Montrer, transmettre, émouvoir : la valorisation des collections du département de la Musique de la BnF

Mathias Auclair

Héritier d’une longue tradition de valorisation qui remonte à l’implication de la bibliothèque de l’Opéra dans la présentation de collections théâtrales et musicales lors de l’Exposition universelle de 1878, le département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France (BnF) a dû réinterroger et faire évoluer ses actions de valorisation dans le contexte de la rénovation du site Richelieu, rouvert dans son intégralité en septembre 2022, et dans un souhait de les rendre plus cohérentes, plus visibles et plus en phase avec la demande et les besoins du public.

Une des plus importantes bibliothèques musicales au monde

Les collections musicales de la Bibliothèque royale sont bien attestées dès le XVIsiècle, mais ce n’est qu’en 1942 qu’elles sont officiellement rassemblées au sein d’un département de la Musique, qui fédère également deux institutions rattachées à la Bibliothèque nationale quelques années plus tôt : la bibliothèque du Conservatoire (où étaient conservés les manuscrits musicaux les plus prestigieux des collections nationales, notamment le manuscrit autographe du Don Giovanni de Mozart) et la bibliothèque de l’Opéra. Fort de cet important héritage et d’enrichissements réguliers, le département de la Musique est aujourd’hui l’une des plus importantes bibliothèques musicales au monde. Implanté sur deux sites, il réunit dans ses nouvelles emprises du site Richelieu – il a quitté en 2022 l’immeuble de la rue de Louvois qu’il occupait depuis 1964 – les collections musicales rassemblées par la Bibliothèque nationale et la collection patrimoniale de la bibliothèque du Conservatoire. Elles représentent environ 2 millions de documents ; les trois quarts sont des partitions musicales, manuscrites ou imprimées. Elles comprennent aussi divers documents relatifs à l’activité et à la vie musicale en France et à l’étranger.

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Figure 1. Wolfgang Amadeus Mozart, Don Giovanni, 1787. Ce manuscrit autographe fut acquis en 1855 par la célèbre cantatrice Pauline Viardot qui fit réaliser un coffret en bois dethuya verni, avec ferrures en alliage cuivreux et revêtement protecteur en velours, pourvu d’une plaque d’observation mobile en verre.

© BnF

Au Palais Garnier, le département de la Musique conserve au sein de la Bibliothèque-musée de l’Opéra le patrimoine artistique de l’Opéra de Paris et de l’Opéra-Comique, qui se décline selon une typologie documentaire très vaste (partitions imprimées et manuscrites, maquettes et dessins de décors et de costumes, tableaux, sculptures, manuscrits littéraires, correspondances, photographies, affiches, billets, programmes…), et des fonds relatifs à l’opéra, à la danse et à l’architecture des théâtres.

Le département de la Musique dispose non seulement de deux salles de lecture (l’une à Richelieu qu’elle partage avec le département des Manuscrits, l’autre à la Bibliothèque-musée de l’Opéra), mais aussi, au Palais Garnier, d’une galerie permanente qui permet la présentation d’une sélection d’œuvres composant ses collections muséales, et d’espaces qui accueillent des expositions temporaires sur la musique selon une programmation concertée entre l’Opéra national de Paris et la BnF.

Montrer

Chaque année, la Bibliothèque nationale de France propose plusieurs expositions à sujets musicaux dans les espaces de la Bibliothèque-musée de l’Opéra et dans la « galerie des donateurs » du site François-Mitterrand. Elles permettent, par la présentation d’une grande variété de documents, de faire comprendre les différents processus de la création musicale et d’expliquer les ressorts institutionnels, littéraires, musicaux, chorégraphiques et dramatiques de la création lyrique. Les plus récents exemples sont Molière en musiques (commissariat : Laurence Decobert) au palais Garnier, et « J’ai horreur du souvenir ! » Dans les archives de Pierre Boulez (commissariat : Agnès Simon-Reecht) dans le 13e arrondissement de Paris.

