Médiat Rhône-Alpes

Adapter l'offre de formation au changement

Marie-Madeleine Saby

Médiat Rhône-Alpes, centre régional de formation aux métiers des bibliothèques, a été créé le 20 septembre 1987. Il a pour caractéristique d’être implanté sur deux sites, à Grenoble, dans les locaux de l’université Pierre-Mendès-France (Grenoble II), université de rattachement administratif, et à Lyon, dans les locaux de l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), depuis le 1er juillet 2007 (auparavant, le site de Médiat-Lyon était hébergé par le service commun de la documentation de l’université Lyon-I) 1.

Médiat Rhône-Alpes est régi par une convention signée en 1994 par les universités de Grenoble-II, Grenoble-I, Lyon-I, Lyon-II et Lyon-III, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et enfin par la direction régionale des affaires culturelles du ministère de la Culture. Médiat Rhône-Alpes est « un service interuniversitaire commun » aux établissements de l’enseignement supérieur de la région, rattaché directement au président de l’université Pierre-Mendès-France de Grenoble 2.

Vingt ans après 3, où en sommes-nous dans notre offre de formation faite aux professionnels des bibliothèques ou à ceux qui se destinent à entrer dans la carrière en présentant les concours de la filière bibliothèques ?

Les orientations de la formation continue depuis 2000

Premier constat général : la formation des professionnels du livre et des bibliothèques mérite, plus qu’aucune autre peut-être, la qualification de continue. On ne peut être qu’en plein accord avec Michel Melot 4 lorsqu’il rappelle combien « il faut avoir conscience que nos métiers sont éminemment évolutifs, qu’ils l’ont toujours été et que nous devons consolider la trame qui les tisse […] C’est pourquoi il nous faut envisager des programmes concrets d’actions de formation, de réflexion, de recherche […] ».

En guise de constat plus précis, nous remarquons que, depuis 2000, de nombreux établissements de la région Rhône-Alpes ont mené des projets de service assez vastes. Il s’agit des services communs de la documentation des universités ou de bibliothèques municipales ayant des programmes touchant l’organisation des espaces (avec des constructions ou des restructurations de bâtiments), l’offre de services aux publics (accueil, mise en place du multimédia, services à distance…) ou l’organisation fonctionnelle des équipes. Nous avons presque le sentiment d’une « instabilité » très grande dans les établissements de la région. C’est pourtant très certainement le cas partout en France et à l’étranger.

Des actions de formation spécifiques

À partir de là, l’équipe de Médiat Rhône-Alpes a été amenée à développer des actions de formation spécifiques, discutées, construites avec les établissements, répondant à des besoins d’une équipe, à un moment donné, dans un environnement politique ou dans une situation de gestion de ressources humaines particuliers. Il ne s’agit pas d’actions de formation évolutive mais plutôt de programme de formation modelé à la demande, in vivo.

Ces programmes très concrets d’actions de formation passent par une phase d’analyse des besoins avant de déboucher sur un plan de formation complètement concerté. Le changement quel qu’il soit ne peut pas se faire contre les équipes mais tout au contraire avec elles, en dialoguant pour faire comprendre les raisons du changement. Dans certains cas, nous avons pu constater que cette première étape avait pu apporter une évolution dans les hypothèses de changements.

Ces programmes de formation, visant à accompagner des changements, à modifier des organisations, des bâtiments, des services aux publics doivent poser la problématique des interactions entre plusieurs facteurs. Interactions nécessaires donc entre les missions de l’établissement, les objectifs et les valeurs des équipes et des personnes, les compétences (à développer, à trouver, à conforter), les formations, les recrutements. L’interaction réussie sera une situation d’équilibre qui validera l’hypothèse des changements. Mais la situation d’équilibre n’est pas acquise définitivement et peut être remise en cause. Elle doit surtout être évaluée et toujours être susceptible d’évoluer.

Dans de telles opérations, la formation est une des meilleures manières sans doute de prendre en compte la dimension humaine du changement. Car le changement ne se fait pas sans les personnes. Une des membres de l’équipe de Médiat Rhône-Alpes, spécialisée dans les formations au management, insiste volontiers sur le caractère incontournable du facteur humain : « Changer des techniques, changer des structures, des procédures, des cultures passe toujours par les personnes. Un changement se traduit donc toujours par un changement dans les comportements  5. »

Concrètement, ces programmes de formation parfois très étalés dans le temps (jusqu’à trois ans) ont été nommés « projets spécifiques » par la Sous-direction des bibliothèques qui, pour les établissements documentaires de l’enseignement supérieur, participait pour 50 % au financement jusqu’en 2006.

