Retour sur la 54e conférence annuelle de LIBER
« S’engager, collaborer, innover : les bibliothèques à l’œuvre face à des défis mondiaux »
La 54e conférence annuelle de la Ligue des bibliothèques européennes de recherche (LIBER) s’est tenue cette année du 2 au 4 juillet 2025 à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCUL), en Suisse. “Engage, collaborate, innovate: libraries working to address global challenges” (« S’engager, collaborer, innover : les bibliothèques à l’œuvre face aux défis mondiaux ») était le thème retenu pour cette conférence.
Placée sous le signe de l’engagement et de la reconnaissance de l’importance des bibliothèques pour relever les défis du monde actuel, cette conférence devait initialement avoir lieu en 2021 à Lausanne pour célébrer le 50e anniversaire de la fondation de l’association (1971) par Jean-Pierre Clavel, alors directeur de la BCUL. Elle ne s’est tenue qu’en 2025 en raison de la pandémie du coronavirus. Cette conférence présentait également un format légèrement différent des conférences annuelles précédentes, favorisant les moments d’échanges professionnels, et intégrant pleinement les workshops au déroulé de ces trois journées de conférence. Cinq sessions parallèles 1
Toutes les sessions sont décrites dans le programme, nous y faisons systématiquement référence avec le numéro des pages afin d’y retrouver leurs abstratcs : https://liberconference.eu/wp-content/uploads/2025/07/20250626_LIBER25_Programme_A5-1.pdf
Les titres des sessions parallèles étaient les suivants : Artificial Intelligence for/in/and Research Libraries (L’intelligence artificielle pour/dans/et les bibliothèques de recherche), Library Partnerships for Societal Impact (Partenariats des bibliothèques pour un impact sociétal), Monitoring and Assessment of Open Research (Suivi et évaluation de la science ouverte), Sustainable Operation and Development (Fonctionnement et développement durables) Equitable and Inclusive Library Environments (Environnement de bibliothèques équitables et inclusifs), Libraries Engagement in Co-shaping Policies for All (Des bibliothèques engagées pour co-construire des politiques pour toutes et tous), Upskilling for the Future (Se perfectionner pour l’avenir).
LIBER 2025 a été l’occasion de former un grand nombre de professionnel·les de bibliothèques sur les changements en cours dans le monde des bibliothèques, par la présentation de nombreux projets, posters, par des rencontres formelles ou informelles. LIBER y a également présenté certaines actualités :
- La création d’une task force Artificial intelligence : ce groupe de travail a pour mission de représenter les enjeux de l’intelligence artificielle (IA) dans les bibliothèques de recherche à l’échelle européenne et mondiale, de collaborer avec les partenaires de LIBER et de coordonner ou développer des actions stratégiques et opérationnelles en la matière 3.
- La présentation d’outils mis à disposition par LIBER pour la communauté des professionnel·les des bibliothèques, notamment les topics guides rédigés par le Digital Scholarship and Digital Cultural Heritage Collections Working Group 4X.
https://libereurope.github.io/ds-topic-guides/topicguides.html Le nom du groupe de travail Digital Scholarship and Digital Cultural Heritage Collections Working Group peut se traduire par « Groupe de travail Pratiques de recherche numériques et collections patrimoniales numériques ».
- La remise de 3 prix pour des projets innovants de bibliothèques européennes en lien avec le thème de la conférence, décernés à la Royal Library (Royaume-Uni) 5X, à la Norwegian University of Science and Technology (Norvège) 6
Présentation “The Value of Informal Professional Networks for Developing Leaders: A Case Study from the LIBER Emerging Leaders Programme” – William Nixon, RLUK, United Kingdom (Royaume-Uni) – Session 2: Upskilling for the Future I – p. 50-52.
Xainsi qu’au Rijksmuseum (Pays-Bas) 7Présentation “Artificial Intelligence, Real Library: Insights from Project Laibro for Organizational Development” – Leticia Antunes Nogueira, NTNU – Norwegian University of Science and Technology, Norway (Norvège) – Session 6: Artificial Intelligence for/in/and Research Libraries II – p. 113-114.
