Commission nationale de bibliographie

La Commission nationale de bibliographie s'est réunie le 24 octobre sous la présidence de M. Julien Cain.

Présents : M. Boussion, M. Calmette, Mlle Dollfus, Mlle Dougnac, Mme Duprat, Mlle Ernst, M. Fedorov, Mlle Foncin, Mlle Garnier, M. Garnier, M. Giret, Mlle Gouverneur, M. de Grolier, M. Kervejant, M. Lelièvre, Mlle Malclès, M. Marouzeau, Mme Meuvret, M. Meyriat, Mlle Oddon, M. Poindron, M. Rancœur, Mlle Reuillard, M. Rousseau, Mlle Salvan, M. Thomas.

Excusés : M. Champetier, Mlle Delorme, M. Djaparidzé, M. François, M. Frontard, M. Josserand, M. Lejeune, Mlle Puech, M. Schuhl.

M. Cain rappelle le but des groupes nationaux de bibliographie constitués dans divers pays pour coordonner les entreprises bibliographiques. Il précise que l'activité de la Commission française a abouti, au cours des dernières années, à la publication d'un Rapport sur les bibliographies spécialisées courantes établi par Mlle Malclès sur la base des informations recueillies auprès de spécialistes qualifiés. Il rappelle également que trois sous-commissions ont été créées : une sous-commission de bibliographie nationale, une sous-commission de bibliographie spécialisée et une sous-commission de méthodologie, particulièrement importante bien que ses travaux n'aient pas encore abouti à un programme constructif.

M. Cain donne ensuite la parole à Mlle Salvan, secrétaire de la Commission, pour un exposé sur l'activité bibliographique dans les divers domaines, depuis la dernière réunion (juin 1953). Mlle Salvan conclut en soulignant certaines lacunes auxquelles il conviendrait de remédier comme par exemple l'absence d'un service de dépouillement des articles de revues.

Sur l'invitation du Président, Mlle Malclès indique où en est la préparation de l'édition du Rapport sur les bibliographies spécialisées courantes. Elle expose les difficultés rencontrées dans un domaine aussi mouvant que celui de la bibliographie. Il s'agit, en réalité, d'une véritable refonte de cet inventaire, aujourd'hui épuisé, et dont la réédition est attendue à l'étranger, comme en France. Les rapporteurs ont été invités à fournir des informations complètes. Une enquête menée par Mlle Dollfus, bibliothécaire de l'École nationale des mines, a déjà permis de recueillir des renseignements très substantiels sur les bibliographies technologiques. La 2e édition paraîtra dans le courant de 1957, sous réserve de l'aide fournie par les rapporteurs auxquels Mlle Malclès tient à adresser ses remerciements.

M. Cain remercie Mlle Malclès et provoque un échange de vues sur divers points particuliers, sur le titre et la présentation de la publication envisagée et sur une coordination plus étroite à établir entre divers services.

En ce qui concerne l'établissement d'un programme de travail, quelques suggestions sont retenues. Il apparaît que les dépouillements des articles de périodiques et la diffusion de fiches de documentation multigraphiées intéressent plusieurs membres de la Commission et d'importants organismes comme la Fondation nationale des sciences politiques et le Centre international de l'enfance. M. Lelièvre souligne l'importance des échanges d'information et des guides d'orientation, comme, par exemple, l'inventaire des sociétés savantes : l'édition provisoire d'une liste de sociétés a pu être établie par les soins du Service technique de la Direction des bibliothèques.

Répondant aux questions posées, M. de Grolier précise que le rapport établi par ses soins pour la sous-commission de méthodologie a servi de base à une étude qui doit paraître dans la revue A. B. C. D.

M. Cain demande à Mlle Salvan de réunir des groupes de travail pour étudier ces divers problèmes.