Le rôle des personnels de Médiat Rhône-Alpes a été diversifié en fonction des thématiques à traiter et des compétences de notre équipe d’intervenants. Nous allons en rappeler quelques principes ici. Certains stages « en intra » – pour employer le vocabulaire en cours dans le milieu de la formation – ont pu être pris en charge directement par un membre de l’équipe ou par des intervenants du monde des bibliothèques. Il s’agit d’actions de formation plutôt techniques telles que des stages sur la politique documentaire, le désher-bage, la mise à la disposition des nouveaux supports, l’utilisation de la liste Rameau pour un réseau d’une communauté d’agglomération, etc. Ces actions sont porteuses de changement ou sous-entendent le changement. Mais il s’agit là de processus relativement bien circonscrits.

Dans d’autres cas, l’équipe de Médiat a été amenée à intervenir en partenariat avec un cabinet de formation externe. Il s’agit de projets d’établissements beaucoup plus lourds et complexes, qui ont nécessité des interventions de formation sur deux à trois ans. Médiat Rhône-Alpes a pu aider l’établissement à élaborer le cahier des charges d’appel à candidature pour recruter le cabinet de formation. L’établissement choisit ensuite le formateur. Puis le contenu des modules de formation est défini plus précisément entre la direction de la bibliothèque, le cabinet de formation et Médiat Rhône-Alpes. Dans le cas de bibliothèques territoriales, le responsable du service de gestion des ressources humaines ou de la formation a été souvent associé. Nous intervenons ensuite pour la rédaction conjointe des bilans et des évaluations des actions menées.

Une offre adaptée aux changements

Les atouts du centre pour participer à ces nouvelles formes de formation, et cela même dans le cas où un cabinet de formation externe intervient, sont à nos yeux les suivantes : la connaissance du terrain régional des projets des établissements, l’apport de nos propres expériences et compétences auprès de la bibliothèque, puisque le personnel est avant tout constitué de bibliothécaires (au sens large) et la capacité du centre à avoir un certain recul, voire une neutralité.

Pour notre équipe, les expériences acquises dans chaque nouveau projet mené alimentent un savoir-faire, une réactivité (nous retrouvons finalement de nombreux points similaires entre les projets) et nous apportent de nouvelles compétences. Ces expériences sont investies en retour dans de nouvelles orientations de notre offre de stages sur catalogue.

Enfin, une dernière remarque : le personnel du centre ne s’est pas formé seulement « sur le tas », au fil des projets auxquels nous avons pu participer et toujours en fonction des besoins des bibliothèques. Nous avons en effet suivi une formation spécifique qui s’est déroulée sur deux ans (2002 et 2003). D’une part, il s’agissait pour nous de mieux appréhender la relation pédagogique, le rapport à un public d’adultes, les processus d’apprentissage et les techniques de formation. D’autre part, au cours d’une seconde session, nous avons approfondi les compétences en ingénierie de formation.

Pour conclure sur cette orientation nouvelle de la formation continue nécessaire aux bibliothèques et sur le rôle du CFCB de Rhône-Alpes, je crois que, de même que « nos métiers sont éminemment évolutifs », nos actions de formation pour accompagner ces évolutions doivent être variées, adaptées, spécifiques, techniques, « pointues », etc. Les établissements ont besoin de trouver une réponse, en termes de formation, rapide et souple 6.

Je me garderai cependant ici d’oublier les vertus des sessions de formation où les stagiaires venus d’horizons différents, de bibliothèques territoriales ou universitaires, peuvent échanger sur des pratiques, s’ouvrir sur d’autres types de publics et de missions. Médiat Rhône-Alpes propose un catalogue semestriel de « stages inter 7 », des journées d’études, des conférences (« Jeudis du livre » et « Mardis du patrimoine écrit et graphique ») et des voyages d’étude à l’étranger 8. Ce catalogue est élaboré à partir des plans de formation annuels des établissements d’enseignement supérieur de la région mais aussi à partir de partenariats avec des interlocuteurs importants du monde du livre de la région (en particulier, l’Arald – Agence Rhône-Alpes pour le livre et la documentation). Certains stages, enfin, sont déterminés en concertation avec la direction régionale des affaires culturelles (Drac).

Le panorama serait incomplet si je ne faisais pas mention des actions de formation construites pour les délégations de Lyon et de Grenoble du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) : depuis 2004, Médiat répond aux appels d’offres comme un prestataire de services parmi d’autres. Le code des marchés publics ne nous permet aucune dérogation. Ainsi, malgré la lourdeur des procédures et l’impossibilité de travailler sur les contenus des formations ou les objectifs, nous choisissons de répondre à certains lots relevant directement de nos compétences. Nous pourrions développer plus longuement ce sujet mais je terminerai simplement en affirmant qu’il nous a paru indispensable de nous lancer dans ce « monde concurrentiel 9 » tout simplement car c’était là la seule manière de remplir notre mission de formation pour les professionnels des bibliothèques territoriales.

