A l’occasion du Conseil des ministres du 3 juin 2015, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, a réaffirmé sa volonté « d'offrir la culture à tous ». Dans la suite du Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté (CIEC) du 6 mars 2015, elle a souligné la mise en place de « quatre axes structurants qui visent à favoriser l’exercice de la citoyenneté et le vivre ensemble par la culture ».
- Replacer la culture au cœur de l’éducation pour la jeunesse : cette ambition est partagée avec le ministère de l’Éducation nationale, qui « œuvre au déploiement d’un nouveau plan en faveur de l’éducation artistique et culturelle ».
- Mettre la culture au service de la citoyenneté et des valeurs républicaines : plusieurs actions ont déjà été engagées par le ministère de la Culture et de la Communication, telles la « signature d’une convention pour le développement du service civique dans le secteur culturel » et « l’appel à projet national pour favoriser la maîtrise et la pratique du français par les actions culturelles ».
- Affirmer la diversité culturelle, à l’image de notre société, comme une richesse et reconnaître la pluralité des pratiques.
- Favoriser l’accès de tous à la culture : pour ce faire, le ministère de la Culture et de la Communication « renforce son action en direction des territoires, quartiers ou zones les moins bien desservis par l’offre culturelle ». L’ensemble du réseau des bibliothèques et médiathèques, « premier service culturel de proximité », prend donc une place importante dans ce projet. Le ministère en a profité pour rappeler qu’il avait confié à la sénatrice Sylvie Robert la rédaction d’un rapport sur « l’adaptation des horaires d’ouverture des bibliothèques de lecture publique aux rythmes de vie des Français », question qui anime la profession et les publics depuis longtemps.
Le ministère de la Culture et de la Communication a également rappelé que si la culture permettait à chacun « de s’émanciper, de se construire, de s’ouvrir, de s’enrichir », elle était aussi « une émotion partagée » et un « lien entre les individus » qui « rassemble (…) et fonde le vivre ensemble ».