Dans la perspective de l’ouverture du musée rénové de la BnF à Richelieu et dans le but de faire davantage connaître les collections muséales de l’institution, la BnF a développé une programmation d’expositions hors les murs sur tout le territoire français intitulée « Dans les collections de la BnF ». Le département de la Musique y a contribué à plusieurs reprises et a souhaité notamment travailler dans ce cadre au rapprochement du patrimoine et de la musique vivante en exposant les sources d’une œuvre musicale là où celle-ci était jouée. Une programmation pluriannuelle a ainsi été envisagée avec le théâtre du Capitole de Toulouse mais celle-ci a dû être annulée en grande partie du fait de la crise sanitaire. Le manuscrit autographe des Dialogues des Carmélites a néanmoins pu être présenté dans le foyer du Capitole, en 2019, pendant toute la durée des représentations de l’opéra de Francis Poulenc dans la mise en scène d’Olivier Py.

Le département de la Musique élabore également, plus ponctuellement, des projets d’expositions hors les murs à l’étranger afin de trouver des moyens complémentaires pour conduire des projets scientifiques originaux et d’envergure, et pour contribuer aussi au rayonnement international de l’établissement. En 2022, il a porté, au sein d’une équipe de commissaires franco-japonaise, une exposition consacrée aux relations de l’Opéra de Paris avec les arts, Dialogues of the Muses : The Paris Opera House and the Arts (commissariat : Mathias Auclair et Benoît Cailmail) à l’Artizon Museum de Tokyo.

Enfin, l’inauguration du musée rénové de la BnF, en septembre 2022, permet désormais au département de la Musique de présenter au public de manière pérenne, par roulement, des œuvres issues de ses collections qui témoignent de la place de la musique à la BnF et qui donnent l’occasion au grand public d’avoir un premier contact avec les sources musicales – sélectionnées par Séverine Forlani et Jérôme Fronty selon la thématique générale choisie par l’établissement et en fonction de leur caractère spectaculaire – émouvant et fondamental pour notre civilisation.

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Figure 2. La salle de lecture du département des Manuscrits après rénovation

© Jean-Christophe Ballot – BnF – Oppic

Transmettre

Les colloques et journées d’études. La médiation occupe une place importante dans les expositions (qui sont d’abord – mais pas uniquement – des manifestations visuelles) et c’est avec une double attention, à la fois pédagogique et scientifique, que sont rédigés les cartels et les panneaux de sections. Les catalogues sont eux aussi élaborés avec la même exigence. Certains projets d’expositions suscitent également des journées d’études et des colloques qui permettent de réunir la communauté des spécialistes et de faire partager leurs échanges à un large public, accueilli dans les auditoriums de la bibliothèque François-Mitterrand ou dans la salle des Conférences de Richelieu. Ainsi, l’exposition Saint-Saëns : un esprit libre (commissariat : Marie-Gabrielle Soret), qui a été organisée en 2021 pour le centenaire de la mort du compositeur, a été accompagnée d’un colloque international dont le département de la Musique a été l’un des organisateurs et dont l’une des journées a eu lieu à la BnF.

L’ensemble des actions de valorisation qui ont été menées en 2021 autour du compositeur sont prolongées aujourd’hui par des acquisitions, par un renforcement du signalement des manuscrits, par la valorisation numérique de ceux-ci 1

, par une implication de la BnF dans un projet financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et dans l’édition monumentale des œuvres du compositeur par les éditions Bärenreiter. La valorisation s’inscrit donc en cohérence étroite avec la stratégie plus globale (enrichissement, signalement, numérisation, recherche…) du département.

