Animation autour du livre à l'Université

A Bordeaux, une expérience de partenariat

Gérard Briand

Patrick-Jacques Rétali

A partir de 1992, sous l'impulsion de l'État et forts des analyses des pratiques de lecture en milieu étudiant, des enseignants universitaires et des bibliothécaires ont organisé à l'université de Bordeaux I (Sciences) un programme d'animation autour du livre, avec un double objectif : inciter l'étudiant à améliorer sa démarche personnelle de lecture, d'écriture et d'appréhension de l'information ; contribuer à l'intégration des bibliothèques au sein de l'université et favoriser le travail d'équipe. Les rencontres thématiques autour du livre ont proposé pendant trois ans des expositions, débats, conférences, lectures et spectacles.

From 1992, through the impetus given by the government, and fortified by the analysis of the students'reading practices, university teachers and librarians have organized cultural activities about books and reading in the university of Bordeaux I (a scientific one), following two purposes : incitate students to improve their personal way of reading, writing, learning information ; contribute to integrate academic libraries in the university policy and further a work team spirit. The thematic meetings on books have been based during three years on exhibitions, public discussion, conferences, public reading and shows.

Seit 1992 auf Veranlassung des Staats und nach Analysen der Lesegewohnheiten in Studentenumgebung haben Universitätslehrer und Bibliothekare ein Programm von Veranstaltungen um das Buch in der Universität Bordeaux I (wissenschaftliche Fakultät) durchgeführt. Sie hatten sich einen Doppelziel vorgeschlagen: den Studenten ermuntern zu besseren eigenen Lese- und Schriftgewohnheiten, und dessen Wahrnehmung der Information verfeinern; zur Integration der Bibliotheken in der Universität beitragen, und die Mitarbeit in Gruppen fördern. So haben thematische Begegnungen um das Buch drei Jahre lang Ausstellungen, Debatten, Konferenzen, Vorlesen und Vorstellungen vorgeschlagen.

Rien de plus aventureux que la lecture, rien de moins convenable que l’écriture. Expériences singulières, elles entraînent en effet vers le large, vers la démesure : elles révèlent la puissance de la langue, cela va de soi, mais surtout le combat de l’écrivain pour s’en rendre maître, pour y laisser sa trace.

Ainsi tout livre s’oppose à la norme par le fait même qu’il est l’enfant d’un style. La mise en relief de ses marques, infinies par essence, aussi insondables que la bibliothèque de Borgès, appartient-elle encore aux règles éducatives actuelles ? Peut-elle s’accommoder de la parcellisation des savoirs et de leur inscription dans une « réalité » socioprofessionnelle de plus en plus cruelle pour des masses d’étudiants ? Adopter cette approche, n’est-ce pas déjà s’interroger sur la légitimité du discours qui identifie la lecture à une pratique culturelle ?

L’écrit à l’Université

« Il n’y a de livre complet que le livre lu », affirme Albert Labarre 1 : encore faut-il que ce défricheur solitaire qu’est le lecteur continue d’exister, et pour de bonnes raisons. Longtemps tenue dignement à l’écart des « crises » successives qui ont frappé le monde de l’écrit, l’Université semble à son tour confrontée à un phénomène sinon de rejet, du moins de mutation en profondeur. Le dernier numéro de la NRF propose à cet égard un dossier aux titre et contenu alarmants 2. Mais déplorer ou se lamenter, ironiser ou encore prophétiser l’écroulement d’un monde, comme le fait Régis Debray 3 par exemple, n’apportent ni remèdes ni perspectives. Depuis le début des années 1990 et l’accroissement massif des étudiants inscrits dans les premiers cycles universitaires, enquêtes et études ont permis d’affiner le diagnostic et de dresser un état des lieux moins sombre et surtout plus complexe que ce que des plumes hâtives s’acharnent à dépeindre. Rien de réjouissant malgré tout.

