Dans un communiqué, l’ABF a demandé le « maintien de l’exonération de toute rémunération au titre du droit de représentation pour les heures du conte et les lectures à voix haute » pour toutes les bibliothèques.
Pour la Société civile des éditeurs de langue française (SCELF), la rémunération des lectures publiques (en particulier des heures du conte pour les bibliothèques) est une « question de principe qui s’applique donc à tous ». Si cela fait déjà « l’objet d’une exception en faveur des lectures se déroulant en librairie », la SCELF propose « de ne taxer que les bibliothèques municipales disposant d’un budget pour leurs animations et donc, de fait, organisant des heures du conte », sur la base d’un forfait annuel de 100 euros.
Tout en rappelant son attachement à la défense des droits des auteurs, l’ABF dénonce cette approche qu’elle juge « inapplicable et inéquitable ». Elle rappelle que « les heures du conte et les lectures à voix haute sont gratuites dans toutes les bibliothèques », qu’elles font partie du quotidien des bibliothécaires et qu’elles participent à « l’apprentissage, à la lutte contre l’illettrisme et à la formation de ceux qui en bénéficient ».