Deux étudiantes de l’Enssib sont allées à la rencontre des participants à la 4e édition de l’école d’été internationale francophone en sciences de l’information et des bibliothèques (2eif-sib) à Montréal.
Martine
Qu'est-ce que signifie pour vous être bibliothécaire aujourd'hui ?
Pour moi être bibliothécaire c'est d'abord et avant tout être un passeur de savoir. Il ne faut donc pas que l'on sache tout mais il est important qu'on sache comment trouver l'information et la diffuser.
Comment voyez-vous la place du numérique en bibliothèque ?
Le numérique va certainement prendre de plus en plus de place. Le monde se tourne vers le numérique et la bibliothèque doit suivre le courant pour assurer sa prospérité. Toutefois, il ne faut pas mettre de côté les supports traditionnels car il faut répondre à la demande de tous nos publics.
Quelle est votre ambition pour la bibliothèque de demain ?
La question des compétences informationnelles sera un gros défi dans les années à venir selon moi. De plus, comme il y a un taux d'analphabètes fonctionnels de près de 50 % au Québec, je crois que la bibliothèque a de quoi s'occuper à long terme.
Pourquoi avez-vous choisi de suivre cette école d'été ?
J'ai choisi l'école d'été d'abord parce que le sujet m'intéressait. De plus, l'idée de rencontrer des gens venant de l'extérieur était intéressante.