La question de l’animation autour du livre a commencé à être posée à Bordeaux, au sein des Universités, à partir de 1992 et ceci à la fois par certains enseignants sur le terrain, mais aussi à l’initiative de l’État. C’était l’époque, rappelons-le, de la Mission lecture, créée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette mission a contribué à poser le problème et à susciter l’intérêt du monde universitaire. Elle s’appuyait sur les travaux menés par différents chercheurs avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur lui-même et du ministère de la Culture (Direction du livre et de la lecture) et du Centre national du livre. Elle était dans la logique de la politique de développement de la lecture menée jusque-là vers d’autres publics par ces organismes.

En milieu universitaire, il ne s’agissait pas bien entendu de lutter contre l’illettrisme, ce qui aurait pu apparaître comme un paradoxe, mais plutôt d’analyser la qualité de la relation à la lecture et à l’écriture de ces usagers, considérés a priori comme étant favorisés culturellement.

A Bordeaux, la conjonction de certains facteurs a permis de faire quelques tentatives. Nous renvoyons le lecteur aux très nombreuses publications émanant tant du secteur de l’édition que de celui de la recherche, qui ont contribué à l’éclosion d’initiatives, comme celles prises par une équipe d’enseignants, de bibliothécaires, de responsables à divers titres de l’Université de Bordeaux I (composée d’unités de formation et de recherche scientifiques et technologiques, rappelons-le) 4.

Un constat, tout d’abord : utilitaire, le livre est désormais considéré par l’étudiant comme un moyen efficace d’atteindre des objectifs à court terme (« réussir » l’examen partiel, l’année de formation, entrer avec des armes solides dans la vie professionnelle). Il répugne « à perdre du temps » et privilégie par conséquent les ouvrages prescrits en priorité par l’enseignant, ceux qui paraissent d’un accès et d’un maniement faciles, ou encore ceux qui vont lui offrir des conseils, des méthodes, des résumés. Pour autant, l’image du livre n’est pas dévalorisée : il reste un moyen fondamental d’accès au savoir et de maîtrise de la langue, mais doit répondre à des impératifs dictés par le manque de temps, la pression socio-économique et l’impréparation totale aux rythmes et aux contenus de l’enseignement supérieur.

Les bibliothèques et le nouvel étudiant

Désarmé, l’étudiant accède à un lieu qui lui aurait été interdit il y a seulement dix ans. Mais il se heurte à la loi du nombre et tâtonne dans un monde dont nul ne lui explique les règles. Par ailleurs, face à l’accroissement des effectifs, on note une nette augmentation des heures de cours et de travaux dirigés et une baisse significative du temps de travail personnel et de recherche dans les bibliothèques.

D’autant plus que celles-ci ont vécu des années de baisse de moyens, accentuée relativement par l’augmentation très importante du nombre d’étudiants. Ne pouvant répondre à l’accroissement potentiel de cette demande, les établissements ont négligé, ou se sont volontairement abstenus, de préparer les étudiants à l’utilisation de ressources pratiquement absentes et ont donné la priorité (si l’on peut dire) au maintien d’un minimum pour la recherche.

Il s’en est suivi une dévalorisation très nette des bibliothèques au sein des universités et, bien sûr, des rapports parfois difficiles entre bibliothécaires professionnels et enseignants. Dans ces conditions, l’animation autour du livre, la formation de l’étudiant au livre, du moins dans les bibliothèques, ne pouvaient être sérieusement prises en compte, avec les conséquences que cela peut avoir sur l’attitude des étudiants, y compris en dehors des bibliothèques ou des universités.

La presse, le débat d’idées ont déserté les campus. Avec la baisse du pouvoir d’achat, un étudiant en sciences ne consacre, encore aujourd’hui, que 190 francs en moyenne, par an, à son budget « livres » 5. Combien d’heures passe-t-il à mener de réelles recherches documentaires dans une bibliothèque – et de quelle habileté doit-il faire preuve ? Parvient-il au transfert de compétence d’un savoir vers un autre ? Et, au-delà du livre, qu’en est-il de sa maîtrise des outils électroniques ? Jean-Marie Bouvaist rapporte, dans une étude réalisée pour la Direction du livre et de la lecture 6, la stupéfaction des libraires et des responsables de l’édition devant ce « nouvel étudiant », une surprise accablée dont témoigne également l’universitaire Danièle Sallenave 7.