Les partenariats. L’un des axes de cette stratégie est de renforcer les partenariats à l’échelle nationale et internationale. Le don du fonds Pierre Boulez, en 2018, par la succession du compositeur a permis un rapprochement avec la Philharmonie de Paris - Cité de la musique et une collaboration plus étroite dans le domaine des manifestations. Le colloque L’œuvre pour piano de Pierre Boulez, en 2021, à la Philharmonie de Paris, en partenariat avec la BnF et la Bibliothèque La Grange-Fleuret, est emblématique de cette coopération. Le format des communications, académiques ou plus performatives, et la place importante des témoignages lors de cette journée ont été riches d’enseignements et ont attiré un public nombreux.

À la faveur des 250 ans d’Antoine Reicha (1770–1836) et des travaux scientifiques menés par François-Pierre Goy sur les manuscrits du compositeur franco-tchèque, la BnF s’est associée à l’ambassade de République tchèque en France, à l’université Paris-Est et au Concert de la Loge pour conduire, en 2020 et dans les années qui ont suivi, le projet Antoine Reicha visionnaire. La journée d’études qui a eu lieu à la BnF, en 2020, juste avant que la crise sanitaire ne se déclare, a été suivie, l’année suivante, d’une autre journée d’études à Brno (tenue en visioconférence) qui a permis d’agréger au projet de nouveaux partenaires : l’Institut de Recherche en musicologie (IReMus) et la Bibliothèque de Moravie, qui s’est ensuite associée à la BnF pour proposer une exposition virtuelle Antoine Reicha redécouvert 2

et un ouvrage de référence sur le compositeur, disponible gratuitement sous forme électronique 3
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Jana FRANKOVÁ et François-Pierre GOY (éd.). Antoine Reicha redécouvert. Brno : Bibliothèque de Moravie. 2021. Disponible en ligne : https://reicha.knihovny.cz/assets/files/Antoine-Reicharedcouvert.pdf

. Grâce à ce projet, le partenariat de coopération institutionnelle entre la BnF et la Bibliothèque de Moravie a pu être relancé et dépasser le cadre strict de la musique et des manifestations.

Les développements européens du projet Antoine Reicha visionnaire s’inscrivent dans le contexte plus large de l’implication du département de la Musique, depuis l’Après-guerre, dans la création et l’animation d’institutions internationales (en premier lieu, l’Association internationale des bibliothèques, musées et centres de documentation musicaux, ou AIBM) fédérant les bibliothèques musicales du monde. Depuis quelques années, le département s’attache aussi à élargir son champ d’action internationale et à tirer parti de chaque déplacement à l’étranger de ses agents pour présenter ses missions, ses collections et ses actions au public le plus large. Ainsi, le déplacement au Japon rendu nécessaire par l’accrochage et l’inauguration de l’exposition Dialogues of the Muses : The Paris Opera House and the Arts a été l’occasion d’une conférence à la Maison franco-japonaise de Tokyo sur les collections de manuscrits autographes musicaux de la BnF.

Les publications. Outre les conférences qu’elles suscitent, ces collections de manuscrits autographes font l’objet, depuis quelques années, de plusieurs publications qui permettent d’expliquer à un large public leur importance pour la bonne connaissance d’un certain nombre d’œuvres musicales fondamentales de notre patrimoine. En 2018, la BnF a donc publié un ouvrage collectif, réunissant conservateurs et musicologues et donnant une vision d’ensemble des collections d’autographes du département de la Musique au travers d’une trentaine d’exemples emblématiques 4

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Mathias AUCLAIR (dir.). Trésors de la musique classique : partitions manuscrites (XVIIe-XXIe siècle). Paris : Textuel – BnF Éditions. 2018.

