La réalisation du « learning center » de Lille 3 reportée

Rattaché à l’université Charles-de-Gaulle - Lille 3, cet établissement se présente comme un nouveau centre multimédia de ressources et de diffusion des connaissances. Dans un premier temps dédié à l’égyptologie et à l’archéologie, une extension à d’autres disciplines est par la suite prévue.

Le projet initial de financement prévoyait des apports du conseil régional et de l’Etat d’un montant à hauteurs respectives de 10 et 6 millions d’euros, complétés par une enveloppe de 6 millions d’euros dans le cadre du plan campus. Mais la construction du centre est repoussée pour des raisons financières.

« Le projet, annoncé dans le CPER 2007-2013, avait été sous-évalué sur le plan technique : son coût est passé de 22 millions à 47 millions d'euros, ce qui nous oblige à trouver de l'argent supplémentaire », a en effet déclaré Sandrine Rousseau, vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais en charge de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour Fabienne Blaise, présidente de Lille 3 Charles-de-Gaulle, si le « Le projet a été mal budgété au départ »,  c’est surtout  « la découverte de la présence d'amiante dans tout le bâtiment »  qui a « vraiment fait exploser l'enveloppe » budgétaire.

Aujourd’hui, deux scénarios se présentent : détruire la bibliothèque universitaire pour en reconstruire une nouvelle ou bien la réhabiliter. « Dans tous les cas, cela prendra du temps », regrette la présidente de l’université.

Commentaires

La réalisation du Learning center de l’université Charles-de-Gaulle – Lille 3 passera par la rénovation et la transformation de la Bibliothèque universitaire centrale. L’ensemble des partenaires de ce projet mené sous la maîtrise d’ouvrage de la Région Nord Pas-de-Calais ont réaffirmé leur
volonté commune de faire de cet important pôle documentaire – le plus riche au Nord de Paris – un Learning center, lieu de convergence aux missions multiples et intégrées : documentaires, pédagogiques, scientifiques, culturelles. Il s’agit d’un projet de longue haleine, aujourd’hui dans une phase de recherche de financements complémentaires, nécessaires à une rénovation lourde de l’important bâtiment de 17 000 m2 qui n’a pas connu de travaux de rénovation depuis 40 ans. La présence d’amiante à une large échelle dans les matériaux de construction a été confirmée par les études approfondies sur le bâtiment et cela a des incidences majeures sur le coût des travaux, mais des analyses de l’air ambiant réalisées en application des nouvelles normes ont permis d’établir l’absence de danger d’exposition aux fibres d’amiante pour les personnels et les usagers.

Bonjour,

Merci pour toutes ces précisions.

 

Cordialement,

L'équipe du BBF