Livres et journaux dans les tranchées

Par-delà l’image réductrice du bourrage de crâne et de la censure imposés par l’état-major, les pratiques de lecture dans les tranchées démontrent un paradoxal et formidable engouement pour des formes très diverses d’ouvrages : dans le temps long de l’attente dans les tranchées, ce sont bien sûr les journaux, les nouvelles de l’arrière, mais aussi les romans dans lesquels se dit la souffrance du soldat, ou encore des œuvres plus légères. Sous l’impulsion notamment de l’entrée en guerre des États-Unis, les bibliothèques sur le front se développent de manière exponentielle. « Jamais autant de lecteurs ne s’étaient retrouvés sous les drapeaux. »
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