Dans un communiqué, l’Association des bibliothécaires de France (ABF) revient sur le rapport de Sylvie Robert « L’adaptation et l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques publiques », diffusé le 2 novembre dernier.
L’ABF se « réjouit » de la publication de ce document et « salue le travail de la sénatrice Sylvie Robert, qui a mené une réflexion en profondeur, basée sur ses échanges avec les professionnels concernés ». Pour l'association, ce rapport propose un utile état des lieux des bibliothèques publiques en France et présente « un contenu politique contemporain aux bibliothèques publiques ». Satisfaite de la prise en compte de « la diversité des situations territoriales » et « donc des solutions à apporter », l’ABF souligne également que « les aides financières de l’Etat sont un levier d’autant plus utile que ses dotations aux collectivités sont en baisse ».
Concernant les préconisations proposées par Sylvie Robert, l’Association des bibliothécaires de France s’intéresse notamment à la gestion de la Dotation générale de décentralisation (DGD), dont « la restauration d’une part fonctionnement » peut, selon elle, « aider les collectivités à procéder à des extensions et adaptations d’horaires ». Elle regrette toutefois que, « par l’amendement voté ce lundi 9 novembre, sa mise en place se fasse dans une enveloppe budgétaire constante, donc en déduction de la part investissement », là ou Sylvie Robert avait proposé une aide supplémentaire.
En conclusion de son analyse, l’ABF estime que « le rapport contient des recommandations destinées aux collectivités territoriales qui fournissent des pistes sérieuses à prendre en compte dans toute démarche d’adaptation des horaires d’ouverture, mais plus généralement de recherche d’une meilleure organisation de la lecture publique ». Enfin, elle appelle « élus locaux et professionnels des bibliothèques à se saisir des propositions du rapport les concernant pour conforter et améliorer les services rendus par les bibliothèques aux populations ».