X.Présentation “Converge or Die: The LAM Perspective Unlocks the Societal Impact of Collections as Data” – Saskia Scheltjens and Coen Wilders, Rijksmuseum, The Netherlands (Pays-Bas) – Session 13: Library Partnerships for Societal Impact II – p. 196-198.
Parmi les 480 participants, la délégation de l’Enssib figurait parmi l’une des plus nombreuses, ce qui a permis aux élèves conservatrices des bibliothèques que nous sommes d’explorer et de nous intéresser à plusieurs projets et thématiques. Ce billet est pour nous l’occasion de partager ce que nous avons appris pour celles et ceux qui n’ont pas pu participer à cette conférence, afin que les outils présentés et les idées partagées puissent servir le plus de professionnel·es possible.
Bien que les thématiques des posters, présentations, conférences, ateliers et sessions parallèles aient couvert un large éventail de sujets, trois axes nous ont particulièrement semblé se dégager : le lien entre bibliothèques et IA, le rôle des bibliothèques dans la science ouverte, et la place ainsi que la responsabilité des bibliothèques dans la société.
Intelligence artificielle
Sujet d’actualité s’il en est, l’IA était bien présente lors du congrès, avec en premier lieu la conférence introductive par Frédéric Kaplan, directeur du Collège des humanités de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), dont la diapositive était d’ailleurs conçue par une IA bien connue 8
. Il y a expliqué le fonctionnement et les modes d’entraînement des grands modèles de langage (Large Language Model - LLM) 9, soulignant une conséquence majeure : le Web est dorénavant saturé de contenus créés par l’IA rendant difficile leur utilisation pour l’entraînement d’IA futures. Les livres publiés avant les années 2020, seuls capables de le faire, deviennent dès lors une ressource précieuse. Dans ce contexte, les bibliothèques qui en sont les détentrices légales peuvent jouer un rôle clé, Frédéric Kaplan allant jusqu’à proposer de créer à partir de leurs collections une IA alternative à celles déjà existantes, respectueuse de l’environnement et du droit d’auteur. Cette conférence introductive a surtout été l’occasion d’inviter les professionnel·les des bibliothèques à oser s’emparer pleinement du sujet de l’IA ainsi qu’à développer et à affirmer leurs compétences dans ce domaine.Une préoccupation qui transparaît dans les différentes présentations et posters est, en effet, la question de la montée en compétences et de l’acculturation des équipes à l’usage de l’IA, ainsi qu’à son fonctionnement. De fait, l’un des thèmes récurrents dans les posters et les présentations de cette conférence annuelle était la nécessité pour les professionnels des bibliothèques de développer les compétences pour encadrer le recours à l’IA, qui existe déjà chez les étudiants et se développe largement dans la communauté universitaire. C’est l’une des préconisations du projet Laibro 10
, porté par la bibliothèque de la Norwegian University of Science and Technology, qui a reçu l’un des trois “Innovation Awards” (Prix de l’innovation) décernés lors de la conférence. Des projets américains (bibliothèque de l’Université de New Mexico, groupe de travail des bibliothèques Johns Hopkins) ont tiré des conclusions similaires sur la nécessité de développer une littératie en IA 11Elle était définie lors de la présentation “Empowering Research Libraries through AI Literacy: Frameworks, Insights, and Collaborative Pathways” (p. 215-216) par Leo Lo de l’université de New Mexico aux États-Unis comme la capacité à comprendre, utiliser et penser de manière critique les technologies d’IA et leur impact sur la société, l’éthique et la vie quotidienne.
