le programme et qui ont été ménagées aussi bien à Aix qu'à la faculté des sciences de Marseille. Dans quelques années, ce programme - qui paraissait très ambitieux lorsqu'il a été tracé au lendemain de la Libération - apparaîtra peut-être trop modeste. Qu'il me soit permis, pour le mieux apprécier, d'évoquer le souvenir de ce qu'était la bibliothèque universitaire d'Aix voilà seulement dix ans : une salle de classe morne et triste dont les peintures n'avaient pas été refaites depuis au moins vingt ans, et garnie d'un mobilier d'école primaire avec des tables tailladées et des bancs sans dossier, accueillait - si l'on peut dire - les étudiants. Dans des boîtes de sapin, des fiches de formats variés constituaient le catalogue, intermédiaire obligé entre les lecteurs et les collections, car la place faite aux usuels était plus que limitée. Aux professeurs, privilégiés, était réservée une salle également triste et négligée, avec une table sur tréteaux, recouverte d'un tapis vert troué; sur la cheminée, une pendule de notaire marquait les heures. Quant aux magasins, avec leurs rayonnages de sapin, les fils électriques qui couraient à nu sur leurs boiseries, ils étaient un défi, non seulement aux règles élémentaires de la bibliothéconomie, mais encore à la sécurité.

On eût aimé dire que cette situation était en 1945 exceptionnelle. Malheureusement, si l'Université de Nancy pouvait se flatter de ses bâtiments neufs et bien équipés, si la Faculté de médecine de Lyon était dotée d'une bibliothèque moderne, ailleurs, à des locaux vétustes et insuffisants correspondait un équipement désuet. Aujourd'hui, non seulement nos bibliothèques universitaires sinistrées sont reconstruites, mais de grands travaux d'aménagement ont été réalisés dans toutes les autres. D'amples programmes de constructions sont à l'étude, de nombreux chantiers sont ouverts et il n'est, je crois, qu'équitable de reconnaître qu'en quinze ans, des travaux considérables ont été réalisés, beaucoup plus importants que tout ce qui avait été fait dans les cinquante années précédentes.

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Fig. 1 - Bibliothèque des Facultés de droit et des lettres d'Aix-en-Provence

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Fig. 2 - Bibliothèque de la Faculté des sciences à Marseille

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Fig. 3 - Bibliothèque de la Faculté de médecine et pharmacie de Marseille

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Fig. 4 - Bibliothèque de la Faculté de médecine et pharmacie de Marseille. Services publics et bureaux

  1. (retour)↑  A titre d'information, signalons que 16 avant-projets ont été successivement examinés avant l'adoption du projet définitif.
  2. (retour)↑  A côté de celui de M. Pouillon, architecte, il est équitable de citer le nom de sa collaboratrice, Mlle Brunschvig.
  3. (retour)↑  Bien entendu, il faut mentionner la très belle réalisation que constitue l'Université de Caen dont tous les services, comme les Facultés et la bibliothèque, sont groupés dans un important bâtiment.