Préface

Benoît Epron

Vous l’aurez constaté, ce troisième numéro de la Revue de l’Enssib est l’occasion pour notre revue d’inaugurer deux nouveautés importantes.

D’une part, la Revue de l’Enssib est maintenant hébergée sur le site web du BBF. Ce changement nous semblait opportun pour pouvoir profiter d’une mutualisation des moyens éditoriaux et de communication nécessaires à la vie d’une revue. Cet hébergement nous permet également de profiter d’une visibilité plus importante, le BBF et ses 50 années d’existence bénéficiant évidemment d’un public et d’une notoriété plus larges que notre jeune revue. Ce rapprochement, enfin, nous semble faire sens scientifiquement. Nous espérons ainsi offrir à notre lectorat un ensemble cohérent d’articles et de ressources dans les champs des bibliothèques, de la culture, des savoirs... En proposant dans le même espace une revue professionnelle et une revue académique, nous souhaitons œuvrer au nécessaire rapprochement entre les sciences de l’information et des bibliothèques et les professionnels des bibliothèques et de la documentation.

D’autre part, à l’occasion de ces changements, nous instaurons également une nouvelle approche concernant le fonctionnement des numéros de la revue construits sur appel à articles. En effet, il nous semble aujourd’hui dommage de ne pas profiter des opportunités offertes par la publication numérique afin de s’abstraire de la temporalité traditionnelle du numéro de revue. Suivant cette logique, les dossiers thématiques publiés à partir du n° 3 seront "ouverts". Il sera donc possible de continuer à proposer des articles même après publication du numéro. Notre objectif est d’offrir aux chercheurs des espaces permettant la diffusion des réflexions et résultats scientifiques au rythme de la recherche et non à la cadence des appels thématiques. Les articles envoyés compléteront les dossiers thématiques après évaluation académique en double aveugle.

Nous continuerons évidemment à accueillir en varia des articles ne relevant pas des dossiers ouverts.

Nous espérons que la communauté des sciences de l’information et des bibliothèques s’approprie ce nouvel espace de publication et qu’elle y trouve également matière à réflexion.