Maître de conférences à l'École nationale de la magistrature avant de devenir premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Nanterre, F.M. Schroeder a fait partie de la Commission de modernisation du langage judiciaire, créée par les pouvoirs publics pour favoriser la compréhension du vocabulaire juridique et la communication entre le juge et le justiciable.

Dans cet ouvrage, il reprend les recherches de cette commission et les traduit en exemples concrets. Trois parties composent l'ouvrage, intitulées successivement : construction, dialectique et vocabulaire. Elles sont suivies d'un index alphabétique de sujets avec renvois aux pages de l'ouvrage.

Celui-ci va constituer un remarquable outil de travail pour les auditeurs de l'École nationale de la magistrature, mais il intéresse aussi les magistrats et les auxiliaires de justice.

Dans son introduction, l'auteur indique qu'il n'a pas eu la témérité de prétendre enseigner en détail l'art difficile de la composition du jugement, mais qu'il a voulu mettre l'accent sur les règles principales qui commandent la confection du jugement civil, étant précisé que rien d'essentiel ne le différencie du jugement en matière pénale. Son objet se limite à la forme du jugement, mais l'expérience permet de se persuader que « la probité de la langue va de pair avec l'exactitude de la pensée ».