C’est moins par la quantité d’ouvrages lus, empruntés ou photocopiés par les étudiants (même si elle peut, à bon droit, étonner ou décevoir) que par leur relation à ceux-ci qu’il convient d’aborder la question de la lecture à l’Université et dans les bibliothèques : la maîtrise technique de la lecture (très relative si l’on se réfère à ce qui se passe au collège) ne suffit ni à en assurer le plaisir ni à en justifier la nécessité pour le « nouvel » étudiant. D’autant plus que ses compétences linguistiques diminuent à présent au point de tendre vers un niveau insuffisant.

Pour restaurer le goût de la lecture, pour en réactiver la nécessité, université et bibliothèques doivent faire front commun et reconquérir un terrain longtemps déserté – voire tenu comme suspect par l’institution universitaire –, celui du plaisir.

Telle était l’analyse menée en 1992 par un petit groupe de partenaires bordelais concernant le public étudiant.

Les partenaires et les objectifs

L’université de Bordeaux était en fait, à l’époque, composée de trois universités, dont Bordeaux I (Sciences et Droit-Sciences économiques), qui menait, au sein de sa composante scientifique, une politique de mise à niveau dans les domaines littéraires.

La bibliothèque interuniversitaire (SICD ou SICOD, Service interétablissements de coopération documentaire) était confrontée à la situation générale de pénurie des bibliothèques universitaires, qui allait se corriger après 1992, et présentait une image de marque pour le moins négative au sein de l’Université.

Les rencontres autour du livre se sont créées avec ces partenaires sur des objectifs d’animation du campus, de l’intégration des bibliothèques universitaires à leur université, là où il y avait des possibilités de dépasser le simple stade de la coexistence.

Cela a été facilité, au sein de la bibliothèque scientifique, par l’existence d’une bibliothèque dite de loisirs, reconstituée précisément en 1992 dans des locaux de la BU Sciences libérés par la bibliothèque départementale de prêt de la Gironde. Cette bibliothèque de culture générale, qui s’adresse essentiellement à des étudiants scientifiques (95 %), compte près de 2 000 inscrits et prête de l’ordre de 18 000 ouvrages par an. Elle est connue comme un lieu convivial, presque familial, et propose à ses lecteurs des périodiques (quotidiens, hebdomadaires), des romans, de la poésie, des bandes dessinées, de la vulgarisation, etc.

Bien intégrée à cette section Sciences, elle a permis de rendre l’atmosphère de cette dernière un peu différente et contribue à un meilleur accueil au sein de cette BU, dont l’équipe considère un peu la bibliothèque de loisirs comme une touche originale et valorisante.

Au sein de la BIU, ces opérations ont engendré des rapports plus subtils entre l’organisation centrale qui manifestait une volonté forte de tenter cette expérience de collaboration et la section Sciences qui, comme les autres, craignait, à juste titre, de ne pas disposer des moyens à mettre en œuvre. Des ajustements ont abouti alors à une répartition des rôles qui ont permis d’agir. La convivialité, l’esprit d’équipe des bibliothécaires et des autres partenaires enseignants et administratifs ont fait le reste dans l’action et avec une certaine bonne humeur.

Les moyens

Les moyens humains ont été essentiellement ceux des universités et des bibliothèques, quelques aides techniques ont été bienvenues (services techniques des universités, mobilisés par le secrétariat général).

Un accent important a été mis sur la communication, par des dépliants, programmes, affiches, l’aide de la presse locale, de la radio (radio campus).

A l’époque de la BIU, le SICOD publiait un périodique, Sicodoc, qui a relaté bien entendu l’expérience. Sicodoc était diffusé à 800 exemplaires dans les universités bordelaises.

