En 2016, l’ABF appelait « à la responsabilité alors que des projets de fermeture de bibliothèques s’annonçaient ». Dans un communiqué, l’association vient de nouveau de faire appel « à l’esprit de responsabilité des décideurs pour ne pas sacrifier un service public essentiel ». Elle a notamment indiqué que :
- « diminuer les effectifs c’est réduire les services rendus à la population ;
- diminuer les horaires d’ouverture, augmenter les tarifs d’inscription ou introduire une tarification, c’est écarter des publics, c’est restreindre l’utilisation de lieux publics essentiels à toute la population en particulier les publics jeunes et les publics défavorisés ;
- supprimer des lieux d’accueil du public ne peut se faire que si le maillage du territoire demeure satisfaisant et n’écarte aucune population, notamment celle qui est la moins mobile (enfants, public familial, personnes âgées, publics éloignés de la lecture) ».
L’Association des bibliothécaires de France a également salué « les mobilisations citoyennes qui se manifestent régulièrement à l’occasion de projets de fermeture ».