The International geographic encyclopedia and atlas
Cette encyclopédie est en fait un dictionnaire de noms propres géographiques auxquels ont été ajoutés quelques mots de terminologie géographique, tels désert, longitude, plateau, prime meridian, rio, etc. L'éditeur avance le chiffre de 25 000 noms. Le choix et les notices sont adaptés de la New Columbia encyclopedia (publiée en 1975) et remplissent 887 p. sur 2 colonnes ; on a joint quelques cartons de situation. Aussitôt publiée, aussitôt dépassée par l'histoire politique qui s'ingénie à modifier quotidiennement la toponymie (pour le désespoir des bibliothécaires, entre autres). On a cependant cherché à mettre les données à jour : ainsi, si Madagascar est classée à Magalasy (avec un renvoi), on indique en fin de notice qu'en 1977 elle a repris son nom original. Un appendice récapitule brièvement en 2 pages l'évolution politique des continents en 1978 et 1979. Par contre, il n'est question que des noms actuels : on ne trouvera par exemple ni Saint-Pétersbourg, ni Petrograd, ni Christiania ; mais pour les changements récents, il y a un renvoi de Stalingrad à Volgograd, de Fort-Lamy à Ndjamena... Comme l'annonce la préface, cette encyclopédie s'adresse surtout au public anglo-saxon et particulièrement aux Américains. En effet, la notice concernant les États-Unis comprend 6 pages et fournit les noms de tous les présidents ; au terme « national parks and monuments » on trouve la liste de tous ceux des États-Unis avec leur date de création et leur spécification (p. 515-521) ; tous les comtés des États-Unis sont répertoriés avec leurs chefs-lieux à leur ordre alphabétique ; la « White House » a droit aussi à une notice. Le petit village de Cantigny en France, dans la Somme, bénéficie du même honneur, car il s'y trouve un monument américain commémorant la 1re offensive des Américains en 1918... Le dictionnaire est complété par 62 pages de cartes en couleurs reproduites d'après le Goode's World atlas publié par Rand Mac Nally en 1979, suivi d'un glossaire de termes géographiques étrangers en une page, et d'un index de cette partie d'atlas en 43 pages. Il s'agit donc d'un ouvrage de référence soigneusement composé et fort utile. Sans équivalent actuellement pour le public français, on le consultera en complément du Times, du Lippincott, du Westermann ou du Statesnian's yearbook.