Les bases de données en architecture et art

Chantal Bouchon

Dans le cadre de la révolution technologique actuelle, la sous-section des bibliothèques d’art de l’Association des bibliothécaires français a pris l’initiative, le 26 novembre dernier, d’une journée de formation aux bases de données en architecture et art en collaboration avec la Bibliothèque publique d’information (bpi) et le Centre de documentation du Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle.

Un document a été remis aux participants décrivant quelques grands réservoirs, parmi lesquels on peut citer le Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France (six cd-rom), ou ceux d’oclc et rlin (Research Library Information Network) provenant des réseaux de bibliothèques américaines.

L’initiation à la recherche documentaire informatisée en art à partir des différents modes d’accès possibles en France s’articule autour de quatre axes : l’interrogation en ligne de bases de données en mode ascii par les serveurs Questel et Dialog – mode d’accès aux banques de données le plus ancien, toujours actuel, pas très convivial, mais dont les logiciels offrent la plus grande flexibilité d’interrogation et d’édition des résultats ; l’interrogation de quelques services et bases de données en mode Vidéotex (Minitel, dont 3614 Joconde) ; la présentation et la démonstration de quelques cd-rom (art index, bha, urbadisc) ; la présentation de quelques ressources accessibles par le réseau Internet et ses milliers de serveurs (cf. encadré).

Les sources sont complémentaires et certaines sont accessibles par les quatre modes comme la bha (Bibliographie d’histoire de l’art) publiée par la fondation Getty aux États-Unis et l’inist-cnrs qui conserve encore une édition papier. Pour maintenir leur niveau, les bases sont tenues à une mise à jour au moins semestrielle.

Parmi les problèmes posés, ont été évoqués ceux de l’accès payant pour les bases en ligne et de la commande du document. En France, des unités de compte correspondant à un nombre de pages de photocopies peuvent être achetées à l’inist et, pour les documents en anglais, au British Library Document Supply Centre, en Grande-Bretagne.

Internet, réservoir de documents hypermédias (image, texte et son), devient l’outil de communication le plus performant. Les catalogues de bibliothèques et de musées s’y développent et les revues d’art installent leur site, offrant un aperçu des articles présentés dans le numéro en cours.

Les banques de données sur les arts se généralisent sensiblement et les recherches bibliographiques nécessitent une familiarisation avec le cyberespace.