Les moyens financiers provenaient de plusieurs sources :

– le budget propre de la BIU-SICOD pour une petite part (frais courants, téléphones, photocopies, etc.) ;

– l’université pour les prestations techniques ;

– la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), par l’intermédiaire d’une convention de développement de la lecture avec l’université. Cette participation était versée au budget de la BIU ;

– l’APPLU (Association pour la promotion de la lecture à l’université), association créée par les partenaires individuels (bibliothécaires et enseignants complices), qui recevait des aides occasionnelles et limitées du Conseil général et du Centre régional des lettres (CRL).

En moyenne, le budget de chaque opération s’établissait à environ 60 000 F pour une semaine tout compris.

Les premières rencontres

Élaborées en 1992, les premières rencontres ont eu lieu en février 1993. Elles affichaient des objectifs généralistes ambitieux, à savoir : élargir le champ culturel général du nouveau public étudiant et lui permettre de mieux comprendre les mécanismes de la création et de la recherche par l’intermédiaire de supports écrits et de leur maîtrise.

Et ceci en mettant en place des ateliers de lecture et d’écriture (cf. encadré), en organisant des débats et des conférences sur les métiers du livre (écrivain, éditeur, libraire, journaliste), en accueillant le public lors d’expositions, de projections, de spectacles.

Les rencontres suivantes se sont déroulées en 1994 et 1995 suivant la même logique, en essayant à chaque fois d’animer les lieux et les équipes.

La bibliothèque universitaire de Sciences, en particulier, a accueilli à plusieurs reprises des expositions et des spectacles théâtraux ou musicaux autour des thèmes choisis.

Partant de peu d’expérience, les organisateurs ont bien sûr connu les angoisses liées à toute animation – horaires, moyens, imprévus, exigences des intervenants, caprices divers –, mais surtout à la question de l’intérêt du public pour ce genre de manifestation qui se déroulait en dehors des périodes de cours (fin de journées, veille de vacances). Cet intérêt n’a pourtant pas cessé de se développer : certains débats ont fait apparaître un manque cruel de sièges, suscitant à la fois crainte et joie.

Cela a constitué un moment fort de la vie de l’université et des bibliothèques, et, comme toute création menée en commun, l’occasion de partager autre chose que l’ordinaire.

L’essentiel des actions a été mené avec la partie scientifique de l’université de Bordeaux I, parce qu’il y avait une demande de partenariat et grâce, sans aucun doute, à l’existence d’un double paradoxe, l’existence de modules littéraires dans une université scientifique et d’une bibliothèque de loisirs dans une BU Sciences.

D’autres animations ont eu pour cadre la section Lettres de la BIU, en particulier grâce au centre d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique consacré à la culture ibéro-américaine et au CRL Aquitaine qui fit venir l’éditrice Anne-Marie Métailié. Et, bien entendu, la BIU a consacré quelques expositions au patrimoine (Montaigne, Montesquieu, Lavoisier...). Cela est resté plus traditionnel et plus ponctuel, bien que fort intéressant pour montrer aux universitaires les richesses et l’intérêt de certaines collections. On peut espérer aussi susciter par là un sentiment d’appropriation bien utile dans le cadre de l’autonomie des universités, qui ne peut que favoriser l’intégration des bibliothèques.

Outre des semaines thématiques qui ont réuni 160 invités en trois ans (écrivains, auteurs de bandes dessinées, chercheurs, éditeurs...) pour des lectures publiques, des tables rondes, des expositions, des rencontres, des spectacles (volontairement organisés en soirée au sein de la BU Sciences), des ateliers de lecture et d’écriture, dirigés par des comédiens et des écrivains, ont réuni les étudiants pendant plusieurs semaines.

En ce qui concerne l’université de Bordeaux I, qui est devenue Bordeaux I Nouvelle, suite à la création d’une quatrième université (Montesquieu-Bordeaux IV : Droit-Sciences économiques), les équipes ont partiellement changé, mais l’intérêt n’a pas baissé, même s’il s’exprime pour l’instant sous d’autres formes.

