Chronique des bibliothèques françaises

Bibliothèque de l'Arsenal.

Acquisitions récentes (1963-1968). - Des informations parues dans les précédents numéros de ce Bulletin 1 ont signalé les principales acquisitions de la Bibliothèque de l'Arsenal au cours de ces dernières années. Des documents et des ouvrages d'un grand intérêt sont entrés depuis dans les collections, soit par achat, soit par don et il paraît utile de signaler les principaux d'entre eux. L'on mentionne ici ceux qui sont entrés dans les fonds généraux, réservant pour le prochain numéro la suite des acquisitions concernant les collections théâtrales.

Manuscrits et autographes :

En ce domaine, on s'est surtout préoccupé d'acquérir des documents provenant de personnages et d'écrivains dont l'existence a un lien étroit avec l'histoire de l'Arsenal. On peut ainsi citer :

- XVIIe siècle : Une lettre autographe de Sully au cardinal de Richelieu datée et signée du 16 février 1626, rendant hommage à l'œuvre du rétablissement de la France entreprise par le nouveau ministre et recommandant son fils (don de la Société des amis de la Bibliothèque nationale) - 4 lettres signées du maréchal de La Meilleraye, grand-maître de l'Artillerie, dont l'une, du 4 décembre 1635, est probablement adressée à Richelieu et dans laquelle il annonce la reddition de Vaudémont, et une autre, du 22 octobre 1652, est envoyée à Mazarin, pour lui demander que le gouvernement de la Bastille soit rattaché à celui de l'Arsenal (achat).

- XVIIIe siècle : L'Office de sainte Barbe, patronne des artilleurs, manuscrit in-folio, sur vélin orné de peintures, a été exécuté en 1734 pour le Duc de Maine, grand-maître de l'Artillerie, et destiné à chapelle de l'Arsenal; il est relié en maroquin rouge à dentelles aux armes du destinataire. - Trois lettres signées du duc du Maine, 1734-1735, et adressées au Cte de Pighetti à Parme sont relatives aux événements de la guerre d'Italie (achat) tandis qu'une lettre autographe signée de la duchesse du Maine (23 février 1732) est adressée au Cardinal de Fleury pour lui demander une pension. C'est encore à l'histoire des directeurs de l'Artillerie et plus précisément à celle du fondateur de la Bibliothèque de l'Arsenal que se rattache une lettre autographe adressée au Marquis de Paulmy par son secrétaire Orell alors qu'il était ambassadeur en Suisse. - Différents manuscrits se rapportant à l'histoire de Mme de Genlis qui occupa, comme on le sait, un appartement à l'Arsenal : un fragment autographe de son Journal entre le 23 janvier et le 12 février 1788; l'Arcadie, souvenirs religieux - deux lettres autographes de Mme de Genlis et un fragment autographe intitulé : Le Tombeau (achat). - De l'Abbé Grégoire, qui fut pendant quelques mois membre du Directoire de l'Arsenal, sont entrées 20 lettres autographes adressées à divers correspondants, ainsi que différentes notes de sa main (don M. Grünebaum-Ballin président de la Société des amis de l'Abbé Grégoire).

D'un intérêt plus général, on signalera quelques autographes de Mercier de Saint-Léger sur Jean Parson (don Paul Caron). Mais l'ensemble de loin le plus important est constitué par les manuscrits de Sébastien Mercier, qui comprennent des articles, des opuscules et des fragments de ses œuvres, touchant aux sujets les plus divers : littérature, morale, histoire, politique, beaux-arts, sciences, philosophie, religion; on peut noter, en particulier, quelques chapitres présentant des variantes avec le texte imprimé dans les Tableaux de Paris. A cela, il faut ajouter 16 pièces de théâtre et des fragments de pièces inachevées, ainsi qu'une correspondance comprenant 16 lettres de Mercier et une trentaine reçues de divers correspondants, dont Lavater, Bernardin de Saint-Pierre, Sénancour (achat).

- xixe siècle : La bibliothèque s'est efforcée d'acquérir aussi régulièrement que possible les lettres manuscrites et documents se rapportant à Charles Nodier et qui rappellent le rôle qu'a joué le Salon de l'Arsenal à l'époque romantique, ainsi la correspondance entre Charles Nodier et François Buloz d'une part, Alexandre Dumas père et Buloz, de l'autre, 1863-1853 (achat). A cet ensemble sont venues s'adjoindre 7 lettres de Charles Nodier à divers correspondants : Techener, Renduel, Théodore Jouffroy (achat) ainsi que 19 lettres de Charles Nodier à Jean de Bry, préfet du Doubs (don de la famille de Boyer de Sainte-Suzanne). On peut signaler aussi 9 lettres et notes de Charles Nodier, 2 lettres et un sonnet de Marie Menessier-Nodier, 38 lettres de Félix Arvers à Alfred Tattet et divers documents entrés par achat. Mais la pièce la plus évocatrice reste un album relié au nom de la Baronne Marie de Marches contenant des pièces de vers de quelques-uns des plus grands parmi les écrivains de l'époque romantique : Vigny, Hugo, Sainte-Beuve, Dumas père, Nodier, ainsi que des dessins à la mine de plomb, dont un d'Eugène Isabey, et une aquarelle du Baron Taylor, l'ami de Nodier, sous une reliure de maroquin à grain long à décor mosaïqué, signée Alphonse Giroux (1833).