Outre ces questions de montée en compétences professionnelles, l’IA a également été présentée dans de potentielles applications métier, notamment sous l’angle de la découvrabilité des collections, avec par exemple du travail sémantique et de la cartographie de fonds d’archives numérisés, en particulier pour les langues moins répandues, comme c’est le cas à l’Université de Serbie dont le projet a été présenté par Alexandra Trtovac 12
Présentation “AI-Driven Approaches for Enhancing Text Understanding and Information Extraction from Historical Newspapers in Serbia” – Aleksandra Trtovac, University Library Belgrade, Serbia (Serbie) – Session 6: Artificial Intelligence for/in/and Research Libraries II – p. 110-112.
Parallèlement, un enjeu qui agite la profession est celui de l’usage de l’IA pour le catalogage et on peut citer l’exemple de la rétroconversion automatique de fiches de catalogage proposée par plusieurs universités suédoises 13
Présentation “Using AI to Transform Old Card Catalogs and Increasing the Visibility of Collections” – Karin Byström, Uppsala University Library, Sweden (Suède), Åsa Forsberg, Lund University Library, Sweden (Suède), Markus Nolgren, Göteborg University Library, Sweden (Suède) – Session 10: Artificial Intelligence for/in/and Research Libraries III – p. 146-148.
Science ouverte
De manière logique pour un événement réunissant des professionnel·les des bibliothèques de recherche, la science ouverte occupait une belle place dans le congrès, à travers l’un de ses thèmes, “Monitoring and assessment of Open Research” 14
, qui concerne donc le suivi et l’évaluation des pratiques d’ouverture de la recherche.Parmi les projets, le poster “Making a Clean Sweep of Proprietary Bibliometric Tools: How Can You Improve the Quality of Institutional Research Information in the Open Database OpenAlex?” 15
Traduction « Faire un grand ménage dans les outils bibliométriques propriétaires : comment améliorer la qualité des informations de recherche institutionnelles dans la base de données ouverte OpenAlex ? ».
Présentation “Implementing the Commitments of the Barcelona Declaration: An Institutional Example” – Amélie Church and Pascale Pauplin, Sorbonne University, France – Session 12: Monitoring and Assessment of Open Research II – p. 189-190.
Cette conférence a été une nouvelle fois l’occasion de montrer la manière dont les bibliothèques pouvaient participer à la sensibilisation des chercheur·euses à l’open access. Ainsi, certaines choisissent d’exposer les Article Processing Charges (APC) 18
, directement dans les catalogues ou les sites web, comme l’ont mis en œuvre l’EPFL 19Présentation “Where is the Money Going? A Study on the Evolution of Open Access Publishing Costs at EPFL” – Lorenza Salvatori and Lorenzo Di Sopra, EPFL, Switzerland (Suisse) – Session 9: Monitoring and Assessment of Open Research I – p. 136-138.
Présentation “Integrating Open Access Information into the Library Discovery System” – Lothar Nunnenmacher, Lib4RI (Library for the Research Institutes within the ETH Domain), Switzerland (Suisse) – Session 4: Sustainable Operation and Development I – p. 73-74.
En matière de visibilisation, celle des services à la recherche sur les sites web des bibliothèques nationales en Europe a fait l’objet d’une étude portée par Ivana Matijević et Dolores Mumelaš de la Bibliothèque nationale et universitaire de Croatie 21
Présentation “Exploring Researcher-Oriented Services on European National Library Websites” – Dolores Mumelaš and Ivana Matijević, National and University Library in Zagreb, Croatia (Croatie) – Session 12: Monitoring and Assessment of Open Research II – p. 184-186.
Outre les questions d’ouverture de la recherche, celle des formations était aussi exposée avec une présentation de l’adaptation par et pour l’EPFL de la ressource éducative libre Infosphère de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), dédiée aux compétences informationnelles pour les étudiants 22
Présentation “Adapting Infosphère: Leveraging an OER Information Literacy Platform” – Miriam Petrilli, EPFL, Switzerland (Suisse) – Session 4: Sustainable Operation and Development I – p. 71-72.