. Complémentairement, des monographies sont consacrées à certains autographes lors de leur édition en fac-similés dans l’une des collections de la BnF coéditées avec Brepols (la collection « De main de maître ») ou avec le Centre de documentation Claude Debussy (pour les manuscrits de Claude Debussy). Une nouvelle collection de fac-similés, « Les inédits musicaux de la Bibliothèque nationale de France », a été ouverte en 2021. Les œuvres publiées dans ce cadre ont vocation à être données en concert à la BnF : les Douze variations pour piano en ré majeur de Richard Strauss ainsi que le cycle de mélodies Sagesse de Reynaldo Hahn, qui constituent les deux premiers volumes de cette série, seront joués lors de la saison 2022-2023. La publication de ces fac-similés est complétée par la valorisation numérique des collections d’autographes au sein du corpus Gallica « Les compositeurs » 5.

Émouvoir

Les conférences-concerts. L’un des grands axes de la stratégie du département est de rapprocher le patrimoine de la musique vivante. Les actions dans ce domaine ne sont pas liées uniquement à la valorisation au sens strict et prennent aussi d’autres modalités : accueil individuel des musiciens pour des visites, partenariats avec des ensembles (le Concert de la Loge dirigé par Julien Chauvin) et des institutions de formation des musiciens (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, Pôle Sup’93, Académie Musicale Philippe Jaroussky, Le Hall de la chanson…). C’est également pour poursuivre cet objectif que la nouvelle salle de lecture du département, à Richelieu, a été dotée d’un studio suffisamment grand pour accueillir de petites formations de musique de chambre et que celui-ci a été équipé d’un piano à queue qui pourra convenir à des musiciens professionnels.

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Figure 3. La nouvelle salle de lecture du département de la Musique s’est dotée d’un studio équipé d’un piano à queue

© Élie Ludwig / BnF

Pour renforcer la proximité entre le patrimoine et la musique vivante lors des manifestations, il convenait de créer un lien fort entre les collections de la BnF et les concerts. Le cycle « Trésors de Richelieu », qui propose chaque année, depuis 2010, une série de conférences présentant des chefs-d’œuvre des collections de la BnF et des bibliothèques de l’Institut national d’histoire de l’art et de l’École nationale des chartes, paraissait bien se prêter à des expériences de conférences-concerts associant la présentation du manuscrit d’une œuvre et l’exécution de celle-ci. Le nouveau format fut inauguré avec succès en 2017 avec une conférence-concert sur le Quatuor pour la fin du Temps d’Olivier Messiaen par Marie-Gabrielle Soret et l’Ensemble Messiaen. Il s’est donc pérennisé et se perfectionne, chaque année, au fil des présentations des manuscrits du Quatuor à cordes de Claude Debussy (Catherine Vallet-Collot, Edmond Lemaître et des élèves du conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, 2018) 6

, de la Sonate arpeggione de Franz Schubert (Valère Étienne, le violoncelliste Christophe Coin et la pianiste Yoko Kaneko, 2019) 7, de la Sonate Appassionata de Ludwig van Beethoven (Jérôme Fronty et le pianiste Alain Planès, 2020) 8, de la Première sonate pour violoncelle et piano de Camille Saint-Saëns (Marie-Gabrielle Soret, la violoncelliste Emmanuelle Bertrand et le pianiste Pascal Amoyel) 9 et du Quatuor avec hautbois de Wolfgang Amadeus Mozart (Lou Delaveau, le hautboïste Jérôme Guichard, la violoniste Olivia Hughes, l’altiste Lise Berthaud et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière, 2022) 10.

La Saison musicale européenne. Le format des conférences-concerts élaboré dans le cadre des « Trésors de Richelieu » fut repris et adapté lorsque la BnF et Radio France nouèrent un partenariat pour des avant-concerts. Le premier de ces avant-concerts, consacré au manuscrit du 23e concerto pour piano et orchestre de Mozart, en 2021, en format de webinaire en raison de la crise sanitaire 11

, fut suivi par plusieurs conférences à la Maison de Radio France, en présence du manuscrit de l’œuvre programmée le même soir. Les autographes du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, du Bolero de Ravel et de La Mer de Debussy furent ainsi présentés par Marie-Gabrielle Soret, Jérôme Fronty et Rosalba Agresta en 2022.