L'importance du fonds intéressant le saint-simonisme conservé à la bibliothèque de l'Arsenal a fait acquérir une lettre autographe signée de Claude-Henry de Rouvroy, comte de Saint-Simon (30 novembre 1830), 9 lettres du Père Enfantin, 1 lettre de Michel Chevalier (achat) et 42 lettres adressées à Eugène d'Eichtal par divers correspondants (don).

- xxe siècle : Déjà très riche des manuscrits de José-Maria de Heredia entrés soit grâce à la générosité de ses descendants, soit par acquisition, la bibliothèque a pu recueillir ses premiers vers intitulés Bouquet de pensées ainsi que des lettres et documents de sa main ou se rapportant à sa carrière : 1 lettre autographe de Marcelline Desbordes-Valmore à Alexandre Dumas pour lui recommander le poète alors âgé de 16 ans. De l'auteur des Trophées lui-même sont entrées 47 lettres adressées à son ami, le Vicomte de Guerne, 1 lettre à son gendre, Maurice Maindron, au verso d'une lettre de Georges Leygyes, 14 lettres à Ferdinant Brunetière et à la Revue des Deux-Mondes. C'est aussi en souvenir de José-Maria de Heredia que Mme Henri de Régnier a légué à la bibliothèque de l'Arsenal un grand nombre de manuscrits des œuvres qu'elle a publiées sous le pseudonyme de Gérard d'Houville ainsi que les manuscrits et les dessins de son fils, Pierre de Régnier; à cet ensemble considérable, s'ajoute le legs de nombreux ouvrages imprimés dont il sera question plus loin (1964).

Un don important de Georges G. Toudouze a fait entrer à la Bibliothèque de l'Arsenal, outre ses œuvres personnelles et celle de son père, Gustave Toudouze, les archives manuscrites de sa famille, une volumineuse correspondance, de très nombreux ouvrages dédicacés à son père ou à lui-même, en particulier par les premiers membres de l'Académie Goncourt, dont, on le sait, les archives sont conservées à l'Arsenal. - De même la bibliothèque possédant déjà des manuscrits d'Octave Mirabeau, a-t-on pu acquérir, d'une part, 30 lettres autographes de cet écrivain adressées à Paul Hervieu, d'autre part, 10 lettres autographes de Paul Bourget à Octave Mirbeau.

- La Bibliothèque de l'Arsenal a pu acquérir le manuscrit autographe de Jean Cocteau, Le Secret professionnel, le Potomak et articles divers constitués par des cahiers d'écolier, manuscrits de premier jet accompagnés de dessins, reliés pour Maurice Sachs (achat).

- Don a été fait, d'autre part, du journal de Ferdinant Bac et de nombreuses notes de voyage.

B. Ouvrages imprimés.

Très riche d'incunables et de livres rares imprimés du xve au XVIIIe siècle, la Bibliothèque de l'Arsenal est certes moins bien pourvue de beaux livres parus à partir de la Révolution. Pour combler une des plus graves lacunes de ses collections, il a été possible de se procurer un exemplaire unique des Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine avec les illustrations de Fragonard, en différents états et une planche inconnue (Paris, Didot l'Aîné, 1795), reliés en deux volumes de maroquin rouge doublés de maroquin bleu par Cuzin; on a pu y joindre un troisième volume contenant une suite d'eaux-fortes d'épreuves avant la lettre pour le même ouvrage dans une reliure de G. Cretté (achat).

Pour le xixe siècle, on peut signaler différentes éditions originales d'écrivains de l'école romantique : Marcelline Desbordes-Valmore, L. Desnoyers, Th. Gautier, Lamartine, Murger, et, bien entendu, de Nodier : Jean Sbogar, édition originale (achat). Parmi les ouvrages illustrés de la même époque, des acquisitions importantes ont permis de faire entrer un exemplaire de Balzac, Œuvres complètes, édition Houssiaux, 20 volumes (achat), des Œuvres de Molière illustrées par Tony Johannot, de Méry, Les Joyaux et les Parures, ill. de Gavarni en deux volumes sous reliure d'éditeur, enfin, de la Némésis médicale, illustrée par Daumier.

Le legs de Mme Henri de Régnier a fait entrer à la Bibliothèque de l'Arsenal, outre un certain nombre d'ouvrages anciens des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles d'auteurs français ou italiens ayant appartenu à José-Maria de Heredia et à Henri de Régnier, une suite remarquable d'éditions des xixe et xxe siècles : Alphonse Chénier, Théophile Gautier, José-Maria de Heredia, Leconte de Lisle, Colette, P. Loüys et beaucoup d'autres ont ici leur place à côté d'une série de beaux exemplaires des œuvres de Henri de Régnier et de Gérard d'Houville.