Un regret demeure : le centre ne peut bien évidemment en aucun cas travailler en concertation avec le CNFPT sur les axes des formations, en tout cas de manière organisée comme cela avait été le cas quelques années auparavant.

Du CAFB aux diplômes d’université intégrés au LMD : dix ans après, où en sommes-nous ?

La disparition du certificat d’aptitude aux fonctions de bibliothécaire (CAFB) à la suite de la réforme des statuts en 1992 a entraîné pour Médiat Rhône-Alpes une importante réorientation des actions de formation. Comme ce fut le cas à Médiadix, une des conséquences directes a été la création d’un diplôme d’université (DU) « Bibliothèques et littérature pour la jeunesse » en 1994 10. Les derniers diplômes CAFB sont délivrés en juin 1994 et les premiers diplômés en « Bibliothèques et littérature pour la jeunesse » sortent en juin 1995.

La création d’un deuxième diplôme d’université, « Discothèques et bibliothèques musicales » est votée fin novembre 1996 et la formation accueille les premiers stagiaires à la rentrée 1997. Enfin, un diplôme d’université « Traitement automatisé de l’information et de la documentation », également co-habilité par l’IUT et Médiat Rhône-Alpes, est ouvert ; celui-ci en revanche est géré par l’IUT-2.

Les promotions se sont succédé, avec un nombre plus important de candidats pour la spécialité Jeunesse que pour la spécialité Musique (qui n’a pas pu être ouverte tous les ans). Ces diplômes ont été appuyés sur des partenariats plus ou moins forts avec l’IUT-2 et le nouvel IUP 11 « Métiers des arts et de la culture. Spécialité Métiers du livre », avec beaucoup d’incertitudes souvent quant aux volumes horaires qui pourraient être suivis par les étudiants de l’IUP qui s’inscrivaient à ces spécialités.

Dès 2003, un projet de licence professionnelle a été construit, dans le cadre de la réforme LMD (Licence-master-doctorat), en partenariat avec l’IUT-2. Il s’agissait de réactiver le partenariat, de rénover les contenus pédagogiques et d’insérer très fermement les 150 heures du DU « Bibliothèques et littérature pour la jeunesse » dans le cadre d’une formation initiale. L’intérêt est complètement réciproque : Médiat Rhône-Alpes apporte un réseau d’intervenants professionnels (éditeurs, illustrateurs, libraires et bibliothécaires) à l’IUT qui assure les interventions « universitaires » (psychologie de l’enfant, économie du livre…). La licence professionnelle a été habilitée en 2005 et la première promotion, à la fois de stagiaires du DU et des étudiants de l’IUT, est accueillie en septembre 2005. Il est aussi prévu qu’outre les étudiants de l’IUP précédemment cité, des étudiants de l’université de Grenoble-III ayant suivi une option d’ouverture professionnelle « Métiers des bibliothèques » puissent en troisième année de licence (L3) participer aux enseignements du DU.

En ce qui concerne le DU consacré aux bibliothèques musicales, un partenariat a été construit avec le département de musicologie de l’université de Grenoble-II. Cependant, il faut se rendre à l’évidence, depuis 2004 très peu d’étudiants ont choisi de participer à cette option d’ouverture professionnelle qui avait pourtant été intégrée à la maquette pédagogique et permettait de valider des crédits européens. Ce partenariat a de fait pris fin en 2006 puisque le DU n’a pas été ouvert. Nous entamons, en juin 2007, une refonte complète des contenus pédagogiques pour une spécialité plus ouverte vers le multimédia et l’image, et sans doute mieux adaptée aux besoins de formation des bibliothèques territoriales.

Un troisième diplôme d’université, « Publics et services en bibliothèques : formation professionnelle de base »

Celui-ci n’est adossé à aucune autre formation universitaire. Ce diplôme, créé par l’université de Grenoble-II, a été ouvert en septembre 2004. Il faisait suite à la Formation professionnelle de base, issue elle aussi du défunt CAFB, et d’un BEATEP (brevet d’État d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse) « Médiateur du livre 12 », interrompu en 2002. La nouvelle formule d’un diplôme composé autour des compétences fondamentales, permettant le cas échéant la gestion de petites unités documentaires mais apportant aussi une culture bibliothéconomique de base, intègre la fonction de médiation vers les publics : une unité d’enseignement est consacrée à cette thématique, validée par un projet de médiation. Ce diplôme d’université, certes indépendant des autres formations universitaires, peut permettre aux stagiaires de valider 30 crédits européens, à faire valoir ensuite pour intégrer une formation universitaire spécialisée.

