Cire 212, insecticide et fongicide pour reliures

Le Bulletin des bibliothèques de France, dans son numéro de janvier 1957, a publié (pp. 48-51) une note signée de Mme Flieder, attachée de recherches au Centre national de la recherche scientifique, note relative aux cires pour reliures. La préparation, dont la mise au point était signalée dans cette note, a maintenant fait l'objet d'un brevet pris par le C.N.R.S. qui va, au moins provisoirement, en assurer la fabrication.

La cire 212 est conditionnée en tubes de 65 ou de 170 g, qui seront facturés respectivement 200 et 460 F (frais de port en sus).

Six teintes sont disponibles. La teinte blanche convient dans le plus grand nombre de cas : parchemin, basane, veau, certains cuirs comme le cuir de Russie, et plus généralement toutes les peaux dont le grain est peu prononcé. Les teintes bleue, marron, noire, rouge et verte doivent être employées de préférence sur les maroquins et chagrins à grain nettement marqué; elles contribuent d'ailleurs à reteinter les cuirs passés.

On notera que le nouveau produit remplace avantageusement le vernis que les relieurs posent parfois sur les volumes nouvellement reliés : son application est beaucoup plus facile et il ne risque pas, comme parfois le vernis, de se craqueler dans les mors.

Des échantillons peuvent être demandés à l'atelier de restauration de la Bibliothèque nationale (58, rue de Richelieu, Paris 2e) contre envoi des frais d'expédition (40 F en timbres français ou deux coupons-réponses internationaux).

Pour que le volume de la fabrication puisse être prévu avec quelque précision, on serait reconnaissant aux bibliothèques qui envisageraient d'employer cette nouvelle cire de faire connaître à Mme Flieder (Laboratoire de cryptogamie du Muséum national d'histoire naturelle, 12, rue Buffon, Paris 5e) combien de tubes elles penseraient en consommer au cours d'une année.

Les commandes définitives doivent être passées sous la forme d'un bon de commande en deux exemplaires qui seront envoyés directement à Mme Flieder (Laboratoire de cryptogamie du Muséum national d'histoire naturelle, 12, rue Buffon, Paris 5e). La facturation sera faite ultérieurement par le Centre national de la recherche scientifique (indiquer si un mémoire est nécessaire et en combien d'exemplaires).