Mme Edmond Jaloux a fait don, de son côté, d'un certain nombre d'éditions provenant de la bibliothèque de son mari. Rappelons d'autre part que le don Georges Toudouze comprend, outre les documents manuscrits dont il a été question, de nombreux ouvrages imprimés, des romans principalement, dédicacés à son père ou à lui-même.

Grâce à différentes acquisitions, sont entrées un grand nombre d'éditions d'auteurs surréalistes représentées par des exemplaires sur beau papier et dédicacés, notamment celles d'Apollinaire, Le flaneur des deux rives, édition originale, 1918 (achat 1968); Breton, Au lavoir noir avec une fenêtre de Maurice Duchamp, et Légitime défense ; Tzara, Arbre des voyageurs, avec une lithographie de Miro; Arp, Poème sans prénom, dessins de Sophie Tœber, et Farouche à quatre feuilles, ainsi qu'une centaine de numéros de petites revues littéraires de la même époque et toutes rarissimes.

Signalons enfin, parmi les ouvrages illustrés par les peintres-graveurs contemporains, que la bibliothèque a reçu les Géorgiques, avec les eaux-fortes de Dunoyer de Segonzac (don à l'artiste), Rosalinde sur l'eau d'André Suarès, bois gravés de Jacques Beltrand (don de l'artiste), l'Enterrement d'Heure douze, texte et eaux-fortes de Clochez (don de l'artiste), Lumière du Mexique, lithographies d'Yves Brayer (don de l'artiste), Buffon, Histoire naturelle, bois gravés à la manière japonaise par Germaine de Coster (don de l'artiste), ainsi qu'une série d'ouvrages illustrés par Krol. F. : Kafka, Un médecin de campagne, J. Paulhan, Les causes célèbres, E. Ionesco, La photo du Colonel, A. Gide, Thésée, La Fontaine, Fables, O. Wilde, The Ballad of Reading Caol, L'Apocalypse.

C. Reliures.

Parmi les ouvrages de l'époque romantique entrés ces dernières années dans les collections, certains sont remarquables par leur reliure. On peut citer, entre autres, deux reliures de Thouvenin, l'une en maroquin vieux rose, sur l'ouvrage de Gabriel Legouvé, Le Mérite des femmes et autres poésies (achat 1964), l'autre, en maroquin aubergine à décor mosaïqué, sur l'ouvrage d'Antoine-Pierre du Tremblay, Apologues, offert par M. Henry Davis, l'amateur anglais bien connu, qui vient, comme on sait, de faire don de sa remarquable collection de reliures au British Museum.

D. Aquarelles, Estampes, Médailles.

Parmi les amis d'Achille Devéria qui posèrent pour le peintre quand celui-ci publia les lithographies en couleurs illustrant les Heures de la Parisienne (1840), Mme Marie Menessier-Nodier figura la parisienne au théâtre. Une charmante aquarelle originale établie à cette fin par le peintre a pu être acquise d'un marchand anglais.

A l'occasion de l'exposition « Cartes à jouer », organisée à la Bibliothèque nationale par M. J.-P. Seguin, Mme Paul Marteau a donné à l'Arsenal des planches de moulages de cartes à jouer et des cartes à jouer, des estampes faisant double emploi avec celles qui sont entrées au Cabinet.

L'administration des Monnaies a remis de son côté à la bibliothèque un lot de médailles représentant certains des personnages illustres ayant vécu à l'Arsenal ou fréquenté le salon de Charles Nodier.

E. Mobilier.

Déjà si riche de beaux meubles anciens, la Bibliothèque a reçu une chaise cannée du XVIIIe siècle, estampillée de l'ébéniste parisien Letellier, complétant une série de cinq chaises semblables (don de la Société des amis de la Bibliothèque nationale).

Enfin, parmi les pièces importantes du legs fait à l'Arsenal par Mme Gérard d'Houville, figure un très beau bureau Louis XVI en acajou, ayant appartenu à José-Maria de Heredia et que le poète utilisait dans l'appartement qu'il occupait à la Bibliothèque de l'Arsenal.

Bibliothèques municipales.

Bar-le-Duc (Meuse).

Inauguration officielle de la bibliothèque des « Jeunes Lecteurs. » - La bibliothèque des «Jeunes lecteurs » a été inaugurée officiellement le 28 janvier 1969. Dans sa salle accueillante se pressaient plus de cent personnalités et invités à titres divers. Citons entre autres : M. le Ministre Jacquinot, député et président du Conseil général de la Meuse, M. Bézian, préfet de la Meuse et Madame, M. Marizier, conseiller général, maire de Bar-le-Duc et Madame.

