Séminaire international sur les systèmes intelligents de question-réponse et grandes banques de données, 21-30 juin 1977, Bonas (Gers)

Comment fonctionnent, ou comment pourraient mieux fonctionner les systèmes utilisés pour l'interrogation de grandes bases de données bibliographiques ou factuelles ? Tout bibliothécaire ou documentaliste doit aujourd'hui avoir au moins une idée de la voie dans laquelle les auteurs de tels systèmes se sont engagés depuis plusieurs années, sous des bannières diverses : l'information scientifique, l'intelligence artificielle, l'étude des processus cognitifs, etc. Les textes réunis dans ce volume sont à cet égard éloquents : ils traitent tous, ou presque, d'un même sujet, à savoir les mille et une façons de représenter et d'organiser les connaissances, dans une base de données quelconque, pour augmenter l'efficacité des systèmes par lesquels on interroge cette base. Le problème, objectera-t-on, n'est pas nouveau : il y a longtemps que bibliothécaires et documentalistes tiennent eux-mêmes des conférences sur l'organisation des connaissances aux fins de la recherche rétrospective. L'intérêt des travaux présentés dans ce volume est d'abord d'illustrer une fois de plus la pérennité du sujet, même dans le cas des procédures d'interrogation dites en langage naturel : les outils d'analyse conceptuelle du discours ne sont nulle part plus élaborés que dans ces procédures-là... Un enseignement non moins frappant est la convergence des outils en question vers des formes comparables, malgré la diversité de leur nom : réseaux sémantiques, grilles mentales, schémas, scénarios, cadres, etc. Il est essentiel de connaître au moins le sens général de ce mouvement, dans le traitement de l'information, même si l'on n'en maîtrise pas tous les ressorts techniques ; les 22 études réunies dans ce volume, dues à des chercheurs de tous pays, en donnent une image fidèle, qui n'a guère vieilli depuis la date du séminaire où elles furent présentées (1977).