Commission d'étude de documentation africaine
L'actualité a mis au premier rang des préoccupations de nombreux chercheurs les questions africaines. Les bibliothèques se doivent par conséquent d'élargir en ce sens leur documentation et d'acquérir en particulier la presse périodique parue dans les pays au sud du Sahara.
Une commission s'est réunie dans ce but le 21 mars à la Bibliothèque nationale; elle était présidée par M. Julien Cain, Directeur général des Bibliothèques de France.
Étaient présents : M. Lelièvre, inspecteur général des bibliothèques, adjoint au directeur général, M. Prinet, conservateur en chef, M. Raux, conservateur, Mlle Bossuat, bibliothécaire, Mme Gorgeon-Demartres, et M. Crémieux-Brilhac de la direction de la Documentation française, Mme Izard, M. Heller de la Maison des sciences de l'Homme, M. Leygnac du Centre d'étude et de documentation sur l'Afrique et l'Outre-Mer, M. Meyriat de la Fondation nationale des Sciences politiques, M. Vié représentant M. Brunsvick, Secrétaire général de la Commission nationale pour l'Unesco et deux représentants de M. Dannaud, Directeur des Affaires culturelles et techniques au Ministère de la coopération.
A la suite de la première réunion du 3 mai 196I, on avait convenu de recenser les organismes susceptibles dans tout pays de fournir des éléments de documentation sur l'Afrique noire, de dresser également la liste de tous les instruments de travail destinés à renseigner sur les périodiques d'Afrique et relatifs à l'Afrique et de recenser les périodiques qui sont publiés sur ce territoire. Mme Izard s'est attachée à mener à bien ces trois tâches et à centraliser les renseignements que pourraient lui communiquer les membres de la commission.
Trois listes provisoires ont été établies. On décide d'étendre dans un deuxième temps l'information aux périodiques et aux ouvrages parus depuis 1945 et même depuis le début du siècle. Pour compléter ces listes, on a décidé de recourir à tous les spécialistes africains ou non, chargés du développement culturel de l'Afrique. C'est pour déterminer qui l'on consultera et pour examiner les questions qui seront posées qu'une nouvelle réunion est fixée au 3 avril.