M. Leglaye responsable de la bibliothèque municipale s'est attaché, au cours de son allocution, à dégager les idées maîtresses de cette réalisation, insistant bien sur le fait qu'elle était une œuvre d'équipe. La salle de lecture allie esthétique colorée et confort. A l'extérieur on espère remplacer la cour par une pelouse et abattre le mur qui entoure la bibliothèque. Celle-ci est séparée en deux parties. La partie 6-II ans (avec sièges et meubles appropriés) et la partie II-15 ans. Naturellement, les ouvrages diffèrent selon qu'on s'adresse aux plus jeunes ou aux plus âgés. Sont mises à la disposition des premiers des œuvres d'un intérêt artistique certain. Tous les albums sont plastifiés et renforcés de charnières. Le choix des enfants est entièrement libre, la consultation et l'emprunt des livres gratuits. Le jeune lecteur sera guidé dans son choix par une responsable qui devra toujours rester à sa disposition sans rien lui imposer. Les enfants plus âgés bénéficient aussi d'un choix plus étendu : albums, romans, ouvrages spécialisés, encyclopédies... Ils apprennent l'usage de quatre fichiers-catalogues (auteurs, matières, titres, systématique selon la classification Dewey) et on espère qu'ils prendront goût à la recherche bibliographique. Cette splendide réalisation ne fut possible que grâce à l'effort de la municipalité complété par la subvention du Ministère de l'éducation nationale. Notons encore que les fonds municipaux, les dons particuliers et le dépôt très important consenti par la bibliothèque centrale de prêt ont aussi largement contribué à garnir les rayons.

Citons pour terminer quelques chiffres plus qu'encourageants : de février à avril, le nombre total d'emprunteurs et de livres est passé de 732 à 1 57I et celui des lecteurs sur place de 694 à 765.

La Roche-sur-Yon (Vendée).

La nouvelle bibliothèque municipale de La Roche-sur-Yon a été inaugurée le Ier mars 1969 en présence de M. Dennery, directeur des bibliothèques et de la lecture publique, et de M. Reiller, préfet de la Vendée. M. Caillet, inspecteur général et Mlle Garrigoux, conservateur en chef du Service de la lecture publique à la Direction des bibliothèques et de la lecture publique accompagnaient M. le Directeur des bibliothèques.

La bibliothèque municipale était installée dans différentes salles de la mairie depuis 1843. Ces locaux répondaient pleinement aux besoins du siècle dernier mais ils ne pouvaient plus satisfaire aux exigences présentes. Deux tables, seulement, étaient à la disposition des lecteurs désireux de consulter les usuels, et les collections s'entassaient dans un espace par trop restreint.

Dès 1963, des pourparlers s'engageaient entre la ville et la Direction des bibliothèques, représentée par MM. les Inspecteurs généraux Masson et Caillet, en vue de la construction d'un nouveau bâtiment. Après bien des démarches, ces pourparlers ont abouti et une subvention correspondant aux 35 % de la dépense des travaux fut accordée par le Ministère de l'Éducation nationale.

Les architectes MM. Durand et Ménard, en liaison étroite avec M. Bleton, conservateur en chef au Service technique de la Direction des bibliothèques et de la lecture publique, dressèrent les plans de cette bibliothèque.

L'emplacement choisi pour l'édification de ce nouveau bâtiment est central et a l'avantage de se trouver dans un secteur de la ville relativement calme : site de l'ancien Dressage, bordé au Nord par la rue La Fayette, à l'Ouest par la rue Thiers, à l'Est et au Sud par deux murs mitoyens bordant des propriétés construites. Le terrain réservé à la construction de la bibliothèque a une superficie de 1 946 m2.

L'édifice se présente en deux bâtiments accolés en forme de « T ». L'un est utilisé comme magasin à livres ou « tour à livres », l'autre accueille le public soit pour le prêt, soit pour la lecture.

La partie de la construction réservée aux services publics comprend deux niveaux.

Au rez-de-chaussée, l'entrée principale de la bibliothèque est constituée par un vaste hall. Ce hall est prolongé par une salle d'expositions d'une superficie de 30 m2. Lorsque ce local sera aménagé, il permettra d'organiser de petites expositions de gravures, de livres ou de manuscrits.

A la suite de cette pièce, on trouve la salle de prêt comprenant une section pour adultes et une section pour enfants. C'est la banque de prêt en forme de fer à cheval qui délimite chaque section. La superficie de cette salle atteint 200 m2. La longueur de rayonnage offre la possibilité de mettre plus de 8 ooo volumes à la disposition du public. L'accès libre permet aux lecteurs de choisir directement leurs livres en rayons. La salle de prêt pour adultes est agrémentée d'une surélévation où ont été rangés tous les romans et où a été aménagé un coin pour périodiques. La partie latérale de certains épis est ornée d'affiches ou lithographies de Calder, Miró et Tal Coat.