Au-delà de l’objet d’étude que nous nous étions fixé, à savoir l’intégration des diplômes d’université de Médiat Rhône-Alpes dans le LMD, il paraît intéressant de regarder les publics qui sont toujours nombreux à demander à participer à cette formation. Nous ouvrons depuis 2004 chaque année à Médiat (sites de Lyon et de Grenoble) des promotions de 20 à 27 stagiaires. En 2004 et 2005, les groupes ont été complétés par des personnes préparant le diplôme d’auxiliaire des bibliothèques de l’Association des bibliothécaires de France (ABF) 13. Le DU peut être suivi en deux ans, disposition qui favorise grandement les personnes en formation continue ; il s’adresse à des personnes ayant le baccalauréat (diplôme nécessaire pour l’entrée à l’université) ou le niveau du baccalauréat. Des validations d’acquis professionnels sont aussi possibles.

Les publics de cette formation sont très intéressants, d’un point de vue sociologique tout d’abord. Leurs parcours, leurs origines sont très variés. Nous pourrions les organiser en quatre grandes catégories : les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion (professeur des écoles, personnel petite enfance, assureur, assistant commercial, maître nageur…), des contractuels divers (CAE – contrat d’accompagnement à l’emploi, CES – contrat emploi solidarité, emplois jeunes…), des personnes en quête de professionnalisation (bénévoles, adjoints du patrimoine). L’intégration dans un même groupe de ces personnes issues d’horizons aussi divers est faite par une motivation qui est testée avant la formation et par un travail sur l’accueil au sein du groupe. Le risque existe cependant et la cohérence du groupe est fragile. Mais ce qui fait surtout l’intérêt de ces groupes, non plus d’un point de vue sociologique et externe, mais à partir des retours des intervenants, c’est la formidable réactivité de ce public sur certaines thématiques de la formation.

Enfin, Médiat Rhône-Alpes s’efforce de suivre l’insertion des personnes ayant participé à cette formation diplômante. Il leur est bien sûr clairement dit en début de formation que le moyen pour obtenir un emploi pérenne en bibliothèque publique est la voie des concours. La plupart des stagiaires se donnent le temps pour accomplir cette démarche et préfèrent le plus souvent passer par une situation intermédiaire.

La préparation aux concours de catégorie A : histoire d’une intégration dans une spécialité commune à deux masters disciplinaires

La préparation aux concours de la filière bibliothèque est une des principales missions des centres régionaux de formation. Médiat Rhône-Alpes a peut-être la particularité de proposer d’accueillir dans les préparations aux concours des étudiants, de « vrais externes », et cela depuis l’origine.

Au moment du passage des diplômes de l’université à la réforme du LMD, Médiat Rhône-Alpes a proposé d’accueillir des étudiants dans le cadre d’une option professionnelle ou « spécialité » destinée à préparer aux concours de conservateur et de bibliothécaire (fonction publique de l’État et fonction publique territoriale). Les masters d’histoire, d’histoire de l’art et de philosophie de l’université de Grenoble-II ont été habilités à ouvrir, en septembre 2004, une spécialité intégrant cette préparation aux concours de la filière bibliothèque. Il serait sans doute trop fastidieux ici de reprendre le détail de l’organisation pratique des maquettes pédagogiques. Médiat Rhône-Alpes est responsable du volet professionnel de cette spécialité et membre du conseil de master. Il organise les contenus à l’intérieur d’unités d’enseignement (UE) réparties sur quatre semestres (Master 1 et Master 2) et validées par des crédits européens.

Les enseignements sont en réalité les mêmes que ceux dispensés dans la préparation avant le LMD, avec, comme objectif, l’entraînement aux épreuves écrites et orales ainsi que des apports en culture générale. Les étudiants doivent cependant suivre en M1 une UE disciplinaire et rédiger un mémoire en M2, mémoire d’initiation à la recherche sur un sujet en lien avec le monde du livre. Le nombre de demandes d’entrée en M1 est assez important et la question de la « sélection » – tout en sachant que le mot est incorrect – est posée. Nous demandons aux étudiants de rédiger une lettre de motivation pour nous permettre d’évaluer – sommairement, j’en conviens – leur capacité à rédiger et argumenter, mais aussi pour comprendre s’ils sont au fait du niveau de ces différents concours. Un entretien téléphonique peut compléter et apporter des explications sur les objectifs de la formation.