Depuis l’automne 1996, en étroit partenariat avec la DRAC Aquitaine, l’Université Bordeaux I accueille un « écrivain en résidence », François Bon, qui prend en charge deux groupes d’étudiants dans des ateliers d’écriture, véritables modules d’enseignement intégrés à leur cursus universitaire. D’autres expériences ont été proposées dans le même esprit, notamment l’atelier ALAMO, qui suscite un vif intérêt auprès des étudiants scientifiques.

En montrant que la bibliothèque peut être un lieu ouvert, investi par le spectacle et par le livre vivant, en invitant sur le campus des écrivains aussi différents que Daniel Boulanger, Pierre-Jean Rémy, Amélie Nothomb, Guillaume Le Touze, en invitant des biologistes à débattre avec des auteurs de bandes dessinées (Bilal ou Gauckler par exemple), en faisant découvrir les œuvres, la langue de l’intérieur – c’est-à-dire ses mécanismes, ses enjeux, ce qui produit du sens –, l’équipe de Bordeaux I et de la bibliothèque universitaire tente d’inverser la tendance utilitariste. Est-il plus utile au jeune citoyen de limiter un temps de lecture à des exercices corrigés de chimie ou bien d’aller fureter du côté de la philosophie, de l’histoire, de la littérature pour mettre son savoir en perspective ? En maniant la langue avec davantage d’aisance, ne parviendra-t-il pas à mieux pénétrer le langage mathématique ?

Le partenariat bibliothécaire/enseignant est indispensable, il est l’occasion, pour ces professionnels, de dépasser des clivages corporatistes et de montrer qu’ils concourent à un objectif pédagogique et culturel commun. De cette collaboration, il est évident que les BU tirent une reconnaissance de leur rôle et les bibliothécaires une valorisation de leur travail.

Au-delà de la lecture ou de l’écriture, se dessine un enjeu de société : l’abandon de la culture générale, d’une formation à la curiosité et à l’esprit critique au profit d’un enseignement technique et parcellisé de masse, qui sonnerait, pour de bon cette fois, la mort de notre culture.

Novembre 1996

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Les programmes des rencontres. Principaux points forts

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ALAMO

  1. (retour)↑  Albert Labarre, Histoire du livre, Paris, puf, 1970 (1re éd.).
  2. (retour)↑  « L’école contre la lecture », Nrf, n° 525, octobre 1996.
  3. (retour)↑  Régis Debray, « La culture fout le camp », entretiens avec François Granon, Télérama, 16 mai 1990.
  4. (retour)↑  Étude mrt/mp-Conseil/Fluo, Ministère de la Recherche, dist, 1991. André Miquel, Les bibliothèques universitaires, Paris, La Documentation française, 1989. Françoise Kleltz-Drapeau, « La lecture des étudiants en sciences humaines et sociales à l’université », Cahiers de l’économie du livre, n° 7, mars 1992. Daniel Renoult, « La rénovation des bibliothèques universitaires, trois ans après le rapport Miquel », Le débat, n° 70, mai-août 1992. Olivier Donnat, « Les Français et la lecture : un bilan en demi-teinte », Cahiers de l’économie du livre, n° 3, mars 1990. Emmanuel Fraisse, « L’Université au miroir de la lecture », Esprit, n° 8-9, août-septembre 1993. Emmanuel Fraisse, et al., Les étudiants et la lecture, Paris, puf, 1993. François de Singly, « Les jeunes et la lecture », Éducation et formation, dossiers, n° 24, janvier 1993.
  5. (retour)↑  Étude mrt/mp-Conseil/Fluo, op. cit.
  6. (retour)↑  Jean-marie Bouvaist, « Les libraires et la crise », Cahiers de l’économie du livre, n° 7, mars 1992.
  7. (retour)↑  Nrf, op. cit.