La salle des enfants est spécialement organisée pour les jeunes lecteurs d'une manière à la fois pratique et accueillante avec quelques meubles à leur portée et une collection intéressante de livres et d'albums.

Toujours au rez-de-chaussée, un local d'une superficie de 30 m2 est réservé à la discothèque. Lorsque les travaux d'insonorisation seront terminés, la discothèque pourra mettre à la disposition du public trois cabines d'écoute individuelles et une salle commune d'écoute pouvant contenir environ 25 personnes.

L'éclairage naturel du rez-de-chaussée est relativement favorable et l'éclairage artificiel se compose de nombreux plafonniers ronds et de plusieurs rampes de tubes fluorescents. Un pare-soleil protège les ouvertures sud du « coin des enfants ».

La partie basse du plafond est en lames de peuplier carolin.

Les murs des salles de prêt pour adultes et pour enfants sont ou en béton brut, ou recouverts d'un enduit gros grain peint en blanc, ou de panneaux, contreplaqué okoumé, laqués blanc. Le sol du hall d'entrée, de la salle d'expositions et d'une partie de la section de prêt adultes est en grès d'Artois (dalles de 30 cm × 30); partout ailleurs c'est une moquette d'un joli bleu qui garnit le sol. Dans la discothèque, les murs sont recouverts aux 2/3 de la même moquette.

Tous les rayonnages, montés sur socle en statifié noir mat, sont en avodiré. La banque de prêt est en formica blanc et comporte trois postes de travail. Des fauteuils ou chauffeuses en plastique blanc équipent le coin des revues et la discothèque. Les fichiers, en bois clair, sont montés sur tubes carrés chromés. Le reste du mobilier se compose de tables rondes, avec piétement de tubes ronds chromés et dessus en stratifié gris clair, accompagnées de chaises Jacobsen en teck.

On accède au premier étage par un vaste escalier en bois lamellé collé d'une seule pièce dont les marches sont revêtues de la même moquette bleue.

On trouve alors, à droite, le bureau du bibliothécaire et, à gauche, les fichiers à partir desquels on découvre la salle de travail.

Cette vaste salle de 170 m2 peut accueillir 72 lecteurs. Toute la façade nord, tant au rez-de-chaussée qu'au premier étage, est composée de larges baies vitrées. Une partie de la façade sud de la salle de lecture est équipée d'un grand meuble à périodiques avec tablettes d'exposition basculant pour libérer tous les numéros de l'année en cours, l'autre partie ainsi que la face ouest sont tapissées d'usuels classés dans des meubles qui ne dépassent pas deux mètres de hauteur.

Les murs sont recouverts d'un enduit gros grain peint en blanc et l'éclairage artificiel est composé de cinq rampes de tubes fluorescents.

Le sol est recouvert partout d'une moquette bleue. Le mobilier de cette salle de lecture comprend des rayonnages et un présentoir à revues en chêne clair. La banque de prêt, avec deux postes de travail, est en formica noir mat. Les 18 tables rectangulaires, de chacune 4 places, sont en stratifié gris clair, avec piètement de tubes ronds chromés. Les chaises Jacobsen sont noires.

L'ensemble de toutes les salles à la disposition du public est d'un aspect fort agréable grâce surtout à l'harmonie des tons et aussi à la luminosité offerte par les grandes baies vitrées qui recouvrent la totalité de la façade nord de l'établissement.

Le bâtiment réservé aux services intérieurs et au magasin à livres comprend quatre niveaux.

Le point de jonction entre la partie publique et la tour à livres est, au rez-de-chaussée, la discothèque.

A partir de là, on découvre, en face, le monte-charge, à droite, une salle de 125 m2 qui constitue la réserve des livres rares (manuscrits, incunables, vieux fonds), à gauche, deux pièces, l'une de 16 m2 et l'autre de 63 m2, affectées à la préparation et la réparation des livres, enfin un garage de 45 m2 qui permet les livraisons des fournisseurs sans troubler la marche des services publics. Les trois niveaux, de 300 m2 chacun, sont utilisés comme magasins. Pour l'instant, seules les Ier et 2e niveaux sont aménagés. La salle de lecture communique avec le 2e niveau.

L'éclairage artificiel de ce bâtiment comprend de très nombreux tubes fluorescents et des pare-soleil protègent les ouvertures sud et nord.

Les murs sont peints en gris et la cage d'escalier qui contourne le monte-charge est de couleur orange.

Le sol est recouvert de dalflex.

Quant au mobilier de « la tour à livres », il est composé de rayonnages métalliques. On compte actuellement environ 5 000 mètres de ces rayonnages, disposés en épi dans le sens de la longueur. Ces rayonnages auto-porteurs sont équipés de tablettes mobiles, tablettes abattantes, indicateurs de rangée, porte-fiches et porte-étiquettes.