En lien avec les questionnements autour des pratiques éditoriales se posent les problématiques d’archivage des contenus, alors que le système repose aujourd’hui en majeure partie sur des abonnements, ne permettant pas la conservation. En séance plénière une communication a été faite sur la déclaration “Four digital rights for protecting memory institutions” 23
pour la protection de ce patrimoine.Le rôle sociétal des bibliothèques
Les pratiques de science ouverte ont été également abordées par leur dimension éthique à travers l’impact social des bibliothèques. Outre les considérations techniques et les montées en compétences nécessaires pour le développement de l’open access, il s’agissait d’identifier et d’approfondir les diverses façons dont ce dernier contribue à la démocratisation de la recherche.
Les questions, d’une part, du soutien aux chercheur·euses et d’autre part, de la diffusion de la recherche ont notamment été discutées au cours de plusieurs sessions parallèles. Nataliia Kaliuzhna et Zeynep Aydin ont présenté leurs travaux sur les obstacles à la publication que rencontrent les chercheur·euses aux liens institutionnels faibles, même lorsqu’il s’agit de publier en open access. Les bibliothèques ont un rôle pivot à jouer pour accompagner ces chercheurs et réduire l’injustice épistémique à laquelle iels font face 24
Présentation “Obstacles for Open Access Publishing for Researcher with Weak Institutional Ties – Epistemic Injustice in Scholarly Publishing” – Nataliia Kaliuzhna, TIB – Leibniz Information Centre for Science and Technology, Germany (Allemagne), Kyiv National University of Culture and Arts, Ukraine, Zeynep Aydin, TIB – Leibniz Information Centre for Science and Technology, Germany (Allemagne) – Session 5: Equitable and Inclusive Library Environment – p. 76-78.
Présentation “A ‘Railway Guide’ Through the Research Process? A Librarian’s Quest to Create an Overview of All Available Research Support” – Elisa Rodenburg, Vrije Universiteit Amsterdam, The Netherlands (Pays-Bas) – Session 7: Libraries Engagement in Co-shaping Policies for All II – p. 120-121.
Présentation “Electronic Laboratory Notebooks: A New Challenge for Libraries – The Case of the Université de Lorraine’s Library” – Elodie Papin, Université de Lorraine, France – Session 7: Libraries Engagement in Co-shaping Policies for All II – p. 122-123.
Les principes FAIR se traduisent en français par « Facile à trouver, Accessible, Interopérable, Réutilisable ».
Au soutien à la production de la recherche fait naturellement écho le soutien à une diffusion efficace et équitable de ses résultats. La question de la découvrabilité des publications a notamment été traitée par Raphaël Tournoy dont l’étude de cas présentait Episciences, un nouveau modèle de plateforme éditoriale des revues scientifiques en accès diamant et comment les bibliothèques pouvaient soutenir et bénéficier de ce nouvel outil opéré par le monde académique 28
Présentation “Episciences: Advancing Diamond Open Access Through Repository Integration and Library Partnerships” – Raphaël Tournoy, CNRS - CCSD, France – Session 3: Library Partnerships for Societal Impact I – p. 58-60.
Présentation “Gradual Implementation of Open Research Information at VU Amsterdam” – Matthijs de Zwaan, Vrije Universiteit Amsterdam, The Netherlands (Pays-Bas) – Session 3: Library Partnerships for Societal Impact I – p. 63-64.
Le thème du devoir d’inclusivité des bibliothèques a traversé la conférence LIBER 2025 : trois présentations lors de deux sessions parallèles ainsi qu’une table ronde ont abordé cette question par des angles distincts mais complémentaires. La question de l’accessibilité des services web de la bibliothèque par les personnes en situation de handicap a été traitée par Joona Manner 30
Présentation “Usable Accessibility Requires Effort but Benefits All” – Joona Manner, The National Library of Finland, Finland (Finlande) – Session 5: Equitable and Inclusive Library Environments - p. 78-80.
Présentation : “Reshaping Policy-Speak: Creating Inclusive, User-Centered Library Policies” – Megan M. Bresnahan and Elizabeth Fowler, University of New Hampshire, United States of America (États-Unis) – Session 5: Equitable and Inclusive Library Environments – p. 80-82.