Ce partenariat entre la BnF et Radio France fut renforcé lorsque les deux institutions imaginèrent une Saison musicale européenne qui proposait, pour accompagner la présidence française du Conseil de l’Union européenne pendant le premier semestre 2022, une vingtaine de concerts mettant en valeur des œuvres de créateurs européens, du XVIIe au XXe siècle, qui ont été composées en France ou pour la France et pour lesquelles la BnF détient des sources essentielles (manuscrits autographes, copies manuscrites, éditions originales…). Chacun des dix concerts présentés à la BnF mettait en valeur un pays de l’Union européenne, et les manuscrits des œuvres jouées lors du concert étaient présentés sous vitrine dans le foyer de l’auditorium qui accueillait la manifestation. La saison marquait aussi le retour du public dans les salles de concert après la crise sanitaire et permettait de renouer avec les émotions que procurent la découverte des grands autographes, présentés sans le truchement de la visioconférence et leur mise en relation avec la musique qui en découle, dans la pureté de son exécution spontanée, immédiate, directe. Le projet reçut le haut patronage du président de la République et le soutien du ministère de la Culture et du secrétariat général de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. Il bénéficia également du partenariat de France Musique, de plusieurs postes diplomatiques européens en France (les ambassades d’Autriche, de Hongrie, d’Italie, de République fédérale d’Allemagne, de République slovaque, de République tchèque et de Roumanie) et de différents organismes (Céleste Productions / Les Grandes Voix - Les Grands Solistes, Powell Flutes et Buffet Crampon, l’Association Jean-Pierre Rampal, l’Association française de la flûte « La Traversière », le Centre de musique baroque de Versailles).

Fortes du succès public de cette saison qui, pour la première fois, permettait à la BnF de proposer une saison musicale vraiment éditorialisée, la BnF et Radio France ont décidé de poursuivre ensemble ces Saisons musicales européennes dans les années à venir. La saison 2022-2023 se concentre ainsi sur l’Europe centrale et accompagne la présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne, mais permet également, au-delà de la thématique européenne, d’intégrer des concerts en résonance avec les grands moments de la programmation culturelle de la BnF, comme l’exposition Marcel Proust : la fabrique de l’œuvre.

Ouvrir de nouveaux horizons musicaux

Les actions de valorisation du département de la Musique ont donc permis, ces dernières années, de rapprocher patrimoine et musique vivante, de donner de la cohérence aux actions de valorisation dans le domaine de la musique, de mieux les éditorialiser, de nouer également des partenariats nationaux et internationaux bénéfiques bien au-delà de la seule programmation culturelle. Le défi est aujourd’hui de mettre en valeur d’autres collections que celles qui relèvent de la musique savante, conformément à l’évolution connue depuis une petite dizaine d’années par la politique d’enrichissement du département qui a fait l’acquisition de manuscrits de Georges Brassens, de Jacques Brel, de Jean Constantin ou de chansons composées pour Juliette Gréco, et qui a reçu le don de manuscrits de compositeurs de musiques de films (Antoine Duhamel, Pierre Jansen, Jorge Arriagada) ou d’orchestrateurs-arrangeurs (Claude Vasori, dit Caravelli). La première action en ce sens a été menée en 2022 : le don des archives du groupe punk Bérurier Noir a été accompagné et célébré par un colloque à la BnF panachant communications académiques, témoignages et moments musicaux. Benoît Cailmail, qui coorganisait le colloque, et Émilie Kaftan ont pu y présenter le fonds. D’autres projets sont également en cours d’instruction, notamment l’acquisition d’un amplificateur pour le studio et une journée d’étude coorganisée par Jérôme Fronty, en partenariat avec Sorbonne Université et l’université de Paris-Saclay, consacrée aux dons reçus par la BnF dans le domaine du jazz (fonds André Rostaing et André Francis). Le tournant de la diversification des actions de valorisation est pris !