A signaler enfin que la bibliothèque est d'un abord très agréable. Elle est entourée de jardins où se mêlent lierre, lavande, thym et autres arbustes. Face au hall d'entrée, est situé un bassin agrémenté de jets d'eau. Le côté pratique n'a pas été délaissé puisque dans la partie sud de la surface réservée à la bibliothèque a été aménagé un parking au profit des usagers.

Après un mois d'utilisation, il faut reconnaître que la nouvelle bibliothèque obtient un vif succès : les lecteurs jeunes ou adultes sont pleinement satisfaits de ces locaux accueillants et fonctionnels. Laissons parler les chiffres, en mars 1968 : 1898 livres avaient été prêtés, en mars 1969 : 6 482. Le nombre des prêts a donc plus que triplé...

Toulouse (Haute-Garonne).

Exposition sur Pistoia. - Le consulat d'Italie a organisé à la Bibliothèque municipale de Toulouse une exposition intitulée « Trois siècles d'architecture et sculpture dans le territoire de Pistoia (XIe-XIIIe siècle) » du 15 au 23 avril 1969. Elle a consisté en une série d'agrandissements photographiques présentant soit des ensembles soit des détails architecturaux.

Elle a été complétée par des conférences et des projections de diapositives en couleurs sur l'art roman de Lucca et Pistoia au Centre régional de pédagogie.

Tours (Indre-et-Loire).

Une année d'expositions. - Deux activités d'animation pour les adultes sont particulièrement mises en œuvre à la Bibliothèque municipale de Tours : le « Thème du mois » 2 et des expositions (une par mois en moyenne durant l'année scolaire), organisées par la bibliothèque ou simplement abritées dans ses locaux (salle d'exposition, hall d'entrée et même escaliers). Par ailleurs, des conférences sont organisées par l'Association des amis de la Bibliothèque municipale et du Musée des Beaux-Arts de la ville de Tours : le sujet des cinq conférences de la saison 1967-1968 était le xve siècle français.

I. Les thèmes du mois :
- septembre 1967 : Costumes et coutumes;
- octobre 1967 : Adolescence et jeunesse;
- novembre 1967 : Les Trois grandes puissances économiques et démographiques ;
- décembre 1967 : La Paix;
- janvier 1968 : Architecture et urbanisme;
- février 1968 : Promotion sociale et métiers;
- mars 1968 : La Touraine;
- avril 1968 : Camping-caravaning;
- mai 1968 : Le Marché commun;
- juin-juillet 1968 : Enseignement et université.

2. Les Expositions :

- 3-18 novembre 1967. Les applications pacifiques de l'énergie nucléaire. -C'est le hall d'entrée de la Bibliothèque municipale qui abrita cette exposition, organisée par le Centre lyrique d'action culturelle de Tours (à l'occasion de la représentation à Tours de l'opéra de Marcel Landowski « Le Fou ») avec le concours du Commissariat à l'énergie atomique et d'Électricité de France. Parmi les panneaux présentés (graphiques, tableaux, diagrammes), on remarquait de belles photos et des dessins en coupe montrant la structure des centrales électriques nucléaires. Et c'est le conservateur de la bibliothèque qui dut s'acquitter de la tâche délicate de présenter l'exposition lors de l'inauguration, et de donner les explications techniques sur le fonctionnement d'une centrale nucléaire... Le métier de bibliothécaire a parfois des aspects imprévus.

- 13-21 novembre 1967. Peintures d'enfants dans les ateliers de la section « jeunesse » de la Bibliothèque municipale. En plus des activités d'animation pratiquées depuis une dizaine d'années à la section « enfants » de la Bibliothèque municipale de Tours (heure du conte, présentation de livres à l'épiscope, projection de films ou diapositives, chant choral, télé-club, clubs de jeunes archéologues, naturalistes, philatélistes, etc...), une nouvelle formule a été créée voici quatre ans : il s'agit de l'expression graphique. A l'annexe Saint-Exupéry en effet, les enfants peuvent faire de la peinture, sous la surveillance et avec les conseils de deux anciennes étudiantes de l'Ecole régionale des Beaux-Arts. Les conseils sont surtout d'ordre technique, l'expression de chaque enfant restant très libre.

Soixante de ces œuvres d'enfants étaient présentées dans la grande salle d'exposition de la bibliothèque. L'expression libre donne lieu à des œuvres extrêmement originales, aux tons souvent très vifs, parmi lesquelles quelques peintures non figuratives.

Un arbre de Noël, œuvre collective celle-là, complétait l'exposition, et montrait que l'expression de groupe est poursuivie parallèlement à l'expression individuelle.

- 27 novembre-9 décembre 1967. Culture et monde moderne. Cette exposition organisée à la Bibliothèque municipale par le Club « Citoyens 60 », présentait principalement des documents sur la Comédie de la Loire, compagnie tourangelle, et la Maison de la culture de Bourges, ainsi qu'un hommage à Pierre Halet, dramaturge tourangeau qui, avec La Provocation et Le Cheval-Caillou, a fourni à la Comédie de Bourges des pièces particulièrement appréciées. Au centre de l'exposition, le tourangeau d'adoption Calder présentait le « Totem », son œuvre la plus récente, qui réalise la jonction du mobile et du stabile et marque une date importante dans l'œuvre de l'artiste.