Table ronde “Indigenous Knowledges and Ways of Knowing” – Moderator: Martine Pronk, LIBER Europe, Speakers: Lisa O’Hara, University of Manitoba, Canada, Susanna Parikka, Lapland University Consortium Library, Finland (Finlande), Jane Angel, Council of Australian University Librarians (CAUL), Australia (Australie) – p. 158-159.
Ces retours d’expériences de professionnels s’exprimant également en tant qu’usager·e soulignent l’intrication de la bibliothèque dans la société et son importance dans la construction d’une culture commune. Parallèlement, la participation des usager·es et des citoyen·nes à la vie et aux activités de la bibliothèque contribue à assurer la bonne adaptation de celle-ci au monde qui l’entoure. Les projets scientifiques participatifs constituent un moyen de réduire le coût de la recherche, accélérer celle-ci et s’avèrent un efficace levier d’intégration des bibliothèques au tissu social. Les initiatives décrites par Anja Pedersen 33
Présentation “Collaborate and Innovate: Transforming Libraries through Citizen Science” – Anja Pedersen, University of Southern Denmark, Denmark (Danemark) – Session 13: Library Partnerships for Societal Impact II – p. 192-194.
Présentation “Community Building and Quality Management in Citizen Science Projects” – Stefan Wiederkehr, Zentralbibliothek Zürich, Switzerland (Suisse) – Session 13: Library Partnerships for Societal Impact II – p. 195-196.
Atelier “Roadmapping Collaboration: Research Libraries and GLAM Institutions as Partners in Citizen Science” – Speakers: Thomas Kaarsted, South Denmark University, Denmark (Danemark), Anne Katherine Overgard, South Denmark University, Denmark (Danemark), Stefan Wiederkehr, Zentralbibliothek Zürich, Switzerland (Suisse), Simon Worthington, Open Science Lab – TIB – German National Library of Science and Technology, Germany (Allemagne), Facilitators: Alisa Martek, National and University Library in Zagreb, Croatia (Croatie), Dolores Mumelaš, National and University Library in Zagreb, Croatia (Croatie) Organised by the LIBER Citizen Science Working Group – p. 99-100.
Enfin, l’intervention de Saskia Scheltjens et de Coen Wilders du Rijksmuseum est revenue sur la fusion des services d’archives, de la bibliothèque et des collections du musée en un « Département des services de recherche » qui estompe les frontières, établit des ponts et offre en partage l’expertise des trois institutions afin de faire de leurs données des sources de connaissance plus et mieux accessibles aux conservateur·ices du musée, chercheur·euses, et au public 36
Présentation “Converge or Die: The LAM Perspective Unlocks the Societal Impact of Collections as Data” – Saskia Scheltjens, Coen Wilders, Rijksmuseum, The Netherlands (Pays-Bas) – Session 13: Library Partnerships for Societal Impact II – p. 196-199.
Conclusion
Cette conférence annuelle a traité de nombreux sujets, toujours avec l’ambition de faire monter en compétences chacun·e des participant·es pour lui donner des outils afin de relever les défis qui s’imposent aux bibliothèques en 2025. Le format de la conférence actuelle ne permettant pas de suivre toutes les interventions ni de participer à tous les ateliers, il nous a fallu choisir. Notre billet ne couvre donc pas l’intégralité des présentations, mais toutes les informations pour le compléter sont en ligne.
En effet, pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la chance d’assister à la conférence annuelle, LIBER a publié un résumé des temps forts de la conférence 37
, ainsi que toutes les ressources présentées lors des différentes prises de parole dans une communauté Zenodo dédiée 38. Nous conseillons vivement à toute personne curieuse des sujets brièvement évoqués dans ce billet d’aller explorer les guides, présentations et abstracts qui s’y trouvent.Et rendez-vous du 1er au 3 juillet 2026 autour du thème : The Power of Libraries in an Uncertain World 39
. Pas de baignades au Lac Léman de prévues, mais la découverte de la ville de Trondheim, en Norvège.