Enfin, Médiat Rhône-Alpes a obtenu de conserver une organisation des enseignements sur deux jours de la semaine (avec une journée pour le M1 et une autre pour le M2) afin de permettre aux personnes en formation continue de participer plus facilement. Si les étudiants inscrits en master suivent la formation en deux ans, il est tout à fait possible pour les personnes souhaitant se consacrer entièrement à la préparation des concours de suivre en une seule année la préparation.

La troisième rentrée a eu lieu en septembre 2006, avec une nouvelle campagne d’habilitation des diplômes nationaux de l’université de Grenoble-II. Le master de philosophie n’a pas gardé, sur demande du ministère, cette spécialité. En revanche, le master « Lettres et arts » de l’université de Grenoble-III la proposera à partir de la rentrée 2007.

L’intégration des diplômes d’université ou de la préparation aux concours offre une ouverture pour les étudiants et les stagiaires de Médiat Rhône-Alpes. De plus, le centre trouve une place moins marginale dans la carte des formations de l’université. Des partenariats sont nouveaux, d’autres sont renforcés.

Les enjeux de la formation continue dans les prochaines années sont de pouvoir réagir très vite et de manière spécifique sur des projets d’établissements, tout en faisant évoluer les techniques bibliothéconomiques. De manière plus précise, je parierais volontiers sur les formations concernant les politiques documentaires, aussi bien dans les bibliothèques territoriales que dans les bibliothèques des universités, mais c’est une question… à suivre, dans une vingtaine d’années.

  1. (retour)↑  La bibliothèque de Lyon-I entre dans une phase de rénovation complète et a dû renoncer à nous accueillir pendant la durée des travaux. L’Urfist de Lyon-I est dans le même cas que le centre.
  2. (retour)↑  Article 1 de la convention de 1994.
  3. (retour)↑  Je précise que la suite du texte n’a rien à voir avec le roman d’Alexandre Dumas mais que, de même que Médiadix a fait un bilan de la formation continue et du rôle du CFCB lors des journées d’étude des 28 et 29 juin derniers, « 20 ans au service des bibliothèques, 20 ans au service de la formation continue », plusieurs centres de formation dont Médiat Rhône-Alpes pourraient célébrer cette période de 20 ans.
  4. (retour)↑  Cf. Michel Melot, « Archivistes, documentalistes, bibliothécaires : compétences, missions et intérêts communs », BBF, 2005, no 5, p. 9-12.
  5. (retour)↑  Muriel Coulon, professeur associé à temps partiel de l’université Pierre-Mendès-France, nommée à Médiat Rhône-Alpes depuis le 1er janvier 2007.
  6. (retour)↑  Attention, cependant, aux mythes du changement pointés par Patrick Legeron (Le stress au travail, Éditions Odile Jacob, 2000) et en particulier, celui selon lequel le changement peut s’effectuer instantanément.
  7. (retour)↑  Le catalogue est édité sous forme papier et disponible sur le site de Médiat Rhône-Alpes : http://mediat.upmf-grenoble.fr/catalogue-Semestre2_2007 pour Web.pdf
  8. (retour)↑  En 2006, visite des bibliothèques de Londres, Brighton et Birmingham ; en 2005, des bibliothèques de Berlin et Dresde ; en 2004, des bibliothèques de Turin et de Genève ; en 2003, des bibliothèques de New-York et de Yale.
  9. (retour)↑  Nous appliquons une tarification de la journée de formation votée par le conseil d’administration de Médiat Rhône-Alpes, puis par le conseil d’administration de l’université.
  10. (retour)↑  La fin du CAFB est entérinée à Médiat Rhône-Alpes par le conseil d’administration de 1993. La décision est alors prise de construire en partenariat avec l’IUT, département « Information-communication » de Grenoble, ce diplôme d’université. Une maquette de formation est élaborée avec 150 heures de cours et 80 heures de stage pratique. Le niveau de recrutement est fixé à bac + 2 (DUT Métiers du livre ou DEUST de documentation ; aujourd’hui nous donnons aussi la possibilité de faire une validation des acquis professionnels avec trois ans d’expérience).
  11. (retour)↑  L’Institut universitaire professionnel a débuté ses enseignements en octobre 1999.
  12. (retour)↑  Médiat avait depuis six ans la charge d’organiser l’enseignement de ce BEATEP par délégation de la Drac Rhône-Alpes et de la direction régionale de la jeunesse et des sports.
  13. (retour)↑  Une convention entre Médiat Rhône-Alpes et l’ABF a en effet permis d’accueillir dans certains cours les candidats au diplôme de l’ABF.