Le 5 décembre, parallèlement à cette exposition, était organisé à l'auditorium de la bibliothèque un échange de vues public entre Gabriel Monnet, directeur de la Maison de la culture de Bourges, et Guy Suarès, directeur de la Comédie de la Loire, échange de vues où le mot « contestation » fut prononcé, avec quelques mois d'avance, et qui provoqua à Tours des débats passionnés.

- 27 novembre-9 décembre 1967. - Exposition de livres d'étrennes pour enfants, organisée par la bibliothèque municipale et le Syndicat des libraires du Val de Loire, dans une partie de la salle d'exposition (l'autre partie étant occupée par « Culture et monde moderne »).

Du petit album pour enfants qui ne savent pas encore lire jusqu'aux encyclopédies, un vaste choix de livres et même de bandes dessinées anciennes et contemporaines, était présenté au public, une très large part étant faite aux textes modernes écrits spécialement pour les jeunes par des auteurs particulièrement au fait des désirs et des besoins des adolescents.

De nombreux catalogues d'éditeurs étaient à la disposition des visiteurs, qui ont pu se rendre compte de l'effort important accompli en France ces dernières années, effort encore insuffisant dans certains domaines documentaires : il est courant en effet de voir les « clubs de jeunes » de la Bibliothèque municipale (moins de 14 ans) devoir emprunter des livres de la section « Étude » pour trouver la documentation nécessaire à leurs publications... car les clubs de jeunes de la bibliothèque ont leurs publications, qu'ils réalisent entièrement eux-mêmes.

- 15 février-10 mars. Maxime Gorki. - Cette exposition marquait le centenaire de la naissance d'Alexei Maximovitch Pechkov, dit Maxime Gorki. Son inauguration, le 15 février, fut précédée d'une conférence de M. Kazanski, attaché culturel de l'ambassade d'URSS. Au cours de l'inauguration, des poèmes de Gorki furent récités par Danièle Poulain, actrice de la Comédie de la Loire et grâce à Mme Koucheleva-Duchemin, professeur de russe, on put entendre la voix de Gorki enregistrée sur disque.

L'exposition elle-même avait été organisée par Mme Koucheleva-Duchemin, avec l'aide de Mlle Ragot, bibliothécaire.

Les panneaux, prêtés par la bibliothèque de l'Association France-URSS, étaient composés de grandes photos commentées retraçant, en une sorte de livre vivant, la vie et l'œuvre de Gorki. Dans les vitrines, on remarquait diverses éditions de Gorki en russe et en français, prêtés par Mme Duchemin, la Bibliothèque nationale et l'Institut d'études slaves, ainsi que des exemplaires de journaux russes contenant des articles de l'écrivain. La Bibliothèque nationale avait fourni en particulier un livre portant un envoi autographe de l'auteur.

Des documents du T.N.P. présentaient « Gorki et le théâtre », une autre vitrine « Gorki et le cinéma », avec des photographies extraites du film de Donskoï.

Deux vitrines retenaient particulièrement l'attention du visiteur français : l'une contenant les livres que Gorki disait avoir lus, en particulier des œuvres de Flaubert, Maupassant, Anatole France, et une autre consacrée à Gorki et la France, avec en particulier des photographies illustrant son amitié avec Romain Rolland.

A l'occasion de cette exposition, une conférence fut donnée le 26 février par M. Jean Perus, maître de conférences à la Faculté des lettres et sciences humaines de Clermont-Ferrand, sur le thème du féminisme chez Gorki.

- 16-23 mars. Peintures de Pierre Petit. - Cette présentation des peintures d'un artiste tourangeau destinées à décorer par la suite le pavillon « Accueil de France » du Syndicat d'initiative de Tours occupait les escaliers, la salle d'expositions étant elle-même prise par deux autres manifestations. Le thème de ces œuvres était naturellement : « Touraine, jardin de la France et pays des châteaux ».

- 16-30 mars. L'Archéologie aérienne. - Il s'agissait essentiellement de photographies commentées, présentées par M. Raymond Chevallier, professeur à la Faculté des lettres et sciences humaines de Tours. Deux exemples remarquables étaient donnés : les réalisations de M. R. Agache, directeur régional des Antiquités préhistoriques de Nord-Picardie, avec des enclos proto-historiques et une série de villas gallo-romaines, et celles de M. R. Goguey, professeur au Lycée de Dijon, qui a montré, entre autres, que la fameuse tombe de Vix faisait partie de toute une nécropole, et qu'on pouvait nettement voir, à Alésia, la trace des retranchements de César et des vestiges encore inconnus de la ville.

Une section de l'exposition était en outre consacrée à la pédagogie de la photointerprétation.

- 16-30 mars également. Invitation à l'aventure marine. - La toute jeune section tourangelle de l'association « Jeunesse et Marine » avait organisé cette petite présentation qui occupait la partie de la salle d'expositions laissée libre par « l'Archéologie aérienne ». On pouvait y admirer principalement de remarquables maquettes. L'inauguration suivit d'une demi-heure celle de l'autre exposition, et se déroula en présence de l'amiral Huet et du Père Yves Mesnard, fondateur de « Jeunesse et Marine ».

- 4-30 avril. La Table, l'art et l'histoire. - A l'occassion du 93e Congrès national des sociétés savantes, dont le thème était l'alimentation, une exposition sur « la table, l'art et l'histoire », organisée conjointement par M. Riche, directeur des services d'Archives, M. Chade, conservateur du Musée des Beaux-Arts et par Mlle Lecoanet, bibliothécaire s'est tenue à la Bibliothèque municipale du 5 au 23 avril.

Le sujet, amusant, s'était révélé très vaste et on s'était limité à une esquisse de la civilisation française en ce domaine, avec une partie plus spécialement tourangelle. Des passages d'encyclopédies, des extraits de chroniques, un registre de comptes évoquaient le Moyen âge. Pour le xvie siècle, on trouvait évidemment Rabelais avec des éditions très précieuses, mais aussi La Nef de santé de Nicole de La Chesnaye, les diverses éditions de La Nef des fous et de La Nef des folles, La civilité morale des enfants par Erasme, Les Cent nouvelles nouvelles, etc... Pour les XVIIe et XVIIIe siècles, on avait surtout retenu les ouvrages techniques sur la cuisine elle-même et sur l'art de tenir une maison mais, dans le domaine littéraire, Mme de Sévigné, La Bruyère, Racan, Mathurin Régnier, Molière, Boileau, Fénelon, Jean-Jacques Rousseau, Grécourt, Le Sage nous parlaient de la table. Ces livres étaient animés par des pièces d'archives aux détails vivants et surtout par des objets : couverts, assiettes, saucière, pot à moutarde... Pour le xixe siècle, des couverts et une timbale de Napoléon à Sainte-Hélène retenaient l'attention mais il y avait aussi la « Cuisinière républicaine » (de l'an III), la « Cuisinière poétique » (datant du romantisme) une collection splendide d'ustensiles en cuivre et un drageoir monumental exécuté par Avisseau pour la princesse Mathilde, qui servait de centre à cette exposition originale. Le décor était constitué par des tableaux et des gravures d'Abraham Bosse et aussi par un ensemble remarquable de menus illustrés.

- 4-12 mai. - A la Grande semaine de Tours, la bibliothèque était représentée, sur le champ de foire, au stand du Service des affaires culturelles de la ville. On ne peut pas dire que ce stand ait eu un grand succès, ce qui porte à croire que le public d'une foire commerciale n'est pas le même que celui des manifestations culturelles et des bibliothèques. Ceci n'est pas sans importance... et prouve que les bibliothèques ont encore fort à faire.

- 10-25 mai. Balzac en Touraine. - Ces dates : 10-25 mai, sont théoriques, car cette exposition, qui devait être très importante et accueillir un vaste public, fut vite fermée avec la bibliothèque, à la suite des événements que l'on sait.

Il s'agissait d'agrandissements photographiques de l'album publié par Hachette dans la collection des « Albums littéraires de la France », avec un texte de Paul Métadier. Ces photos sont remarquables, et trop peu de tourangeaux auront eu le loisir de les voir.

Les événements firent également annuler une exposition d'affiches S.N.C.F. prévue à la suite de celle-là.

- 22 juin-25 juillet. Tentative d'intégration de l'art dans la cité. - Il ne s'agissait pas des travaux exposés traditionnellement, mais de recherches personnelles des élèves de l'École régionale des Beaux-Arts, parfois pleines de talent... et aussi d'imprévu : en effet, outre des peintures et études architecturales « sérieuses », les sculpteurs avaient fait appel à l'utilisation de matériaux insolites pour des recherches dont l'humour n'était pas absent.

Bibliothèques centrales de prêt.

Seine-Maritime.

L'inauguration des nouveaux locaux de la bibliothèque centrale de prêt de la Seine-Maritime a eu lieu le 12 novembre 1968 sous la présidence de M. Jean Tomasi, préfet de région et de M. le Recteur Michel Chevalier, en présence de M. Jean Lecanuet, sénateur-maire de Rouen, de M. André Martin, conseiller général et président de l'association de la bibliothèque. La Direction des bibliothèques et de la lecture publique était représentée par M. Masson, inspecteur général, qui insista sur les buts et les moyens de toute bibliothèque, et replaça cette réalisation dans le cadre du vaste effort entrepris par la Direction des bibliothèques en faveur de la lecture publique.

Illustration
plan du rez-de-chaussée de la nouvelle bibliothèque municipale de La Roche-sur-Yon